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mercredi 5 août 2015

Sortir de l'euro, est-ce LA priorité ?



Au cours de son Université d'automne 2014, le M'PEP devenu depuis le Parti de l'émancipation du peuple avait invité Jacques Cotta, journaliste et réalisateur. Avec sa fougue habituelle, sa pertinence, celui-ci avait dressé les jalons en parallèle de ce qu'accomplirent les membres du CNR dans les conditions ô combien difficiles et dangereuses du Grand Conflit, et le grignotage journalier, mais impitoyable auquel les traîtres qui ont réussi à investir nos destinées réussissent à faire passer la vie de notre pays dans la poche de quelques requins.


Il avait complété son exposé, au cours des réponses à la salle. Cette partie-là de son discours n'est pas moins importante.


Les vraies questions ont été mises sur la table, au risque de déplaire aux politiciens "habituels", les seuls qui ont droit aux principaux médias.

Non, la sortie de l’euro n’est pas la question centrale : c’est une mesure annexe d’une reprise en main par tous des leviers de commande. Qu’on ne s’y trompe pas, et c’est Mitterrand lui-même qui l’énonçait à la fin de sa vie : nous sommes en guerre, une guerre impitoyable, mortelle et sur tous les plans. C’est pourquoi un ressaisissement de toute la base de la nation est si impératif, comme dans les heures sombres d’il y a plus de 70 ans. Comme il y a 70 ans, la France abonde en ruines, en friches, en ghettos, en misères. C’est au point que si Coluche revenait aujourd’hui, et constatait combien ce petit mouvement qu’il avait impulsé est devenu vital, sans doute ne voudrait-il pas créer les Restaus du Cœur. Quand le caritatif sauce "bonnes dames patronnesses" supplante la simple vie sociale normale c’est qu’on est revenu aux explosions des Canuts, il y a un siècle et demi.

Que s’est-il passé ? Reprenons la liste des fondateurs de la Réserve Fédérale US dont je rappelle qu'il s'agit d'une banque privée : aujourd’hui ce sont les mêmes, ou leurs descendants, qui contrôlent le monde entier pour leur seul bon plaisir. Leurs critères ne sont pas exactement ceux des peuples écrasés sous leur joug. Or, c’est délibérément que, à partir du 3 janvier 1973, les édiles de la République ont vendu le pays tout entier aux appétits de ces Messieurs. Connaissant la date de la bascule, à nous tous de veiller à ramener le balancier de notre côté.

Oui, la question de l’euro, à la lumière de tout cela, c’est un détail.

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