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mardi 4 février 2014

Jacques Sapir - l'euro - un grand coup de gueule qui remet en cause jusqu'en haut

Merci à Cap 2012... et après pour avoir déniché cet important article !
 
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04 février 2014

Ma réponse à la saloperie proférée à mon égard par Pierre Moscovici avec le constat qu'elle s'inscrit, hélas, dans un contexte

Pour rappel, le débat Le Pen/Moscovici sur Fr2 le 3.2.14 : ICI
Ma réponse à la saloperie proférée à mon égard par Pierre Moscovici avec le constat qu'elle s'inscrit, hélas, dans un contexte délétère. L'exemple vient d'en haut...

Saloperies…
4 février 2014
Par Jacques Sapir
 
Les temps sont malsains. À force de prétendre que nous sommes dans une situation comparable aux funestes « années 1930 », certains journalistes et hommes politiques sont en train de créer une atmosphère particulièrement délétère. Les insinuations, les amalgames et les mensonges tiennent lieu aujourd’hui d’arguments. On a franchi un nouveau cap avec l’article du sieur Colombani dans Direct Matin et avec les accusations proférées à mon endroit par Pierre Moscovici, Ministre de l’économie et des finances. Les deux m’apparaissent liés. On en voit l’origine : la volonté d’un pouvoir aux abois et d’une élite discréditée de sauver l’Euro à tout prix en qualifiant les adversaires de la monnaie unique d’extrémistes.


Une saloperie écrite.
Commençons par le sieur Colombani, ci-devant ancien directeur du Monde, directeur de Slate.fr, et qui devrait savoir, pourtant, que les mots ont un sens. Il écrit donc, dans le journal gratuit Direct Matin du lundi 3 février [1]:
« Une France du rejet de l’autre – aussi bien l’immigré que l’Européen, l’Arabe ou le Juif – est en train de s’affirmer. C’est la France du repli identitaire et du refus de l’euro. »

Venant après les diverses manifestations de ces dernières semaines, ces phrases procèdent à 2 amalgames. Le premier, assez ignoble, entre des expressions de l’antisémitisme (car Juifs ET Arabes sont des sémites…) et un sentiment anti-européen. Que des personnes aient manifestées leur haine des Juifs et des Arabes est une chose. C’est stupide, c’est immonde, mais c’est. Et nous savons que ces gens ne sont qu’une petite minorité. Mais, associer dans la même phrase un mouvement anti-Union Européenne et ces illuminés est un amalgame qui non seulement est ignoble, on l’a dit, mais de plus parfaitement irresponsable. Le sieur Colombani sait parfaitement, on n’occupe pas les responsabilités qui furent les siennes sans y acquérir quelques rudiments de sociologie, que cet amalgame entre deux mouvements parfaitement différents dont le but est de discréditer le mouvement anti-UE, va aboutir à légitimer la folie des antisémites de tout poil. Notons, d’ailleurs, qu’il y a un amalgame au sein de l’amalgame : c’est de traiter d’anti-Européens des gens qui contestent l’Union Européenne. Et je signale au sieur Colombani qu’un récent sondage réalisé aux Pays-Bas montre que 55% des personnes interrogées sont partisans d’un retrait de l’UE[2]. Or, l’Union Européenne n’est pas l’Europe. Une partie des pays européens ne sont pas dans l’UE, et l’on ne confond pas une réalité géographique avec une institution.

Le second amalgame est clairement insultant et encore plus ignoble que le premier. C’est l’assimilation du rejet de l’Euro (qui progresse à l’évidence dans notre pays et chez nos voisins[3]) aux groupuscules identitaires. Je signale au sieur Colombani que certains groupuscules de cette mouvance sont de plus favorables à l’Euro. Mais, ici encore, c’est bien la volonté de diffamer, de nuire, qui se manifeste. Il faut à tout prix montrer que seuls les « extrêmes » s’opposent à l’Euro. Alors, nous avons plus d’un tiers des Français qui sont extrémistes. Est-ce à cela que vous voulez aboutir sieur Colombani ? Non seulement vos propos sont ignobles et insultants, mais ils sont surtout parfaitement irresponsables. En fait, les positions anti-Euro rassemblent largement, à droite comme à gauche. L’appel du European Solidarity Manifesto prouve, s’il en était besoin, que cette opposition vient de tous les milieux, et que des économistes parfaitement connus et ayant exercé des responsabilités importantes les soutiennent[4]. Mais, l’ignoble est un registre qu’affectionne en réalité le sieur Colombani. Il avait tenu des propos similaires lors du référendum de 2005 sur le projet de traité constitutionnel. Quelle que soit la manière dont on les entend, ils constituent une saloperie au sens où l’entendait Jean-Paul Sartre[5].

Ce genre de propos n’est d’ailleurs pas nouveau. Fin novembre 2013 on y avait été déjà confronté avec le crapuleux dossier du Point, dont il fut rendu compte dans la note « La Littérature à l’estomac »[6].

Une saloperie ministérielle.
Il se fait, par le plus grand des hasards, qu’il y eût ce même lundi 3 février débat sur France 2 entre Pierre Moscovici et Marine le Pen. Or, à cette occasion, Pierre Moscovici a dit que j’étais un économiste d’extrême droite. Notons, tout d’abord, que la formule n’a pas de sens. Un économiste peut être classé parmi les différentes écoles de la pensée économique. On peut dire qu’il est « néo-classique », « hayekien », « keynésien », « néo-keynésien », « post-keynésien », « monétariste », « marxiste » ou, en France en particulier, « régulationniste », et j’en oublie certainement. Il s’agit de qualifier l’origine de sa pensée, en se référant aux textes qu’il utilise et qu’il produit. Mais, parler d’un économiste d’extrême droite ou d’extrême gauche n’a tout simplement pas de sens. C’est confondre la position du citoyen avec celle de l’économiste. On ne peut qualifier quelqu’un qu’en référence à ses propos, à l’oral ou à l’écrit. Or, je mets au défi Moscovici et consorts de trouver dans mes écrits et mes paroles quoi que ce soit qui fasse l’apologie d’idées d’extrême droite. Et, de plus, je le renvoie à la  brève note qu j’ai publiée sur ce sujet[7].

Cela, Moscovici le sait pertinemment. Avant que d’être un déplorable Ministre des Finances[8], il fut avant tout le fils de Serge Moscovici, qui fut un collègue à la FMSH, et l’introducteur en France de la psychologie sociale. J’ai donc vu un certain nombre de fois Pierre Moscovici rendant visite à son père. Il sait parfaitement ce que je pense. Il a donc menti en pleine connaissance de cause. Il faut alors se demander pourquoi.
La réponse pour moi est claire : ce sont mes positions sur l’Euro, positions que je tiens publiquement depuis 2006, qui sont la cause de ce gros mensonge. Comme les positions anti-Euro sont en train de progresser dans la société française, à l’instar du sieur Colombani, on sort la grosse artillerie, la « FunkenPropaganda » à l’instar d’un Joseph Goebbels de sinistre mémoire. Plus un mensonge est gros et plus il sera cru. Peu importe les arguments que j’ai pu avancer, arguments qui peuvent être considérés comme juste ou faux suivant les opinions, mais qui n’en restent pas moins des arguments. Il s’agit de me déconsidérer et, à travers moi, tous ceux qui pensent que l’Euro est une mauvaise chose, et ils sont de plus en plus nombreux que ce soit parmi les économistes[9] ou dans la population. Il s’agit de les associer, dans les représentations collectives, avec ce monstre à cent têtes qu’est « l’extrême droite ».

La ficelle est un peu grosse. Surtout, venant d’un Ministre qui fait son possible pour accroître la désespérance de la population, qui courbe l’échine devant les banques et les banquiers. On attendait autre chose d’un Ministre de la République. Qu’il soit partisan de l’Euro est son affaire. Cela ne prouve qu’une chose, que ses connaissances en économie sont limitées. Mais, son savoir faire dans la communication est expéditif, à l’image de son ambition et de ses incapacités.

Pierre Moscovici, Ministre des Finances de la République, a donc commis, lui aussi, une saloperie. Que cela ait été fait dans le cadre d’un débat public et télévisé ne change rien à l’affaire. Je constate d’ailleurs que le meneur de jeu, Monsieur Yves Calvi, s’est aussitôt démarqué de ces propos, sachant fort bien qu’ils pourraient, si j’en exprimais l’envie, donner lieu à une action en justice.

Une origine présidentielle.
Mais, qu’il s’agisse de Colombani ou de Moscovici, il est clair que l’on n’a pas affaire à des dérapages individuels. Ces attaques sont trop coordonnées, et elles reprennent les mêmes thèmes, ce que les « communicants » appellent des « élément de langage ». C’est une « ligne » qui est désormais appliquée, de la même manière que dans l’URSS stalinienne d’antan il fallait, dès que le Bureau Politique avait émis une condamnation, la transcrire en attaques où l’odieux le dispute à l’ignoble, quand elles ne tombaient pas dans le ridicule.
Nous n’avons pas de Bureau Politique en France, mais nous avons un Président. Et c’est de lui que provient cette ligne, à n’en pas douter. Son affirmation violente, presque désespérée, que l’Euro c’est l’Europe n’en laisse pas douter. Que l’on regarde les mots choisis [10]:
« Je ne laisserai pas faire, au cours des prochains mois, ceux qui veulent en terminer avec l’idée européenne. Pas seulement en France, il y en a d’autres, parfois même aux gouvernements. Je ne laisserai pas faire ceux qui veulent en terminer avec l’idée européenne ou ceux qui veulent briser l’acquis communautaire, c’est-à-dire tout ce qui a été fait depuis des générations et des générations. Je ne laisserai pas non plus faire ceux qui veulent sortir de l’euro, qui pensent ainsi sauver la Nation alors qu’ils la mettent en péril. Parce que notre avenir, c’est dans l’Europe… »

On retrouve, là aussi, l’assimilation de l’Euro à l’Europe, et ce alors que tout le monde sait que des pays importants, la Grande-Bretagne et la Suède par exemple, font partie de l’Union Européenne mais pas de la zone Euro. On retrouve l’expression de ce sentiment d’exaspération avec la répétition du « je ne laisserai pas faire… », qui permet à Emmanuel Todd de montrer avec brio comment l’inconscient vient ici affleurer le dit[11]. Il est aujourd’hui clair que voyant le projet européistes confronté à des attaques nouvelles, convergentes, et qui montent en puissance, confronté à une réalité qui diverge de plus en plus de son idéologie, François Hollande ne trouve plus que dans la politique du mensonge d’issue. Mais, il ne peut que savoir que cette issue ne fonctionne qu’à court terme. On retrouve ici la trace des méthodes du « fascisme doux » décrit par nombre de romanciers, dont évidemment Aldous Huxley dans le « Meilleur des Mondes ». Il faut aussi se souvenir de ces lignes de Gunther Enders, dans l’Obsolescence de l’Homme[12], qui m’ont été communiquées par un correspondant :
« En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. »

Mais que tous, du Président à l’éditorialiste à gage, en passant par le Ministre incompétent et calomniateur le sachent : tout ce qui est possible sera fait pour mettre leurs projets en échec et les empêcher de rejouer la farce des années trente à leur seul profit. L’analyse des défauts et de l’échec de la monnaie unique est aujourd’hui partagée par de nombreux économistes, dont des prix Nobel, tant en France qu’à l’étranger. Je ne me laisserai pas intimider par des attaques qui déshonorent ceux qui les portent. Mais je les préviens : ils m’en rendront politiquement raison.


[1] Colombani J-M., « La France du repli et du rejet », Direct Matin, 3 février 2014, p. 5. URL : http://www.directmatin.fr/france/2014-02-03/la-france-du-repli-et-du-rejet-par-jean-marie-colombani-654385?inbound_google_redaction=1
[2] Sondage réalisé par l’institut de sondage Maurice de Hond auprès de 2.100 Néerlandais âgés de plus de 18 ans. Il sera divulgué dans son entièreté le 6 février 2014.
[4] Voir la liste des signataires de l’appel du European Solidarity Manifesto, à l’adresse : http://www.european-solidarity.eu/signatories.php
[5] Et je rappelle que selon Jean-Paul Sartre, le salaud intégral est celui qui sait qu’il est un salaud, et qui persiste et signe dans sa saloperie.
[6] Publiée sur Russeurope, le 1er décembre 2013, URL : http://russeurope.hypotheses.org/1791
[7] Sapir J., « À tous et toutes », note publiée sur RussEurope, le 11 novembre 2013, URL : http://russeurope.hypotheses.org/1711
[8] Voir, « Chez ces gens là… », note publiée sur RussEurope le 15 décembre 2013, URL : http://russeurope.hypotheses.org/1835
[9] Dernièrement nous avons eu Jacques Généreux, du Parti de Gauche, qui a pris position très clairement dans Marianne du vendredi 31 janvier, mais aussi Jacques Mazier ou Henri Sterdyniak.
[10] Ouverture de la conférence de presse du président de la République au Palais de l’Élysée le 14 janvier 2014. http://www.elysee.fr/declarations/article/ouverture-de-la-conference-de-presse-du-president-de-la-republique-au-palais-de-l-elysee-le-14-janvier-201/
[12] Enders G., L’Obsolescence de l’homme, t.  1, trad. Christophe David, Editions Ivrea , Paris, 2002 et T-2, Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, trad. Christophe David, éditions Fario, Paris, mars 2011.

9 commentaires:

  1. ... Et merci à BABELOUEST de s'en faire l'écho. Nous traversons une période de chasse aux sorcières qui s'accentuen avec l'approche des élections municipales et surtout EUROPEENNE. Et l'on sait que TOUT - ou presque - est fait pour rassembler le maximum de ... veaux : http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/europe__elections_2014/index.html (retenons que l'Europe va dépenser 205 millions pour financer une armée de trolls contre les "euroseptiques"... Démocratie?
    Jocegaly

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  2. Qui peut être surpris que Moscovici, l'un des 17 salopards de Delapierre, se livre à une saloperie ?

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    1. Pas moi, en tout cas. Mais Moscovici n'est pas le seul. C'est la république des copains et surtout des coquins. Dans le sens très fort du terme, qui amenait autrefois celui que les prévôts réussissaient à prendre à se faire rouer.

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  3. Comme les précédents commentateurs : merci Jean-Claude pour ce coup de projecteur qui confirme bien ce que nous dénonçons régulièrement. Magistral.

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  4. Bienvenue M Sapir au pays des ostracisés vous allez y rencontrer des gens bien!
    Comment s'étonner des saloperies de Mosco, les chypriotes ne doivent pas l'être, ni Delapierre, ni nous, et maintenant Sapir non plus...

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  5. Déjà lorsque nous avions voté non à la constitution européenne, nous avions été traités de fascistes. L'histoire se répète et comme disait l'autre, la première fois sous forme de comédie, la deuxième sous forme de tragédie.

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  6. Pour les multinationales qui entretiennent une armée de lobbyistes à Bruxelles et d'autres aussi ailleurs (même à Paris), tous ceux qui refusent leurs diktats sont naturellement des fascistes : c'est le grand truc de la propagande de retourner les raisonnements et les vocabulaires. Il semblerait que cette propagande présente des signes d'usure, à force de s'exercer selon des mécanismes similaires depuis son "invention" par Bernays.

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  7. Toutes les magouilles des politiques , les unes envers les autres , des autres envers les unes -
    Quand on comprend mal les vraies natures , les vrais mobiles , de ces acteurs/trices , comme c ' est mon cas ,
    on ne peut pourtant que voir , que
    nos possibilités de vie se rétrécissent de + en + ,
    Nos salaires semblent de + en + ridicules ,
    bientôt on mangera dans les poubelles comme tout un chacun/e SDF qui se respecte -
    Tous les beaux discours politiques ne nous semblent alors n ' avoir d ' autre visée que de nous presser encore un peu + ce qui est encore pressable , tel/le/s des citron/ne/s , jusqu ' à ce que mort s ' en suive !! ...
    Par deçà toutes les tergiversations sur les intentions et actions compliquées des acteurs/trices majeur/e/s de toutes ces merdes , la seule vraie et criante question qui apparaît et est valide est celle-ci :
    Acceptons-nous que des personnes ( osons les terme frère/soeurs , puisque ces mots font partie de notre devise de 1789 ! ) s ' impliquant aussi également par leur travail , soient traité/e/s de manière aussi injustement inégalitaire ??
    Il nous faut urgemment re-poser les principes de l ' égalité , non seulement de "droit" , mais bien "de faits" -
    Quant à moi , individuellement et fièrement , je réaffirme ici ma certitude que certains humain/e/s sont fondamentalement opposé/e/s à tout partage et toute égalité -
    Je ré-affirme mon opposition ( ma haine ! ) , à tous/toutes ceux et celles, - là !!
    J ' affirme mon amitié , mon amour , à tous/toutes ceux et celles qui croient et vivent avec le partage -
    Bab : tu me disais récemment que tu ne réussissais plus à faire fonctionner le site d ' écoutes musicales en ligne "Deezer.com" - Voilà un exemple - et non des moindres - de ce en quoi nous sommes de + en + anéantis -
    Bon , j ' arrête -
    Nous réussirons à enculer tous/tes ces enculé/e/s -
    à être heureuses et heureux -
    " Don't give-up the fight" (Bob Marley)
    (n ' abandonnez jamais la lutte ! )
    LovE à toutes et tous -
    Monde Indien -
    ( mondeindien.jimdo.com )

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    1. Oui, égalité de droit et de fait. Bizarrement, même des personnes de bonne foi n'y croient pas, pire, ne l'acceptent pas.

      Nous n'accepterons jamais de baisser les bras. Expliquer, dans la mesure des moyens montrer l'exemple. Et garder son fiel pour les actions stupides des inhumains qui se croient d'exception, et qui parfois le sont dans la démesure négative. Mais la plupart sont seulement à peine ordinaires, juste peu capable d'humanité.

      Et que la Vie triomphe.

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