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mardi 24 mai 2016

Autres blogs proposés au public

Bonjour à tous !

Eh oui, j'étais bien là, fort occupé  des militantismes divers.


C'est au point que j'ai créé trois autres blogs, dont deux axés sur des actions locales :

44 Contre Linky est le support de notre collectif de l'agglomération nantaise, en lutte contre les diktats (encore) cette fois d'ERDF sous l'injonction de l'union européenne, qui souhaite surveiller toutes nos actions, même les plus intimes. C'est bien le vrai but, donc pas celui qui est mis en avant ( « des économies d'énergie » ), j'en ai eu confirmation par plusieurs sources.


Nantes pour une constituante est une ouverture du cercle nantais de l'Association Pour Une Constituante, dont le siège est à Paris. Elle regroupe tous ceux qui souhaitent s'investir en ce but.


Enfin le petit dernier est logiquement celui où l'on veut lutter contre l'union européenne, ce machin bruxellois imposé malgré la volonté claire du Peuple Souverain. J'y ai réuni des outils divers, il y en a forcément d'autres. 

http://ennemieurope.blogspot.fr/

Bonne lecture !

bab

vendredi 13 mai 2016

Ethique et parti socialiste : sanctionner les vrais fautifs

On apprend par une dépêche de l'AFP que Jean-Christophe Cambalélis, actuel secrétaire du parti dit "socialiste", aurait saisi la Haute autorité du parti, à propos des vingt-quatre députés élus sous cette étiquette qui ont organisé la motion de censure "de gauche".  En fait, qui ont fait leur boulot. Pour rappel, il fallait 58 signatures, ils n'ont pu en obtenir que 56. Cette motion ne put donc pas être officiellement présentée.

Nous le peuple, devons traîner les non-dissidents devant le Tribunal du Peuple, pour avoir jeté dans la boue le mot "socialiste" fièrement porté par Jaurès et d'autres grandes figures. Ce sont les parlementaires inféodés au gouvernement et aux pressions de leur hiérarchie, elle-même prisonnière de...  qui sans aucun doute sont la cause de tous nos maux, à égalité totale avec leurs pendants de la droite assumée.

Ce sont donc ceux-là, tous les autres, qu'il convient de "vider", pour avoir failli à leurs devoirs de socialistes. Ne pas se tromper d'adversaires, surtout. En particulier, notre adversaire est aussi l'article 27 de la constitution de 1958 : celui-là n'a jamais été modifié, tiens donc !

Article 27
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d'un mandat.

Il va donc falloir continuer à se battre, pour que les vrais COUPABLES reçoivent leur châtiment.

Il va donc falloir continuer à se battre pour créer une nouvelle Constitution, donc d'abord une nouvelle Constituante issue cette fois du peuple. Une Constitution où l'équivalent de l'article 27 alinéa UN n'existera pas, ce qui permettra par simple pétition d'évincer un représentant qui a fauté dans l'exercice de son mandat.

Il va donc falloir continuer à créer les conditions pour que le Peuple Souverain expulse l'union européenne et l'otan du processus de décision nous concernant tous. Sortie de ces organes tentaculaires ET Constituante sont un même vœu, car le Peuple ne pourra pas écrire via ses représentants à l'assemblée constituante une Constitution libre sans la sortie.  Il faut que ce soit bien clair. Cela veut dire bien entendu bâillonner les patrons des organes de presse et d'information, figures éminentes du Capitalisme Mondialiste. C'est ce que n'ont pas fait Maduro et Rousseff, pour leur plus grand désagrément.



dimanche 7 février 2016

Mélenchon condamné à ne jamais parler de la sortie de l'union européenne, la question de fond ?

Je viens de lire un entretien de Jean-Luc Mélenchon par Lénaïg Bredoux, sur Médiapart, C'est en accès libre.

Mais pourquoi, bon sang, ne pose-t-il à aucun moment la question centrale de la sortie de l'union européenne pour se libérer du carcan des traités ? Il devrait savoir que les Français n'en ont jamais voulu, que ce leur fut imposé par le coup d'État du 4 février 2008. Il le sait nécessairement. Le refuse-t-il ? En a-t-il peur ? Alors, qu'il dise pourquoi, franchement, sans tourner autour du pot comme dans cet entretien.

L'atlantisme est l'esclavage. C'est très largement démontré, partout. Les peuples d'Afrique, ceux de Chypre, de Grèce, d'Espagne..... et même de France en paient le prix, chaque jour. Briser cette sujétion est essentiel, car elle ne se limite pas à la sortie de l'union, mais, corollaire, à celle de l'OTAN notre carcan militaire où l'inconséquent Hollande nous a replongés jusqu'au cou. Sortir également du FMI, de l'OMC, de la banque mondiale, de l'OCDE, probablement aussi de la BRI, sont des facteurs de reprise en main de notre destin commun.

Ce sera l'occasion de redonner aux citoyens réunis dans le Peuple la souveraineté qui est la leur, et qui leur a été volée. Ce sera l'occasion de redonner au Travail sa dignité partagée, au lieu de voler là aussi les fruits de celui-ci pour la poche d'actionnaires hideux de rapacité. Ce sera l'occasion de revenir à plus d'égalité : là, les plus hauts revenus suivront mal.

Mais peut-être s'agit-il de quelque chose de plus intime. Jean-Luc n'aurait-il pas été menacé, par des voies détournées ? Du genre : tu peux dire tout ce que tu veux, sauf à propos de l'hypothèse d'un rejet de l'union européenne. Et puis, il faut le dire, une place à Strasbourg-Bruxelles, ce n'est pas si mal pour les fins de mois. cela peut faire hésiter quelqu'un qui n'a pas forcément de point de chute. Je ne pense vraiment pas qu'il soit mesquin au point de penser de cette façon, mais il faut bien faire le tour de la question.

Oui, tout porte à croire, vu ses ronds de jambes autour de la margelle, qu'il évite à tout prix de poser les vraies questions. Cela doit lui retirer nombres de partisans, parmi ceux qui ont fini par tout comprendre de l'impasse où se précipite notre monde. Et peu importe, pour les Chiens de Garde, que ces gens-là existent : à la différence de Jean-Luc, eux n'ont pas accès aux médias, les cerbères y veillent avec application.  Le clivage, car c'est là qu'il se tient, et non dans de sordides étiquettes droite-gauche, ou des questions sociétales qui s'étalent partout, le clivage est bien là.

jeudi 4 février 2016

Non à l'aéroport, non aux aéroports, non à tous les aéroports

Hier soir j'étais présent à une réunion, où une fois de plus étaient énumérés les avantages de l'aéroport de Nantes-Atlantique, ET les inconvénients de le remplacer par un autre censé être construit à pas loin de 30 Km de là dans une zone bocagère peu accessible.

Certes, les arguments abondent, ainsi qu'un ensemble de fiches le démontre abondamment. Optimiser si nécessaire l'ouvrage actuel coûterait bien moins cher que la seule construction d'un autre, et encore on ne parle pas des moyens d'accès qu'il faudrait déployer - bah, rien qu'un milliard ou deux en plus, quoi, qu'est-ce aujourd'hui ? - pour perdre le temps de s'y rendre. S'y ajoutent les facteurs environnementaux, hydrologiques, et cerise sur le gâteau, le fait que la dernière mouture du projet est réellement moindre que la situation actuelle. Pas de taxiway pour qu'un avion se repositionne, moins de places de garages pour ceux-ci, moins de points d'embarquement pour les voyageurs, MAIS en revanche plus de place pour des boutiques auxquelles s'adresseront les futurs voyageurs débarquant de leur voiture garée sur les chers emplacements de Vinci. L'arnaque la plus totale.

Mais pensons autrement. A quoi servent ces avions ? Saisonnièrement, ils permettent à des touristes pas si démunis d'argent de s'envoler pour des destinations en moyenne distance comme Marrakech ou les Baléares, alors que d'autres lieux situés bien plus près leur sont inconnus. Ou c'est juste une navette un peu plus rapide pour atterrir à Roissy vers des pays encore plus lointains. Sans doute le courrier dit "urgent" y gagnera un peu, ainsi que des frets délicats. Mais alors, pourquoi ne pas envisager des TGV de fret et postaux ?

Obnubilés par la mondialisation, les "décideurs" n'ont d'autre  façon de penser qu'une optimisation des coûts afin de gagner, EUX, toujours davantage. Ainsi des crevettes seront-elles pêchées au large de l'Alaska, décortiquées dans des conditions sociales... hum... en Thailande, ramenées on ne sait comment au Danemark où elles seront conditionnées dans des boîtes avec une marque danoise, et vendues en France comme produits de luxe. C'est un exemple qui m'avait frappé pour l'avoir personnellement remarqué. Les pommes sont-elles meilleures, si elles proviennent d'Argentine ? Ou les avocats, du Guatemala (garantis arrivés par avion comme des stars) ? Il faut arrêter !

Il faut arrêter de privilégier soit l'avion, soit le gigantisme des porte-containers. La pollution des mers commence à bien faire, celle des hautes couches de l'atmosphère également. Et nous simples citoyens, serons montrés du doigt parce que notre voiture  - qu'il a fallu acquérir pour pouvoir aller au boulot - pollue trop. Pendant ce temps-là, les transports sur rail sont attaqués de fait par les norias de camions, grands pollueurs devant l'Éternel, parce que de gros capitalistes gras se font "les choux gras" de leurs actions dans ce bizness. Même les entreprises d'autocars « lowcost » s'y mettent désormais, avec l'aval réjoui de notre ministre des finances lui-même (qui a sûrement d'autres moyens de locomotion, lui).

Repensons la situation. Vu les circonstances, il va bien falloir que nous sortions de cette diabolique union européenne qui nous pressure de toutes parts, et interdit toute initiative. Il va falloir, après avoir sécurisé notre pays au niveau des flux financiers, re-nationaliser toute la superstructure de notre nation,  l'énergie, les transports, la santé (dont les industrie pharmaceutiques et les cliniques), les communications (sauf Internet qui est libre). Ne serviront plus les hommes d'affaires, dont les avions n'auront plus à décoller. La ré-industrialisation de l'hexagone permettra de moins échanger, de moins en moins, des denrées avec le reste du monde.  Et malgré cette ré-industrialisation, assortie d'un retour à des produits fiables et pérennes (finie, la désuétude programmée), nous serons moins pollués qu'actuellement. Du coup, les prisons verront renouveler leur cheptel : à la place de militants syndicalistes, ce sont des businessmen qui y seront accueillis, et ce ne sera que justice.

Ah, certes, les Messieurs de la City vont pincer le nez de dépit, d'autant qu'un tel programme peut bien susciter des émules ailleurs. Cela ferait que de plus en plus de pays du monde vivraient, mieux, et sans eux. Quelle horreur ! Mais pour les calmer, il serait tout aussi tentant d'interdire la circulation des avions militaires, ce qui les empêcherait de fomenter des troubles et de faire bombarder leurs opposants, pour regagner leur mainmise perdue. Tentant, non ?


vendredi 22 janvier 2016

La propagande US se déchaîne

Pour les fêtes, on m'a offert la série Occupied, série norvégienne certes. Cela commence bien, ce n'est même pas correctement traduit en français, alors que rien ne l'empêchait.

J'ai noté à quel point cette idée de départ est perverse. L'OTAN, ce sont les États Désunis de l'Amérique du Nord. En fait foi le fait que le commandant en chef de cette entité dont les quartiers sont près de Mons en Belgique (pas si loin de Waterloo....) a toujours été un général ou un amiral issu du Pentagone, jamais des autres "membres". Or cette série présuppose que le moteur de cette organisation s'en serait retiré. C'est fort peu vraisemblable.

Il s'agit, dans le sujet, d'une question d'énergie, de nucléaire "propre" (le thorium est apparemment moins dangereux que l'uranium), de gaz et de pétrole qui abondent au large de la Norvège. Une nouvelle majorité au Parlement norvégien a décidé et construit une centrale au thorium, et se prépare à en installer d'autres, quitte à faire l'impasse sur le pétrole et sa pollution. Or dès qu'on parle d'énergie, Uncle Sam le rapace est au premier rang pour exiger, pour contrôler, pour dicter SES lois, qu'elles soient conformes au droit international, ou non. La série fait l'impasse là-dessus, et indique que non, cette fois, les stratèges de Washington ne sont pas intéressés, détournent la tête, jouent les sainte Nitouche.... C'est toujours fort peu vraisemblable.

A partir de là, si le spectateur accepte ces prémisses pour le moins curieuses, tout s'enchaîne. Privés du pétrole et du gaz norvégiens, aux robinets fermés pour cause de production électronucléaire conséquente, les pays de l'union européenne se déchaînent contre le fautif, qui rappelons-le, ne fait pas partie du groupe. Sans l'appui US, ils se tournent pour rappeler à l'ordre le délinquant, vers le gouvernement russe. Celui-ci, par touches successives, réussit à prendre pied progressivement en Norvège sans qu'un seul soldat en uniforme ne pénètre dans celle-ci.

Là encore, si un coup de semonce russe peut à la rigueur se concevoir, cela peut en rester là. Or il est clair qu'il s'agit bien d'une invasion allant bien plus loin que le contrôle des puits en mer de la Norvège. On sait que la Russie regorge de ce genre d'article, et n'a pas besoin d'envahir qui que ce soit pour cela. On sait également que la Russie défend avec véhémence son propre territoire, mais n'a aucune visée expansionniste.

Tout est fait pour détourner l'attention des spectateurs de la mainmise mondiale de Washington sur toute la politique de tous les autres pays. Tout est fait pour donner un bouc émissaire, la Russie, celle qui dérange Uncle Sam parce que justement elle lui interdit de se mêler de sa propre politique. Nous sommes bien dans un prolongement européen de la propagande hollywoodienne incessante. C'est d'autant plus dangereux, que cette série est très bien réalisée. Qu'elle soit co-produite par Arte, peut indiquer de quel côté proviennent certains des investissements nécessaires. On notera d'ailleurs que quand l'union européenne s'exprime, c'est un ministre français qui se déplace à Oslo pour asséner les diktats de Bruxelles. Cerise sur le gâteau, quand le premier ministre norvégien est attaqué dans son bureau, où est-il évacué ? à l'ambassade de Washington, le sauveur, tiens donc.

Il convient de rester très vigilant, la propagande est toujours là pour inciter à penser le contraire des vraies données, à ne pas voir d'où viennent les vrais dangers.

dimanche 6 septembre 2015

Reprise en main de notre destinée tout entière

Sur Le Grand Soir, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, nous propose un texte. Je pense qu'il ne s'appesantit pas assez sur les moyens, se contentant de généralités que nous connaissons souvent déjà.  Je me suis donc senti obligé de compléter ses propos, voire d'en nuancer certaines notions comme la "croissance".

L’Histoire ne fait peut-être pas machine arrière, mais elle n’invente pas tout, tous les jours. Des éléments qu’on pensait oubliés ressurgissent, ripolinés, poncés un peu, et "bon pour le service". Il faut en tenir compte.

Je cherche dans ce texte des moyens, je ne vois que des considérations. Il faut relancer du côté des classes dominées, écrasées, la lutte, c’est un fait. Cela implique soit de se préparer à prendre le pouvoir par les urnes, de façon "légale" quand la légalité est écrite par ceux mêmes qui tiennent ce pouvoir ainsi que celui des médias, celui de la "force publique", et pire encore celui de l’argent (on peut rêver) ; soit de se préparer à des luttes plus difficiles, pas forcément violentes (c’est le camp d’en-face qui n’hésite pas à faire couler le sang), mais où il faudra se donner à fond.

Si ( et je souligne ce si ) nous réussissons à être suffisamment, unis dans un but commun, l’issue peut nous être favorable. Alors viendra la proclamation de la sortie de l’union européenne en urgence (en bloquant tous les flux financiers, et les personnages aux dents longues disposant souvent de jets privés), donc la sortie de l’euro ; parallèlement et automatiquement ce sera le rejet total de notre ennemi militaire, l’OTAN ; en même temps il faudra réunir les travaux de ceux qui préparent déjà une nouvelle Constitution. Celle-ci, elle sera ratifiée article par article par un référendum. Car bien entendu, il n’est tout simplement pas possible, à moins d’être un doux idéaliste, d’espérer que le monde entier changera à la fois. Ce sera pays par pays, et ensuite pourra s’envisager une Internationale des nations (comme le nom l’indique) qui ont opté pour autre chose que le mortifère mondialisme capitaliste.

Bien entendu les banques seront saisies (leurs fonds propres), et seront assujetties à une Banque de France à nouveau nationalisée, et seul créateur de monnaie. Seront également saisies les compagnies d’assurances non réellement mutualistes. Toute la monnaie étant déclarée non convertible, les liquidités resteront dans l’hexagone. La spéculation ne pourra plus s’exercer, et s’éteindra d’elle-même.

Alors pourra débuter la phase de reconstruction, avec l’argent rendu à ceux qui en ont créé l’existence : les travailleurs. En coopération avec des producteurs extérieurs de matières premières, des industries pourront se relever, l’agriculture pourra redevenir la base de NOTRE alimentation. La circulation des personnes, des biens, des données, de l’énergie ainsi que sa production seront re-nationalisées. Bien entendu, les riches expatriés verront leurs bien français séquestrés aussi longtemps qu’ils ne reviendront pas en France pour y payer leurs impôts. Même chose pour les multinationales au siège placé à l’étranger, qui ne toucheront plus rien de leurs filiales françaises (monnaie NON convertible).

Les classes dominées auront alors gagné leur droit simplement de vivre correctement, y compris ceux qui actuellement sont à la rue ou équivalent. Les dominants actuels et leurs prédécesseurs auront perdu leur domination, et naturellement ne pourront participer ni à l’écriture de la nouvelle Constitution, ni à l’exercice commun du Pouvoir collectif.

Un point important : on ne saurait parler de "croissance". Il s’agira simplement de reprendre les activités normales nécessaires à la vie ensemble, au lieu d’en importer à grands frais les résultats comme actuellement. Une conséquence en sera probablement une baisse significative du trafic autoroutier, et une grande embellie du chemin de fer régional. Les industries redeviendront essentiellement l’affaire de PME, réduisant d’autant les trajets auxquels sont astreints les vrais producteurs. Quand le capitalisme est muselé, "la croissance" pour la croissance n’a plus de sens. Nul doute que les agriculteurs cesseront de nous empoisonner avec des pesticides, fongicides, et autres, fort chers d’ailleurs, en revenant aux cultures alternées, voire mélangées. L’écologie est un corollaire d’un retour du raisonnable.

Avec ces quelques lignes, il me semble être allé plus loin, sans m’embarrasser exagérément du vocabulaire habituel des communistes (dont je n’ai jamais été), et sans avoir la prétention d'avoir été exhaustif. Ma base : l’égalité, source de la solidarité. Ensemble, elles canalisent une notion qui peut être dangereuse : la liberté.



mercredi 5 août 2015

Sortir de l'euro, est-ce LA priorité ?



Au cours de son Université d'automne 2014, le M'PEP devenu depuis le Parti de l'émancipation du peuple avait invité Jacques Cotta, journaliste et réalisateur. Avec sa fougue habituelle, sa pertinence, celui-ci avait dressé les jalons en parallèle de ce qu'accomplirent les membres du CNR dans les conditions ô combien difficiles et dangereuses du Grand Conflit, et le grignotage journalier, mais impitoyable auquel les traîtres qui ont réussi à investir nos destinées réussissent à faire passer la vie de notre pays dans la poche de quelques requins.


Il avait complété son exposé, au cours des réponses à la salle. Cette partie-là de son discours n'est pas moins importante.


Les vraies questions ont été mises sur la table, au risque de déplaire aux politiciens "habituels", les seuls qui ont droit aux principaux médias.

Non, la sortie de l’euro n’est pas la question centrale : c’est une mesure annexe d’une reprise en main par tous des leviers de commande. Qu’on ne s’y trompe pas, et c’est Mitterrand lui-même qui l’énonçait à la fin de sa vie : nous sommes en guerre, une guerre impitoyable, mortelle et sur tous les plans. C’est pourquoi un ressaisissement de toute la base de la nation est si impératif, comme dans les heures sombres d’il y a plus de 70 ans. Comme il y a 70 ans, la France abonde en ruines, en friches, en ghettos, en misères. C’est au point que si Coluche revenait aujourd’hui, et constatait combien ce petit mouvement qu’il avait impulsé est devenu vital, sans doute ne voudrait-il pas créer les Restaus du Cœur. Quand le caritatif sauce "bonnes dames patronnesses" supplante la simple vie sociale normale c’est qu’on est revenu aux explosions des Canuts, il y a un siècle et demi.

Que s’est-il passé ? Reprenons la liste des fondateurs de la Réserve Fédérale US dont je rappelle qu'il s'agit d'une banque privée : aujourd’hui ce sont les mêmes, ou leurs descendants, qui contrôlent le monde entier pour leur seul bon plaisir. Leurs critères ne sont pas exactement ceux des peuples écrasés sous leur joug. Or, c’est délibérément que, à partir du 3 janvier 1973, les édiles de la République ont vendu le pays tout entier aux appétits de ces Messieurs. Connaissant la date de la bascule, à nous tous de veiller à ramener le balancier de notre côté.

Oui, la question de l’euro, à la lumière de tout cela, c’est un détail.

dimanche 19 juillet 2015

Sortir de l'euro et de lunion européenne, Grèce, France et autres : étude du Parti de l'émancipation du peuple

C'est un gros document, chargé de sens et de responsabilité !

Découvrons-le sur le site du Parti de l'émancipation du peuple.

Il parle de la Grèce, et de la façon dont elle a été violée et trahie. Malgré la participation du Parti les 26-27-28 juin à Athènes à un Forum... contre l'union européenne !

Préparation du rassemblement, à Athènes

Il parle de la France, et de la façon de la sauver.

Il parle de nous tous, y compris les plus humbles dont fait partie Sylvain Baron, humble leader de fait d'un mouvement qui ne demande qu'à grandir.

Nous sommes dans une période sans doute charnière, où l'incertitude est de mise. Une seule évidence reste : dans l'union européenne, point de salut ! Il sera toujours temps, APRÈS, de recréer des liens entre des nations souveraines, aux peuples souverains.



samedi 18 avril 2015

A BAS L'UNION EUROPÉENNE !

A BAS L'UNION EUROPÉENNE !
De toute façon, je ne cesse de le crier : le 29 mai 2005 au soir, nous en étions sortis, puisque le Peuple Souverain a refusé d'un coup tous les traités depuis l'origine, inclus dans le texte soumis au vote.

Ensuite.... ensuite il y a eu un coup d'État, et en 2008 des "représentants du peuple" qui n'avaient pas été élus dans cette optique ont fictivement entériné une mouture fort proche de la première sur le fond, ce qui n'engage en rien les citoyens. La perversité du système électoral français donnant la prééminence aux "Grands Partis", ceux qui ont le plus de pognon, fait que les mêmes ou presque sont toujours "élus" malgré une participation citoyenne en baisse sensible.
Depuis donc le 30 mai 2005 au matin nous sommes revenus dans une situation internationale antérieure au traité de Rome. Les diktats de Bruxelles, de Francfort ne nous concernent pas. Nous ne sommes plus dans l'OTAN, qui est le pendant militaire et tout aussi bruxellois du $¥$T€M€. L'OTAN est d'ailleurs l'ennemi du monde, donc de la France. Les deux pinces du chancre Washington ne nous concernent plus. Nous ne sommes plus endettés, puisque les dispositions financières obligeant l'État à n'emprunter qu'au secteur privé sont caduques. Si la loi 1973-7 a bien été appliquée, elle a aussi été abrogée par la loi n°93-980 du 4 août 1993. 
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Le drapeau dit "européen" non plus n'est pas licite : aussi bien la Grande-Bretagne que la France n'ont pas signé l'acceptation des symboles européens que sont ce drapeau et l'hymne à la joie. Ce drapeau est d'ailleurs un pied-de-nez à la laïcité, puisqu'il est un symbole "marial" explicite. 
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En tout cas la Constitution de 1958, même dans son écriture actuelle, est bien claire.

 
ARTICLE 2.
La langue de la République est le français.

L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.

L'hymne national est « La Marseillaise ».

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
ARTICLE 3.
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.

Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

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Oui, à bas l'union européenne, ce machin inventé par les vrais patrons de "l'Amérique", soit les banquiers privés grands actionnaires de cette banque privée qu'est le Federal Reserve System, qu'on appelle le plus souvent "la FED". Voir à ce propos ce que j'en ai écrit récemment.

A partir de cette sortie, rapide puisque nous n'avons rien à demander à personne, il sera possible de repartir sur des bases toutes différentes qui ne plairont certainement pas aux grandes fortunes, ni à leurs larbins. A chacun de nous, tous ceux qui ont compris les enjeux, d'expliquer, expliquer toujours combien un autre avenir est souhaitable. Je pense à tous ces malheureux, perdus et désespérés, qui en arrivent à voter pour le FN et ses Grands Bourgeois de patrons.

Debout, les amis, debout, il est temps. Le 29 mai nous commémorons la victoire du NON catégorique à nos tortionnaires. Profitons-en pour réaffirmer que ce NON est toujours valable, mais qu'il a seulement été bafoué. Renversons le coup d'État ! Tyrans, dégagez !

samedi 13 décembre 2014

A Valls : NON à la réforme territoriale voulue par Bruxelles

Voilà. La lettre est partie. A temps j'espère : c'est mardi que doit commencer la "procédure accélérée".



Monsieur le Premier Ministre

Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75007 PARIS



le 13 décembre 2014


OBJET : La réforme territoriale






Monsieur le Premier Ministre,







Vous vous apprêtez à faire discuter et voter à partir du 16 décembre un projet de loi dit "NOTRE" portant atteinte à la structure même de la France. Rien moins que la mise en veilleuse de nos départements, et la primauté de régions encore plus grandes que dans la configuration actuelle. Ce faisant, vous vous efforcez d'éloigner encore les lieux de décision des citoyens, au risque de les rendre encore plus vulnérables et de les empêcher de réagir, ou simplement d'agir en tant que responsables de leur destinée.

Vous savez, ou du moins vous DEVEZ savoir, que les Français sont particulièrement attachés à leurs départements, à la différence des régions, souvent arbitraires ; le même désamour se pose envers ces structures nouvelles que d'en-haut, ON veut imposer, communautés de communes arbitrairement constituées, ou pire, grandes métropoles : il est de plus patent que celles-ci ont été envisagées pour faire entrer ces structures tentaculaire en conflit entre elles, en concurrence. La concurrence a toujours été une mauvaise chose, que ce soit entre les personnes ou entre les entités administratives. Ce sont toujours, en fin de compte, les plus faibles qui en pâtissent, sans bénéfice que pour les instigateurs de ces compétitions. Est-ce là une bonne façon de gérer au nom des citoyens notre pays ? Permettez-moi d'en douter.

Certes, vous appliquez ce que, en concertation avec les autres chefs d'États et de gouvernements de l'union européenne, vous avez décidé à Bruxelles. Puis-je vous rappeler que le Peuple français, la Nation, a opposé son veto à cette structure immense, informe et mauvaise pour presque tous, le 29 mai 2005 ? Le fait d'avoir fait voter les représentants du peuple afin de passer outre à ce refus, sans mandat explicite des citoyens pour outrepasser leur volonté, est le geste de vos prédécesseurs, mais cela ne change rien à ce qu'on peut appeler un abus de pouvoir, que vous auriez pu rapporter depuis.
Le souhait est le suivant : non pas créer des régions encore plus grandes, simples tentacules de Bruxelles en vue de rendre l'État de plus en plus inutile, mais SUPPRIMER ces régions, au contraire. Revenir non à des communautés de communes arbitraires, mais à des syndicats intercommunaux adaptés à leur usage local, et initiés par des accords entre communes, donc par un processus démocratique. Et, de grâce, dissoudre ces géants que sont les Métropoles, effrayants de distance au citoyen.
Croyez bien, Monsieur le Premier Ministre, que ces considérations ne sont proposées que dans un but de rendre la vie meilleure aux simples citoyens, aux Français "ordinaires", ceux qui, par leur travail, leurs impôts et leur consommation, "font marcher la machine". Les Français n'en ont que faire, de l'union européenne qui ne profite qu'à une frange extrêmement mince de la population.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de ma plus loyale considération envers votre fonction.

bab

vendredi 28 novembre 2014

Union européenne, comme URSS : plus dure sera la chute

Je viens de découvrir une vidéo, d'un Russe très pertinent :  il a décelé toutes les failles de l'ex-URSS , et démontre que l'union européenne suit point par point la même pente. La conclusion est sans appel : comme l'URSS, l'union européenne tombera, et ne laissera que ruines physiques et aussi souvent dans les têtes.

Voici ce document très important et très lucide.




Malheureusement pourquoi l'UPR "ramène-t-elle sa fraise" à la fin ? Ce n'est pas le seul parti qui a pour principal souci la sortie de l'union européenne. Mais aussi bien entendu de l'euro, de l'OTAN (complètement), du FMI, de la banque mondiale, de l'OMC....  *

De plus, il a démontré qu'il ne s'y prend pas de la bonne manière. Avoir présenté des listes aux dernières élections au parlement européen "pour avoir une tribune", c'était inefficace, et cela a contribué à donner une légitimité à un régime illégitime.

Le M'PEP a soutenu au contraire le boycott par l'abstention, justement pour refuser d'entrer dans £€ $¥$T€M€.

L'UPR entend sortir de l'union européenne "grâce à l'article 50". L'article 50 de quoi ? D'un traité que les citoyens français ont largement refusé le 29 mai 2005, même si désormais on le présente sous un autre nom. Donc se servir d'un article illégitime d'un traité illégitime, n'est-ce pas incohérent ?

Le M'PEP au contraire entend s'appuyer sur la décision du peuple-nation français de refuser ce traité, et les précédents (qui étaient inclus dans le texte soumis à référendum). Le 30 mai 2005 au matin, nous étions sortis de ce bourbier, ce sont simplement des dirigeants félons, suivis par des "parlementaires" moutonniers", qui en ont arbitrairement décidé autrement. On appelle cela un coup d'État, bien que les médias aux ordres n'aient jamais prononcé le mot. Cela veut dire aussi que, depuis cette date, aussi bien les "représentants du peuple" que les hauts fonctionnaires ne sont plus rien pour le Peuple, et doivent tous gicler, afin de laisser à la place au Peuple Souverain et à une nouvelle donne politique et économique où la grande finance n'a plus du tout son mot à dire.


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*    Le M'PEP se réfère en particulier, pour reprendre les relations internationales d'une tout autre façon, de la Charte de La Havane de 1948 instituant l'Organisation Internationale du Commerce, et aussi de la Déclaration de Cocoyoc de 1974.

Si l'OIC n'a pas pu être mise en place, c'est parce qu'à la suite d'un changement de majorité au Congrès, les USA ont refusé de ratifier le protocole. Il n'est pas trop tard, sur les mêmes bases, ou des termes très voisins, de reprendre le processus quitte à écarter "l'Occident" devenu ultra-libéral.

samedi 25 octobre 2014

De l'Europe nous sommes sortis, mais "les chefs" ne s'en sont pas aperçus

Beaucoup de gens le savent, certains même le disent. Il faut se débarrasser de cette union européenne qui veut entraîner non les politicards, mais les citoyens dans une débâcle indescriptible. Il suffit de penser à la Grèce. Mais il suffit de penser aussi à l'état des étatsuniens de base. Pour rappel, le taux de pauvreté là-bas est de 46,5 millions de personnes, soit 15% de la population. Mais la situation s'aggravant de jour en jour, ce sont 80% qui soit y sont déjà, soit risquent d'y basculer d'un jour à l'autre.

Récemment, j'ai aidé mon amie Chantal Dupille, journaliste,  à finaliser, puis auto-éditer son ouvrage "Au cœur de la pègre américaine". Cela m'a amené, au gré des témoignages recueillis sur le vif, des extraits d'archives (10 ans de travail), à me brosser un tableau hallucinant de ce qu'est la vie pour tous ceux qui ne sont pas WASP ou équivalent. Encore cette étude n'est-elle pas à jour, puisque ses sources les plus récentes dataient d'avant l'an 2000. Cependant, elle exprime bien cette pente toujours descendante : en effet les fondamentaux de ce pays font primer l'effort individuel, le "chacun pour soi", la "réussite matérielle" face à la volonté de s'en sortir tous. L'intérêt aussi, est de se dire que les financiers appuient de toutes leurs forces, pour entraîner l'Europe dans les mêmes travers, malgré un contexte différent. D'où ce forcing pour casser la commune, le département, la langue, les données culturelles, l'État, tous les repères, quoi.

Et la seule façon de procéder, pour contrer cette avalanche de diktats via Bruxelles (simple boîte aux lettres), c'est de sortir unilatéralement et en force de tous les traités depuis celui de Rome. On notera qu'en 2005 les Français ont dit non à un texte long, certes, mais qui rappelait tous les traités successifs. Ils ont donc déjà dit non à tous les traités, y compris celui de Maastricht : en effet, et je m'en souviens fort bien, faute de discussions sur un Internet encore inexistant ou presque, il n'y a eu qu'une seule voix dans les médias, celle pour le Oui. On rira d'ailleurs de se rappeler que, malgré ce forcing, le traité était passé de justesse dans un référendum à la campagne pourtant profondément biaisée.

La vox populi étant supérieure en légitimité et en droit aux politiciens, depuis le 30 mai 2005 nous ne sommes plus dans l'union. La sortie effective correspondra donc à la mise en application par décret d'une décision claire exprimée antérieurement. Une telle mesure peut donc se prendre à l'improviste, le Peuple s'est exprimé sans ambiguïté par avance.

C'est d'ailleurs ce que le PG n'a pas compris, ou pas voulu comprendre. Mais l'UPR, qui compte quitter Bruxelles en faisant appel à l'article 50 d'un traité qu'il dénonce, n'est pas plus cohérente. Au point d'ailleurs d'avoir présenté des candidats à une assemblée strasbourgeoise réputée illégitime par le peuple. On se souviendra du taux d'abstention aux deux dernières consultations dites "européennes". Pour les autres partis, tous les autres partis, ils sont soit parties prenantes dans la grande course néolibérale, soit englués dans celle-ci en raison de leur mondialisme (cas du NPA par exemple).

Le M'PEP doit dès à présent reprendre seul un flambeau qui traîne, bien que depuis six ans déjà il en soit le soutien, et le présenter à tous en se présentant lui-même comme la seule force crédible de ce XXIe siècle. Lui seul a appelé au boycott de la dernière consultation européenne, mais aussi a expliqué, expliqué, expliqué les raisons de son choix, mais aussi est prêt à proposer aux électeurs des candidats munis de cette option, ainsi de ce qui en découle en matière de politique. On se souviendra qu'il s'appuie sur ce que les USA (tiens, encore eux)  avaient sabordé : ils avaient refusé de ratifier  la Charte de la Havane  en 1948. On se souviendra qu'il est résolu, dans un contexte différent certes, à appliquer à nouveau les fondamentaux du CNR.

Il n'est pas trop tard : si une majorité de citoyens se lèvent pour soutenir cet engagement pour "chez nous", comme pour les relations internationales, des lendemains, voire des surlendemains qui chantent sont encore possibles.

mardi 26 août 2014

Quelle Europe voulons-nous, quelle Europe fantoche on nous a imposé ?

Qui ne parle d'Europe, d'Europe, d'Europe  ? Encore faudrait-il définir ce dont on parle. Est-ce  celle qui, comme la définissait De Gaulle, s'étend "de l'Atlantique à l'Oural" ?  Si selon la géographie physique, cela se tient, les "rois" (pour simplifier le qualificatif) en ont pris à leur aise avec cette conception naturelle. Il est amusant de voir combien les frontières qui la divisent plus ou moins arbitrairement ont fluctué à travers les siècles.





CETTE Europe qui nous tient dans ses serres aujourd'hui date de loin. Pourquoi Hitler a-t-il été si soutenu financièrement par les banquiers et industriels étatsuniens ? C'était bien avec une vision à long terme. Il n'a été lâché que quand il a voulu n'en faire qu'à sa tête, à partir de 1941. Dès 1943-44, Monnet et Schuman étaient "en stage" aux States, c'étaient les prédécesseurs de ceux qu'on appelle maintenant "les Young Leaders". Si on veut savoir qui sont nos ennemis, penser Washington + Wall Street + City of London. Cela ne date pas d'hier, voir qui était William Pitt, qui s'est toujours opposé à Napoléon, au point de lui faire commettre des erreurs.

L'Angleterre s'est toujours opposée à la création d'une Europe continentale unie (dont elle n'aurait de toute façon pas fait partie). En revanche, cette pseudo-Europe qui n'existe que du point de vue économique agrée à Londres et Washington, puisque ce sont ces deux entités gouvernementales qui mènent la danse. L'union européenne n'est qu'une colonie des anglo-saxons, avec l'avantage qu'il est possible d'y aller à pied sec grâce au tunnel sous la Manche. A-t-on remarqué que l'Europe tout entière est à peine aussi grande que le Canada tout seul ? Et hop ! un Dominion de plus. Avec des esclaves en voie de fructueuse paupérisation. La pompe est très bien amorcée.

L'Europe que l'on peut aimer doit au moins avoir été désirée par ceux qui accepteraient politiquement d'en faire partie. Il faudrait donc pour cela quitter ce qui n'est qu'un montage financier à grande échelle, pour redéfinir ensemble pourquoi nous, citoyens, voulons être ensemble. La France est depuis des siècles le fruit d'un consensus enthousiaste, dont les points d'orgue furent la Fête de la Fédération et la victoire de Valmy.  Déjà, dès 1214 (il y a donc neuf cents ans !) ce fut une coalition des seigneurs français ET des milices communales qui a permis de remporter une victoire retentissante à Bouvines face à un front européen des ducs, empereurs, comtes et autres grands seigneurs.  Ce désir commun de travailler ensemble doit se retrouver dans la constitution d'une véritable Europe où chacun se sent partie prenante et élément d'un TOUT plus fort que ses parties. Ce n'est pas jusqu'à présent ce que des banquiers et autres coupeurs de bourses ont mis en place, bien au contraire.  

On notera que la langue commune est déjà un facteur important.  Faudra-t-il une nouvelle Ordonnance de Villers-Cotterêts,  comme en 1539,  pour définir un langage commun ? A tout le moins, il est plus facile à imaginer un certain rapprochement, plus fort qu'actuellement, entre les langues latines, qui sous-entendent certains traits communs de civilisation et de culture. Avec les autres pays, ce sera plus difficile assurément. De là à penser que pourraient se constituer plusieurs Europes avec des passerelles assez lâches.... c'est plutôt envisageable.

Pour résumer, la première chose à faire, ce sera pour la France de se défaire de ses dirigeants actuels, esclaves volontaires ou non d'une logique financière nauséabonde et aberrante.  Celle qui est la base même de la culture anglo-saxonne. Il faudrait sans doute rechercher les origines de cette culture. En particulier il s'agit d'une île ayant eu besoin, ou ayant fait le choix, de commercer pour survivre.  La Grande-Bretagne et ses nombreuses possessions (y compris "les États-Unis", toujours aussi dépendants de fait de la City)  ont porté aux nues, y compris dans leur religion, ce culte de la "réussite" d'une vie concrétisée par une "réussite" financière égoïste. Ces notions s'opposent à la vie en Europe continentale de l'ouest. 

Clivage linguistique, clivage religieux, clivage culturel, difficultés de communications jusqu'à une période très récente, tous ces facteurs ont rendu une Europe unifiée difficile à concevoir et à mettre en œuvre.  C'est maintenant, sans doute, que les tout premiers jalons pourront se poser. Et bien entendu, sans "un grand frère" aux visées toutes différentes pour superviser et orienter ce processus à son profit.

Voilà pourquoi il est nécessaire de mettre à bas l'union européenne, un non-sens dont les effets se font sentir de façon dramatique, et de plus en plus. Dommage que, parmi les personnalités politiques, si peu acceptent de mettre cette évidence à leur programme.

lundi 9 juin 2014

La politique : en reprendre les bases, complètement

Notre pays va mal. Non, pas celui des beaux quartiers : il ne s'est jamais aussi bien porté, même au temps des spéculations de Law, au temps des frères Pereire et du baron Haussman. Non, ce qui val mal, c'est au hasard TOUT le reste. La sécurité de l'emploi, celle du logement, celle de la santé, la qualité de l'enseignement pour tous, les transports, l'énergie qui flambe, tout va dans le sens où les quasi-privilégiés d'hier sont les quasi-précaires d'aujourd'hui, voire les indigents de demain.  Que font les politiciens, à part de très, très rares rescapés ? Ils pérorent,  ils dégoisent sur "la sécurité" des personnes (eh oui, madame, quand on a faim, voler un pain, cela existe), sur le sexe des anges ou le mariage des carpes et des lapins (je respecte hautement les personnes qui se sentent mal dans leur identité, mais je ne permets à personne d'instrumentaliser celle-ci dans un sens ou un autre), sur les enfants turbulents à l'école, sur les couleurs de tel ou tel drapeau, sur des signes religieux trop présents ou trop ridiculisés : en un mot ils dressent un immense paravent pour cacher la misère.

Agissent-ils ? Aucunement. Agir, ce n'est pas chercher à obtenir une tribune à l'inutile parlement de Strasbourg, où les rares présents lisent le journal ou sont au téléphone. Ce n'est pas avoir des chamailleries de cour d'école sur les frasques financières ou d'alcôve du voisin. Ce n'est pas s'ériger en suprême recours au nom d'une "Europe" (traduisez l'union européenne dont... ne veulent pas les Européens) qui serait la panacée : pour certains, on peut l'imaginer, tels les fonctionnaires européens au statut démentiel.

(je vais donc donner l'impression de rabâcher) Pour agir aujourd'hui, c'est bien entendu le social qui est la criante priorité. Le social, donc le moyen de rendre des moyens de vivre plus décents pour une part de plus en plus importante de la population. En même temps il s'agit de leur rendre leur dignité, à ces personnages que l'on ignore le plus souvent, que l'école tue dans sa méthodologie de plus en plus inadaptée, qui ne savent plus ce qu'ils sont, où ils habitent, et quel peut être un vrai but dans leur vie.

Afin de parvenir à cette priorité, il s'agit qu'un personnel politique complètement différent parvienne aux leviers de commande. Afin d'avoir les coudées franches, il lui sera nécessaire de sortir de cette espèce d'union, qui n'est que celle des très riches. Cela aura deux effets : supprimer les lourds sacrifices financiers causés par l'U.E. et son personnel , et bien sûr surtout permettre de reprendre son autonomie financière. Ainsi, il sera possible d'avoir des politiques hardies, et provisoirement couvertes par des avances de la BdF. La machine est cassée, il faut la faire repartir. Cela permettra aussi, par exemple, d'évincer comme un malpropre un Mittal, et de réactiver les hauts fourneaux. Cela permettra de supprimer la collusion banques d'affaires-banques de dépôt, collusion contre nature.

Mais pour que tout cela puisse se faire, il faut n'avoir plus aucun diktat communautaire, et la sortie de l'U.E. doit donc être aussi complète que possible. Qui, parmi ce troupeau d'élus, prendra en main cette cause essentielle ? Les seuls qui ont enfourché ce cheval de bataille sont ostracisés par la plupart des médias, ou auront droit à deux minutes, voire moins, un dimanche matin à 7 heures à la radio. Record d'audience assuré.

Eh, les politiciens, nous les citoyens ON VOUS PARLE !

samedi 7 juin 2014

Dire NON aux tribunaux commerciaux d'exception transatlantiques



Une brève référence. Afin de contrer l'offensive des multinationales, il est urgemment nécessaire qu'un maximum de personnes répondent au questionnaire (horrible) de l'union européenne censé par sa complexité rebuter et empêcher de répondre massivement.

Questionnaire dont le but en fait est de faire approuver par les citoyens ce qu'aucun ne veut.

La Ligue des Droits de l'Homme a trouvé la parade.  Ayant étudié à fond les questions, elle propose des réponses types. En effet le temps pour soumettre les réponses est limité en temps (90 minutes en tout, ce qui serait vraiment casse-cou s'il fallait répondre seul) et en longueur globale des réponses.

Répondons tous, proposons à notre entourage de faire de même. Je viens, par le moyen du copié-collé à partir du texte des réponses-types, de répondre en dix minutes. Pas plus. Le jeu en vaut la chandelle.

Tous à nos claviers, quitte à prêter l'usage de celui-ci aux voisins qui n'en ont pas. Il reste jusqu'au 6 juillet pour élargir au maximum cette action.

mardi 27 mai 2014

Les Européens ont dit NON à l'aberration nommée union européenne

Un vieux proverbe paysan énonce "c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses" : il faut avoir tous les éléments d'un évènement pour espérer en tirer quelque leçon.

Eh bien, ô surprise ! Selon lémédia nous avons eu "une poussée des abstentions" qui se révèle parfaitement fausse.
Participation en France aux élections européennes
1979 1984 1989 1994 1999 2004 2009   2014
60,7 % 56,7 % 48,7 % 52,7 % 46,8 % 43,1 % 40,5 %  42,5%



On le constate : si 2009 fut un millésime "de refus", 2014 malgré une campagne lancée par un regroupement de mouvements dans un CNR-RUE, redresse le nombre de déplacements aux urnes. Des arguments mettant largement en valeur l'illégitimité de l'union européenne, et la nécessité en conséquence d'en sortir, n'ont pas eu l'impact attendu par des mouvements certes faibles en nombre.

Malgré tout, un fait demeure : si l'abstention a fléchi dans notre pays, ses voisins n'ont pas hésité à faire souvent bien mieux. Quel journal en a parlé ?

On remarquera que les pays dits "de l'est" ne sont pas épargnés par ce phénomène, alors qu'ils sont présentés comme ayant beaucoup à attendre de cette union européenne. Nous aurait-on trompés ? Si le Portugal est parmi les "mauvais votants", pratiquement tous les autres sont des anciens de derrière le "rideau de fer". Il faut aussi noter que, si la Belgique est parmi les champions du déplacement aux urnes, c'est que le vote y est obligatoire. Cette précision apportée, seuls le Luxembourg (on peut se douter des raisons) et Malte ont des scores que les technocrates qualifieraient de "décents".

Ces chiffres peu diffusés apportent bien la confirmation que l'union européenne s'est faite sans l'assentiment des peuples, à leur détriment, et qu'ils entendent bien protester de cette manière. Pas un commentateur n'aura soulevé "ce lièvre", soyons-en persuadés. Cependant, à Bruxelles, on peut imaginer que ces résultats sont auscultés avec une certaine inquiétude : voyons, les peuples deviendraient-ils rétifs ? Malgré l'enfumage généralisé, auraient-ils compris la situation ? Seraient-ils prêts à se soulever ? L'autorisation faite aux forces dites "de l'ordre" de tirer pour tuer en cas d'insurrection pourrait être la réponse anticipée à cette peur des pseudo-élites.

Citoyens de tous les pays, unissez-vous. Ils ont des tromblons, nous sommes des millions.

dimanche 25 mai 2014

Tous unis contre l'union européenne et son moteur, le Grand Capital

Depuis plus d'un siècle ce sont les capitalistes qui mènent le monde. Celui-ci est leur jouet, et pour les éradiquer ce sera très difficile, car ils ont leur grande base de départ loin des bruits et fureurs qu'ils déclenchent, dans cette Nouvelle Amsterdam que des Anglais vicelards avaient récupéré à leur profit. Eux ont eu la "sagesse ?" de s'implanter dans une terre qu'ils ont incité à cautériser au fer chaud des balles.

Dans ce milieu sans foi en l'humain, donc puritain, et sans lois se sont développées des grandes fortunes sur le sang et les larmes de plus faibles que rien ne protégeait. Du thatchérisme avant la lettre, en somme. La constitution de 1789 n'a limité en rien cette mainmise de la plus grande hardiesse sur le vouloir-vivre en commun. Les peuples du monde entier, par la suite, en ont apprécié (!) le poids, qu'il soit mercantile ou religieux prosélyte, les deux se renforçant mutuellement le plus souvent.

Le vouloir-vivre ensemble est essentiel, il suppose que les humains se considèrent égaux entre eux tout en étant tous différents, tous. Ce constat ne peut amener que la fraternité et l'entraide. Ces deux notions de base acquises, peut se déployer la liberté sous toute ses formes, assagie par les deux premières.

Parmi ces formes de liberté, il y a celle d'entreprendre, qui ne peut se développer qu'au bénéfice de tous, et non seulement de celui qui a eu l'idée : c'est là où je m'inscris passionnément en faux contre tout l'échafaudage capitaliste (j'allais écrire l'échafaud), parce que si la propriété d'une idée est acquise, à jamais, à quelqu'un, les applications de celle-ci ne peuvent être que communes. Nul ne peut asservir au nom de son idée, qu'elle soit philosophique ou mécanique.

Au nom de ces bases, la propriété privée ne peut exister, et en particulier pas celle des moyens de production. Ne sont fabriquées, a posteriori, que les choses dont il est avéré qu'on en a besoin. Fini le commerce en vue de profit. Donc, fini le capitalisme. En revanche, cette conception de la vie est par sa structure même écologique, par économie des ressources communes.

Nous sommes très loin, là, des thèses développées par les nostalgiques d'un Ordre Brun. Loin, aussi, de l'union européenne qui est face à nos idées l'antithèse vénale, mercantile, brutale, horriblement tyrannique, et scandaleusement soumise aux capitalistes de Nouvelle Amsterdam et de ses prédécesseurs de la City londonienne. Les peuples ont leurs différences, qui ne sont que culturelles. On notera que c'est pourquoi la culture, partout, est sapée par le galimatias venu d'outre-Atlantique.

Le monde entier a UN ennemi, le Capital. J'ai dit où étaient ses racines. C'est la lutte à mort entre les deux, entre la Vie que portent des milliards d'Humains, des vrais, mais aussi animaux, végétaux, minéraux, et quelques milliers d'adeptes aveuglés du PROFIT, source de tous les maux. C'est pourquoi il faut que tous, résolument, nous décidions de quitter l'union européenne, simple pseudopode des monstres adorateurs de ce néant appelé Capital. Pour le reste, les tactiques envisagées peuvent différer : le but, lui, est le même.

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