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mercredi 2 mars 2016

Pour un programme de gouvernement "nouveau" ?


Le 29 mai 2005, le peuple français souverain a rejeté un texte regroupant tous les traités dits « européens » depuis celui de Rome de 1957 inclus.

Sa volonté a été bafouée par le régime de l'époque, qui perdure aujourd'hui : cela s'est concrétisé par le coup d'État du 4 février 2008, dont l'équivalent eut lieu le 10 juillet 1940. Le premier livrait la France à une invasion militaire, le second à une invasion financière. Une invasion pire encore sans doute.

Il faut clairement se positionner dès aujourd'hui, dès maintenant afin de bouter l'envahisseur de toutes les formes possibles. Qui y est prêt ? Je pose en particulier la question à Monsieur Mélenchon, qui semble-t-il a bien évolué sur ce chapitre. Chasser du Pouvoir les Banksters, leurs serviteurs les politiciens, les journalistes de Cour, les sondagiers et autres instruments de Propagande, voilà les premiers gestes nécessaires à une Nouvelle Donne.

Immédiatement après, proclamer la liberté du Peuple Souverain, et de la Patrie qui en découle, de toute intervention extérieure comme peuvent être celle Bruxelles-union européenne, comme celle de Bruxelles OTAN. Mais aussi, logiquement et dans un second temps, toute sujétion au FMI, à la banque mondiale, à l'OCDE, à l'OMC, à l'OMS, à la BRI aussi sans doute, doit être coupée.

Alors, en revanche pourront se concrétiser de nombreux partenariats non seulement avec des pays du continent Europe, mais avec ceux du monde entier qui auront des préoccupations similaires. Dans ce but, il sera certainement très constructif de reprendre, en la mettant à jour, et en la débarrassant de ses oripeaux libéraux, la Charte de la Havane de 1948, complétée en particulier pour les défis écologiques, par la Déclaration de Cocoyoc de 1974.

Pendant ce temps-là, à l'intérieur seront dénoués tous les liens financiers actuels. La Banque de France retrouvera son panache et son utilité première, qui est le financement en dernier recours des besoins de trésorerie publics ou privés. Elle sera aidée, pour le privé, par les autres banques, saisies avec tous leurs biens. Quant aux grandes entreprises à vocation publique (environnement, énergie, transport, santé – dont l'industrie y afférant – communications, éducation…) elles seront également saisies. Leurs actionnaires individuels ne seront en rien touchés, à ceci près que désormais une voix dans les conseils d'administration correspondra à une personne physique (pas morale), et une seule quel que soit le nombre d'actions possédé.

Les officines financières seront toutes démantelées, de toute façon elles ne pourront avoir accès à la bourse puisque n'étant pas des personnes physiques.

La priorité sera donnée à une embellie du tissu industriel, toutes les ressources financières étant dirigées vers cette priorité aux détriments des rémunérations des valeurs mobilières. Privée volontairement de moyens, l'opposition ne pourra pas jouer l'obstruction comme elle a tellement bien su le faire au Venezuela récemment. La classe des dominés pourra enfin relever la tête, en particulier ceux qui sont actuellement les plus démunis, et qui seront prioritaires pour accompagner ce grand départ.

L'agro-alimentaire retrouvera une priorité à la qualité : les OGM seront interdits aussi bien dans les semis que dans les imports de produits finis suspectés d'en contenir. Les produits chimiques de traitement verront s'élever progressivement de grandes taxes afin de dissuader de s'en servir. Les terres agricoles ne pourront plus être cédées à des personnes ou des puissances étrangères, et celles-ci se verront obligées, si elles en possèdent déjà, à réinvestir intégralement sur le territoire agricole leurs revenus. Si elles s'en séparent alors, l'État aura droit de péremption dessus, quitte ensuite à les redistribuer à des agriculteurs soucieux d'un travail là aussi de qualité, et non plus de rendement à tout prix.

Voilà ce qu'on peut proposer, pour une nouvelle donne cette fois vraiment sociale et en phase avec les besoins à la fois des personnes et de la Planète.

vendredi 29 mai 2015

29 mai : dix ans de NON, dix ans de galère




Le 29 mai 2005, le Peuple français, après maintes discussions sur un texte volontairement aride, et malgré une propagande énorme de l'oligarchie, décidait de dire NON à l'union européenne, non au traité, non aux traités précédents tous présents dans le texte proposé. Un sondage IFOP datant de quelques jours, publié ce jeudi sur le site du Figaro, amplifie cette détermination, puisque selon ses conclusions ce sont 62% des opinions exprimées qui réitèrent ce NON. A l'époque 54,85% des suffrages exprimés avaient déjà donné ce choix.


C'est un rude camouflet pour le gouvernement, aussi bien celui de l'époque que celui qui l'a remplacé aujourd'hui. C'est un rude camouflet pour la "représentation parlementaire" qui a accepté d'approuver le 4 février 2008 ce véritable coup d'État contre le seul souverain : le Peuple.

Depuis ce jour-là, "nos représentants" (ou ceux de leurs sponsors ?) ont multiplié les votes aggravant encore ce choix fait contre les citoyens, alors qu'ils n'ont plus aucune légitimité pour ce faire. Le code électoral est ainsi rédigé, de façon à ce que dans tous les cas les scrutins aillent à leur terme, abstentions  record, ou pas.

Allons-nous longtemps encore laisser ces politiciens agir ainsi, impunément, grâce aux lois qu'ils ont eux-mêmes votées pour s'auto-protéger ?

SORTONS de l'union européenne. Tout de suite. Nous en avons toute la légitimité.

lundi 9 juin 2014

La politique : en reprendre les bases, complètement

Notre pays va mal. Non, pas celui des beaux quartiers : il ne s'est jamais aussi bien porté, même au temps des spéculations de Law, au temps des frères Pereire et du baron Haussman. Non, ce qui val mal, c'est au hasard TOUT le reste. La sécurité de l'emploi, celle du logement, celle de la santé, la qualité de l'enseignement pour tous, les transports, l'énergie qui flambe, tout va dans le sens où les quasi-privilégiés d'hier sont les quasi-précaires d'aujourd'hui, voire les indigents de demain.  Que font les politiciens, à part de très, très rares rescapés ? Ils pérorent,  ils dégoisent sur "la sécurité" des personnes (eh oui, madame, quand on a faim, voler un pain, cela existe), sur le sexe des anges ou le mariage des carpes et des lapins (je respecte hautement les personnes qui se sentent mal dans leur identité, mais je ne permets à personne d'instrumentaliser celle-ci dans un sens ou un autre), sur les enfants turbulents à l'école, sur les couleurs de tel ou tel drapeau, sur des signes religieux trop présents ou trop ridiculisés : en un mot ils dressent un immense paravent pour cacher la misère.

Agissent-ils ? Aucunement. Agir, ce n'est pas chercher à obtenir une tribune à l'inutile parlement de Strasbourg, où les rares présents lisent le journal ou sont au téléphone. Ce n'est pas avoir des chamailleries de cour d'école sur les frasques financières ou d'alcôve du voisin. Ce n'est pas s'ériger en suprême recours au nom d'une "Europe" (traduisez l'union européenne dont... ne veulent pas les Européens) qui serait la panacée : pour certains, on peut l'imaginer, tels les fonctionnaires européens au statut démentiel.

(je vais donc donner l'impression de rabâcher) Pour agir aujourd'hui, c'est bien entendu le social qui est la criante priorité. Le social, donc le moyen de rendre des moyens de vivre plus décents pour une part de plus en plus importante de la population. En même temps il s'agit de leur rendre leur dignité, à ces personnages que l'on ignore le plus souvent, que l'école tue dans sa méthodologie de plus en plus inadaptée, qui ne savent plus ce qu'ils sont, où ils habitent, et quel peut être un vrai but dans leur vie.

Afin de parvenir à cette priorité, il s'agit qu'un personnel politique complètement différent parvienne aux leviers de commande. Afin d'avoir les coudées franches, il lui sera nécessaire de sortir de cette espèce d'union, qui n'est que celle des très riches. Cela aura deux effets : supprimer les lourds sacrifices financiers causés par l'U.E. et son personnel , et bien sûr surtout permettre de reprendre son autonomie financière. Ainsi, il sera possible d'avoir des politiques hardies, et provisoirement couvertes par des avances de la BdF. La machine est cassée, il faut la faire repartir. Cela permettra aussi, par exemple, d'évincer comme un malpropre un Mittal, et de réactiver les hauts fourneaux. Cela permettra de supprimer la collusion banques d'affaires-banques de dépôt, collusion contre nature.

Mais pour que tout cela puisse se faire, il faut n'avoir plus aucun diktat communautaire, et la sortie de l'U.E. doit donc être aussi complète que possible. Qui, parmi ce troupeau d'élus, prendra en main cette cause essentielle ? Les seuls qui ont enfourché ce cheval de bataille sont ostracisés par la plupart des médias, ou auront droit à deux minutes, voire moins, un dimanche matin à 7 heures à la radio. Record d'audience assuré.

Eh, les politiciens, nous les citoyens ON VOUS PARLE !

mardi 21 mai 2013

Le voile des femmes occulte et voile les intentions de ceux qui le mettent en avant en vue du Pouvoir

Il y a toujours des vagues contre les femmes voilées. Le rejet est bien orchestré par des politiciens qui en font leur miel, faute d'avoir des idées. Il suffit ensuite de suggérer lourdement des associations avec la présumée origine de ces dames, voire avec une notion nauséabonde de"race" qui n'existe que dans l'imaginaire pervers de quelques théoriciens.

J'avais déjà lu que le voile n'a en fait rien à voir avec l'Islam, pas plus par exemple que l'excision. Après tout, quand j'étais petit gamin, pratiquement toutes les femmes se couvraient pour sortir, chapeau, foulard, et même les hommes aussi avec béret, chapeau...

Après tout, entre la création du christianisme par Saül de Tarse et l'Hégire, il y a pas mal de siècles. Ce n'est qu'un décalage historique qui finira par se résorber. Rien de bien méchant. En fait, ériger l'Islam en repoussoir, ce n'est qu'une manœuvre politique, projetée par des manipulateurs en vue de conquérir les bonne grâces des xénophobes, soit sans doute au moins trente pour cent de la population, et probablement bien plus.

Homophobie, racisme, sexisme ne sont que plusieurs faces d'une même haine de tout ce qui présente une différence réelle ou supposée avec le soi. N'y échappent que ceux qui ont réfléchi, qui sont à la fois empathiques et sympathiques. Car certains humains utilisent l'empathie pour utiliser, manœuvrer, circonvenir ce qu'il ne faut pas appeler leurs semblables. En psychiatrie, on appelle ces gens-là des sociopathes. Bizarrement cette tare est fort peu révélée au grand public, puisque les dirigeants sont souvent affectés de celle-ci, et ne tiennent guère à ce qu'on le sache.

Il est tellement plus productif pour eux, de faire porter sur des plus faibles l'opprobre qu'ils ont eux-mêmes canalisée ! Les femmes voilées, qui tiennent à cette particularité par volonté affirmée, par la pression de leur entourage ou par ignorance, sont des cibles bien commodes ! D'autant que, comme j'ai pu le constater parfois sur des forums, il est bien difficile de les faire changer d'avis alors que les arguments ne manquent pas.

Un gros travail devra se faire, avec dévouement, patience, opiniâtreté, pour à la fois expliquer aux femmes ce qu'il en est exactement de leur façon de se vêtir dans un contexte peut-être différent de ce qu'ont connu leurs aïeux ; et contrer avec une grande fermeté les idées et les personnes qui utilisent le rejet de ces habitudes en vue de succès politiques, et financiers souvent.

dimanche 16 décembre 2012

Aux tenants butés de l'aéroport N D Landes : démissionnez


Témoignage lu sur le site de la ZAD, retranscrit ici.


Témoignage Manif Anti-Répression à Nantes :  

Samedi 15 décembre, 17h30, place de la Petite Hollande, fin d’une manifestation (bien nommée) contre la répression. Nous sommes quelques centaines à nous diriger vers le palais de justice. Un barrage de CRS nous en empêche. Notre groupe est composé de familles avec enfants, de jeunes, de gens comme nous et de personnes âgées. Au bout d’une dizaine de minutes les CRS nous bombardent de grenades lacrymogènes et d’une grenade de désencerclement. La place est noyée dans un nuage toxique dont profitent aussi les usagers du parking et ceux de la piscine (en famille bien sûr). Pour couronner le tout, bien que nous fuyions cette pestilence on nous envoie deux convois de six cars de CRS, sirènes hurlantes. Que le ciel vous tienne en joie.



De tels agissements, nécessairement ordonnés depuis "tout en haut", ne peuvent que desservir complètement le projet de construction d'un Inutile Grand Projet d'Aéroport tout juste bon à donner l'occasion d'un entrefilet dans les livres d'histoire. En bien ou en mal, d'ailleurs.
 
Imprudemment, ou volontairement, il semble que les instances régionales aient "pris la précaution" de garantir au constructeur présumé de l'aéroport cinq cents millions de dédit, pour le cas où le projet tomberait à l'eau. Nonobstant l'outrecuidance d'une telle somme (alors que la multinationale Vinci, pour le moment, n'a apparemment rien payé, donc rien perdu), il serait certainement judicieux de se baser sur cette clause pour tout arrêter. Cela coûterait bien moins cher encore que de continuer, si ce n'était pas une affaire seulement politique, et d'ego mis à mal par un possible échec.
 
Quand de tels actes se produisent, mettant en cause des personnalités, et les éclaboussant copieusement, celles-ci n'ont plus qu'à démissionner de toutes leurs responsabilités.

Nous rappelons que pour deux jours, se réunissent à Notre-Dame des Landes des délégués de tous les comités (ils sont plus de 180 désormais) qui se sont constitués partout en France en opposition à ce projet, et en coordination avec l'opposition à de nombreux autres Grandes Projets Inutiles Imposés. Ce mouvement a dépassé nos frontières, il existe des comités correspondants en Italie, en Grande-Bretagne, en Allemagne.... et depuis peu en Roumanie. Partout des projets aberrants, par leur impact écologique, économique, social, se multiplient à l'image des EPR embourbés dans leurs échecs de construction, des lignes à très haute tension aux impacts biologiques très mal admis par "les autorités", d'un ITER aux applications très aléatoires et à la dangerosité jamais débattue pour un coût démentiel, de lignes LGV mal pensées, avec des "ouvrages d'art" aux surcoûts impensables. C'est une reprise en main globale, européenne, non pilotée par Bruxelles, Francfort et Londres qu'il faut accomplir.

Dans un sens non violent, mais radical, c'est d'une révolution que nous avons besoin. Révolution, puisqu'elle implique la disparition nécessaire des politiciens professionnels et de leurs relais dans les médias. Tomberaient avec eux les partis politiques classiques, charpentés et tyranniques. Seraient expurgées les mafias et autres filières de pression qui, ne nous le cachons pas, relient en sous-main cette structure unitaire de fait avec les financements douteux qui permettent la pérennité du dispositif.

Notre-Dame des Landes, ses défenseurs, ses relais désormais internationaux, est le ferment d'un renouveau, d'un "autre chose", de solutions complètement alternatives. Pas étonnant si "ces Messieurs" en ont peur. C'est pourquoi il faut insister.