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vendredi 13 mai 2016

Ethique et parti socialiste : sanctionner les vrais fautifs

On apprend par une dépêche de l'AFP que Jean-Christophe Cambalélis, actuel secrétaire du parti dit "socialiste", aurait saisi la Haute autorité du parti, à propos des vingt-quatre députés élus sous cette étiquette qui ont organisé la motion de censure "de gauche".  En fait, qui ont fait leur boulot. Pour rappel, il fallait 58 signatures, ils n'ont pu en obtenir que 56. Cette motion ne put donc pas être officiellement présentée.

Nous le peuple, devons traîner les non-dissidents devant le Tribunal du Peuple, pour avoir jeté dans la boue le mot "socialiste" fièrement porté par Jaurès et d'autres grandes figures. Ce sont les parlementaires inféodés au gouvernement et aux pressions de leur hiérarchie, elle-même prisonnière de...  qui sans aucun doute sont la cause de tous nos maux, à égalité totale avec leurs pendants de la droite assumée.

Ce sont donc ceux-là, tous les autres, qu'il convient de "vider", pour avoir failli à leurs devoirs de socialistes. Ne pas se tromper d'adversaires, surtout. En particulier, notre adversaire est aussi l'article 27 de la constitution de 1958 : celui-là n'a jamais été modifié, tiens donc !

Article 27
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d'un mandat.

Il va donc falloir continuer à se battre, pour que les vrais COUPABLES reçoivent leur châtiment.

Il va donc falloir continuer à se battre pour créer une nouvelle Constitution, donc d'abord une nouvelle Constituante issue cette fois du peuple. Une Constitution où l'équivalent de l'article 27 alinéa UN n'existera pas, ce qui permettra par simple pétition d'évincer un représentant qui a fauté dans l'exercice de son mandat.

Il va donc falloir continuer à créer les conditions pour que le Peuple Souverain expulse l'union européenne et l'otan du processus de décision nous concernant tous. Sortie de ces organes tentaculaires ET Constituante sont un même vœu, car le Peuple ne pourra pas écrire via ses représentants à l'assemblée constituante une Constitution libre sans la sortie.  Il faut que ce soit bien clair. Cela veut dire bien entendu bâillonner les patrons des organes de presse et d'information, figures éminentes du Capitalisme Mondialiste. C'est ce que n'ont pas fait Maduro et Rousseff, pour leur plus grand désagrément.



vendredi 14 novembre 2014

Les notions de DROITE et de GAUCHE ont vécu

On se souviendra que les mots  "droite" et "gauche" ont une vieille histoire en France, au point d'ailleurs que certains autres pays les ont repris pour leurs propres clivages politiques - quitte à y apporter un sens un peu différent de celui qui prévalait en France. En effet, c'est en août-septembre 1789, il y a 225 ans, que les députés de l'Assemblée Nationale Constituante ont indiqué ainsi leur "préférence", ceux de la droite du président de séance étant partisans du veto pour le roi, et ceux de gauche le lui refusant.

D'aucuns, à propos des partis qui utilisent encore cette différenciation dans le positionnement politique, préfèrent parler de "relativisme", indiquant sans doute par là que, selon les dossiers abordés, chaque formation n'avait pas la même place sur l'échiquier.

"Relativisme" gauche-droite ? Le mot est faible, très faible à mon sens. En fait ce concept a perdu absolument tout sens, et (là je vais faire dresser les cheveux sur la tête) le clivage n'est plus là du tout. Il est entre pour ou contre l'européisme, pour ou contre la mondialisation, et aussi pour ou contre l'Internationale (qui évidemment est une fraternité de NATIONS).


Valmy, par Horace Vernet

Au gré des déclarations on s'aperçoit alors que presque tous, du FN à Lutte Ouvrière, ne se réfèrent plus aux nations et à l'hymne de Pottier (même si parfois ils le chantent, sans écouter les paroles). Je le rappelle, le FN est un partisan de l'union européenne, même s'il s'en défend. Dans ces conditions, ressortir ces mots de droite ou de gauche ne peut que cacher les vrais enjeux. Pour mémoire, on ne saurait trop insister : rester européiste, c'est permettre aux vrais "inventeurs" de l'union européenne de continuer à devenir de plus en plus puissants en France.  Il s'agit bien entendu de Washington qui, grâce à la pince de crabe économique (Commission Européenne ET Conseil Européen), et à la pince de crabe militaire de l'OTAN, nous serre de plus en plus dans son emprise. Hélas, les atlantistes convaincus sont puissants en France.

Ne restent plus de l'autre côté de la barrière, là où l'on ne veut pas de cette emprise,  que quelques rares défenseurs de la souveraineté de la Nation, donc du Peuple (les deux sont intimement liés). Encore l'UPR a-t-il fait une infidélité (tactique) à cette règle en présentant des listes aux élections pour le parlement de Strasbourg, au risque de légitimer l'illégitime.

Ne restent donc guère que le PRCF, le M'PEP, et quelques isolés comme Philippe de Villiers malgré ses inclinations loin du Peuple. Qui n'est pas avec le Peuple, qui n'en est pas l'émanation "actuelle", ou "actualisée" comme on voudra, est l'un des ADVERSAIRES de celui-ci quand il n'en est pas carrément l'ennemi. La lutte des classes, on n'en parle plus guère dans les médias : signe qu'elle fait rage plus que jamais. C'est même Warren Buffet qui le rappelle. Un des grands pontes de "l'autre bord".

Parmi ceux qui se réclament "de la gauche", voire "de la gauche de gauche", certains se positionnent pour la fondation d'une Sixième République. Une sixième république ? Certes, pourquoi pas, mais il faut commencer par virer l'union européenne, et tous ceux qui la prônent en France, afin d'avoir les coudées franches. Sinon cela ne servira à rien.

jeudi 29 mai 2014

Des élections ? Quelles élections ?

Plus que jamais,  les partis traditionnels, tous, absolument tous, sont confrontés à une obsolescence de leurs statuts. Même parmi les formations les plus "révolutionnaires", la flamme pâlit et sent le vieux suif ranci. A plus forte raison chez les Grands Partis de Gouvernement, on sent résolument la fin de règne vermoulue, chancelante, soutenue par des beaux parleurs chez qui la langue de bois est la seule partie encore dure - l'oreille, aussi, c'est vrai, qui refuse d'entendre les récriminations, voire les insultes indignées du peuple. Décidément, le salut est ailleurs.


Plus que jamais, je pense être sur la bonne pente, même si je me sens un peu seul parfois. 

Avec méthode, j'ai participé à la campagne pour le boycott à ces élections.

- élections sans enjeu, pour un parlement inutile de l'aveu même de Van Rompuy quelques jours avant le scrutin. Et comme je le soulignais dans un billet, même si le représentant du peuple à Strasbourg se donne l'illusion d'avoir une tribune, qui l'écoute quand les rares députés présents sont penchés sur leur tablette ou accrochés à leur téléphone ?

- élections-caution à un Pouvoir qui a écarté d'un revers de main le NON des rares Européens à qui on a donné l'occasion de voter (vraiment pas beaucoup). Je ne parle pas des Luxembourgeois, cas à part s'il en est, tant ils profitent du système... Il fallait bien que les urnes boudées traduisent l'exaspération et le mépris de tous nos amis européens, car l'abstention fut large partout, même si les médias évitent d'en faire l'apologie.

Je regrette seulement que cette abstention-sanction n'ait pas été plus large encore. Mais pour faire quoi, à la place ? Quelques voix se lèvent pourtant, pour suggérer autre chose. Des personnes relativement connues comme Pierre Rabhi. Des amis du Net, comme Caleb Irri. Moi-même, je m'étais fendu de quelques propositions, qui ne sont que cela bien entendu.

Des alternatives vraiment différentes existent donc. Il sera difficile d'en diffuser la teneur, tant lémédia sont verrouillés (surtout en France) par nos opposants les Grands Capitalistes. En tout cas, quand je vois ces mêmes médias qualifier le FdG de "gauche radicale", j'ai un sourire un peu crispé. Il va falloir trouver mieux, aller plus loin, et convaincre nos compatriotes de nous suivre, ou plutôt de nous accompagner : c'est tous ensemble, sans se prendre pour des élites, qu'il va falloir œuvrer malgré les Forces de l'Argent. Quitte à utiliser leur goût du profit pour les détruire, comme un spécialiste d'arts martiaux sait utiliser la force de son adversaire.

mercredi 14 mai 2014

Les partis (sans "e") en présence en France à la veille d'une controversée élection

le parlement de Strasbourg
Le Parti Européiste Français veut nous obliger à aller voter pour toujours plus d'Europe, puisque chaque bulletin donnera plus de légitimité à ce crime contre le Peuple et la Nation que commirent le Pouvoir Exécutif et son valet le Pouvoir Législatif, un matin de février 2008.

Le Parti Européiste Français ? Mais si, vous le connaissez : c'est le conglomérat que constituent la plupart des partis politiques en France, les principaux étant :

* le Front National (qui ne veut se défendre que contre les simples "étrangers", pas contre les banquiers amis des têtes du mouvements)

* l'UMP, qui professe les mêmes inclinations, plus ou moins exacerbées selon les courants qui la sillonnent

* le parti dit "socialiste", où des pseudo- "socialistes de gauche" restent attachés et servent de caution à d'autres dont les actes et les proclamations ne les diffèrent en rien des membres des deux premiers mouvements cités.

* l'UDI, ballotté, mal dans sa peau, mais où rares sont ceux qui dénoncent vraiment

* EELV, bizarre union entre des personnages attachés à la terre et à sa protection (ceux qu'on n'entend guère) et des européistes horriblement forcenés qui, par définition, ne peuvent agir que contre la volonté des premiers. Il est vrai qu'un soixanthuitard de rencontre les a largement cornaqués longtemps.

* même le vieux PCF, qui a décidément bien changé, vient frayer avec ceux mêmes qui ont la volonté d'asservir toujours plus les travailleurs qu'il dit défendre.


Que reste-t-il ? Amputé de sa composante PCF dans les faits, le Front de Gauche ressemble à une barque démâtée dans la tempête, oscillant au gré de courants qu'elle ne contrôle pas. Il tente de lancer des amarres en direction d'un NPA guère plus en forme. Le tronc de mât au centre de l'esquif a pour nom "Changer l'union européenne de l'intérieur". Vœu pieux, puisque ce n'est possible qu'à l'unanimité des voix au Conseil européen. Vingt-huit clameurs discordantes, poussées par des intérêts contradictoires. Réussir à une entente ? C'est parfaitement impossible. D'autant qu'on ne connaît guère les intentions des têtes de la maison FdG, qui ont un intérêt personnel à renouveler un mandat "alimentaire" à Strasbourg. Au point qu'on peut honnêtement se demander si le Front de Gauche n'est pas européiste lui aussi.

Dans le brouillard, de temps en temps, apparaît l'ombre de LO, qui suit son bonhomme de chemin selon des rails bien posés, rectilignes à l'infini. Bon vent.....

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Restent deux bouées bien assises, mais que personne ne voit, personne n'entend. Le Parti Européiste Français en a décidé ainsi, ainsi que les médias qui le servent, qu'il sert, au nom des Grands Financiers qui les avoinent copieusement tous les deux.

* L'Union Populaire Républicaine, sous la houlette du talentueux François Asselineau, œuvre de façon déterminée pour enfin en finir avec l'union européenne, en la quittant complètement au moyen de l'article 50 d'un pacte que les Français ont refusé le 29 mai 2005 (sous une forme différente, mais c'est le même). Pour ce faire, elle a pour ambition de faire élire les listes qu'elle présente partout au suffrage des électeurs le 25 mai 2014.




Elle veut donc des députés à un parlement aux pouvoirs inexistants : c'est Herman Van Rompuy lui-même qui le confirme, et il connaît son affaire puisqu'il est le président du Conseil européen. Oui, cette assemblée des présidents et premiers ministres des 28 pays de l'union ! Assemblée qui a plus de pouvoirs que le parlement, mais pas tant que cela. On se demande ce que cette pauvre UPR pourra bien faire dans cette galère, même si cela lui ouvre éventuellement une tribune qu'écouteront (!) d'autres députés vissés à leur smartphone pendant ce temps-là. Il vaut mieux penser à ce que NOUS ferons si NOUS le peuple, nous avons enfin la main. Attendre un homme providentiel... très peu pour moi, si comme certains autres il profite de sa renommée pour devenir tyran, tels Jules César ou Napoléon Bonaparte.

* Reste un regroupement plus ou moins lâche, mais au but identique : sortir de l'union européenne et de l'OTAN. Le PRCF, le M'PEP, les Clubs Penser la France, auxquels s'est joint le POI, ont résolu de prôner un BOYCOTT sourcilleux de ce scrutin inutile, appelant à élire des députés dans un dispositif illégitime, voire illégal. On n'oublie pas que notre peuple, et il n'est pas le seul ! a refusé cette union européenne des banquiers et financiers dressée contre lui afin de le plumer comme une volaille.

Le boycott sera la seule note acide capable de faire dresser l'oreille de politiciens soucieux qu'il n'y ait pas trop de vagues, surtout, jamais ! Il ne faut pas négliger cette arme, dont il semble bien que ces professionnels du grand parler inutile la craignent. Le nombre de listes en présence fera que le partage du gâteau électoral sera d'autant plus difficile, que celui-là sera petit. On imagine, si l'abstention portée par le boycott réussit à s'élever à 90 % ( ce n'est pas si impossible que cela) : sur une moyenne de 25 listes pour la France dans les 8 circonscriptions, dix pour cent répartis sur 25 listes donne 0,4 % en moyenne par liste. Hum ! Belle performance ! Même si l'une de ces listes se taille la part (rrrooaorr) du lion, elle aura tout au plus 2 %, 2,50 %, un exploit !

Oui, c'est à un BOYCOTT massif qu'il faut tendre, afin de rendre ce scrutin comparable par son ridicule à la morgue tout aussi ridicule de "nos maîtres" de Bruxelles. Ce sera une belle gifle en public, un entartage électoral, un pied de nez d'anthologie.

Ce sera une façon de forcer la main à nos tortionnaires, un dernier avertissement avant sanctions plus graves, puisque notre but, nous qui essayons de réfléchir dès à présent à un avenir enfin vraiment différent, est bien de mettre à bas £€ $¥$T€M€ afin de mettre en place une nouvelle donne où la Finance n'a plus du tout (non, plus du tout) sa raison d'être. Il ne suffira plus, alors, qu'à compter sur les citoyens de bonne volonté, et soucieux de l'avenir de tous. Si tous veulent bien s'en saisir, il est entre nos mains.

samedi 8 mars 2014

Brisons les tabous, mettons à plat les polémiques avant la conclusion d'un procès pour qualification de fasciste

Nous avons appris que Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Front de Gauche, a ès qualités qualifié Madame Le Pen de "fasciste", comme le rapportent les quotidiens. Un procés est en cours de délibéré à ce propos.


Un blogueur a là-dessus déposé un billet, que nous allons tenter de décortiquer.


Je tiens beaucoup à la signification sans équivoque des mots, c'est en ayant un contenu différent (dans leur tête) de leur sens que des interlocuteurs peuvent partir dans des conversations surréalistes.


Tentons donc, sans prétention à avoir totalement raison, ni à avoir cerné tous les aspects de positions politiques et historiques, de définir tout cela.

Nationaliste sans être nécessairement patriote,

S'en prenant aux étrangers supposés à une population donnée afin de circonvenir celle-ci,
tout en ne fustigeant pas d'autres, vrais étrangers cette fois, qui apportent des fonds à soi utiles,

Ayant une vision supposée basée sur un passé glorieux, ou donné comme tel, mais pas sur l'avenir,
Embrigadant de façon plus ou moins coercitive des factions plus ou moins de choc,

Portant cet effort de recrutement surtout chez des (très) jeunes,

S'entourant de tout un cérémonial à base massive de drapeaux, oriflammes, et autres "accessoires",

voilà ce qui me paraît fasciste.

Concernant les personnes en question, il manque semble-t-il la dernière proposition à propos de jeunes.

Concernant la période italienne, je pense que Benito était à la fois nationaliste et patriote.

Concernant les Allemands visés ici et leurs "amis", ils avaient à la fois une base du passé sur laquelle s'appuyer, et un avenir grandiose en perspective lointaine.

A propos du jugement en cours, je ne sais pas si les magistrats auront la même conception. Mais il me paraissait important de définir un cadre de discussion.

(addendum)
Concernant les "Grands" partis, on ne pourra que noter leur allégeance à des structures supra-nationales qui ont bien des analogies aux propositions précédentes. D'où mes airs dubitatifs à l'idée de ne montrer du doigt qu'un seul parti. Ne serait-ce pas au fond le "tout ou rien" ? Loin d'être réticent à qualifier ainsi certaines personnes, au contraire c'est tout un appareil quelles que soient les étiquettes qui me paraît concerné.

La lèpre est bien plus étendue.

En revanche, concernant la loi Gayssot et les textes similaires, il me paraît terriblement contre-productif de museler le débat en le menaçant des "foudres de la loi". Il serait bien plus pertinent au contraire, d'organiser avec une certaine pompe, pour le rendre plus solennel et difficilement biaisable, un grand débat sur certains sujets "qui fâchent". S'ils fâchent, c'est qu'ils ont prêté, à tort ou à raison, le flanc à la polémique.

Eh bien, cette polémique, une bonne fois pour toute et sans ambiguïté, il faut la déposer sur la table, en prenant tout le temps nécessaire pour préparer les dossiers. Ainsi, après on n'aura plus à revenir en arrière. Même les spectateurs (le débat pourrait, ce serait je pense une bonne idée, être diffusé entre autres, sur la Chaîne Parlementaire) pourraient intervenir, pour donner des détails qui peuvent manquer aux débatteurs.

Des sujets ainsi brûlants, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Une dizaine, peut-être. Chacun des dix serait traité dans les mêmes conditions que les autres, afin que tout ambiguïté, là encore j'y tiens, soit levée. Cela peut être aussi bien des affaires et des évènements relativement anciens, comme le rôle de Robespierre et d'autres personnages de la Révolution, comme le controversé génocide vendéen, ou des cas plus brûlants encore parce que plus proches. Il faudrait bien entendu ne reculer devant aucun tabou.

Désormais, "la parole est à la Défense".

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lundi 3 mars 2014

Haro* sur le Parti Socialiste

Il est clair que le parti dit "socialiste" doit être DÉTRUIT. Il entretient une ambiguïté terrible, en ce sens que depuis le départ il est DANS le système. Il ne compte absolument pas en sortir, se contentant de promouvoir "à la marge" des modifications sociétales pas souvent heureuses. Il ne s'y investit qu'afin de couvrir son engagement zéro à une vraie remise en cause de la mainmise bourgeoise, puis financière auxquelles il a consciencieusement donné sa caution. Soit en l'approuvant, soit, ô perversité, en se contentant de paraître rester neutre dans une question vraiment cruciale comme le traité de Lisbonne.

La droite triomphante (c'est son style aujourd'hui) et la droite honteuse pourront ainsi fusionner, afin de donner.... rien de plus qu'avant, si ce n'est une vraie clarification. Finie, la fausse alternance. Ce sera OU le libéralisme assumé, OU la lutte sans merci contre celui-ci, décidément irréductible et opposée au $¥$T€M€. Les autres positions sur tel ou tel dossier ne sont que la poudre aux yeux jetée afin de voiler l'essentiel.


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*Haro :  cette clameur en langue normande voue son objet à la vindicte publique.


Tuer le Capital, en ne le servant plus

N'étant encarté nulle part, j'essaie de faire le point. Les partis classiques, tous les partis classiques, sont au plus mal. Sans doute en sommes-nous arrivés à la déliquescence d'une organisation qu'a tué l'individualisme, malgré de belles actions communes. Il me semble que, si les citoyens réussissent encore à agir ensemble, ils ne savent pas ou plus penser ensemble. Peut-être aussi ont-ils été rebutés par des appareils qui ne les écoutaient pas. Cependant il est important que l'avancée d'une cause passe par des dialogues constructifs. Ces dialogues peuvent échafauder des Utopies, car si l'on ne se projette pas dans un avenir difficile mais prometteur, autant ne rien faire.

Aujourd'hui notre monde est engoncé dans l'esprit de compétition, dans la Réussite individuelle, dans un Profit qui se fait aux dépens d'autres personnes ou des ressources de la Terre. Quelle organisation propose autre chose, à part peut-être de petites chapelles ?

Démonter l'emprise du Capital partout reste un moyen pour avancer. Cela passe certainement par un refus concerté de consommer, qui est certainement la seule arme efficace que nous pouvons opposer aux esclavagistes sans en subir cruellement les conséquences. A nous, sincères chercheurs d'un avenir qui chante, d'œuvrer à cette solution. Solution que pas plus le PCF que le PG ne préconisent. Je ne parle bien entendu même pas des Partis de profiteurs.

"Penser global, agir local".

samedi 2 mars 2013

Où sont les délinquants ? Où sont les criminels ?

Lémédia, la place Bauveau, des porte-paroles s'agitent ici et là pour fustiger des  délinquants, pour accumuler des mesures, des mesures, dans la démesure mais pas dans le sur-mesure. La délinquance, selon eux, serait de plus en plus présente, et de montrer du doigt, comme d'autres avant eux, l'intrus, le "rital", l'espingouin", le "portos", puis "le bicot" ou je ne sais quoi... Trop facile ! Des professionnels de la politique s'en emparent pour dresser des barricades de haine, de xénophobie, de violence parfois. Pire, les forces dites "de l'Ordre", au lieu de canaliser et apaiser cette haine, semblent parfois y ajouter la leur, ou celle de leur hiérarchie peut-être. Espérons qu'il n'en est rien, parfois les apparences sont trompeuses.

Il y a une grande logique. La vraie délinquance, celle dont on ne parle pas, augmente, grandit, devient tempête : c'est la délinquance en col blanc dont la violence l'assimile au crime le plus tortueux. Ceux qui la perpètrent ne sont que très rarement condamnés, et le plus souvent à du sursis. Il faut dire que ce sont souvent des personnes du milieu même de ceux qui font les lois, donc ceux-ci ne légifèrent pas là-dessus, alors qu'ils devraient s'y pencher sérieusement  afin de faire cesser des abus qui bien sûr, engendrent par cascade d'autres abus plus "bas" dans l'échelle des classes de la société. Plus fort, parfois ce sont ces mêmes élus qui sont épinglés. Les vrais responsables, placés encore plus "haut", ne risquent rien même s'ils ne sont pas protégés par d'opportunes impunités de fonction.

Cette délinquance de tout en haut est par son omniprésence tonitruante la cause de l'autre, celle des gens qui tentent de survivre aux coups de boutoir de la première, peu importe où ils sont nés : quelque part où les conditions étaient rudes. Ceux-là subiront, comme on dit, "les rigueurs de la loi" sans y rien pouvoir. Encore n'en sommes-nous pas au niveau états-unien, où un pour cent de la population est en prison, dont comme par hasard au moins 75%, si ce n'est 85%, sont plus ou moins "bronzés", afros, latinos et autres confondus.

Oui, la délinquance poussée jusqu'au crime est en augmentation continuelle, mais la pire paraît intouchable. C'est pourtant elle qui conditionne le reste. Et si l'on étudiait bien les choses, un représentant du peuple qui vote ou applique sciemment une loi mauvaise pour la grande majorité engage sa responsabilité jusqu'à un niveau criminel. Y pense-t-on ? Pense-t-on à ces ténébreuses officines que l'on nomme les Grands Partis, qui par de discrets chantages incitent des élus à légiférer contre le peuple : quelqu'un a-t-il été arrêté pour avoir œuvré ainsi envers les représentants des citoyens ? Non, c'est sûrement encore plus subtil et anonyme. Personne n'est responsable, personne n'a rien vu, rien entendu. Seul reste le résultat des votes aux Assemblées. Et la responsabilité de ceux qui ont voté, car ce vote-là ne peut être caché que par le labyrinthe des lois où le simple citoyen ne peut pas s'y retrouver.

Niveau criminel disions-nous ? Quand, en réaction à des politiques horribles, des gens meurent, n'y a-t-il pas là crime de la part de ceux qui ont ordonné les circonstances ayant causé ces morts ? Y a-t-il des lois, des articles du Code Pénal pour jeter des garde-fous à ces abus ? Peut-être, un juriste le saurait sans doute. En revanche, si ces articles existent, des avocats retors réussissent judicieusement à les tourner semble-t-il. Sinon, on verrait de vrais Grand Patrons en activité se retrouver en prison non chez les VIP avec des peines légères, mais avec les meurtriers et les violeurs. Cela se saurait.

Changeons la donne. Faisons payer les vrais responsables, où qu'ils soient, quels qu'ils soient.  Mais surtout, faisons en sorte que la situation actuelle ne perdure pas, et que les fauteur soient mis hors d'état de nuire. Pourquoi pas les conseils d'administration de toutes les entreprises du CAC40, et des grandes filiales de multinationales aux sièges étrangers, en "cabane" tous ensemble ? Rassurons-nous : cela ne fait pas tant de monde, vu le chassé-croisé de ces cumulards de jetons de présence.

Victor Hugo affublait du bonnet rouge le vieux dictionnaire : coiffons de ce même bonnet rouge le rouge DALLOZ.  Ainsi, Marianne n'aura plus à rougir de ses "soutiens".


jeudi 25 octobre 2012

La crise en Europe est systémique, elle a des raisons politiques (Poutine) (Ria Novotsi)


La crise en Europe est systémique, elle a des raisons politiques (Poutine)

Dossier: Crise financière mondiale

Vladimir Poutine
20:30 25/10/2012
MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti

La crise en Europe est systémique, elle s'explique tant par des raisons économiques que politiques, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec les experts du club international de discussion Valdaï à Moscou.
Si "la situation que nous observons actuellement dans la zone euro représente sans doute une crise systémique, les dettes ne sont pas sa seule raison. A mon avis, la crise est beaucoup plus profonde, elle a aussi un caractère politique et technologique, il s'agit aussi des problèmes d'intégration interne", a indiqué M.Poutine.

Les problèmes politiques qui pourraient être à l'origine de la crise en Europe seraient liés à la démocratie, selon M.Poutine. Il a rappelé une citation de Winston Churchill, "La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire".

"Nous comprenons qu'un parti qui aspire au pouvoir promette tout. C'est comme ça que le monde actuel fonctionne: un parti ne cesse de faire des promesses et ensuite il essaie d'en tenir quelques-unes. S'il n'y arrive pas, il n'a presque aucune chance lors des élections suivantes", a dit M.Poutine. Si le niveau de développement technologique de la société ne permet pas de tenir les promesses électorales, on fait face à des problèmes. Les pays européens qui n'ont pas la possibilité de progresser rapidement, sont obligés de maintenir le niveau de vie de leurs citoyens en augmentant la dette publique. "Voilà d'où provient la crise de la dette", a conclu M.Poutine.

Dans le même temps, le président russe a jugé déplacé de donner des conseils à ses collègues européens sur les moyens de régler la crise. "Ils ont des missions complexes à accomplir: économiques, sociales et politiques. Je ne voudrais pas m'y ingérer en faisant des commentaires qui influeront sur eux", a-t-il ajouté.

Placée sous le thème "L'avenir se crée aujourd'hui: scénarios de développement économique de la Russie", la 9e conférence du club Valdaï se déroule du 21 au 25 octobre à Saint-Pétersbourg et à Moscou. Elle a réuni une centaine d'experts en sciences politiques et en économie de 19 pays dont les Etats-Unis, la Chine, l'Iran et des pays d'Europe occidentale et orientale, ainsi que des représentants du Forum économique mondial.

Le Club de discussion Valdaï a été institué en 2004 par l'agence RIA Novosti, le Conseil pour la politique extérieure et de défense, le quotidien "The Moscow News", les revues "Russia Profile" et "La Russie dans la politique mondiale". Chaque année le club rassemble des dizaines d'analystes politiques de différents pays et aborde des sujets qui permettent aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie. En neuf ans, plus de 600 scientifiques, experts et journalistes de 44 pays ont participé aux conférences du club.



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Vladimir Poutine pense dans un certain contexte. A mon avis, ce contexte est mort, déjà. Il va falloir penser en termes de vie frugale, hors finance,  hors "croissance". Les milliardaires virtuels, qui abondent dans un contexte complètement dé-réalisé, retomberont brutalement sur un sol bien réel celui-là. Ou ils provoqueront l'explosion de la planète, rien que pour ne laisser aucun témoin de leur échec.

A cette aune-là, que valent les pseudo-conflits entre telle ou telle façon de voir l'avenir du monde ?....

lundi 22 octobre 2012

Parti du Centre, et centre des enjeux

Jean-Louis Borloo vient donc de dévoiler son nouveau parti, l'UDI, auquel Chantal Jouanno vient de se rallier. Il s'agissait de renouveler les positions "au Centre". On peut gloser, cela occupe les "journalistes".

Ce n'est qu'un parti libéral de plus, un caméléon qui a bougé un peu : coincé entre les libéraux de Montretout, ceux de Vaugirard (puisqu'ils ont quitté La Boétie) et ceux de Solférino, il va lui falloir trouver un point d'appui pour ses papattes. Après tout, s'il a envie de renouveler son papier à lettres, pourquoi pas ? Sur le fond, qu'est-ce que cela change ?

Il est bien plus important de compter les forces anti-libérales, de scruter leurs motivations, leurs programmes, leurs divisions, leurs faiblesses. J'ai noté que, sur certains points elles ne se démarquent guère de "l'autre bord", comme en politique extérieure. Ne pas défendre Kadhafi (on sait ce que j'en pense), Gbagbo, et maintenant Assad, tous trois opposés aux diktats de "l'Occident" et résolus à garder un autre cap, est à mon avis une faute grave pour l'avenir de nos luttes elles-mêmes. Je vise là aussi bien le front de gauche que le NPA, qui ont raté la bonne interprétation des évènements il me semble. Peut-être parce que leur interprétation des paroles de Marx n'est-elle pas tout-à-fait la bonne. Défendre le travail, c'est défendre le capitalisme. Défendre "l'Occident" contre des solutions locales et originales, même si de loin elle n'apparaissent pas parfaites, c'est aussi défendre le capitalisme.

C'est pourquoi le remaniement au Centre est le non-évènement qu'adorent les médias :  il cache les dossiers importants, ceux que les patrons des groupes de presse veulent minimiser. De Notre-Dame des Landes à Fleurange, Fralib, ou la centrale de Fessenheim, de Cuba assiégé par des terroristes floridais à l'Afghanistan envahi par les mêmes, de putschs au Honduras ou au Paraguay, à un soit-disant Al Qaida des sables occupant le centre du Sahel, ce sont les mêmes défis que nous, forces de refus du libéralisme-capitalisme, devons appréhender. S'arrêter en chemin est retarder l'avancée de l'Humanité entière malgré ses prédateurs malades. Et surtout qu'on ne s'y trompe pas : malgré son aspect tentaculaire Goldman Sachs n'est pas le seul en cause.