Depuis plus d'un
siècle ce sont les capitalistes qui mènent le monde. Celui-ci est
leur jouet, et pour les éradiquer ce sera très difficile, car ils
ont leur grande base de départ loin des bruits et fureurs qu'ils
déclenchent, dans cette Nouvelle Amsterdam que des Anglais vicelards
avaient récupéré à leur profit. Eux ont eu la "sagesse ?"
de s'implanter dans une terre qu'ils ont incité à cautériser au
fer chaud des balles.
Dans ce milieu sans
foi en l'humain, donc puritain, et sans lois se sont développées
des grandes fortunes sur le sang et les larmes de plus faibles que
rien ne protégeait. Du thatchérisme avant la lettre, en somme. La
constitution de 1789 n'a limité en rien cette mainmise de la plus
grande hardiesse sur le vouloir-vivre en commun. Les peuples du monde
entier, par la suite, en ont apprécié (!) le poids, qu'il soit
mercantile ou religieux prosélyte, les deux se renforçant
mutuellement le plus souvent.
Le vouloir-vivre
ensemble est essentiel, il suppose que les humains se considèrent
égaux entre eux tout en étant tous différents, tous. Ce constat ne
peut amener que la fraternité et l'entraide. Ces deux notions de
base acquises, peut se déployer la liberté sous toute ses formes,
assagie par les deux premières.
Parmi ces formes de
liberté, il y a celle d'entreprendre, qui ne peut se développer
qu'au bénéfice de tous, et non seulement de celui qui a eu l'idée
: c'est là où je m'inscris passionnément en faux contre tout
l'échafaudage capitaliste (j'allais écrire l'échafaud), parce que
si la propriété d'une idée est acquise, à jamais, à quelqu'un,
les applications de celle-ci ne peuvent être que communes. Nul ne
peut asservir au nom de son idée, qu'elle soit philosophique ou
mécanique.
Au nom de ces bases,
la propriété privée ne peut exister, et en particulier pas celle
des moyens de production. Ne sont fabriquées, a posteriori, que les
choses dont il est avéré qu'on en a besoin. Fini le commerce en vue
de profit. Donc, fini le capitalisme. En revanche, cette conception
de la vie est par sa structure même écologique, par économie des
ressources communes.
Nous sommes très
loin, là, des thèses développées par les nostalgiques d'un Ordre
Brun. Loin, aussi, de l'union européenne qui est face à nos idées
l'antithèse vénale, mercantile, brutale, horriblement tyrannique,
et scandaleusement soumise aux capitalistes de Nouvelle Amsterdam et
de ses prédécesseurs de la City londonienne. Les peuples ont leurs
différences, qui ne sont que culturelles. On notera que c'est
pourquoi la culture, partout, est sapée par le galimatias venu
d'outre-Atlantique.
Le monde entier a UN
ennemi, le Capital. J'ai dit où étaient ses racines. C'est la lutte
à mort entre les deux, entre la Vie que portent des milliards
d'Humains, des vrais, mais aussi animaux, végétaux, minéraux, et
quelques milliers d'adeptes aveuglés du PROFIT, source de tous les
maux. C'est pourquoi il faut que tous, résolument, nous décidions
de quitter l'union européenne, simple pseudopode des monstres
adorateurs de ce néant appelé Capital. Pour le reste, les tactiques
envisagées peuvent différer : le but, lui, est le même.
bab
Très beau texte de synthèse, chapeau !
RépondreSupprimerJ'ai une réserve, concernant la racine anglo-saxonne du capitalisme : tu as raison de dire qu'elle est la principale et qu'elle demeure la plus agressive (OTAN...) contre la liberté des peuples. Mais, depuis longtemps, d'autres racines solides ont diablement renforcé le mal, entraînant des rivalités si vives que les peuples ont "trinqués" (guerres mondiales et tant d'autres) "au seul profit des marchands de canons" dixit Anatole France et autres...
Le capitalisme rhénan, celui du japon impérialiste ou de la France colonialiste, entre autres, hier. Plus aujourd'hui les capitalismes aussi agressifs de Russie, Chine etc....
Et cela dans des incohérences de dinosaures, encore cruels et d'autant plus cruels qu'ils constatent qu'ils deviennent beaucoup trop obèses pour continuer à survivre... face à la jeunesse de l'humanité, de plus en plus consciente...
Cela est la principle réserve que je fais.
Mais - tu le sais - j'ai aussi une divergence sur ta conception de "l'égalité donnant la liberté", alors que tout démontre, dans l'Histoire, que la liberté est condition prioritaire d'accès à l'égalité !