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lundi 9 mai 2016

La fin de la Grande Guerre Patriotique, en attendant la suivante

Ce 9 mai, les Russes et les autres Slaves auront à cœur de fêter comme chaque année la commémoration de la fin d'un conflit terrible. Conflit qui fit perdre vingt-sept millions de citoyens soviétiques et leurs alliés. On s'en remet difficilement.

Les troupes russes arrivent dans Unter den Linden
Soyons de tout cœur avec eux. Ce sont EUX, et personne d'autre, qui nous ont sauvés à l'époque du Grand $¥$T€M€, relayés heureusement par Charles de Gaulle qui a mis dehors les troupes et les monnaies d'occupation U$ de notre côté.

Cela ne nous empêchera pas de déplorer que trois mois plus tard l'ennemi de TOUS, le monstre financier qui utilise le régime de Washington pour arriver à ses fins, a relancé la donne pour garder A TOUT PRIX le leadership (il a même inventé le mot) mondial. Ce qui est arrivé le 6 août 1945 à Hiroshima et le 9 août à Nagasaki n'était pas un moyen de finir d'écraser un Japon déjà à genoux, mais un "coup de semonce" chèrement payé par les simples Japonais, au gouvernement soviétique qui avançait en extrême-orient. Le dernier front de cette guerre-là s'est alors figé, provisoirement. C'était le premier "pion en avant" d'une Nouvelle Grande Guerre Mondiale, la TOUTE DERNIÈRE sans doute, qui pourrait bien s'arrêter faute de combattants.

Cela ne nous empêchera pas de déplorer qu'en Europe, et singulièrement en Europe de l'Est (Estonie, Ukraine), des Nazis toujours aussi fanatiques relèvent la tête et prennent la suite de leurs aînés des années 30-40, y compris dans des exaction abominables. Ceci ne nous empêchera pas de déplorer et de dénoncer que ces Nazis nouveaux sont soutenus en sous-main par des régimes dits "Occidentaux", celui de Washington, encore lui, en tête.

A quand, la fin de la volonté de domination suprême par l'Ogre sanglant et tellement brutal ?






vendredi 28 novembre 2014

Union européenne, comme URSS : plus dure sera la chute

Je viens de découvrir une vidéo, d'un Russe très pertinent :  il a décelé toutes les failles de l'ex-URSS , et démontre que l'union européenne suit point par point la même pente. La conclusion est sans appel : comme l'URSS, l'union européenne tombera, et ne laissera que ruines physiques et aussi souvent dans les têtes.

Voici ce document très important et très lucide.




Malheureusement pourquoi l'UPR "ramène-t-elle sa fraise" à la fin ? Ce n'est pas le seul parti qui a pour principal souci la sortie de l'union européenne. Mais aussi bien entendu de l'euro, de l'OTAN (complètement), du FMI, de la banque mondiale, de l'OMC....  *

De plus, il a démontré qu'il ne s'y prend pas de la bonne manière. Avoir présenté des listes aux dernières élections au parlement européen "pour avoir une tribune", c'était inefficace, et cela a contribué à donner une légitimité à un régime illégitime.

Le M'PEP a soutenu au contraire le boycott par l'abstention, justement pour refuser d'entrer dans £€ $¥$T€M€.

L'UPR entend sortir de l'union européenne "grâce à l'article 50". L'article 50 de quoi ? D'un traité que les citoyens français ont largement refusé le 29 mai 2005, même si désormais on le présente sous un autre nom. Donc se servir d'un article illégitime d'un traité illégitime, n'est-ce pas incohérent ?

Le M'PEP au contraire entend s'appuyer sur la décision du peuple-nation français de refuser ce traité, et les précédents (qui étaient inclus dans le texte soumis à référendum). Le 30 mai 2005 au matin, nous étions sortis de ce bourbier, ce sont simplement des dirigeants félons, suivis par des "parlementaires" moutonniers", qui en ont arbitrairement décidé autrement. On appelle cela un coup d'État, bien que les médias aux ordres n'aient jamais prononcé le mot. Cela veut dire aussi que, depuis cette date, aussi bien les "représentants du peuple" que les hauts fonctionnaires ne sont plus rien pour le Peuple, et doivent tous gicler, afin de laisser à la place au Peuple Souverain et à une nouvelle donne politique et économique où la grande finance n'a plus du tout son mot à dire.


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*    Le M'PEP se réfère en particulier, pour reprendre les relations internationales d'une tout autre façon, de la Charte de La Havane de 1948 instituant l'Organisation Internationale du Commerce, et aussi de la Déclaration de Cocoyoc de 1974.

Si l'OIC n'a pas pu être mise en place, c'est parce qu'à la suite d'un changement de majorité au Congrès, les USA ont refusé de ratifier le protocole. Il n'est pas trop tard, sur les mêmes bases, ou des termes très voisins, de reprendre le processus quitte à écarter "l'Occident" devenu ultra-libéral.

vendredi 9 mai 2014

Le 9 mai, jour de LA commémoration de la fin de la pire guerre, la Grande Guerre Patriotique

On ne s'y trompera pas.



C'est aujourd'hui que nous commémorons et chérissons ceux qui ont sauvé le monde en subissant, mais souvent en se sacrifiant au cours d'une guerre terrible. On devrait d'ailleurs dire, plus précisément : au cours d'une dramatique intensification de la guerre qui ne cesse guère dans le monde depuis 1910, peut-être. Est-ce un hasard ? La banque fédérale des USA a été fondée en 1913....

Cette phase du conflit a donc coûté à notre planète entre 50 et 70 millions de victimes. L'URSS à elle seule a payé le prix fort. Pour comparer, les États-Unis d'Amérique, si glorieux, ne déplorèrent que la perte de 0,3% de leur population, et essentiellement sur le front asiatique. Certes, c'est toujours trop. Mais un peu d'humilité de messied point. On se souviendra que la seule bataille de Stalingrad, certes atroce, a causé à elle seule plus de cadavres aux Russes et assimilés, que toutes les victimes étatsuniennes.

Je n'ai pas commémoré le 8 mai, qui ne correspond dans le fond à rien. Aujourd'hui, j'invite les lecteurs à se recueillir. Toutes les batailles furent rudes, celle de Kourksk, celle de Léningrad..... et la plupart du temps dans des conditions pires encore, sans doute, que pour celle de Verdun en 1916. Le froid est un ennemi impitoyable pour tous.

En cette période difficile où l'agresseur permanent de Washington (que ce soit financièrement, par la propagande, ou par les armes) fait feu tous azimuts pour déstabiliser et abattre ceux qui pourraient faire ombrage à son hégémonie implacable, Iran, Syrie, Russie, Chine, divers pays d'Amérique Latine, et tente manifestement de déclencher un nouvel holocauste, cette fois généralisé, inclinons la tête, et honorons, regrettons nos amis russes, humbles et victorieux par leur sacrifice oublié.

lundi 5 mai 2014

Washington cherche la mise à mort de la Russie, par Paul Craig Roberts (relai d'Informaction)

Ce matin, il est recommandé d'avaler l'analyse percutante de Paul Craig Roberts, dont la clairvoyance n'est plus à prouver depuis longtemps. La leçon est amère, très amère.  On y apprend en clair que nous sommes aussi près d'une nouvelle guerre mondiale, voire plus, que lors de l'affaire des missiles de Cuba, en 1962. Merci à Informaction.

Bien entendu, l'agresseur est le régime terroriste de Washington, soutenu par les médias serviles des pays de "la communauté internationale" (en gros les valets européens) qui travestissent toutes les informations en les "renversant" si nécessaire. Le gouvernement étatsunien, ne le cachons pas, est l'ennemi public numéro un dans le monde, par sa politique violemment expansionniste, qui pour lui est parfaitement logique et compatible avec son rôle autoproclamé de gendarme et leader du monde.

A côté de cette affaire de nouvelle agression et invasion "occidentale", les prochaines élections au parlement européen paraissent dérisoires. Il n'en est rien : c'est une occasion pour les citoyens, que des bénévoles s'efforcent de renseigner, de démontrer par leur attitude de boycott du scrutin combien ils sont opposés à cette union européenne qui les pressure de plus en plus. Union, dont nous rappelons qu'elle se base sur le traité de Lisbonne rejeté dans sa mouture précédente par une confortable majorité de citoyens. Parfaitement illégitime, sa base légale est également sujette à caution, en raison du principe général que le pouvoir appartient au Peuple, et à lui seul.

Mais laissons parler Paul Craig Roberts.

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Washington cherche la mise à mort de la Russie, par Paul Craig Roberts

Portrait de Farthur
Date: 
04/05/2014
Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Sa vision décape…
Washington n’a pas l’intention de faire en sorte que la crise en Ukraine puisse être résolue. N’ayant pas réussi à s’emparer du pays et expulser la Russie de sa base navale de la mer Noire, Washington voit dans cette crise de nouvelles opportunités.

L’une d’elles consiste à redémarrer la guerre froide en forçant le gouvernement russe à occuper les zones russophones en Ukraine, où les manifestants s’opposent aux marionnettes du gouvernement anti-russe installé à Kiev par le coup d’Etat américain. Ces régions de l’Ukraine sont d’anciennes parties de la Russie elle-même. Elles étaient rattachées à l’Ukraine par les dirigeants soviétiques au 20ème siècle, quand l’Ukraine et la Russie faisaient partie du même pays, l’URSS.

Les manifestants ont essentiellement mis en place des gouvernements indépendants dans les villes. La police et les unités militaires envoyées pour réprimer les manifestants, appelés « terroristes » à la mode américaine, ont, pour la plupart, fait jusqu’à présent défection et ont rejoint les manifestants.

Avec leur incompétence Obamaïesque, la Maison Blanche le Département d’Etat ont raté la reprise de l’Ukraine par Washington, ainsi Washington a tout mis en œuvre pour en rejeter la responsabilité sur la Russie. Selon Washington et ses presstitués de médias [de l’argot presstitute], les manifestations sont orchestrées par le gouvernement russe et n’ont aucune réelle légitimité. Si la Russie envoie ses troupes pour protéger les citoyens russes dans ses anciens territoires, cette action sera utilisée par Washington pour confirmer sa propagande d’une invasion russe (comme dans le cas de la Géorgie), et la Russie sera encore diabolisée.
Le gouvernement russe est dans une situation difficile. Moscou ne veut pas assumer la responsabilité financière de ces territoires, mais ne peut pas non plus rester à l’écart et laisser les Russes être mis à terre par la force. Le gouvernement russe a tenté de garder l’Ukraine intacte, en s’appuyant sur les élections à venir en Ukraine pour laisser émerger des dirigeants plus réalistes que les « vendus » installés par Washington.

Néanmoins, Washington ne veut pas d’une élection qui pourrait remplacer ses pantins et qui amènerait à une coopération avec la Russie pour résoudre la situation. Il y a de bonnes chances que Washington dise à ses laquais à Kiev de déclarer que la crise provoquée en Ukraine par la Russie empêche la tenue de cette élection. Les marionnettes de l’OTAN vendues à Washington soutiendraient bien sûr cette déclaration.

Il est presque certain que, malgré ses espoirs, le gouvernement russe soit confronté à la poursuite de la crise [diplomatique] autant qu’au gouvernement fantoche de Washington installé en Ukraine.

Le 1er mai, l’ancien ambassadeur de Washington en Russie, désormais « commandant en second » [NdT : en fait secrétaire général adjoint] de l’OTAN mais en fait l’individu qui, étant américain, décide des frappes, a déclaré que la Russie n’était désormais plus un partenaire mais un ennemi. L’Américain, Alexander Vershbow, a déclaré aux journalistes que l’OTAN renonçait à « se rapprocher de Moscou » et qu’elle allait bientôt déployer un grand nombre de forces de combat en Europe de l’Est. Vershbow a appelé cette politique agressive de déploiement les “éléments défensifs de la région“.

En d’autres termes, nous sommes encore confrontés au mensonge que le gouvernement russe va oublier tous ses problèmes en Ukraine et lancer des attaques sur la Pologne, les pays Baltes, la Roumanie la Moldavie, ainsi que sur les régions d’Asie centrale de la Géorgie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Le pipeauteur Vershbow veut moderniser les forces armées de ces états fantoches à la botte des américains et « saisir l’occasion de prendre en compte la réalité du terrain en acceptant l’adhésion des pays candidats à l’OTAN ».

Ce que Vershbow a dit au gouvernement russe est qu’il doit compter sur la bonne volonté et le caractère raisonnable de l’Ouest pendant que nous mettons en place des forces militaires suffisantes pour empêcher la Russie de venir en aide à ses citoyens opprimés en Ukraine. Notre diabolisation de la Russie fonctionne bien. Elle vous a fait hésiter à agir lors de la courte période où vous pouviez nous devancer et saisir vos anciens territoires. En attendant vous nous donnez le temps de masser des forces à vos frontières; de la mer Baltique à l’Asie centrale. Cela va vous distraire et vous éloigner de l’Ukraine. L’oppression que nous allons  infliger aux Russes d’Ukraine va vous discréditer, et les ONG que nous finançons en Fédération de Russie feront appel aux sentiments nationalistes pour renverser votre gouvernement que ne sera ainsi pas venu à l’aide des Russes et n’aura pas protégé les intérêts stratégiques de la Russie.

Washington se lèche les babines, y voyant une occasion de convertir la Russie en Etat fantoche.

Poutine va-t-il rester assis tranquillement avec ses espoirs tout en attendant la bonne volonté de l’Occident afin de trouver une solution alors que Washington tente d’organiser sa chute ?

Le moment de vérité approche; la Russie devra soit à agir pour mettre fin à la crise, soit accepter l’enlisement actuel et les distractions dans son arrière-cour. Kiev a lancé des frappes aériennes sur les protestataires à Slavyansk. Le 2 mai le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a déclaré que l’utilisation de la violence par Kiev avait détruit l’espoir de désescalade suite à l’accord de Genève. Pourtant, le porte-parole du gouvernement russe a de nouveau exprimé l’espoir du gouvernement russe que les gouvernements européens et Washington allaient faire en sorte d’interrompre les frappes militaires et mettre la pression du gouvernement de Kiev pour satisfaire les manifestants de manière à maintenir l’unité Ukrainienne et rétablir des relations amicales avec la Russie.

C’est un faux espoir. Il suppose que la doctrine Wolfowitz [1] n’est que des mots, mais ce n’est pas le cas. La doctrine Wolfowitz est la base de la politique américaine envers la Russie (et la Chine). La doctrine stipule que tout pouvoir assez fort pour rester indépendant de l’influence de Washington doit être considéré comme « hostile » :
« Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constituerai une menace sur l’ordre [des relations internationales] équivalente à celle posée auparavant par l’Union soviétique. C’est une considération [dominante] sous-jacente à la nouvelle stratégie de défense régionale et qui demande que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources pourraient, sous contrôle consolidé, être suffisantes pour produire l’énergie mondiale.»

La doctrine Wolfowitz fournit la justification de la domination de Washington sur toutes les régions. C’est cohérent avec l’idéologie néoconservatrice des États-Unis comme étant le pays « indispensable » et « exceptionnel » donnant droit à l’hégémonie mondiale.

Russie et la Chine sont sur le chemin de l’hégémonie mondiale des États-Unis. Sauf si la doctrine Wolfowitz est abandonnée, la guerre nucléaire en sera la conséquence probable.

Paul Craig Roberts (www.paulcraigroberts.org)


[1] La doctrine Wolfowitz est la description d’une stratégie globale américaine qui devait rester confidentielle mais qui a été dévoilée dans le New York Times le 8 Mars 1992 (http://www.nytimes.com/1992/03/08/world/us-strategy-plan-calls-for-insuring-no-rivals-develop.html). Elle repose sur les 6 piliers suivants :
  1. maintien des USA comme seule superpuissance dans le monde (et visant à saboter toute émergence d’une superpuissance concurrente, Russie ou autre)
  2. établissement du leadership des USA dans l’ordre des relations internationales
  3. défense des interventions unilatérales ; minimiser le rôle des coalitions internationales
  4. institution des interventions [entre autres militaires] préventives
  5. prise en compte du danger causé par un potentiel renouveau de la Russie [du point de vue militaire]
  6. défense des intérêts occidentaux pour la mainmise sur les ressources pétrolières du Moyen-Orient et de l’Asie du sud-ouest [péninsule arabique]

Source: 
Paul Craig Roberts / traduction : les-crises
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