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vendredi 13 mai 2016

Ethique et parti socialiste : sanctionner les vrais fautifs

On apprend par une dépêche de l'AFP que Jean-Christophe Cambalélis, actuel secrétaire du parti dit "socialiste", aurait saisi la Haute autorité du parti, à propos des vingt-quatre députés élus sous cette étiquette qui ont organisé la motion de censure "de gauche".  En fait, qui ont fait leur boulot. Pour rappel, il fallait 58 signatures, ils n'ont pu en obtenir que 56. Cette motion ne put donc pas être officiellement présentée.

Nous le peuple, devons traîner les non-dissidents devant le Tribunal du Peuple, pour avoir jeté dans la boue le mot "socialiste" fièrement porté par Jaurès et d'autres grandes figures. Ce sont les parlementaires inféodés au gouvernement et aux pressions de leur hiérarchie, elle-même prisonnière de...  qui sans aucun doute sont la cause de tous nos maux, à égalité totale avec leurs pendants de la droite assumée.

Ce sont donc ceux-là, tous les autres, qu'il convient de "vider", pour avoir failli à leurs devoirs de socialistes. Ne pas se tromper d'adversaires, surtout. En particulier, notre adversaire est aussi l'article 27 de la constitution de 1958 : celui-là n'a jamais été modifié, tiens donc !

Article 27
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d'un mandat.

Il va donc falloir continuer à se battre, pour que les vrais COUPABLES reçoivent leur châtiment.

Il va donc falloir continuer à se battre pour créer une nouvelle Constitution, donc d'abord une nouvelle Constituante issue cette fois du peuple. Une Constitution où l'équivalent de l'article 27 alinéa UN n'existera pas, ce qui permettra par simple pétition d'évincer un représentant qui a fauté dans l'exercice de son mandat.

Il va donc falloir continuer à créer les conditions pour que le Peuple Souverain expulse l'union européenne et l'otan du processus de décision nous concernant tous. Sortie de ces organes tentaculaires ET Constituante sont un même vœu, car le Peuple ne pourra pas écrire via ses représentants à l'assemblée constituante une Constitution libre sans la sortie.  Il faut que ce soit bien clair. Cela veut dire bien entendu bâillonner les patrons des organes de presse et d'information, figures éminentes du Capitalisme Mondialiste. C'est ce que n'ont pas fait Maduro et Rousseff, pour leur plus grand désagrément.



samedi 12 septembre 2015

Utopie Coudenhove-Kalergi, et hégémonie étatsunienne



J'ai pu lire sur des blogs comme celui de Hélène Richard-Favre que la stratégie US d'avant-guerre de 39-45 était "un coup de maître. Armer d'abord le Joker, puis l'URSS pour que les deux se détruisent, récupérer certains cerveaux (bombe, fusée) et détruire toute puissance d'une Europe sortie exsangue de cette boucherie" (théorie de l'intervenant Charles)

L'Allemagne, les États-Unis n'en ont jamais eu peur. Si elle fut attaquée plus tard, c'est parce que à partir de 1940-1941 le chancelier n'était plus assez souple, et que la Grande-Bretagne risquait d'en faire les frais. Entre Albion et son rejeton, une synergie continue à se développer, aujourd'hui encore.

En revanche, la Russie, même réduite à son glacis propre, est toujours la bête noire. On se souvient que l'OTAN vit le jour le premier, et que le Pacte de Varsovie ne fut signé que pour s'en défendre. L'URSS est tombée, le Pacte a disparu, l'OTAN est toujours là, et a même réussi à s'introduire parmi certains membres des "pays de l'Est". 


En même temps, une Europe faible avec une Allemagne forte ne déplaît pas au Département d'État. Allemagne forte, mais cependant vassale. On est loin de l'utopie de Coudenhove-Kalergi.

Il est vrai que les idées de ce diplomate cosmopolite pouvaient contrecarrer la volonté étatsunienne de conserver une Europe politiquement et diplomatiquement faible, et heurter de front les efforts d'après-guerre des agents US Monnet et Schuman.

En tout cas, se déroulent actuellement des Grandes Manœuvres diplomatiques et militaires dignes des avant-guerres précédentes, qui ne présagent rien de bon. Le Pygargue à Tête Blanche est au plus mal, ce qui le rend terriblement nerveux. La bête acculée pourrait oser l'insensé. Nous avons la chance que la Russie bénéficie (au plan international) du roc Poutine, car placé entre deux feux, le sous-continent européen aurait déjà pu en pâtir largement. Il nous suffit largement de Tchernobyl, Fukushima, et autres petits "incidents" passés ou à venir.

Pourtant, vu le déploiement de troupes sous la bure du réfugié, et mêlées à de vraies populations en exode, se dessine une tactique de simple invasion. Ces troupes emploient les transports normaux, leur seule arme est le téléphone - pour le moment- et aucun geste hostile n'a été observé. Cela me rappelle les faits que notre ami (au temps de Dazibaoueb) Mohammed Nabbous, seul journaliste libyen indépendant de Cyrénaïque (et peut-être même de toute la Libye), nous disait avoir observé : "Je vois apparaître des matériels, je vois apparaître des hommes, qui ne devraient pas être là". Malgré sa prudence, dès le 19 mars 2011 il fut abattu en plein front par un sniper, alors qu'il filmait. Il ne fallait pas de témoin.

dimanche 6 septembre 2015

Reprise en main de notre destinée tout entière

Sur Le Grand Soir, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, nous propose un texte. Je pense qu'il ne s'appesantit pas assez sur les moyens, se contentant de généralités que nous connaissons souvent déjà.  Je me suis donc senti obligé de compléter ses propos, voire d'en nuancer certaines notions comme la "croissance".

L’Histoire ne fait peut-être pas machine arrière, mais elle n’invente pas tout, tous les jours. Des éléments qu’on pensait oubliés ressurgissent, ripolinés, poncés un peu, et "bon pour le service". Il faut en tenir compte.

Je cherche dans ce texte des moyens, je ne vois que des considérations. Il faut relancer du côté des classes dominées, écrasées, la lutte, c’est un fait. Cela implique soit de se préparer à prendre le pouvoir par les urnes, de façon "légale" quand la légalité est écrite par ceux mêmes qui tiennent ce pouvoir ainsi que celui des médias, celui de la "force publique", et pire encore celui de l’argent (on peut rêver) ; soit de se préparer à des luttes plus difficiles, pas forcément violentes (c’est le camp d’en-face qui n’hésite pas à faire couler le sang), mais où il faudra se donner à fond.

Si ( et je souligne ce si ) nous réussissons à être suffisamment, unis dans un but commun, l’issue peut nous être favorable. Alors viendra la proclamation de la sortie de l’union européenne en urgence (en bloquant tous les flux financiers, et les personnages aux dents longues disposant souvent de jets privés), donc la sortie de l’euro ; parallèlement et automatiquement ce sera le rejet total de notre ennemi militaire, l’OTAN ; en même temps il faudra réunir les travaux de ceux qui préparent déjà une nouvelle Constitution. Celle-ci, elle sera ratifiée article par article par un référendum. Car bien entendu, il n’est tout simplement pas possible, à moins d’être un doux idéaliste, d’espérer que le monde entier changera à la fois. Ce sera pays par pays, et ensuite pourra s’envisager une Internationale des nations (comme le nom l’indique) qui ont opté pour autre chose que le mortifère mondialisme capitaliste.

Bien entendu les banques seront saisies (leurs fonds propres), et seront assujetties à une Banque de France à nouveau nationalisée, et seul créateur de monnaie. Seront également saisies les compagnies d’assurances non réellement mutualistes. Toute la monnaie étant déclarée non convertible, les liquidités resteront dans l’hexagone. La spéculation ne pourra plus s’exercer, et s’éteindra d’elle-même.

Alors pourra débuter la phase de reconstruction, avec l’argent rendu à ceux qui en ont créé l’existence : les travailleurs. En coopération avec des producteurs extérieurs de matières premières, des industries pourront se relever, l’agriculture pourra redevenir la base de NOTRE alimentation. La circulation des personnes, des biens, des données, de l’énergie ainsi que sa production seront re-nationalisées. Bien entendu, les riches expatriés verront leurs bien français séquestrés aussi longtemps qu’ils ne reviendront pas en France pour y payer leurs impôts. Même chose pour les multinationales au siège placé à l’étranger, qui ne toucheront plus rien de leurs filiales françaises (monnaie NON convertible).

Les classes dominées auront alors gagné leur droit simplement de vivre correctement, y compris ceux qui actuellement sont à la rue ou équivalent. Les dominants actuels et leurs prédécesseurs auront perdu leur domination, et naturellement ne pourront participer ni à l’écriture de la nouvelle Constitution, ni à l’exercice commun du Pouvoir collectif.

Un point important : on ne saurait parler de "croissance". Il s’agira simplement de reprendre les activités normales nécessaires à la vie ensemble, au lieu d’en importer à grands frais les résultats comme actuellement. Une conséquence en sera probablement une baisse significative du trafic autoroutier, et une grande embellie du chemin de fer régional. Les industries redeviendront essentiellement l’affaire de PME, réduisant d’autant les trajets auxquels sont astreints les vrais producteurs. Quand le capitalisme est muselé, "la croissance" pour la croissance n’a plus de sens. Nul doute que les agriculteurs cesseront de nous empoisonner avec des pesticides, fongicides, et autres, fort chers d’ailleurs, en revenant aux cultures alternées, voire mélangées. L’écologie est un corollaire d’un retour du raisonnable.

Avec ces quelques lignes, il me semble être allé plus loin, sans m’embarrasser exagérément du vocabulaire habituel des communistes (dont je n’ai jamais été), et sans avoir la prétention d'avoir été exhaustif. Ma base : l’égalité, source de la solidarité. Ensemble, elles canalisent une notion qui peut être dangereuse : la liberté.



samedi 18 avril 2015

A BAS L'UNION EUROPÉENNE !

A BAS L'UNION EUROPÉENNE !
De toute façon, je ne cesse de le crier : le 29 mai 2005 au soir, nous en étions sortis, puisque le Peuple Souverain a refusé d'un coup tous les traités depuis l'origine, inclus dans le texte soumis au vote.

Ensuite.... ensuite il y a eu un coup d'État, et en 2008 des "représentants du peuple" qui n'avaient pas été élus dans cette optique ont fictivement entériné une mouture fort proche de la première sur le fond, ce qui n'engage en rien les citoyens. La perversité du système électoral français donnant la prééminence aux "Grands Partis", ceux qui ont le plus de pognon, fait que les mêmes ou presque sont toujours "élus" malgré une participation citoyenne en baisse sensible.
Depuis donc le 30 mai 2005 au matin nous sommes revenus dans une situation internationale antérieure au traité de Rome. Les diktats de Bruxelles, de Francfort ne nous concernent pas. Nous ne sommes plus dans l'OTAN, qui est le pendant militaire et tout aussi bruxellois du $¥$T€M€. L'OTAN est d'ailleurs l'ennemi du monde, donc de la France. Les deux pinces du chancre Washington ne nous concernent plus. Nous ne sommes plus endettés, puisque les dispositions financières obligeant l'État à n'emprunter qu'au secteur privé sont caduques. Si la loi 1973-7 a bien été appliquée, elle a aussi été abrogée par la loi n°93-980 du 4 août 1993. 
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Le drapeau dit "européen" non plus n'est pas licite : aussi bien la Grande-Bretagne que la France n'ont pas signé l'acceptation des symboles européens que sont ce drapeau et l'hymne à la joie. Ce drapeau est d'ailleurs un pied-de-nez à la laïcité, puisqu'il est un symbole "marial" explicite. 
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En tout cas la Constitution de 1958, même dans son écriture actuelle, est bien claire.

 
ARTICLE 2.
La langue de la République est le français.

L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.

L'hymne national est « La Marseillaise ».

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
ARTICLE 3.
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.

Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

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Oui, à bas l'union européenne, ce machin inventé par les vrais patrons de "l'Amérique", soit les banquiers privés grands actionnaires de cette banque privée qu'est le Federal Reserve System, qu'on appelle le plus souvent "la FED". Voir à ce propos ce que j'en ai écrit récemment.

A partir de cette sortie, rapide puisque nous n'avons rien à demander à personne, il sera possible de repartir sur des bases toutes différentes qui ne plairont certainement pas aux grandes fortunes, ni à leurs larbins. A chacun de nous, tous ceux qui ont compris les enjeux, d'expliquer, expliquer toujours combien un autre avenir est souhaitable. Je pense à tous ces malheureux, perdus et désespérés, qui en arrivent à voter pour le FN et ses Grands Bourgeois de patrons.

Debout, les amis, debout, il est temps. Le 29 mai nous commémorons la victoire du NON catégorique à nos tortionnaires. Profitons-en pour réaffirmer que ce NON est toujours valable, mais qu'il a seulement été bafoué. Renversons le coup d'État ! Tyrans, dégagez !

dimanche 1 juin 2014

Refuser de voter était devenu un DEVOIR, prévoir notre avenir ensemble est une NÉCESSITÉ



Je pense que clarifier les idées s'impose.
- l'union européenne est illégitime (dans maints États, décision populaire bafouée) et très dangereuse, de plus en plus dangereuse
- le parlement européen est totalement impuissant à y changer quoi que ce soit
- les parlements nationaux se font voler morceau par morceau leurs prérogatives (je rappelle que depuis une quinzaine environ, sur certains points importants le gouvernement peut agir directement par ordonnances : merci la "majorité actuelle")

En conséquence :
- refuser de voter était un devoir, afin de ne pas cautionner par son bulletin les scélérates institutions bruxelloises
- refuser de voter démontrait que l'élection en tant que telle était inutile
- refuser de voter témoignait du refus (pour l'instant sans frais) de la situation actuelle
- refuser de voter indiquait que l'on voulait sortir complètement de cette fausse union (en fait, celle des banquiers)
- refuser de voter indiquait du même coup la volonté d'une sortie de la monnaie unique
- refuser de voter signifiait clairement le refus de l'intégration à l'OTAN, l'autre mâchoire du $¥$T€M€, qui est la volonté militaire des USA au détriment de nos intérêts au même titre que l'U.E. est la mâchoire financière des mêmes USA.

Le plus déterminé à suivre ce refus est l'UPR. C'est lui qui l'a dit le plus clairement. Lui, a décidé de présenter des candidats, ce qui avait l'inconvénient de cautionner le système, tout en tentant de lui donner une tribune...  En même temps, ce parti a décidé de se dissoudre, s'il réussit à obtenir la sortie des deux mâchoires citées ci-dessus. Pas de projet à long terme. Il appelle les citoyens à décider eux-mêmes de leur avenir, via par exemple une assemblée constituante.


Si nous réussissons à sortir de cet abominable guêpier (il le faut), le passage par une assemblée des citoyens décidant eux-mêmes de leur avenir est incontournable. Et comme le souligne Etienne Chouard, "ce n'est pas aux hommes de pouvoir de décider des conditions du pouvoir", donc tous les politiciens précédents sont de fait définitivement hors piste. Définitivement. En même temps, si à l'issue des travaux du peuple des élections ou un tirage au sort sont programmés, ce seront des personnalités nouvelles non impliquées dans la rédaction des nouvelles règles qui pourront prendre leurs responsabilités.

Voilà pour un avenir que j'espère proche.  Il sera important pour tous, quitte à expliquer, expliquer, que le courage et la volonté de chacun sont requis pour changer, et casser la machine. Ce ne sera pas forcément violent, à moins qu'un Pouvoir paniqué et devenu hystérique ne se mette à devenir très violent - les exemples dans les pays proches indiquent bien que c'est un scénario possible - et ne fasse charger par des "forces de l'Ordre" désormais plutôt réticentes les citoyens  se contentant de défendre leurs droits et leur futur.
Il reste le M'PEP, dont les premières résolutions sont un peu moins franches, mais qui en revanche se projette déjà dans un après où enfin le contenu social a toute sa place. Le M'PEP, ses associés au CNR-RUE comme le PRCF , et aussi le POI qui voit l'avenir sous un angle de vision un peu différent, mais qui lui aussi appelait à refuser de voter.

dimanche 18 mai 2014

Les piètres fondateurs de l’Europe, ces héros que nous célébrons, scrutin européen oblige (Jacques-Marie Bourget)

Ce scrutin si néfaste approche. Aller voter, bien sûr, quelle grosse erreur ce serait ! Voici un joli et court article, qui donne d'excellentes raisons à refuser d'entériner cette catastrophe voulue depuis un siècle par Washington.  Il est signé Jean-Marie Bourget, chez le Grand Soir.


Aux origines du carcan européen

Les piètres fondateurs de l’Europe, ces héros que nous célébrons, scrutin européen oblige.

Annie Lacroix-Riz fait penser à Eric Hobsbawm le géant anglais de l’histoire, spécialiste des nations et du nationalisme. Un exemple : en 1994 ce savant écrit L’Age des extrêmes, un livre qui vous cloue à la vérité, sans doute comme Archimède à l’instant de crier « Eureka ».
Pour Hobsbawm, le XXe siècle n’a pas duré cent ans mais soixante quinze, de 1914 à 1991. Avant la « Grande guerre », le XIX e achève son temps en piétinant son successeur, et après la Guerre du Golfe, le XXIe est déjà à l’appel. L’historien anglais est fâché avec les calendriers, même s’il a sa façon de les remettre à jour. Et qu’est-il arrivé à ce bouquin qu’on doit toujours tenir dans sa valise en cas d’exode ? En France rien. Il a fallu que Le Monde Diplomatique se mobilise pour qu’Hobsbawm soit traduit et édité par Complexe. A Paris, la camarilla qui tient la publication des livres d’histoire n’entendait pas livrer le point de vue de ce britannique. Pour eux disqualifié puisque marxiste, donc paléo et forcément complice du Goulag.

Annie Lacroix-Riz vit la même aventure au sein même d’une « communauté » réduite au caquet, celle de nos historiens officiels qui écrivent leurs œuvres en direct à la télévision, assis sur les genoux de BHL. En général ils ont un passé de durs militants du PCF et, comme tous les convertis, sont devenus des Savonarole. Tant pis, la chercheuse a une bonne réputation sur le reste de la planète et chez les anglo-saxons, même auprès de ses confrères les plus réacs. Ce que ces chercheurs apprécient c’est la capacité de travail de cette dame qui mange un sandwich dans les archives et finit par y dormir. Elle lit tout dans toutes les langues, avec Lacroix-Riz nous sommes dans la brutalité des faits, ses citations font de ses lecteurs les témoins de l’histoire.

Elle vient de publier un livre dont, soyez en certains, vous n’entendrez jamais parler : Aux origines du carcan européen (1900-1960) aux éditions Le Temps des Cerises. En cette période où l’on nous demande de voter sur le sujet, ses mots ont un sens. Rappelons- nous le postulat, celui qui justifie l’Union comme une évidence : « L’Europe c’est le moyen d’éviter la guerre »... En quelques phrases Lacroix-Riz règle son sort au slogan en rappelant les guerres Yougoslaves, les divisions violentes et aujourd’hui l’Ukraine qui est un drame exemplaire. Son ressort est toujours le même, pour avancer leurs intérêts les États-Unis continuent d’utiliser l’Europe comme un outil. Cette fois pour combattre la Russie.

Le travail de l’historienne remonte à la source de ce schéma, de ce qu’on pourrait appeler « Euramérique ». Car, cette Europe d’aujourd’hui, sa larve, ou son œuf, est bien plus ancienne que les mano à mano de De Gaulle ou Mitterrand avec les chanceliers Allemands. Au terme de ce livre, bilan des recherches : l’Europe n’est rien d’autre qu’une succession d’ententes opportunes entre les grands groupes financiers Allemands et Français, avec les États-Unis qui veillent au respect du contrat de mariage. D’abord une idylle cachée, au plus rude de la guerre de 1914. Un conflit qui va faire tuer les hommes mais prospérer l’industrie. Ainsi nous rappelle Lacroix-Riz, en août 1914, après l’entrée des Allemands à Briey, fut pris un accord secret de « non bombardement » des établissements de Monsieur de Wendel. Des pancartes « à protéger » furent même apposées afin qu’un bidasse casqué à pointe ne vienne entamer le patrimoine sacré de cette famille. Autre exemple d’entente très cordiale, celui d’Henry Gall et de son trust chimique Ugine. Celui-ci, par l’intermédiaire de son usine suisse de La Lonza, fournira à l’Allemagne toute sa production électrique et les produits chimiques nécessaires à la fabrique d’armes terribles comme la cynamide. Entre firmes, pendant la guerre, la paix continue.

Autre démonstration de cette stratégie transfrontière, la mise à mal du traité de Versailles. Ce dernier, qui mettait fin à la guerre de 1914 et contraignait l’Allemagne à des sanctions, est consciencieusement saboté par les États-Unis qui redoutent « l’impérialisme » d’une France trop forte et trop laïque. Le 13 novembre 1923 Raymond Poincaré est contraint de céder à la pression de Washington. Le deal est le suivant : vous vous retirez de la Ruhr, vous acceptez un Comité d’experts et de financiers Américains, et nous cessons de spéculer contre votre franc. C’est le Secrétaire d’État Hugues qui présente cet ultimatum au nom du banquier JP Morgan, cette même banque que nous trouvons aujourd’hui à la source de crise financière mondiale. Dans cet ukase d’outre Atlantique on retrouve la main de l’ombre qui, petit à petit, va modeler l’Europe telle quelle est.

Une anecdote, en août 1928, quand Raymond Poincaré propose à Gustav Stresemann, le ministre Allemand des affaires étrangères (qui fut brièvement chancelier 1923) de faire un « front commun » contre « la religion américaine de l’argent et les dangers du bolchevisme », c’est un refus. Pour Lacroix-Riz, Stresemann est un « père de l’Europe » trop méconnu, le pion des banques de Wall Street, et justement de JP Morgan ou Young. En 1925, lors de la signature du pacte de Locarno, qui redessine l’Europe d’après guerre, c’est le même Stresemann que Washington adoube comme grand architecte, tandis qu’Aristide Briand et la France sont assis à la pointe de fesses sur un strapontin. Stresemann signe ce qu’il qualifie secrètement de « morceau de papier orné de nombreux cachets ». Le gouvernement du Reich a déjà signé des accords secrets avec les nationalistes étrangers, amis. Stresemann sait que ce Pacte est obsolète de naissance. Pourtant « Locarno », alors qu’Hitler pousse les portes, restera dans les discours des partis de droite et ceux des Ligues, le mot sacré. Un synonyme de paix alors qu’il n’est qu’un masque du nazisme.

Carcan
La France ayant desserré son emprise sur la Ruhr, il est alors temps de signer la vraie paix, celle des affaires. C’est la naissance de « L’entente internationale de l’acier », qui donnera le « Pool charbon-acier », c’est-à-dire notre Europe made in banques. L’Allemagne obtient 40,45% de l’Entente, la France 31,8% : la guerre est finie et une autre peut commencer. Et elle vient. En 1943 les États-Unis et l’Angleterre mettent au point le « statut monétaire » qui devra être mis en place dès le conflit terminé. Le vainqueur (les États-Unis) « imposera aux nations adhérentes l’abandon d’une part de leur souveraineté par fixation des parités monétaires ». Ce souhait a mis un peu de temps se réaliser mais, avec les rôles joués aujourd’hui par les agences de notation et l’obligation qu’ont les États d’Europe de n’emprunter que sur le marché privé, le plan est finalement respecté.

Le 12 juillet 1947 s’ouvre à Paris la « Conférence des seize ». Les canons nazis sont encore chauds quand l’Allemagne et les États-Unis pleurent à nouveau sur le sort de la Ruhr. Si bien qu’en marge de la Conférence, Anglo-américains et Allemands tiennent des réunions parallèles afin de faire la peau aux désirs de la France. Pour une fois Paris tient bon. Furieux, les Américains envoient un émissaire afin de « réécrire le rapport général de la Conférence ». Dans le bon sens. En particulier six points sont dictés par Clayton, le Secrétaire d’État au Commerce. Ils résument le programme commercial et financier mondial, et donc européen, de Washington. Les États-Unis exigent la mise en place d’une « organisation européenne permanente chargée d’examiner l’exécution du programme européen ». Ce machin sera l’OECE. Il préfigure « notre » Europe. Et Charles-Henri Spaak, premier président de l’Organisation Européenne de Coopération Économique, n’est qu’un greffier appliquant les consignes américaines.

Quant aux héros que nous célébrons, scrutin européen oblige, « les pères de l’Europe », à la lecture de Lacroix-Riz on n’a guère envie d’être leurs enfants. Jean Monnet ? D’abord réformé en 1914, marchand d’alcool pendant la Prohibition, fondateur de la Bancamerica à San Francisco, conseiller de Tchang Kaï-Chek pour le compte des Américains. Puis, à Londres en 1940, Monet refuse de s’associer à la France Libre pour, en 1943, devenir l’envoyé de Roosevelt auprès du général Giraud... Voilà un homme au profil idéal pour mettre sur pied une Europe libre. Dans ce jeu de famille vous voulez un autre « Père » ? Voilà Robert Schuman, autre icône. Un détail de la vie du héros suffit à le qualifier : à l’été 1940 il vote les pleins pouvoirs à Pétain et accepte en bonus d’être membre de son gouvernement. Après guerre, Schuman sera mis en pénitence, ce qui est une pratique ordinaire pour un si bon catholique. Puis, le passé oublié, il va pousser à la roue d’une Euro-Amérique : capitaliste, chrétienne se développant sous la serre de l’OTAN.

Avant le scrutin « européen » du 25 mai prochain, il reste assez de temps pour lire Aux origines du carcan européen, un livre qui laisse le roi nu. Ceux qui, comme François Hollande, sont convaincus que « Quitter l’Europe c’est quitter l’histoire », pourront constater que le Président dit vrai. Quitter une histoire écrite par les banquiers américains.

Jacques-Marie Bourget

Annie Lacroix-Riz : Aux origines du carcan européen (1900-1960) , coédition Delga-Le temps des cerises, avril 2014, 15 euros.
Le 16/05/14
URL de cet article 25635

lundi 24 février 2014

L'Europe, si nous la faisions, enfin ?

Une idée-force me taraude depuis des années. Plus que jamais, il est essentiel de sortir de l'U.E. Unilatéralement, sans finasser, immédiatement, au nom du Peuple français souverain.

- dès le départ ce sont des financiers U.S. qui ont eu l'idée de ce "partenaire", pour deux raison :
  _ * l'Europe est une puissance commerciale en tant que telle, parce que malgré deux guerres mondiales ses infrastructures existent
  _ * en revanche, politiquement elle n'existe pas (même aujourd'hui) donc elle est faible, donc elle peut être circonvenue facilement par des "marchands" dépourvus totalement de scrupules.

- les premiers accords (traité de Rome 1957) étaient déjà seulement commerciaux et n'impliquaient en rien les citoyens européens. C'étaient des agents des puissances financières US, dûment chapitrés dès 1943-1944, comme Jean Monnet ou Robert Schuman, qui avaient lancé cette idée en la présentant sous des jours riants. On avait déjà largement dépassé alors la CECA, simple accord de libre-échange signé pour 50 ans le 23 juillet 1952 entre six pays seulement, ce qui était encore raisonnable malgré la différence de culture du travail entre les membres.

- l'élargissement rapide, et toujours sans concertation avec les citoyens, a accentué encore cette emprise commerciale, puis financière en associant de plus en plus la carpe et le lapin, soit des nations de plus en plus disparates. La logique "européenne" n'était même pas effleurée, malgré de petites touches comme le programme Erasmus.

- la création de l'euro-monnaie unique (le détail a de l'importance) a lié encore plus la plupart des forces vives européennes dans un carcan à la logique seulement financière, l'antithèse même de la démocratie. Il était pourtant évident que chaque pays allait continuer à avancer à sa manière, selon la logique de sa propre culture, de ses propres atouts ou faiblesses, et que la fixation de la monnaie à un instant I de la vie de ces pays rendrait vite insupportables les chemins différents liés à des mentalités différentes, à des préoccupations des citoyens ET de leurs dirigeants de plus en plus disparitaires.

- la perspective proche désormais d'un grand marché transatlantique dont on connaît les dangers (voir l'ALENA) oblige à faire vite désormais pour ne pas y tomber : la différence de vision de l'avenir entre les Européens, et leurs "voisins" de l'autre côté de l'Atlantique, est encore beaucoup plus grande que celle entre pays de l'Europe continentale. La Grande Bretagne, et singulièrement l'Angleterre, est déjà bien plus proche culturellement de ces voisins lointains, ce qui est logique.

Donc:
- un gouvernement de salut public doit se créer au plus vite, pour reprendre les choses en main, en même temps qu'une assemblée constituante où les citoyens ont pleinement leur mot à dire

- ce gouvernement doit immédiatement décréter au nom du Peuple la sortie des traités depuis le départ (1957, avec application en janvier 1958). Plus de contribution aux privilégiés fonctionnaires européens, plus de députés à Strasbourg à rémunérer.

- en même temps il doit bloquer les frontières aux capitaux et à leurs grands possesseurs, quitte à fermer des structures comme SWIFT unilatéralement

- la BdF redevient LE créateur de la monnaie, les banques privées ne pouvant plus accorder de prêts à intérêts, ni aux montants supérieurs à leurs encours de dépôt

- la monnaie française (peu importe son nom) est découplée de l'euro, qui reste le moyen de paiement en Europe (géographique), et chaque semaine un avis BdF fixe la parité. Pour les banques, cela se résume à calculer deux soldes sur les relevés de compte, l'un en monnaie nationale, l'autre pas forcément très différent en euros. Les pièces et billets continuent à avoir cours, en euros bien sûr, donc avec un impact différent sur les comptes clients (qui seront ainsi débités par exemple de 406 "kopecks" pour un retrait au DAB le plus proche ou à Hambourg de 400 euros). La mesure peut se faire à très peu de frais.

 - les banques, moyens d'énergie, de transport, de soins sont (re-)nationalisés.

- la France sort naturellement et complètement de l'OTAN, qui est un moyen de pression des États-Unis, notre seul adversaire "objectif" comme on disait au temps du rideau de fer. En plus cela fait des économies.

Quels personnages politiques, aujourd'hui, préconisent ce genre d'initiative ? Fort peu. Les autres ont des intérêts personnels à voir perdurer cette aberration. J'entends déjà des cris s'élever jusqu'au ciel, "Nationaliste !" voire "Faschiste !" . On connaît la rengaine. 

Bien entendu, il ne s'agit aucunement de cela. Les Européens, tous les Européens (hormis bien sûr ceux, peu nombreux, qui sont parties prenantes dans £€ $¥$T€M€ actuel) ont intérêt à voir leurs aspirations prises en compte, leurs emplois rester sur place par une refonte en profondeur des échanges de bien et services où la délocalisation (comme on dit pudiquement) est interdite. Dans notre pays, mais chez nos voisins également, un découplement au moins provisoire des flux aberrants de capitaux à l'échelle planétaire est devenu nécessaire. C'est pourquoi, très vite, il sera possible de proposer à ces voisins de renouer avec nous des liens commerciaux, culturels, mais aussi d'amitié qui sont souvent laissés pour compte. Il s'agirait d'une refonte complète d'une union de patries européennes, sur des bases saines et où le PROFIT financier n'est plus LE moteur des relations.

samedi 10 août 2013

De la Guerre Froide à la Paix de Glace

C'était la guerre froide
La "guerre froide" est un concept inventé par Washington à son usage, pour justifier maintes et maintes choses. Elle a obligé l'URSS à se doter de vecteurs d'attaque nucléaire en masse, alors qu'elle avait bien d'autres raisons d'utiliser son argent. C'est à la longue ce qui l'a tuée. Était-ce délibéré dès le départ ? Pas forcément. Je pense que les USA en ont vu l'avantage sur ce point au bout d'un certain temps. Ce ne sont pas des surhommes !



Le Département d'État sème son souk partout sur la planète pour justifier lois, mesures, représailles, guerres "préventives" ou "humanitaires". En fait, et l'État d'Israël l'a copiée là-dessus en allant encore plus loin, l'entité qui se définit comme "Les États-Unis d'Amérique" n'est qu'une armée (avec ses offices de renseignement par douzaines) qui se prend pour un pays. C'est le seul point qui unit les habitants, grâce à une propagande colossale et continuelle. C'est dire combien c'est fragile, en fait. Donc dangereux, car pour rester crédible il faut aux têtes dites "pensantes" de ce machin aller toujours plus loin dans la surenchère.

Après la guerre de 1939-1945 (ou du moins l'arrêt officiel des hostilités) les États-Unis d'Amérique  ont (du moins en apparence) redéfini quels étaient leurs ennemis. D'où cette "guerre froide". En fait, depuis 1918 c'est la Russie devenue trop différente qui était considérée comme une menace. D'où le fait que jusqu'en 1941 les financiers de New York furent les pourvoyeurs d'Adolf Hitler.  Celui-ci devenant trop gênant, les alliances ont paru changer, juste le temps d'éliminer le trublion. C'est pourquoi les affaires ont repris de plus belle avec Bonn (Berlin étant passé sous le contrôle soviétique). Et si deux essais nucléaires "pour de vrai" ont eu lieu il y a 69 ans et un jour, ce n'était pas pour faire tomber un Japon déjà à genoux, mais pour stopper l'avance russe en Mandchourie, et ainsi geler les positions.

Pour rester debout, pour exister, ce pays aberrant qui s'étend du Rio Grande aux Grands Lacs a besoin d'ennemis : ainsi l'ont défini les paranoïaques de Washington. Ce fut donc une problématique "menace de l'Ours" qui fut le prétexte pour la création de l'OTAN. En même temps, pour élargir leur influence économique, les stratèges des Think Tanks ont suscité une Union Européenne à leur botte, par avancées successives depuis 1943-44 (oui, déjà) en mettant sur les rails Jean Monnet et Robert Schuman. L'arrivée de cette OTAN "à ses portes" ou presque a obligé Moscou à proposer ce qui devint le Pacte de Varsovie.

Catastrophe ! La chute du mur de Berlin, puis celle de l'URSS tout entière, rendait la présence de l'OTAN inutile : qu'à cela ne tienne, désormais ce furent les Islamistes qui prirent la relève dans la propagande étatsunienne. Quitte à les armer d'abord comme en Afghanistan. Le rôle de Ben Laden, là-dedans, n'est pas très clair : un seul avion a eu l'autorisation de s'envoler immédiatement à la suite du bizarre évènement du 11 septembre 2001, et c'était celui où avait pris place la famille d'Oussama. Fallait-il la protéger, l'empêcher de parler ? C'est assez probable. Comme est fort probable la fausseté totale de la ridicule version officielle de cet attentat (nous n'y reviendrons pas ici, cela demanderait un ouvrage en plusieurs tomes). Est-ce pour faire oublier ce fiasco (beaucoup de gens refusent cette version, malgré les efforts de propagande et les menaces envers ceux qui la dénient haut et fort, qui expliquent et s'insurgent) que récemment a eu lieu l'attentat de Boston ? Une tentative pour ressortir le danger islamique ?

Détroit de Behring : à gauche l'Ours, à droite le renard, au milieu la mouche
Bien entendu, malgré cet islamisme si commode pour tenter de faire avaler des couleuvres, le "partage du monde" à la Yalta reste plus ou moins de rigueur, donc il faut continuer à discuter avec le voisin d'en face, celui qui n'est qu'à quelques encablures de l'Alaska. Est-ce si facile ?


Aujourd'hui entre le Kremlin et la Maison Blanche, ce n'est pas le beau fixe. Les radars et autres sites de missiles que la seconde s'entête à installer à deux pas de la Russie, soit-disant pour se prémunir contre les islamistes, sont considérés avec raison comme inacceptables par la Place Rouge qui considère qu'être susceptible de viser un pays avec lequel on est théoriquement en paix, cela ne se fait pas. Les accords SALT piétinent joyeusement malgré les belles envolées célébrant leur progrès. Cerise sur le gâteau, l'accueil au nom d'une acceptation provisoire d'asile pour Edward Snowden reste dans la gorge des faucons washingtoniens, soudain pris le doigt et tout le bras dans la confiture par le judicieux et courageux lanceur d'alerte. Ajouté au différend concernant la Syrie, où Moscou considérerait comme un casus belli à son encontre une attaque directe de Damas ou de Téhéran par des troupes de l'OTAN ou assimilées, cela nous amène à une magnifique Paix de Glace. Rien de neuf depuis 1918, en somme. Plus rigolo : les pourparlers continuent....

mardi 25 juin 2013

L'armée a-t-elle encore un sens ?



Vingt mille ans avant la conquête de la Gaule par Jules César, une phalange de guerriers avait un sens, car il était nécessaire de protéger les communautés encore fragiles des bêtes sauvages et d'éventuelles incursions de pillards affamés. Il s'agissait de Défense.

Il y a moins de trois mille ans, ce souci légitime était déjà bien terni par les "exploits" d'Alexandre dit le Grand, porteur de la civilisation macédonienne jusqu'à l'Indus vers les années -300. Même souci concernant l'Empire Romain au début de notre ère, celui de Genghis Khan au XIIe siècle, les invasions espagnoles et portugaises au XVIe et au-delà, l'empire britannique qui leur a succédé jusqu'à nos jours (oui, oui), les velléités de Napoléon, ou le colonialisme français dont le dernier avatar est l'intervention au Mali. Il s'agit encore et toujours de s'étendre, de porter "la bonne parole" religieuse (les deux sont très souvent liés), de réaliser "de fructueuses tractations" (facile quand l'autre contractant a le couteau sous la gorge), en un mot de se comporter... en pillards. Même pas affamés, mais cupides et cruels.

La régression est cruelle. L'armée française est appelée "La Grande Muette", parce qu'il lui est interdit de "l'ouvrir". En théorie, elle est là pour défendre notre territoire, de protéger "nos fils et nos compagnes", et dans ce cadre-là, effectivement elle n'a rien à dire, simplement à agir selon l'accord tacite de tous nos concitoyens. Après tout, ce sont tous les citoyens qui lui donnent les moyens d'exister selon leurs richesses et leurs efforts.

Il est cruel de se dire qu'aujourd'hui l'armée n'est engagée que dans des actions d'invasion comme en Afghanistan à titre de supplétif du Pentagone, ou au Mali pour protéger les intérêts d'Areva, ou... Rappelons que la Gendarmerie en est un corps, même si les GM sont des troupes à pied alors que depuis l'origine les gens d'armes étaient à cheval. C'est ainsi que ce qui était considéré comme une formation d'élite en est aujourd'hui à repousser la population, mécontente ou pas, du passage de nos Z'élites, quel qu'en soit le nom puisque le pseudo-changement de majorité n'a rien changé à ce propos. Seulement les médias le relatent moins. Ou encore, amenée à grands frais, elle est amenée à attaquer des défenseurs de Notre Terre contre les appétits des magnats du béton et de la finance. Les exemples abondent, comme dans la Manche, du côté du Chefresne, où un maire est bousculé et arrêté pour avoir osé édicter un arrêté municipal parfaitement légal, mais dérangeant pour les Grands ; ou à Notre Dame des Landes où les violences ont été indicibles ; ou du côté aussi du projet de LGV trans-Alpes contesté par les No TAV... A chaque fois bien entendu les violences ont appelé d'autres violences, mais bien entendu ce sont les politiques qui ont commencé pour des raisons souvent inavouables. L'armée en ressort meurtrie, et montrée du doigt par ricochet.

Pire, dès que des personnes à bout d'arguments dérapent un peu (ou pas), ce sont souvent ces formations-là qui vont sur ordre charger, foncer dans le tas, cogner, et même parfois dans l'élan déraper et en faire trop. Car les coupables, ce sont les Z'élites qui au mépris de leur mandat vont s'à-plat-ventrer devant la finance et faire molester les citoyens indignés. L'armée, c'est maintenant à cela qu'elle sert, au lieu de pourchasser nos ennemis. Nos ennemis ? Mais oui, bien sûr, ce sont ces businessmen faisant souvent la navette entre la très haute fonction publique et la tête de multinationales "françaises", presque tous issus des mêmes milieux, des mêmes Grandes Écoles et de la même doxa ultra-libérale à laquelle TINA (There Is No Alternative comme disaient les pontes de l'École de Chicago et la délicieuse Madame Thatcher).

L'Armée est donc le bras des ennemis de la plus grande partie de la population, des personnes qui constituent la Nation. Soit elle est déployée pour réprimer les plus lucides, soit elle est projetée dans des conflits que l'on ne peut que désapprouver hautement, comme dans des montagnes ou des déserts lointains, mais presque jamais elle ne reste à sa place, qui est la défense du territoire. Il faut dire que le Président de la République est dit le chef des Armées. C'est aussi lui, unilatéralement, qui a prêté allégeance auprès de notre pire ennemi, les États-Unis d'Amérique, sous le couvert de l'OTAN. Nous sommes donc devenus les alliés forcés de l'Angleterre, ce vaisseau aux ancres dérapant toujours en direction de l'Ouest, et non de l'Europe.

Comment les officiers vivent-ils ce paradoxe de l'alliance avec l'adversaire objectif de tous nos intérêts ? La question est importante. Ont-ils oublié Valmy ? C'est la référence absolue à laquelle il faut se référer. Rester, afin de contenir les ardeurs des politiciens toujours prêts à en découdre (par personnes interposées), n'est-ce pas la source d'un conflit intérieur permanent entre son vrai devoir envers les habitants du pays, et les ordres d'un Pouvoir civil fort peu civil et surtout enclin à faire prévaloir des intérêts individuels ou catégoriels ?

Oui, l'armée a-t-elle encore un sens ?



mardi 7 mai 2013

La #République est à nous, bâtissons-la

Avec l'anniversaire de l'élection présidentielle, les polémiques  sur le bilan d'une année de nouvelle donne théorique enflent dans la blogosphère. Encore qu'un twitteur connu (Bruno Masure je crois) ait judicieusement rappelé hier matin que la passation de pouvoir effective n'a eu lieu que le 15 mai 2012.

Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir quoi qu'en disent trop souvent les films de Hollywood. Ainsi depuis l'arrivée de Hollande à l'Élysée, il semble que la pression sur la Justice se soit adoucie. Mitterrand aussi, autrefois, avait souvent avoué à sa femme qu'il ne faisait pas toujours ce qu'il aurait voulu. C'est pourquoi il faut vraiment nuancer. Seul Sarkozy a réussi à sortir après un bilan totalement négatif, volontairement sans doute. C'est pourquoi cela me fait mal, parfois, de voir des blogueurs apparemment intelligents, murés dans leurs certitudes.

Un argument est difficile à admettre. Ces thuriféraires ne cessent d'assurer "Laissez au gouvernement le temps de travailler, il n'y a qu'un an de passé", alors que les reproches adressés au bilan sont précisément à propos de ce qui a déjà été fait. Un exemple, le TSCG, passé en urgence, ou l'ANI qui bénéficie de la même procédure. Je doute que, dans le reste du mandat, ces pierres soient démolies. Il faut être réaliste.

Oui, amis blogueurs, ne soyez pas fermés aux remarques. Moi aussi, il m'arrive de me tromper. On n'aime guère l'avouer généralement, pourtant c'est ainsi que les choses avancent. Et je sais, avec certitude, que les mesures que je préconise sont difficiles à appliquer, même dans la durée. Après tout, même les Grecs, au bord du gouffre, n'ont pas réussi à permettre à Syriza de gouverner, à moins que les dés du scrutin n'aient été pipés, ce qui est vraisemblable.

Pour rappel, sur quelles bases aimerais-je que nous avancions ensemble ? Déjà, parce que c'est la condition pour avoir les coudées franches, un autre, tout autre rapport à l'Europe est indispensable. L'union européenne, qui est à une vraie Europe aussi dissemblable qu'un banquier cupide (ils ne le sont pas tous) l'est d'un groupe de bénévoles au service des clochards, a entortillé avec l'aval de dirigeants français vicelards nos gestes, nos actes et nos aspirations dans un entrelacs de directives et de traités : il faut commencer par rejeter l'ensemble pour repartir sur des bases complètement différentes. 

Un président atlantiste a précipité notre destin dans le giron US, par le truchement de l'OTAN : se séparer du pire ennemi du monde entier est une priorité. D'autres liens d'amitié pourront ainsi se dessiner, avec nos voisins proches, comme avec les amis plus lointains d'Amérique du Sud qui ont érigé une nouvelle façon de vivre ensemble : cette façon n'est pas applicable en l'état dans nos contrées, au contexte différent, mais elle peut apporter des pistes et des idées.

Un rapport à l'argent remis en question doit se discuter et s'appliquer. Des inégalités criantes et grandissantes ne peuvent perdurer ainsi, et les plus fortunés (on parle là de mille, dix mille, cent mille fois plus que les plus démunis) devront composer afin que chacun dispose d'un minimum. Les y contraindre est possible. Il faudra le faire.

De plus en plus de gens de gauche aspirent à une Sixième République. Malheureusement les idées sur ce qu'elle pourrait être divergent encore fortement. Il va être urgent de s'atteler à la rédaction (qui le fera ? là aussi les avis divergent) d'une nouvelle façon de "vivre ensemble" au minimum moins inégalitaire que la pétaudière qu'est devenu notre pays. Cette discussion devra naturellement porter sur tous les aspects sociaux du pays,  sur l'école, sur ceux qui faute d'emploi sont à la fois dans le besoin et dans la détresse psychologique. Cela va souvent de pair. Sera aussi à envisager la culture, accessible à tous malgré des multinationales du chobiz peu regardantes sur la qualité, mais âpres au profit. Aura aussi droit de cité le tissu des besoins essentiels de toute la population en communication, en transports, en énergie, en logement, en éducation, en vêtir tout simplement. C'est tout un ensemble, qu'il convient de remettre à plat.

Conclusion, il y a du boulot, et il faudra s'y mettre tous ensemble. Le Capital est un ennemi formidable, d'autant plus qu'il donne l'illusion à beaucoup de les en faire profiter, ce qui est un leurre bien entendu.

mercredi 3 avril 2013

OTAN et euro monnaie unique, les outils de domination mondiale des USA

Il est aberrant de considérer, ou feindre cette opinion, que l'OTAN est un organisme convivial de défense militaire de l'Europe.

sherif
Déjà, il est considéré comme définitivement acquis que le SACEUR, le Grand Boss en Europe, est toujours un très haut gradé du Pentagone.  Tiens, pourquoi donc ? Il n'y aurait aucun général allemand, belge, anglais, qui aurait suffisamment de compétence, d'office ?

C'est donc le patron "sur place" qui applique la politique de son pays. Logique. Politique qui n'est pas basée sur les mêmes intérêts que ceux des européens, et qui peut même le cas échéant y être violemment opposée.

En revanche, quel pays aurait l'idée saugrenue de venir attaquer l'Europe, ou l'un de ses composants ? Le Paraguay ? La Sierra Leone ? L'Afrique du Sud ? L'Iran ? Ah oui, justement il peut y avoir les USA, si les pays européens ne "vont pas droit" comme ils l'entendent, financièrement en particulier. Et l'euro ficelé, bloqué, "gardé" étroitement par un gouvernement allemand attentif à en plier les caractéristiques à son économie propre, est un allié sûr d'un dollar moins valorisé, et un frein aux exportations vers l'économie de l'Uncle Sam tout en étant un débouché intéressant pour ses investissements.

une réunion du conseil de l'OTAN
Oui, le seul pays qui soit l’ennemi de tout le monde, un ennemi activement agressif, ce sont les pompeux "États-Unis d’Amérique" dont l’oligarchie se gave de dépenses militaires, pour un montant presque aussi important que celui de tous les autres pays du monde réunis. "États-Unis d’Amérique", dont la cohésion précaire ne repose que sur ce côté militaire omniprésent, même dans l’instruction des enfants. Leur faire saluer le drapeau chaque matin, leur faire intégrer des disciplines comme l’histoire militaire, faisant fi de tous les autres aspects historiques, les plus importants, apporte une couleur terrible à ce que ces enfants peuvent devenir une fois adultes, à la fois gavés de récits de combats et sevrés du reste. Ne concevoir des rapports humains que comme des conflits, aussi bien au niveau individuel que collectif, cette terrible "struggle for life", rend ultra dangereux ce bout de continent se prenant pour le continent entier ("Je suis Américain" disent-ils, innocemment). Être associé à ses errements ne peu conduire qu’à des catastrophes, comme on l’a constaté en Irak, en Libye, des pays pratiquement rayés de la carte. Le Pacte de Varsovie ne fut signé que pour se défendre de cette hydre se parant des atours de "défenseur du monde", grand shériff, justicier.

L’OTAN est le bras armé outre-Atlantique des volontés du Pentagone, les États associés n’en étant que des doigts, rien de plus. Il y a longtemps que des humains moins esclaves que d’autres du système crient pour inciter à la dissolution de ce danger "sous nos fenêtres". Il est vrai que généralement, les médias inféodés à ce système couvrent les voix de ces lanceurs d’alertes, quand ce ne sont pas des instructions en (Justice ?) qui tentent de les bâillonner, ou des "accidents" qui les privent de la vie.

Nicolas Sarkozy a complètement intégré £€ $¥$T€M€, où notre pays n’était qu’associé : il est urgent de rompre tous les liens cette fois, et d’inviter nos voisins à faire de même. L’OTAN vidée de son contenu s’écroulera alors. Mais pour cela, il est nécessaire qu’une véritable opposition (et non une banale alternance) reprenne en main la destinée de nos semblables, avec leur plein aval et en leur nom.

L’OTAN ? Disons-le franchement, c’est une Occupation où les hommes en uniforme portent notre drapeau sur leur manche. Oui, l’Europe doit être défendue, aussi bien au niveau de la finance qu’à celui des fusils, les deux choses sont liées. Et notre seul ennemi, sur ces deux tableaux justement, se trouve de l’autre côté de l’Atlantique. Le combat devra donc se dérouler sur les deux volets d’une même hégémonie, quand les vrais Européens pourront enfin "avoir la main".

dimanche 3 février 2013

Stalingrad, message d'espoir ?

(couché très tôt hier soir, je reprends la plume avec un peu de retard)

Le 2 février est un jour historique. C'est le souvenir d'un évènement important il y a soixante-dix ans : la fin de la bataille de Stalingrad. Le Reich y avait pourtant "mis le paquet" :  jusqu'à plus d'un million d'hommes y furent précipités.  Pour comparer, en 1916 le grand effort de Guillaume II sur Verdun n'impliqua "que" 150 000 soldats allemands.

Cette bataille mémorable eut aussi un coût terrible : plus de cinq cent mille Russes, militaires ou civils, y perdirent la vie, en une seule bataille (elle dura six mois). Mais le front tint, et c'est grâce à de tels efforts que, deux ans plus tard, l'hitlérisme fut battu. On ne remerciera jamais assez la population russe, pour son abnégation désespérée qui tint tête à la fureur d'un homme et son système.

Stalingrad permit ainsi à un tyran de rester au pouvoir. Tyran, il le fut. Le "génial" Staline a aussi, par sa cruauté, fait périr des milliers et des milliers de soviétiques. Personne ne saurait le nier. En revanche, faire entrer dans le même opprobre "le communisme" serait se tromper gravement : dès 1920 il avait été complètement éradiqué par Lénine.

En revanche, Stalingrad nous ouvre un horizon d'espoir. Ce que des humains ordinaires, avec peu de moyens, réussirent, d'autres humains peuvent le renouveler.

Aujourd'hui, nous vivons sous le joug d'un terrible fardeau : celui d'un capitalisme qui, dès 1936, s'était allié à Adolf Hitler pour "le meilleur et pour le pire", mais surtout pour asseoir une dictature mondiale. Le "caporal autrichien" tomba en 1945, mais ses sponsors prirent la relève. Parmi ceux-ci, un nom connu : Prescott Bush, banquier, décédé en 1972. Le grand-père de celui qui fit une "si intelligente" guerre en Irak récemment. Oui, la même camarilla est toujours aux commandes à la fois de la finance mondiale et du gouvernement de Washington, qui ont tendance à se confondre.

C'est donc ce conglomérat politico-financier qui est à abattre. Il occupe tous les postes-clefs du monde. Seule une guérilla à la fois mondiale et dispersée, mais simultanée, permettra d'abattre cet immense danger.

Prenons exemple sur les Russes d'il y a soixante-dix ans. Ils ont réussi. Pourquoi pas nous ? Il suffirait d'un peu d'astuce, et de beaucoup de solidarité par-delà les frontières.

Stalingrad, message d'espoir. Seule certitude : pour parvenir à une nouvelle donne, beaucoup tomberont.

mercredi 10 octobre 2012

Selon un journal turc : Le mortier tiré sur la Turquie est un mortier de l’OTAN dont la Turquie a "fait cadeau" aux rebelles syriens (LGS)

Selon un journal turc : Le mortier tiré sur la Turquie est un mortier de l’OTAN dont la Turquie a "fait cadeau" aux rebelles syriens

Le mortier utilisé pour attaquer la ville turque de Akcakale est un modèle spécifique à l’OTAN et a été donné aux rebelles syriens par Ankara selon le journal turc Yurt. Le mortier a tué un adulte et quatre enfants de la même famille mercredi dernier.
Merdan Yanardag, le rédacteur en chef du journal, affirme dans l’éditorial, que le journal a reçu d’une source sûre l’information selon laquelle la Turquie elle-même avait envoyé les mortiers aux rebelles de la soi-disant "armée libre."

"La Turquie est membre de l’OTAN depuis longtemps et elle agit en étroite coordination avec les autres puissances de l’OTAN et par conséquent il n’est pas surprenant que cela se soit produit." a dit Abayomi Azikiwe, le rédacteur en chef du de la chaîne d’information Pan-African à RT.

L’OTAN a jusqu’à présent évité de s’impliquer militairement dans le conflit mais selon Azikiwe l’Alliance est entièrement partie prenante de toutes les décisions de la Turquie.

Pour lui : "Ankara ne prend aucune décision militaire et n’envisage aucune action stratégique en dehors des forces de l’OTAN avec qui la coopération est totale."

Lundi, la Turquie a lancé des représailles contre la Syrie pour le 6ième jour consécutif, après qu’un mortier en provenance de la Syrie se soit écrasé dans la province de Hatay en Turquie.
Le président de la Turquie a déclaré que l’armée prendrait toutes les mesures nécessaires pour défendre les villes des frontières du pays.

"Des évènements terribles se déroulent actuellement en Syrie... Notre gouvernement est en contact permanent avec l’armée turque. Vous voyez que nous faisons tout de suite ce qu’il faut faire et nous continuerons à le faire," a déclaré le président Abdullah Gul lundi dernier.

Mais il n’y a pas que les leaders turcs qui donnent leur avis sur le conflit.

Lundi dernier, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, a parlé des graves conséquences sur la région que le conflit pouvait avoir.

"L’escalade du conflit sur la frontière turco-syrienne et l’impact de la crise sur le Liban sont extrêmement dangereux" a dit Ban à l’ouverture du Forum Mondial pour la Démocratie à Strasbourg en France.

Les échanges de feu ont commencé mercredi dernier quand des éclats de mortier syriens ont tué une femme et quatre enfants de la même famille à Akcakale.

Beaucoup de personnes craignent que la situation ne dégénère en un conflit régional ; Selon l’analyste politique Dan Glazebrook, Ankara essaie d’attirer l’OTAN dans une guerre contre la Syrie.

"Les [Turcs] qui savent que les rebelles sont en train de perdre la bataille essaient de les aider à maintenir leurs positions en bombardant la Syrie pour qu’ils continuent à se battre " a dit Glazebrook à RT. "Mais selon moi, ils espèrent aussi pousser l’OTAN à agir et à déclencher une sorte de blitzkrieg, ce qui serait la seule manière d’assurer la victoire des rebelles dans l’état actuel des choses."

Pour consulter l’original : http://rt.com/news/nato-mortar-syria-turkey-954/
Traduction : Dominique Muselet

A propos du même article : http://cochonsurterre.blogspot.fr/2012/10/turquie-syrie-qui-...
URL de cet article 17930

mardi 9 octobre 2012

Traité européen: la gauche parvient à se passer des voix de droite (AP)

Associated Press  le 09-10-2012 à 20h01 - Mis à jour à 20h20

PARIS (Sipa) — A huit voix près, le gouvernement a réussi mardi son pari de faire voter la ratification du traité européen instaurant une "règle d'or" d'équilibre budgétaire sans avoir à compter sur les suffrages de la droite et du centre.

Ce succès est cependant relatif tant sont garnis à gauche les rangs des partisans du "non".
Le projet de loi autorisant la ratification du TSCG (Traité sur la gouvernance, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union monétaire) a été adopté par 477 voix contre 70. Sur 568 députés présents, 282 élus de gauche (264 du groupe socialiste, trois du groupe écologiste, 14 du groupe radical et un du groupe de la Gauche démocrate et républicaine) se sont prononcés en faveur du texte.

Malgré l'opposition d'une partie de la gauche, le résultat du scrutin ne faisait aucun doute, le traité étant soutenu à la fois par le PS, l'UMP et les centristes de l'UDI. Seuls y étaient opposés l'essentiel des députés Front de gauche, la plupart des écologistes et certains députés socialistes, ainsi qu'une poignée d'élus de droite et du Front national.



Ainsi, le parti au pouvoir a réussi son pari insensé : assujettir la démocratie française au bon vouloir de Bruxelles (car le vote du budget est la tâche annuelle la plus importante dans la vie d'un député). Désormais, nos parlementaires ne seront strictement plus qu'une machine à entériner ce que décident des non-élus  même pas originaires de notre pays pour la plupart.

Dans ce cas, pour faire des économies, il ne reste plus qu'à dissoudre la Chambre et le Sénat. A mon avis, c'est en bonne voie. On peut aussi supprimer les ministères, le conseil constitutionnel qui se plie aux exigences bruxelloises lui aussi, et sans doute d'autres organismes. Et puis l'armée, puisque l'OTAN est sensé nous protéger (de qui ? des Marines US ? de la CIA ? seuls vrais dangers à l'horizon).

Çà y est ! La Dette est résolue !

lundi 1 octobre 2012

L'OTAN, bras armé du Peuple Élu étatsunien

Lançons un APPEL. Appel à protester contre l'OTAN, et contre le souci de notre gouvernement à y rester intégré et soumis. Ô combien soumis. Ce qui l'incite même à menacer les parlementaires du parti soumis de sanctions s'ils ne votent pas en bêlant pour le TSCG. La dictature de Bruxelles-pseudo-Europe est la seconde partie de la tenaille dont l'autre partie a son siège dans un autre quartier de la ville de Bruxelles, et ses bureaux à Mons. Van Rompuy, Barroso, et en même temps le SACEUR, sont nos maîtres si nous ne sommes pas assez nombreux à dire NON à ce double assujettissement.

OTAN : bras armé de la Phynance triomphante et assassine, d'un état d'esprit étatsunien promouvant la liberté des plus forts aux détriments de la vie de beaucoup, de tous ceux qui gênent, et de tous ceux qui ne sont que futiles dommages collatéraux. Un rappel :
       " Ils ne sont GRANDS que parce que nous sommes à genoux "         

Patriotisme, et non nationalisme. Voilà ce qu'il faut se remettre en tête. L'esprit de Valmy revient nous faire souvenir de cette différence fondamentale. La France n'est pas une race, une ethnie, pas même seulement une langue.  Elle est un grand vecteur d'Idées, qui l'ont propulsée phare du monde. Elle s'est élevée avec les Grandes Valeurs de la République héritière de la Révolution et des Lumières. Sa grande force a été de mettre en premier l'égalité face à la volonté de certains à dominer tous les autres, la fraternité qui en est le corollaire afin de dompter la liberté de certains de régner sur tous. Et quand la détermination a faibli à la fin du XIXe siècle, c'est la Commune qui a relevé le drapeau, comme en 1830, comme en 1848. Son sang a ensuite essaimé partout, y compris dans cette Russie où là encore, les humains se sont fait voler un peu plus tard la fraternité.

Se battre pour cela, manifester, c'est le minimum que nous lui devons. Il faudra jusqu'au bout s'opposer aux gouvernements successifs, esclaves d'un système où un État fait de cinquante États disparates se prend pour le modèle, le chevalier blanc, la Race Élue, suivi en cela par un autre au proche-orient, et d'autres qui se prétendent les seuls gardiens de l'Islam original, ce qui est faux. Il n'y  a pas de race élue, il n'y a pas de religions, il n'y a que des humains, tous égaux, tous différents, qu'il faut appeler à la grande fraternité par-delà les frontières établies par les Puissants (qui se dépêchent ensuite de les violer, c'est un jeu cruel et passionnant pour quelques tarés). C'est à cette seule condition que nous serons libres.

Plus que jamais, Cette Europe du Fric pour le Fric : NON. Cette OTAN, organisation sanglante, meurtrière, simple bras des Puissants : NON.