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mardi 29 mai 2018

Défendre notre pays contre la marée du (faux) anglais partout

Nous relayons l'appel de nos amis de l'Afrav (association Francophonie Avenir)

L'Affaire “Let's Grau” en appel !

Le maire du Grau-du-Roi a décidé de faire appel du jugement rendu le 16 mars 2018 par le Tribunal administratif de Nîmes. Dans cette affaire nous étions opposés à lui au sujet de la marque ombrelle  “Let's Grau”, une marque à caractère anglophone, comme on peut le constater, une marque que Monsieur le maire a lancée pour donner une image plus marchande à sa ville.
Quoi qu'il en soit, grâce à nous, la langue française a gagné au Grau-du-Roi, mais, force est de constater cependant, que le maire de la ville, M. Robert Crauste, n'est pas content, car il fait appel du jugement !
Mais dans quel monde vivons-nous, où il faut aller en justice pour défendre sa langue dans son propre pays et, qui plus est, lorsque la justice vous donne raison, subir une contre-attaque de ceux qui ne l'ont pas respectée ?
Cela dit, aller en Appel à la cour administrative d'appel - pour nous, c'est celle de Marseille - oblige les parties à se faire représenter chacune par un avocat.
Pour l'Afrav, il en coûtera 4200 € en frais d'avocat. Cette somme représente deux audiences de jugement : une audience de jugement pour une demande de sursis à exécution (1800 €), une audience pour rejuger l'affaire sur le fond (2400 €).
Il est bien évident que de telles sommes d'argent représentent un effort financier hors de portée pour notre association et le caractère d'urgence de l'appel nous empêche, hélas, de demander une aide juridictionnelle.
Nous avions alors deux choix : soit abandonner, soit continuer. Et nous avons choisi de continuer, car nous serions des Résistants de pacotille, si pour un problème d'argent, nous refusions de monter au front. S'il faut mourir, autant que ce soit en ayant livré bataille !
Sylvie, notre trésorière, a eu l'idée de mettre en ligne un appel aux dons. Elle a trouvé un site dédié pour cela, il s'appelle : Pot Commun, un des rares sites de collecte d'argent en ligne qui se nomme en français. Bravo à eux et à Sylvie de l'avoir choisi !
Ainsi, nous allons lancer un appel aux dons à travers le réseau, mais également, bien sûr, auprès de nos adhérents, de nos amis et sympathisants.
La personne qui versera de l'argent dans notre cagnotte, aura, à la fin du procès en appel, deux possibilités, selon que nous aurons gagné ou perdu le procès : 
A - Soit, nous gagnons le procès en appel, et le juge ordonne à la partie adverse de nous rembourser nos frais d'avocat, alors la personne qui aura versé de l'argent à notre cagnotte, aura deux possibilités :
1/ elle désire être remboursée, alors nous lui restituerons la somme qu'elle nous aura prêtée pour financer le procès en appel ;
2/ elle désire laisser son versement à l'Afrav, alors l'Association considérera son versement à la cagnotte comme un don effectif à l'association, et le donateur recevra en échange un récépissé de don pour déduction d'impôt (Rappel : Le Ministère de l’Économie accorde une réduction sur l'impôt à payer, de 66% des sommes déclarées en don, cela dans la limite de 20% du revenu imposable de votre foyer. Exemple, pour un don de 100 €, il sera déduit 66 € de votre impôt à payer).
B - Soit, nous perdons le procès en appel, et là, l'argent récolté servira à payer nos frais d'avocat. Le versement de chacun à notre cagnotte sera alors considéré comme un don fait à l'Association, et, par voie de conséquence, le donateur recevra un récépissé de don qui lui vaudra une réduction fiscale, comme expliqué précédemment.

Résumé de l'affaire “ LET'S GRAU ”, du Grau-du-Roi !

Le mardi 29 décembre 2015, dans le journal en ligne de Midi Libre, nous apprenons l'existence de la marque ombrelle "Let's Grau". Ce faisant, pour condamner cette marque non respectueuse de notre langue, nous écrivons un commentaire en ligne, à la suite de cet article. 
- Le journaliste de l'article prend alors contact avec nous et le jeudi 7 janvier 2016, un nouvel article paraît alors dans Midi Libre en ligne expliquant que l'Afrav est prête à aller en justice si le maire du Grau-du-Roi refuse d'abandonner sa marque ombrelle illégale.
Le 11 janvier 2016, nous adressons à M. Robert Crauste, Maire du Grau-du-Roi, un recours gracieux pour lui demander d'abandonner la dénomination « Let’s Grau », une dénomination qui, par son caractère anglophone, est non conforme aux dispositions de la loi N°94-665, dite loi Toubon, relative à l’emploi de la langue française.
Le 2 février 2016, M. Robert Crauste nous écrit, mais dans sa lettre, il n'est question que de nous expliquer le bien-fondé de la dénomination en anglais et non de son abandon. Cette lettre confirme donc implicitement que M. le Maire refuse d'abandonner le slogan en anglais de la nouvelle marque ombrelle du Grau-du-Roi.
- Devant ce refus manifestement implicite, le 10 mai 2016, à l'encontre de M. Robert Crauste, Maire du Grau-du-Roi nous saisissons le Tribunal administratif de Nîmes en déposant à l'attention de son Président et de ses conseillers, une requête en excès de pouvoir et en annulation d'une décision implicite de rejet.
 - Le 21 septembre 2016, nous recevons le mémoire en défense de M. Robert Crauste, maire du Grau-du-Roi.
Le 10 octobre 2016, nous lui adressons un mémoire en réplique.
Le 19 décembre 2017, nous remettons à l'attention du Président du Tribunal administratif de Nîmes, une pièce à ajouter à notre dossier : notre victoire sur le logotype "Research University de PSL Paris Sciences et lettres.
- Le 2 février 2018, nous recevons du greffe du Tribunal administratif de Nîmes, un avis d'audience pour le 2 mars 2018. Autrement dit, notre affaire va passer devant le juge, en audience publique, le vendredi 2 mars 2018.
Le 19 mars 2018, nous recevons le prononcé du jugement : l'Afrav a gagné, et la commune du Grau-du-Roi est enjointe par le juge à procéder au retrait de la dénomination "Let's Grau" sur l'ensemble des supports sur lesquels elle figure, dans le délai de deux mois à compter de la notification du jugement.
- La mairie du Grau-du-Roi a, à partir de cette date, deux mois pour faire appel du jugement. Précisons que l'appel n'est pas suspensif de la décision de justice.
le samedi 12 mai 2018, nous recevons un courrier de la cour administrative d'appel de Marseille, nous disant que la commune du Grau-du-Roi, représentée par son maire, M. Robert Crauste, fait appel du jugement de Nîmes.

Vous pouvez nous aider à répondre au mémoire de la partie adverse !


Dans le mémoire de la partie adverse, 3 points sont soulevés pour faire tomber le jugement du tribunal administratif de Nîmes :
1 - L'objet social de l'Association serait trop large et impliquerait de ce fait, l'irrecevabilité de notre requête.
2 - Le fait que Monsieur le maire nous ait répondu, aurait dû entraîner de notre part, une requalification de notre requête. Cela n'ayant pas était fait, la partie adverse demande l'irrecevabilité de notre demande.
3 - Au prétexte que le terme "Let's Grau" ne figure pas dans les équivalents proposés par les centres de terminologies officiels de la République, la partie adverse dit que l'article 14 de la loi Toubon, n'a pas à s'appliquer dans cette affaire et que, par conséquent, même sur le fond, Monsieur le maire a raison.


Le procès  Let's Grau, du Grau-du-Roi, en appel à la cour administrative d'appel de Marseille
Nous sommes en train de répondre à ces trois points soulevés par la partie adverse et, bien évidemment, vous pouvez nous faire part de vos remarques. Nous cherchons, notamment, de la jurisprudence pour contrecarrer le point n°2.





Publié par Regis RAVAT le 18 mai 2018

mardi 25 juin 2013

L'armée a-t-elle encore un sens ?



Vingt mille ans avant la conquête de la Gaule par Jules César, une phalange de guerriers avait un sens, car il était nécessaire de protéger les communautés encore fragiles des bêtes sauvages et d'éventuelles incursions de pillards affamés. Il s'agissait de Défense.

Il y a moins de trois mille ans, ce souci légitime était déjà bien terni par les "exploits" d'Alexandre dit le Grand, porteur de la civilisation macédonienne jusqu'à l'Indus vers les années -300. Même souci concernant l'Empire Romain au début de notre ère, celui de Genghis Khan au XIIe siècle, les invasions espagnoles et portugaises au XVIe et au-delà, l'empire britannique qui leur a succédé jusqu'à nos jours (oui, oui), les velléités de Napoléon, ou le colonialisme français dont le dernier avatar est l'intervention au Mali. Il s'agit encore et toujours de s'étendre, de porter "la bonne parole" religieuse (les deux sont très souvent liés), de réaliser "de fructueuses tractations" (facile quand l'autre contractant a le couteau sous la gorge), en un mot de se comporter... en pillards. Même pas affamés, mais cupides et cruels.

La régression est cruelle. L'armée française est appelée "La Grande Muette", parce qu'il lui est interdit de "l'ouvrir". En théorie, elle est là pour défendre notre territoire, de protéger "nos fils et nos compagnes", et dans ce cadre-là, effectivement elle n'a rien à dire, simplement à agir selon l'accord tacite de tous nos concitoyens. Après tout, ce sont tous les citoyens qui lui donnent les moyens d'exister selon leurs richesses et leurs efforts.

Il est cruel de se dire qu'aujourd'hui l'armée n'est engagée que dans des actions d'invasion comme en Afghanistan à titre de supplétif du Pentagone, ou au Mali pour protéger les intérêts d'Areva, ou... Rappelons que la Gendarmerie en est un corps, même si les GM sont des troupes à pied alors que depuis l'origine les gens d'armes étaient à cheval. C'est ainsi que ce qui était considéré comme une formation d'élite en est aujourd'hui à repousser la population, mécontente ou pas, du passage de nos Z'élites, quel qu'en soit le nom puisque le pseudo-changement de majorité n'a rien changé à ce propos. Seulement les médias le relatent moins. Ou encore, amenée à grands frais, elle est amenée à attaquer des défenseurs de Notre Terre contre les appétits des magnats du béton et de la finance. Les exemples abondent, comme dans la Manche, du côté du Chefresne, où un maire est bousculé et arrêté pour avoir osé édicter un arrêté municipal parfaitement légal, mais dérangeant pour les Grands ; ou à Notre Dame des Landes où les violences ont été indicibles ; ou du côté aussi du projet de LGV trans-Alpes contesté par les No TAV... A chaque fois bien entendu les violences ont appelé d'autres violences, mais bien entendu ce sont les politiques qui ont commencé pour des raisons souvent inavouables. L'armée en ressort meurtrie, et montrée du doigt par ricochet.

Pire, dès que des personnes à bout d'arguments dérapent un peu (ou pas), ce sont souvent ces formations-là qui vont sur ordre charger, foncer dans le tas, cogner, et même parfois dans l'élan déraper et en faire trop. Car les coupables, ce sont les Z'élites qui au mépris de leur mandat vont s'à-plat-ventrer devant la finance et faire molester les citoyens indignés. L'armée, c'est maintenant à cela qu'elle sert, au lieu de pourchasser nos ennemis. Nos ennemis ? Mais oui, bien sûr, ce sont ces businessmen faisant souvent la navette entre la très haute fonction publique et la tête de multinationales "françaises", presque tous issus des mêmes milieux, des mêmes Grandes Écoles et de la même doxa ultra-libérale à laquelle TINA (There Is No Alternative comme disaient les pontes de l'École de Chicago et la délicieuse Madame Thatcher).

L'Armée est donc le bras des ennemis de la plus grande partie de la population, des personnes qui constituent la Nation. Soit elle est déployée pour réprimer les plus lucides, soit elle est projetée dans des conflits que l'on ne peut que désapprouver hautement, comme dans des montagnes ou des déserts lointains, mais presque jamais elle ne reste à sa place, qui est la défense du territoire. Il faut dire que le Président de la République est dit le chef des Armées. C'est aussi lui, unilatéralement, qui a prêté allégeance auprès de notre pire ennemi, les États-Unis d'Amérique, sous le couvert de l'OTAN. Nous sommes donc devenus les alliés forcés de l'Angleterre, ce vaisseau aux ancres dérapant toujours en direction de l'Ouest, et non de l'Europe.

Comment les officiers vivent-ils ce paradoxe de l'alliance avec l'adversaire objectif de tous nos intérêts ? La question est importante. Ont-ils oublié Valmy ? C'est la référence absolue à laquelle il faut se référer. Rester, afin de contenir les ardeurs des politiciens toujours prêts à en découdre (par personnes interposées), n'est-ce pas la source d'un conflit intérieur permanent entre son vrai devoir envers les habitants du pays, et les ordres d'un Pouvoir civil fort peu civil et surtout enclin à faire prévaloir des intérêts individuels ou catégoriels ?

Oui, l'armée a-t-elle encore un sens ?



vendredi 11 janvier 2013

Un Républicain plus que dérangeant au Pentagone (Rosa Elle)

Il y a quelques jours, le 9 janvier, une magnifique blogueuse nous a analysé une information, qui pourrait bien se révéler importante : il s'agit de la nomination de Chuck Hagel par Obama. Merci à Rosa Elle pour cette leçon.


Un Républicain plus que dérangeant au Pentagone

Voilà une nouvelle qui est énorme dans ses possibles implications:

Il faut d'abord revenir au début. Barack Obama n'a pas la majorité dans toutes les instances décisives du pays. Il doit donc nommer des Républicains, afin que leur nomination puisse passer et être acceptée. Une sorte de cohabitation qui s'est retrouvée dans les faits, à l'occasion de la crise de fin d'année, où un accord in extremis a été trouvé au sujet du budget. Les USA ont donc failli se retrouver sans budget et dans l'instabilité totale.

Chuck Hagel vient d'être nommé au Pentagone.
Cet homme est un ancien héros du Vietnam. Il a été dans le gouvernement Reagan, aux anciens combattants et a démissionné, suite aux mesures de rigueur prises dans ce domaine, ne supportant pas qu'on puisse mettre ses anciens pairs à la diète.
Il a bataillé contre la décision de Bush de partir envahir l'Irak.

Il a été très proche de Joe Biden, Obama et Mac Cain, et il s'est éloigné de ce dernier, jugeant ses positions trop belliqueuses. On le considère comme une "colombe" au sein d'une formation qui s'est trop souvent illustrée par ses "faucons" dans le passé. Les faucons étaient un groupe de pression très influent lors de l'ère Bush, pro-israélien, va-t-en-guerre et partisan de la théorie d'un nouvel ordre mondial assuré par les USA et ses alliés contre l'"Axe du Mal", représenté par les pays musulmans, principalement.

On ne peut donc que remarquer le changement dans la politique extérieure des USA, au niveau de sa direction.

D'ailleurs, les Républicains proches d'Israël ne s'y sont pas trompés. On l'accuse d'antisémitisme, car Hagel soutient que le lobby juif se servirait des politiques à ses propres fins, compromettant l'indépendance des USA comme pays souverain. Hagel a reconnu avoir été dans l'erreur de ne pas parler plutôt de lobby pro-israélien. J'ajouterais plutôt pro-gouvernement israélien actuel...
Une partie des Républicains voudraient donc faire barrage contre cette nomination.
Pourtant, Chuck Hagel a bien assuré Israël de son soutien très vite. Mais ne nous voilons pas la face: soutenir un pays n'est pas tolérer des ingérences internes dans son propre état, à tort ou à raison.
Le mal est fait. D'ailleurs, les israéliens l'accusent déjà de laxisme sans voir et constater sa politique sur le concret. C'est assez curieux, de voir effectivement, en Israël, que l'on puisse juger ainsi d'un dirigeant politique d'un autre pays, qui plus est à la tête de ce qui doit garantir l'indépendance dudit état...ce qui renvoie au constat initial de Hagel au sujet de l'ingérence souligné plus haut...

Hagel doit organiser le retrait d'Afghanistan. Il semble contre les sanctions à l'encontre de l'Iran, il n'a pas tort, dans la mesure où la Chine et d'autres pays se contrefichent du boycott des produits pétroliers et l'Iran a gardé de nombreux contrats qui lui assurent une certaine sécurité économique.

Hagel doit aussi s'occuper de la situation en Syrie, qui est un vrai sac de nœuds diplomatique et géostratégique...On lui souhaite bon courage...

Ce changement de politique extérieure, avec la nomination de John Kerry, qui connait très bien El Assad et semblerait avoir une réelle expérience diplomatique, Hagel et Brennan, homme controversé qui a dénoncé des formes de torture en Irak mais cautionné d'autres, et qui semble en charge de déterminer des règles afin d'être sûrs de ne pas se tromper quand on frappe et cible un terroriste (on croit rêver!), ce changement sera-t-il réel ou tout ne rentrera-t-il pas dans l'ordre après quelques temps?

La seule chose que l'on puisse dire, c'est que les USA sont dans une crise économique aiguë et au bord de la faillite. La Chine, la Russie et les pays arabes s'en sortent plutôt bien dans l'ensemble. Les USA ont besoin d'aide, ils le savent. Cela ne peut venir de l'Europe, emportée par la même tourmente et qui s'emploie à ne pas sombrer, même s'il y a des signes encourageants. Cela ne peut venir d'Israël, qui est très dépendante de l'aide américaine, et pourrait bien, à la longue, être considérée comme un poids mort trop handicapant...
C'est sans doute grâce à un certain pragmatisme que le changement de politique extérieur se fera. Le pragmatisme: ce dont Hagel est justement crédité.

liens sources pour en savoir plus:

Les Echos
L'Express
Libération
wbur.org
image d'entête issue de ce dernier site d'information de Boston.

samedi 3 novembre 2012

Et le samedi matin, Notre-Dame des Landes était toujours vivant*

Que "les autorités", de pacotille ou pas, se rassurent. Nous sommes en novembre, mais les défenseurs de la Zone A Défendre sont toujours là.

Les dernières nouvelles.

NDL : la défense de la ZAD continue - dialogue surréaliste avec le sous-préfet



Notre-Dame-des-Landes : dialogue entre le... par rue89



* Pour apporter une note plus joyeuse
 

Bonne journée !

Ah, sur la suggestion de Rem*, j'ai ajouté la vidéo de la Parisienne Libérée.

jeudi 18 octobre 2012

Rappel : la résistance continue à Notre Dame des Landes

La preuve sur le site du second jour.

La préfecture de Nantes s'entête, mais ne réussit pas à déloger les occupants de la Zone à Défendre, ceux que les journalistes appellent des squatters.  Les lacrymogènes pleuvent dru.

En même temps, une manifestation s'est déclenchée face à la préfecture elle-même.

Les désapprobations s'intensifient. Elles se multiplient, comme cette lettre de la section du PG 44. Ou la réaction de la responsable écologie nationale du PG.

Oui, la bataille continue. Les porte-paroles d'Europe Ecologie-Les Verts et du PS s'affrontent. Plus qu'une bataille rangée (où participent tout de même quelque chose comme plus de 500 gardes mobiles et CRS, deux hélicoptères, de nombreux camions, engins de chantier...), cela redevient une grande bataille politique, où l'ancien maire de Nantes est fort mal placé par son intransigeance.

Des images ont été tournées, nombreuses, le mardi. Mais le mercredi soir ce n'est toujours en rien terminé. Et cette détermination de ceux qui défendent leur sol pourrait bien coûter cher au gouvernement, en fin de compte.

C'est d'autant plus gênant pour les autorités qu'une chanson a été écrite, et ce genre de détail n'est pas anodin. On ne sait pas encore qui va gagner, mais on sait déjà qui va perdre.