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lundi 13 juillet 2015

QUI tue l'union européenne ? N'est-ce pas vous, monsieur Schäuble ?

Emmanuel Todd vient d'énoncer une analyse lumineuse, allant bien au-delà de différends d'ordre financiers. Analyse qui, par sa pertinence, remet en cause les fondement mêmes de cet assemblage "par le haut" qu'est l'union européenne, sans les peuples, contre les peuples et contre les décisions de ces peuples.

C'est déjà expressément ce qu'avait démontré Marie-France Garaud le 10 mai 2013.



C'est bien un certain Jean Monnet, épaulé par Robert Schumann et Paul-Henri Spaak, qui a mis sur pied, je le répète, sans les peuples, contre les peuples, cette union européenne exclusivement économique. Par un vrai dérapage, la notion économique s'efface même désormais derrière la dimension financière, et les terribles aberrations qui en découlent.

On peut imaginer ce que les énormes sabots à la propreté douteuse d'oncle Sam peuvent faire comme dégâts dans cette Europe complexe où la culture prime la politique, qui prime l'économie.

Certes, la Grèce doit quitter ces écuries d'Augias, mais il est hautement souhaitable qu'elle ne parte pas seule. L'Italie, la France, l'Espagne, le Portugal auront tout intérêt à sauter le pas en même temps, non en vertu de l'article 50 d'un TUE que les Français ont rendu illégitime le 29 mai 2005, mais selon le principe de nécessité auquel tout État souverain peut faire appel. Déjà, ce départ "en bon ordre" et ensemble rend la démarche non seulement très honorable, mais comparativement plus facile. Pour s'opposer aux créanciers, il serait bien plus judicieux d'organiser un front uni.

Shäuble et sa main......
Clairement, la personne qui aura permis cette libération ne sera que Wolfgang Schäuble, par son intransigeance démesurée le poussant à exiger beaucoup trop de la Grèce, certes, mais aussi de ses autres partenaires. On peut alors dire qu'il aura ainsi tué le dragon qu'il prétendait défendre. Louange à lui (il va en être malade).  

En même temps, à Washington les vautours seront en pleine effervescence, et tenteront par tous les moyens de reprendre la main sur ces territoires qui leur échapperont ainsi, par volonté commune et délibérée. Ne doutons pas que des banquiers en seront malades, d'autant qu'un des premiers actes sera bien entendu de dénoncer les dettes envers eux après avoir saisi leurs biens propres dans les pays considérés. Ce sera un sursaut salutaire de l'humain sur le Bankster, animal assoiffé du sang des peuples.

Merci Monsieur Schäuble !


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