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jeudi 5 juin 2014

Vladimir Poutine parla : a-t-il plu par ses réponses aux médias ?

Ainsi le Président Vladimir Poutine a parlé devant des employés de médias français. Remercions le site "Les Crises" pour avoir eu la patience de retranscrire "sur le papier" ce qui s'est dit, tout ce qui s'est dit, y compris ce qui fut coupé "pour faire plus court".

La Russie est le plus grand pays du monde pour la superficie. Il est, je pense, judicieux de revoir les rapports entre les principaux pays du monde, et se glissant parmi eux, l'Europe.  L'Europe géographique. Cela permet de remettre en perspective les rapports de forces. Certes les chiffres de la démographie et de l'économie ont varié depuis la création de ce tableau, qui date de plusieurs années : mais les ordres de grandeurs restent respectés dans l'ensemble.  Et remercions Vladimir Poutine, pour avoir introduit ce facteur supplémentaire, connu, mais à rappeler toujours. Quand on veut souligner l'agressivité d'un gouvernement ou un régime, situer son budget militaire  en dit long. Les États-Unis d'Amérique ont un budget presque égal à tous les autres budgets militaires de la planète réunis, alors que ce n'est ni le pays le plus grand, ni le plus peuplé. La Grèce, pays quasi insignifiant en termes d'importance, à l'échelle mondiale, possède le budget militaire le plus important de la planète, par tête d'habitant. Pourquoi ? (incidemment, cette pléthore n'aurait-elle pas une incidence sur l'état des finances du régime ? - la chose est vraie pour ces deux pays, d'ailleurs)


Nous avons classé ces pays par le nombre d'habitants, car la grande étendue de la Russie ne doit pas faire oublier qu'une partie substantielle du territoire est presque un désert glacé.

Concernant la Russie, ajoutons que son immensité est administrativement divisée en 83 "sujets" de statuts variables, ayant plus ou moins d'autonomie : à comparer avec les 50 États des USA ou les quelque 35 États d'Europe. Le Brésil, presque aussi grand que celle-ci, en compte beaucoup moins. Le fait que les entités du puzzle administratif russe aient parfois une grande autonomie, contribue éloquemment à démonter combien ce pays n'est pas l'autocratie à laquelle certains voudraient le réduire.

La Russie existe, elle s'est doté d'un président qui tient sa partie avec vigueur et modération, comme la Douma tient la sienne, et les assemblées régionales les leurs.  Longue vie à ce pays immense, qui par son abnégation héroïque sut soutenir le choc du nazisme, et le briser au prix de la vie de 15% (environ) de sa population. Un grand partenaire, certainement plus fiable que les rapaces maîtres du régime de Washington. Il est essentiel de s'en souvenir, à la veille d'un débarquement dont certains ont tiré la couverture à eux pour le qualifier d'essentiel et primordial. Essentiel, il le fut à ce stade. Primordiale, la victoire de Stalingrad le fut parce que là se joua le tournant de la guerre. Quant aux pertes, rappelons combien elles furent définitivement lourdes pour les Russes, face à celles des GI's, essentiellement au cours de la bataille des Ardennes.





2 commentaires:

  1. Chassez le naturel, il revient au galop. Ou, dit autrement : stalinien un jour, stalinien toujours…

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