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vendredi 30 septembre 2011

Démondialisation

Le 30/09/2011
Dans la faible mesure où les primaires socialistes m'intéressent, je félicite Arnaud Montebourg de soulever la question de la démondialisation. Même si nous ne donnons pas le même contenu à ce mot.

chiemgauerSi le monde entier est démonétisé, un raccourcissement drastique des cheminements de produits sera logique. Les avions ne seront plus guère construits, ce qui économisera énormément la quantité colossale de l'énergie électrique nécessaire à la production d'aluminium. Les échanges commerciaux redeviendront de simples échanges, bien moins importants qu'aujourd'hui, et plus du tout dictés par le profit. Si des monnaies doivent continuer à être utilisées, un bon moyen a déjà été envisagé, et mis ponctuellement en application : les rendre caduques avec le temps, comme en Bavière. C'est un moyen radical pour éviter toute thésaurisation.

Une objection viendra sans doute : c'est une régression ! Pas du tout. La Hanse, la Sérénissime travaillaient pour le profit. Ce n'est pas d'hier. On peut même remonter aux Phéniciens. Non, justement il s'agira d'une nouvelle donne. A mon avis, c'est cela, ou la fin de l'humanité. Sans doute faudra-t-il empêcher de nuire ceux qui s'empiffrent de ce profit aujourd'hui, et ne lâcheront pas facilement le morceau.bourse chicago

C'est utopique ? Une idée nouvelle l'est nécessairement. C'est difficile ? Indubitablement. Mais c'est porteur d'avenir : demandons aux requins de la City, de Chicago ou de Downtown Manhattan si leurs agissements le sont. Eux travaillent sur un futur qui se joue en fractions de seconde. Leur très long terme (spéculation sur les matières premières) est à six mois.

vendredi 16 septembre 2011

P.S., la propagande est arrivée à leurre

Le 16 septembre 2011
sfio-ps
...engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient... tu parles !
Les épines ont poussé, les roses se sont fanées, les poings se sont relâchés, les couleurs se sont affadies, les volontés se sont alanguies....

Il n’y a plus de gauche au numéro que vous avez demandé. Veuillez consulter un annuaire à jour. Trop tard, la nuit est tombée. Est-ce le crépuscule des vieux, ou seulement un éclairage nocturne plus favorable, qui montre crûment ce qu’a toujours été ce parti depuis longtemps ? Une phalange de notables qui "tiennent" les villes et les champs, et s’en contentent, voilà ce qui apparaît évident désormais. L’UMP, bien dans la tradition jacobine, couvre les feuilles de l’arbre pour l’étouffer. Fixé sur chacune d’entre elles, le PS fait de même pour les racines. Seules quelques repousses encore fragiles ne sont pas sous l’emprise de ce double attentat aux droits fondamentaux de tout un peuple.

Le salut est ailleurs, citoyens ! Debout ! Bien utilisé, votre bulletin de vote est une arme, mais ne vous trompez pas. Ce que certains vont vous présenter comme un "vote utile contre la droite" n’est qu’un leurre, un pseudopode du même organisme.

Citoyens, le rouge vous va si bien !!!!

Rêvons d'un monde

Le 15 septembre 2011
soulevement
Rêvons d’un monde, quelque part vers la fin du XXIe siècle. Dans leurs livres de classe, tous les petits enfants du monde apprennent qu’à la charnière de leur siècle alors finissant, et du précédent, des terroristes ont fait régner une situation insupportable de haine, de meurtres, de morts innombrables afin de contenter leurs amis industriels et banquiers. 

Et puis un jour une sorte de lame de fond populaire, aussi irrésistible que le tsunami exceptionnel du 11 mars 2011 (aux dernières estimations et dans la région d’Iwate, 40m)  a commencé à déferler partout dans le pourtour de la méditerranée, puis s’est étendue au centre du continent africain, au proche-orient, même dans les îles britanniques, et a chassé des autorités débordées et effarées. Même les ultra-sécuritaires États-Unis furent balayés par les plus pauvres, qui en oublièrent leurs différences d’origines.
Les noms de ces terroristes, caracolant sous la bannière du dieu Marché ? Blair, Rumsfeld, Rice, Cheney, Bush, Sarkozy, Thatcher, Brown, Cameron, Copé, Clinton (Hillary), et d’autres encore. Pêle-mêle, ils furent incarcérés dans une prison unique, de haute sécurité, et là on les oublia pour travailler à rebâtir sur les ruines qu’ils avaient laissé.
Chose remarquable, depuis cette période fétide aucun nom ne se distingua plus politiquement, chaque citoyen étant désormais partie prenante des décisions prises. La percée d’Internet même dans les régions les plus reculées de l’Afrique autrefois sous tutelle, permit à chacun de prendre connaissance des questions à résoudre, et de prendre part au vote concernant sa région.
N’est-ce qu’un rêve ?

lundi 29 août 2011

Sept semestres, deux fois sept semestres, huit fois sept semestres

Le 25 août 2011

Les humains auraient-ils déclenché un compte à rebours ? Les humains, ou... une certaine catégorie...


Des militaires chiliens soutenus par les USA prennent le pouvoir, causent la mort du président régulièrement élu, et inaugurent pour trente-et-un semestres (jusqu'au 11 mars 1990) une dictature de fer et de sang.

11 septembre 2001, huit fois sept semestres plus tard

Un forfait s'étale à la face du monde à New York "en direct". Les invraisemblances criantes des explications officielles font monter jusqu'au ciel des protestations réprimées et muselées encore aujourd'hui.

Deux jours plus tôt le commandant Massoud est abattu dans un traquenard en Afghanistan, prétexte pour le déclenchement de l'invasion US de ce pays. Coïncidence ? Si on veut.


11 mars 2004, sept semestres plus tard

Un autre attentat, particulièrement meurtrier lui aussi, semble constituer des représailles "signées" qui endeuillent la gare d'Atocha à Madrid. Des hommes ont-ils voulu se venger d'avoir vu la propagande d'un pays particulier se déchaîner à la suite d'une manipulation particulièrement ignoble ?


11 mars 2011, deux fois sept semestres plus tard

C'est la Terre elle-même qui se venge dans l'un de ses points les plus sensibles, et par son action condamne à long terme la plupart des êtres vivants à une disparition prématurée. Les imprudences au niveau de la construction des centrales nucléaires se révèlent au grand jour, même si des séismes de magnitude 9 soient rares et sans doute difficiles à anticiper. Désormais la menace nucléaire affectera tous et chacun dans le monde entier, avec le phénomène d'accumulation qui empêchera toute parade à long terme.

Depuis cette date, les séismes violents se multiplient dans le monde. La perspective d'un autre sursaut record n'est pas à écarter. Un déséquilibre a-t-il été atteint ?

jeudi 25 août 2011

Lybie. La page est tournée ? Hum...

Le 24 août 2011

tripoli_23_08C'est symptomatique. Ce matin, le site de Reuters ne consacre aucune ligne à ce qui se passe du côté de Tripoli. Les autres paraissent hébétés : oui, le complexe fortifié imprenable de l'ancien dictateur farfelu est pris, mais il est vide. Les "insurgés" déchargent leurs armes en l'air, en signe de joie, mais aussi d'impuissance et d'inquiétude. On ne sait rien des commandos qui avaient investi les abords des ambassades, pour bloquer l'évacuation des journalistes non "embedded". Ceux-là pourraient vraiment faire rater l'offensive médiatique qui a été lancée avec tant de hargne dans les pays de la coalition dite "OTAN".
Il faut se souvenir que certains "combats" se sont déroulés devant des décors de carton-pâte, maladroitement différents des lieux où ils étaient sensés se dérouler. La désinformation a pris des allures grotesques, tant il fallait à tout prix paraître avoir gagné. Maintenant, le désenchantement est là chez les agresseurs, dont bien peu, sinon aucun, sont d'authentiques opposants venus de l'est, et de cette Cyrénaïque toujours frondeuse vis-à-vis de la Tripolitaine.
Image ajoutée par Hémisphère Gauche


Donc, ce matin, il est clair que les envahisseurs de l'OTAN vont faire profil bas. Sans doute continueront-ils en sourdine à chercher les membres de la famille du Guide, à traquer les journalistes rétifs. Mais l'engouement sera passé.
Reste que le but réel est en cours de réalisation : les "alliés" vont pouvoir se partager tranquillement les dépouilles d'un pays qui voulait emmener l'Afrique tout entière vers une libération vis-à-vis des Occidentaux, quelle horreur ! Un homme de paille sera nommé Commandeur des Vaincus, tel ce transfuge, juge magnanime, qui avait condamné à mort les infirmières bulgares quand il était le bras droit de l'homme en fuite. Un Moubarak bis en somme, un Ben Ali de complaisance, un Ouattara nouveau.  L'important n'est-il pas que désormais cet opposant malencontreux qu'était Kadhafi ne se dresse pas contre la mainmise totale du Capital sur l'Afrique ? Les petits problèmes collatéraux, bah ! de toute façon lémédia n'en parleront pas, donc cela n'existera pas.
Amis européens, soyons fiers. Grâce à nos impôts, une certaine liberté vient de régresser de façon significative dans le monde. Avons-nous donné notre accord ? Bien sûr que non, personne ne nous l'a demandé. Prisonniers d'un $Y$TEM, nous serons voués à l'opprobre des nations du sud, pour avoir laissé piétiner le droit et la justice par des politiciens qui s'enorgueillissent d'être élus par nous. Il faut pourtant savoir qu'aller aux urnes aujourd'hui ressemble à ce choix qui est donné à un condamné à mort, entre mourir vite dans la douleur, ou avec une douleur un peu atténuée, mais bien plus longue. Dilemme absurde.
La vie continue.... mais son goût est de plus en plus fétide.

lundi 15 août 2011

Fin de vie, laïcité, Léonetti

Puisque nous parlons d'euthanasie, voici une lettre ouverte à l'attention de l'homme qui a toujours refusé de rendre la loi moins défavorable à son application.


de : babelouest


                         à


                                         Monsieur Jean Leonetti (personnel)
                                         Mairie d'Antibes
                                         06600 ANTIBES


le 14 août 2011


OBJET : la fin de vie


Monsieur le Ministre,


Jusqu'à présent la façon dont les patients sont pris en charge a été traitée selon les modalités dont, député, vous avez fixé les limites. Ces limites ont été promulguées selon les critères qui vous paraissaient, à vous, justes.

Il se trouve que ces critères, à mon avis, ne devraient plus être fixés par des considérations partisanes, dictées par des a priori religieux, mais par par la vraie prise en compte de la laïcité qui est de mise au moins implicite depuis plus d'un siècle. Chacun est maître de sa vie propre, c'est un minimum. Peut-être cela vous choque-t-il, dans ce cas c'est à vous de réfléchir à la séparation des Églises et de l'État.

Pendant vingt-cinq ans j'ai veillé de jour en jour davantage, sur une épouse dont le mal irrémédiable la rendait davantage vulnérable, et douloureuse. Donc , je sais. Je sais ce qu'est l'horrible torture de voir l'être aimé chaque jour devenir plus terriblement fragile, parfois terriblement agressif en raison des aléas de l'état de la personne.

Ensemble, nous avons tenu ainsi vingt ans inoubliables, à partir du moment où elle n'a plus pu se lever. Vingt ans d'aléas quotidiens entre la douleur incoercible, les horreurs dues à la démence dont le sujet se souvient, la crise passée, etc... devrais-je me justifier ? non.

A la suite d'un épisode particulièrement terrible, mon épouse à dû être hospitalisée en urgence, affectée d'une pneumonie où pendant cinq semaines (longues, je vous laisse imaginer) elle n'a ingéré que le glucose minimum par voie parentérale (environ une heure fut nécessaire, pour simplement poser la sonde adéquate, en raison de l'état des veines). Et bien sûr avec l'assistance respiratoire ad hoc.

Le jour de la naissance de sa première petite-fille, à deux cent cinquante kilomètres de là, elle est "revenue à la vie", a pu manger, et est repartie pour six mois de répit. Je vous laisse toute interprétation de ce qui a pu se passer. Six mois plus tard, donc, aidée jour après jour par l'Hôpital à Domicile, suivie minute par minute par mes soins les plus constants, aimants, elle a cessé de vivre.

A aucun moment elle n'a demandé d'en finir. Donc je n'ai rien fait en ce sens. Elle est partie quand il lui paraissait judicieux de le faire. Elle avait cinquante-sept ans.

En revanche, si elle m'avait dit " Je n'en peux plus, fais quelque chose", je n'aurais pas hésité à braver VOTRE loi, et à l'aider à partir dans l'amour et la compréhension mutuelle.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre l'expression de ma contribution à la meilleure façon de vivre pour tous.

Peuples et géographie

le 13 août 2011



Reprenons "Les migrations internationales - entre l’impossible et l’inévitable" de Michel Rogalski. Ce texte vient de paraître dans le Grand Soir. Il est excellent, et pose les bonnes questions.

En revanche, les pose-t-il de la bonne façon ? Déjà, il faut se dire que, malgré ce que dit "le bon sens" façon Thé F'Haine, et les lois scélérates qui racontent le même aveuglement dirigé, aider des personnes dans la peine, d'où qu'elles viennent, est légitime, et est même un devoir. Ce qui implique que des vexations, des emprisonnement, des tortures (eh oui) envers ceux qui aident sont tout simplement illégitimes, bien sûr, mais criminelles. Les personnes publiques, préfets, commissaires, qui appliquent ces directives souvent avec zèle sont donc impliquées directement, et méritent l'opprobre public, et les rigueurs de la loi. Même si celle-ci est encore à écrire.

Allons plus loin. Plongeons dans "la géohistorique" (et hop ! un néologisme, un). Que sont les contrées de la Terre ? Depuis les toutes premières origines, ce sont des lieux de peuplement favorisés qui par un fleuve, qui par une butte facile à défendre contre des prédateurs, qui par des ressources naturelles faciles à exploiter. Entre ces lieux de peuplement s'organisaient des échanges à la fois de produits et de populations, pour des raisons aussi diverses que naturelles.


 
Dommage que, entrant cette fois dans la géopolitique, se soient constituées petit à petit des frontières forcément arbitraires, sauf quand elles correspondaient à des obstacles naturels comme les grands fleuves ou les chaînes de montagnes. Ainsi se sont précisées, opposées les langues, les coutumes y compris religieuses. Le plus souvent, la seule différence entre ces coutumes étaient les noms donnés aux divinités, et les rites qui caractérisaient leur culte. Autant dire, pas grand-chose.

Si l'on transpose aujourd'hui, les arbitraires se sont exacerbés par la volonté de grands-prêtres aux couleurs "politiques", puisque sauf quand la République athée impose un moratoire entre antagonismes dits religieux, tout interdit de considérer tous les humains comme strictement égaux en droits, en devoirs (important) et en perspectives d'avenir. Le seul fait, totalement aberrant, de la totale irresponsabilité juridique d'un président de la République, amène à penser à la façon dont les législateurs se sont fourvoyés, et par ce fait devraient tous se voir infliger des peines de privation de liberté pour leur légèreté envers un non-sens aussi grave.

La Res Publica est l'affaire de tous. Logique. Désormais, des représentants véreux ayant gravement failli, c'est au peuple tout entier de se prononcer sur toutes les décisions à prendre. Toutes. C'est lourd, pénible, mais essentiel. Heureusement, l'Agora idéale existe, elle se nomme Internet. Donc, la vraie démocratie peut exister, et renvoyer les inamovibles "représentants du peuple" qui ne représentent que leurs intérêts et ceux de leurs sponsors à leurs chère études. On peut douter que, parmi ces parasites, subsiste un seul vrai délégué issu de la Plebs, qui sache vraiment ce que travailler veut dire.

Internet pour tout le monde ? Réfléchissons une seconde. Combien coûtent les députés, les sénateurs, les éléments du gouvernement tout compris ? Si cet argent sert à connecter tous les foyers, autant dire que un ordinateur par famille ne pose aucune difficulté. Le prix à payer est incroyablement bas. Quant aux éléments de réflexion, si ceux-ci sont gérés de la même façon que Wikipedia, nulle censure ne peut les fausser puisque chaque cas litigieux entre dans un forum de discussion. Je rappelle que la secrétaire générale de ce site indispensable est française.

ÉGALITÉ LIBERTÉ FRATERNITÉ. C'est volontairement que j'ai inversé les deux premiers termes : le second ne peut être efficace, que si le premier est la base de tout.

mercredi 10 août 2011

Une note F - - pour Standard & Poors

Le 8 août 2011
« Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. » 

Ce Corollaire de Peter se vérifie quotidiennement auprès des hommes, mais aussi des institutions qui montent en grade.

L'agence de notation, instituteur zélé des bons et mauvais élèves de l'économie, a-t-elle atteint enfin l'étiage suprême de l'incompétence (principe de Peter) ? Cette amie des grands penseurs d'outre-Atlantique comme Sarah Palin ou Sharron Angle, égéries d'une cacophonie de Tea Parties, est même moquée par ses partenaires et/ou adversaires Moody's et Fitch. Avoir confirmé le AAA de Lehman Brothers très peu de temps avant la chute de cette banque n'est pas un bon point pour un organisme privé dont le seul but est de surveiller et analyser les grandes entreprises et les États.

Le seul fait de ses accointances politiques avec une nébuleuse de partis d'extrême-droite auprès desquels le Front National est révolutionnaire, lui enlève une crédibilité bien entamée par ses choix douteux en matière de prévision financière. Par son essence même, une telle société est la quintessence du poids que les puissances d'argent veulent imposer au reste de la planète. Elle est intrinsèquement nuisible, et sa disparition ferait un bien énorme à des États entiers soumis à sa dictature (conjointe avec les deux autres prima donna du système).

Indépendamment des qualités et des faiblesses des États-Unis d'Amérique, cette baisse vengeresse de la crédibilité supposée de ce pays par une "boîte" en fait très subjective, donne à penser que le contexte même qui lui donne tant de pouvoir supposé est en train de devenir ingérable. Paradoxalement, toucher le gouvernement fédéral des USA peut entraîner une chute de ces structures. Déjà les deux tiers des États qu'il chapeaute sont en faillite plus ou moins réelle. Les fonctionnaires ne sont plus payés, les urgences plus assurées faute de personnes pour les faire fonctionner, les plus démunis tombent de plus en plus bas et survivent de bons d'alimentation. Le chacun pour soi atteint un niveau catastrophique.

Pourtant, les "durs" du Parti Républicain veulent encore moins d'État, toujours moins. Ne fonctionneraient plus que des entreprises privées, soumises aux lois du Marché. Cela signifie que tout service ne pourrait être rendu que contre rémunération, même l'extinction des incendies, ou le ramassage des ordures. Comme il y aura toujours plus de personnes qui justement ne pourront pas payer, la misère va atteindre des sommets inimaginables dans un pays dit "civilisé". La crise de 1929 ne sera plus qu'une aimable plaisanterie en proportion de cette nouvelle donne volontairement assumée par ceux qui détiennent la majorité à la Chambre des Représentants.

Est-ce ainsi que tombera le fameux $Y$TEM dont la population US est si fière ? Est-ce ainsi que repartira la planète entière, depuis le ruisseau et le néant ? Car c'est une forme d'anarchie qui est ainsi mise en avant par des gens qui ont pourtant en horreur les principes de gauche. N'oublions pas que si les USA trébuchent de cette façon, l'Europe en fera autant puisqu'elle est plus vulnérable. Le plus grave, c'est qu'il s'agira d'une forme d'anarchie qui rejettera la solidarité. Les victimes seront innombrables. Sans le poids de "l'Occident", la Chine, et l'Asie en général, prendront toute la place...

Alors se posera un dilemme. On peut être certain que dans des États-Unis en ruine subsisteront les forces armées. Celles-ci oseront-elles alors se lancer pour "défendre" leur monde ? Si elles le font, on pourra craindre le pire.

Et tout cela à cause d'une agence irresponsable, qui aura outrepassé gravement ses compétences. C'est pourquoi il est nécessaire de lui attribuer derechef la note


F - -

lundi 8 août 2011

Les USA, la guerre et le cynisme

Le 8 août 2011
Robert Freeman, le 8 août, rappelle dans un billet publié sur Le Grand Soir  que les bombes A lancées sur Hiroshima le 6 août 1945 et sur Nagasaki le 9 août ne s'imposaient nullement pour faire capituler un Japon exsangue. Elles ont seulement précipité la capitulation, empêchant la Russie d'envahir ce pays et d'y planter leur drapeau avant la bannière étoilée. Victoire diplomatique chèrement payée par les vaincus.

Reprenons certaines dates. Elles ont un arrière-goût fangeux.

Le premier août 1914 c’est la déclaration de guerre allemande à la France et ses alliés. Les USA se joindront au conflit le six avril 1917, presque trois ans plus tard. Quand l’Allemagne capitule, les mêmes USA imposeront leurs conditions, vexatoires  (quatorze points de Wilson),  et qui ne seront pas pour rien dans le ressentiment dont Adolf Hitler se servira pour prendre le pouvoir.

Le dix mai 1940, commencent réellement les hostilité en Europe de l’ouest, avec l’invasion de la Belgique, de la Hollande, puis de la France. Deux ans et demi plus tard, le huit décembre 1942, les USA se lancent contre le Japon et ils attendent le onze du même mois pour faire de même vis-à-vis de l’Allemagne. Les provocations n’avaient pourtant pas manqué auparavant. En revanche, quand il s’agit de terminer la guerre, ce sont à nouveau les USA qui s’arrangent pour être les gagnants de la situation. Les séquelles de la crise de 1929 sont vraiment effacées par le boom du plan Marshall.

A chaque fois, ce pays jamais envahi, mais perpétuel envahisseur, arrive le plus tard possible, juste au bon moment pour partager le gâteau à son plus grand profit. C’est le seul qui ait osé utiliser  l’arme nucléaire,  deux fois en plus, et rien que pour satisfaire sa propre politique. C’est le grand prédateur, à l’image de l’oiseau ornant son Grand Sceau. Le pytargue à tête blanche a toujours du sang au bec.

La seconde guerre mondiale a été  une boucherie inouïe.  Pas loin de soixante millions de personnes, civiles ou militaires, y ont péri. Pour les USA, ce furent 300 000 soldats (pas de civils) qui payèrent de leur sang la politique des grands stratèges. Il faut comparer aux 487 000 combattants russes qui tombèrent pour la seule bataille de Stalingrad.

300 000, c’est toujours trop. Mais c’est tellement moins que ce qu’endurèrent d’autres pays. Pour rappel, au Vietnam les troupes US ont perdu 60 000 hommes. Leurs adversaires cinq millions. Ce sont les seconds qui ont gagné. Les USA perdent sur le terrain, et regagnent ensuite parfois sur le plan diplomatique, et grâce à leurs fonds "inépuisables" (du moins en matière militaire et de subversion).

La coalition militaro-industrio-financière qui est le vrai gouvernement US n’a pas fini de sucer le sang de la planète, habitants compris. Le cynisme est l’apanage de tous temps des politiciens : étaler celui-ci de façon aussi voyante, et en totale impunité, est la marque de ce pays encore jeune, et déjà haï profondément dans le monde entier.

Les fractales ont perdu leur père

17/10/2010

Né en 1924 à Varsovie, Benoît Mandelbrot est décédé le 14 octobre à Cambridge, dans le Massachussets. Il a passé la plus grande partie de sa vie en France, où il a fait ses études à Polytechnique. Mathématicien, il a tout simplement ouvert une nouvelle branche de cet art, branche dont les résultats picturaux sont souvent spectaculaires.


courbe Mandelbrot

Sa découverte a eu plus tard de nombreuses applications très diverses, aussi bien en biologie (étude des feuilles des arbres et de leurs découpes) qu'en analyse des marchés financiers, partout en fait où intervenait le hasard lié à des contraintes. On n'a certainement pas encore découvert tout ce qui peut s'expliquer grâce à ses équations.


Pour plus de détails, voir ici par exemple.

Quand c'est devenu la seule solution, une suggestion pour l'aide à mourir

15/07/2010

crematorium NiortIl y a des années que je réfléchis à ce dilemme. Chacun peut se suicider, et parfois se rater. Ce n’est pas un droit, mais une liberté fondamentale. En revanche, si la personne, consciente mais physiquement incapable, veut s’appliquer cette liberté, la loi interdit de l’aider parce qu’elle considère cela comme un meurtre. En l’occurrence, j’accuse la loi du qualificatif de tortionnaire. La seule solution est bien l’aide externe. En revanche, ce n’est pas au médecin de l’appliquer, en aucun cas. Il peut guider, expliquer, témoigner, mais son rôle s’arrête là.

Je reprends ce que j’avais déjà énoncé de nombreuses fois, et que je considère comme la "bonne" procédure. Celle que ne veut à aucun prix le député Jean Léonetti. Le malade demande de façons réitérées, par écrit s’il le peut, par oral devant plusieurs témoins médicaux et non-médicaux s’il ne peut plus, à en finir avec la vie en raison de son état. L’un des témoins en prend acte (ce peut être un huissier de justice, pour éviter toute équivoque) par un compte-rendu. Le corps médical apporte le nécessaire, et c’est un témoin non-médical, de la famille ou non, qui administre le produit. Le compte-rendu de toute l’opération terminé, tous les témoins signent, afin d’attester que la personne qui a accompli l’acte n’a été que le bras du patient. Si le patient est mineur, les parents de celui-ci doivent être présents, mais ne pas s’opposer à la volonté de celui-ci, ni dans un sens, ni dans l’autre.

Je l’admets, c’est une procédure un peu lourde, mais qui a le mérite de la clarté. Elle ne peut concerner qu’un nombre de personnes assez réduit par an, cependant cela peut éviter des aberrations comme le cas Humbert. Compte tenu de son aspect compliqué et procédurier, elle ne peut qu’éviter des dérives.

Mesdames, Messieurs les parlementaires, à vous maintenant.

Les NOMistes, qui sont-ils ?

03/08/2010

Les NOMistes, qui sont-ils ?
annuit cœptis
Il n'y a plus qu'un patron apparent en France : l'OCCUPANT de l'Élysée, conseillé, secondé, « intuitivé » par ses sbires officiels, parfois par ceux des sinistres qui partagent ses vues, par les conseillers en comm de différentes officines plus ou moins officielles de « sondages », de propagande, de « sécurité », que sais-je ! Au bout du compte, beaucoup de monde se presse autour de celui qui a la place sans l'emploi, le trône sans les responsabilités, l'apparence sans ses servitudes.
L'individu n'a qu'un mot à la bouche, réitéré, asséné, globalisé, institutionnalisé, à la mesure de l'importance qu'il a pour lui-même, et de quelques autres sans doute. Je, Je, Je, Je, Je, tel est le Leit Motiv qui accompagne ses discours, dans la mesure où ses paroles restent audibles et claires. A la mesure des Roys de France, « l'État, c'est moi » assure le monarque pas encore héréditaire. Il empile avec célérité lois, décrets et proclamations, sans se soucier aucunement de leur cohérence et de leur légitimité, quand ce n'est pas de leur constitutionnalité.nouvel ordre mondial
Et pourtant...
Plus de la moitié des lois françaises ne sont déjà que des transcriptions, souvent maladroites, de décisions bruxelloises. Qui a pris ces décisions ? Souvent le conseil des ministres concernés par le sujet, parfois celui, encore plus solennel, des chefs d'États et de gouvernements, et puis pour les plus litigieux, simplement la Commission qui se fiche comme d'une guigne des besoins et aspirations locaux.
Qui dirige vraiment, aujourd'hui et grâce au traité de Lisbonne, cette Europe dont les citoyens n'ont plus aucune possibilité de crier leur désapprobation ? Dans les faits, nous avons José Manuel Durão Barroso, président de la Commission Européenne, Hermann von Rumpuy, président du Conseil Européen, homme parfaitement inconnu avant sa nomination, Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, oufff ! Et accessoirement le président du Parlement Européen, Jerzy Buzek. Vous ne le connaissez pas ? Moi non plus.
Ce n'est pas fini ! Puisque notre cher $$$$$$$$ président s'est bousculé pour faire rentrer entièrement l'État français sous la houlette de l'OTAN, le véritable patron des Affaires étrangères est désormais basé à Mons, c'est l'amiral (US, comme il se doit) James Stavridis, le SACEUR. Tout le monde a suivi ? Ce sont les lobbies de Washington qui dirigent le Quai d'Orsay. Bravo l'indépendance chère à nos anciens présidents, avant 1970 !
Tout cela ne serait rien (!), si en fait les conseillers du patron n'étaient eux-mêmes soumis aux suggestions des lobbies politiques, de la Grande Finance, banques, assurances, fonds de pensions, et de ceux des multinationales agro-alimentaires, chimiques, métallurgiques, textiles, pour le peu d'initiatives qui peuvent encore rester aux États. Comme la plupart de ces magnats tiennent aussi l'audio-visuel, voire la presse papier, la boucle est bouclée. Le meilleur exemple n'est-il pas Berlusconi?
Tout ce beau monde se retrouve, se jauge, fricote, dans ces belles assemblées de la super-élite que l'on appelle par exemple les réunions du Groupe Bilderberg ou de la Trilatérale. Les G-quelque chose n'en sont qu'une pâle copie où l'on entérine ce qui a été décidé ailleurs.


Le Nouvel Ordre Mondial est déjà en place, dans l'ombre mais pas en sourdine. Il décide déjà de tout ou presque. Il ne s'agit pas d'une crise conspirationniste, mais d'un fait déjà acquis. Tous les Grands (si l'on peut dire) de ce monde y participent, quelle que soit leur spécialité ou leur fonction. Bien entendu, ce sont les banquiers qui occupent largement le haut du pavé, puisque ce sont eux qui distribuent à leur guise le crédit. Et que l'on ne dise pas que c'est seulement américain, ou seulement « les juifs » (on l'a entendu bien trop souvent). Les personnes en question sont bien au-dessus de ce genre de détail. Dominer est leur raison de vivre, ils n'en ont strictement aucune autre, pas même familiale si le rejeton leur déplaît parce que pas d'accord avec leur passion. En revanche, le népotisme fleurit si le fiston ou la fille a le même but.
Gare à ceux qui restent en travers de leur chemin, qu'ils s'appellent Ahmadinejad, ou le Hamas, ou Chavèz, ou Zelaya, qui l'a payé cher, ou plus tôt Allende... Le meurtre est courant, facile, et impuni. Souvent, il n'est même pas nécessaire, comme pour Zelaya, ou Aristide. On retrouve la plupart du temps la patte du gouvernement US, parce qu'il a l'armée et les services spéciaux les plus abondants, mais pas forcément les plus efficaces (Baie des Cochons, avril 1961).


Où cet état de guerre des plus forts contre les plus faibles mènera-t-il ? Si ces plus forts s'écroulent d'eux-mêmes, par leur propre poids, ce qui n'est pas invraisemblable, le monde peut respirer. Sinon, on peut s'attendre au pire : la disparition de l'Humanité.
BO