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samedi 18 mai 2013

Entre l'Europe officielle avalisée par F Hollande et le terrain, deux planètes différentes

Un président a perpétré un discours convenu, vide, inutile.  Il n'a fait que confirmer son orientation toujours plus assujettie à des banksters et à leurs porte-paroles les pions de Bruxelles, négation collective de l'anti-démocratie.

Que dire de Hollande ? Il confirme sa résolution à maintenir le cap "Néolibéral, toute !". Je partage la réaction de Mélenchon (dont je ne suis pas fan, je le rappelle) : on n'attendait rien de bon de lui, mais il fait encore plus fort qu'on ne le craignait.

Je rappelle ici ce que j'en pense : faire reposer tout sur la relance de la croissance expose aux pires désillusions, à la fois parce qu'elle n'est pas du tout la panacée, au contraire sans doute, et qu'elle pourrait bien ne jamais revenir. En cela je vais plus loin que la position du FdG.

Hollande fonce à travers le désert, et accélère encore. Dans les nuages de sable, il ne voit pas ce qu'il y a devant, il craint seulement ce qui le talonne : les évanescents financiers roulant sur les mirages de milliers de milliards de fonds inexistants. 

Je rêve d'un monde où tout le monde mange à sa faim, peut avoir les vêtements correspondant au climat, bénéficie d'un logement à la taille correspondant à la taille de sa cellule familiale, de l'éducation, de soins permettant de conserver la santé (sans en faire trop), et d'autres besoins de base éventuels, comme l'information, sans être esclave comme actuellement d'un système oppressant. Est-ce donc TROP demander ? Un système sans vrais pauvres, mais aussi sans riches.

Je sais, cela peut choquer. Je rappelle qu'actuellement les plus "riches" sont justement ceux qui en font le moins pour les autres. Ce n'est tout simplement pas tolérable. Il faut bien se dire que baser la richesse sur le critère "biens matériels (ou virtuels) possédés" en appauvrit le sens. La richesse est surtout une question de relations humaines où chacun apporte ses dons à tous, et en ressort grandi. Ce n'est pas exactement ce que l'on observe aujourd'hui.


Tous les Harpagon, tous les rentiers, tous les spéculateurs entraînent notre monde dans un maelström où il n'y aura que des perdants. Par une grande perversité, ils possèdent aussi collectivement les médias (ou plutôt la propagande encore affûtée depuis l'époque de Bernays) et la force armée pour se garder de ceux qui ont résisté à leurs discours mensongers. Éradiquer ce fléau sera très difficile !

samedi 4 mai 2013

Anniversaire sépulcral #François

Il y a un an, un homme que je ne souhaitais pas arriver au pouvoir a réussi - de justesse - à devenir le nouveau locataire du 55 rue du Faubourg au second tour.

Comme je le craignais en raison de son pélerinage à la City peu de temps auparavant, il a imposé non ce qu'il avait promis, déjà très en retrait vis-à-vis des aspirations portées par le parti de la rue Solférino (ne me demandez surtout pas de l'appeler parti socialiste), mais bien pire encore. En fait, économiquement, donc pour tout le reste, puisque tout a besoin d'argent pour se concrétiser, il a continué, en l'aggravant, la politique précédente, déjà éminemment calamiteuse.

Il ne reste plus qu'à souhaiter un succès tel du mouvement de demain, qu'il comprenne combien les citoyens de ce pays ont parfaitement compris, et rejeté, ses options (ou plutôt celle de ses sponsors). Il ne reste plus qu'à souhaiter qu'à la lueur aveuglante de ces résultats, il démissionne et laisse la place à une toute nouvelle donne.

Un an, dans ces conditions-là, c'est assez, bien assez, terriblement assez. Un an, c'est bien trop. Dehors ! Dehors, l'option néolibérale. Dehors, les mafieux de la politique. Place à la démocratie pure et dure, même si cela déplaît souverainement (au nom du peuple souverain justement) à ceux qui se sont copieusement gobergés jusqu'à présent.

Y compris les "internationaux", qu'il faudra accueillir avec la plus grande circonspection s'ils sont actionnaires putatifs ; et avec violence si ce sont des mercenaires du Grand Capital armés de pied en cap*.

*en un mot, les types de la CIA, y compris wahhabistes, on les élimine.