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jeudi 16 mai 2013

#Syrie : serait-ce la Roche Tarpéienne pour les #USA ?

Sur le Grand Soir un analyste fait part de ses réflexions sur le conflit syrien, dont seuls quelques irréductibles soutiennent encore qu'il se cristallise entre l'armée (de conscription) locale et des opposants locaux au régime. Il est désormais clair qu'il s'étend désormais entre des éléments extérieurs, où les islamistes les plus violents constituent des noyaux durs,  mais où la logistique est assurée par les grands puissances via la Turquie ; et le gouvernement central de plus en plus appuyé par la Russie. Le peuple se retrouve entre deux feux, souvent attaqué par des "fous de Dieu" capables de massacrer ceux qui ne les suivent pas dans leur folie religieuse, et de répandre des armes de destruction massive comme le gaz Sarin dont l'ONU s'emploie à prouver que c'étaient eux qui en avaient eu l'usage (à deux reprises, et en faibles quantités selon les dernières sources).

Sergueï Lavrov
Doit-on se poser la question ? De plus en plus les USA délèguent à des supplétifs la gestion de conflits qu'ils ont mis sur les rails. Il a été dit récemment que pour le moment, faute de crédits, ils suspendaient leurs déploiements de missiles de défense. Et là, apparemment ils en sont arrivés à faire au moins mine de négocier. Les solutions proposées depuis des mois par le gouvernement russe, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov en tête, commencent à faire leur chemin à Washington. Moscou a suffisamment fait savoir qu'une attaque trop violente de la Syrie menaçait sa propre sécurité. L'allusion est claire.

Serait-ce enfin le sommet du pic ? Serait-ce le commencement de la fin d'une arrogante volonté de régenter la planète, sous la houlette de lobbies certes puissants et dominateurs, mais peut-être en perte de vitesse eux aussi ? A-t-on suffisamment réussi à analyser la situation interne de cet agglomérat d'États disparates et souvent exsangues ? L'empire romain s'est effondré non sous la poussée de "barbares", mais de l'intérieur, par la pourriture de ses structures. Même si l'Histoire ne se répète pas, on est en droit de noter des analogies.

L'analogie s'arrête là. Rome n'avait aucun moyen suprême de riposte à son écroulement. Le Pentagone a dix fois les moyens d'effacer toute vie sur cette terre. Le plus grand danger vient de là, et quelque docteur Folamour pourrait enclencher la victoire finale de l'absurde.