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vendredi 29 mai 2015

29 mai : dix ans de NON, dix ans de galère




Le 29 mai 2005, le Peuple français, après maintes discussions sur un texte volontairement aride, et malgré une propagande énorme de l'oligarchie, décidait de dire NON à l'union européenne, non au traité, non aux traités précédents tous présents dans le texte proposé. Un sondage IFOP datant de quelques jours, publié ce jeudi sur le site du Figaro, amplifie cette détermination, puisque selon ses conclusions ce sont 62% des opinions exprimées qui réitèrent ce NON. A l'époque 54,85% des suffrages exprimés avaient déjà donné ce choix.


C'est un rude camouflet pour le gouvernement, aussi bien celui de l'époque que celui qui l'a remplacé aujourd'hui. C'est un rude camouflet pour la "représentation parlementaire" qui a accepté d'approuver le 4 février 2008 ce véritable coup d'État contre le seul souverain : le Peuple.

Depuis ce jour-là, "nos représentants" (ou ceux de leurs sponsors ?) ont multiplié les votes aggravant encore ce choix fait contre les citoyens, alors qu'ils n'ont plus aucune légitimité pour ce faire. Le code électoral est ainsi rédigé, de façon à ce que dans tous les cas les scrutins aillent à leur terme, abstentions  record, ou pas.

Allons-nous longtemps encore laisser ces politiciens agir ainsi, impunément, grâce aux lois qu'ils ont eux-mêmes votées pour s'auto-protéger ?

SORTONS de l'union européenne. Tout de suite. Nous en avons toute la légitimité.

6 commentaires:

  1. Bien d'accord. J'ai essayé d'être optimiste en évoquant quelques fissures dans le mur austéritaire depuis cette année.

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  2. Est-ce vraiment là le problème ?
    .. quand il faudrait être internationaux .. .. !
    Suivons-nous le modèle de démocratie qu ' on nous impose !
    Pitoyables démocraties ! quelle honte !!
    Le peuple n ' a pas besoin de démocratie ,
    ni m^me de troc ,
    le peuple a besoin de partage !

    http://mondeindien.centerblog.net/31-troc-ou-partage

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    1. Justement, pour penser "internationaux", il faut respecter les histoires de nations, toutes différentes, et qui correspondent réellement à quelque chose quand le Capital et ses valets occidentaux n'est pas venu tout détruire.

      Ai-je parlé de démocratie ? Elle n'a encore jamais existé. Et pour réussir à sortir de ce guêpier, il importe de s'en isoler, comme a pu le faire involontairement Cuba, mais aussi comme le font d'autres pays, chacun à sa manière. C'est ainsi que nous pourrons instaurer le partage, et l'étendre à des amis d'autres pays acquis à ce nouveau mode de penser, de vivre.

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  3. S ' isoler du système capitaliste , respecter l ' histoire de chaque nation , n ' empêche pas la collaboration internationale -
    souvent , quand on parle de sortir du système européen on fait surtout référence à la préservation de nos intérêts économiques - en oubliant que ceux-ci passent d ' abord par l ' exploitation (néo-)colonialiste des autres pays - d ' Europe , et du reste du monde - Sortir de l ' Europe ne vise que cela -
    La démocratie , rien ne sert de s ' en isoler - juste reconnaître que c ' est une grosse merde -
    Le sens de ce mot n ' a rien a voir avec ce qu ' on voudrait nous faire avaler -
    Certain(e)s , nombreux-ses , très , sont fondamentalement opposés à ce qu ' est la démocratie - quoiqu ' ils-elles en disent !!!

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    1. Mais bien sûr la collaboration internationale, en un pied d'égalité, va de soi, avec des nations libres bien entendu : car la collaboration sociale, culturelle, écologique, est la première chose à voir même si l'économie, à sa place de servante et non de maîtresse, sera invitée pour le bien de tous.

      Quand je parlais de s'isoler, il s'agissait du guêpier inventé par des financiers. Quant à la démocratie, comment existerait-elle si l'égalité vraie ne régnait en premier ? Comment existerait-elle si les hiérarchies n'étaient pas abolies ?

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  4. Ok , je crois qu ' on est d ' accord ?
    La démocratie , comme l ' économie " juste " sont des conséquences de l ' avènement du partage et de la collaboration , et non le contraire - le partage et la collaboration qui découleraient d ' idées de démocraties ou d ' économies - qui ne sont que des descriptions de ce qui existe . L ' actualité montre assez que ceux qui parlent d ' économie comme de démocratie ne le font qu ' à des fins d ' intérêts immédiats et personnels .
    Développons d ' abord le partage et la collaboration , et m^me à des macro-niveaux , le reste suivra .
    Plutôt que d ' établir des théories individuelles , voyons si nous pouvons ( et avec qui ) faire des consensus sur ces réalités .

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