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mardi 29 septembre 2015

La troisième guerre mondiale va-t-elle se terminer maintenant ? - réponse à Thierry Meyssan


Le 28 septembre Thierry Meyssan, que certains n'apprécient guère, apportait une analyse sur la situation telle qu'elle se dessine au plan international. Il partait des dernières tractations entre "Grands", à propos de la Syrie. Son titre, "La troisième guerre mondiale n'aura pas lieu".

C'est bien, mais je n'aurai pas tout à fait la même analyse. J'ai toujours pensé que la troisième guerre mondiale a commencé précisément le 6 août 1945 à Hiroshima, dans le seul but de contrer l'avancée des troupes russes en extrême-orient. Depuis toutes ces années, les USA ont soutenu mordicus une politique expansionniste mondiale (économique, "culturelle", militaire à l'occasion), et il est possible que "l'os" syrien ait changé la donne.

Ajoutons à cela un commencement de ras-le-bol du Globish asséné dans toutes les pubs, dans les abscons titres des nouveaux films, dans les jargons de plus en plus hermétiques des commentateurs télévision, partout, trop c'est trop, et une situation économique ne reposant désormais plus que sur le militaire. Le quasi-échec de l'avion F35, nettement moins performant que ses concurrents, voire que son prédécesseur, va faire marquer le pas à l'autoproclamé gendarme du monde. 

Je ne parle même pas de la finance, où l'on constate que petit à petit le règne absolu du dollar commence à être battu en brèche. Cela à un moment, où la planche à billets US s'emballe, précipitant une fuite en avant dans l'abîme du déficit américain. A l'heure où il est constaté que 80% des étatsuniens frôlent le seuil de pauvreté, cela s'appelle voler délibérément sans filet. La moindre pichenette, et c'est fini. Soit c'est la débâcle totale comme il y en a eu déjà dans des villes comme Detroit, soit c'est soudain une militarisation généralisée, l'emplissage des camps de la FEMA par les opposants raflés partout , la dictature baissant carrément le masque.

En somme soit le régime honni de Washington, avec tous ses tentacules, s'effondre et laisse la place à une nouvelle donne, soit c'est un durcissement qui non seulement transformera cette région en un vaste camp de concentration, mais incitera les "Faucons" du Pentagone à jouer leur va-tout, au détriment du monde entier. Je doute fort que Barack Obama, malgré sa bonne volonté, réussisse à renverser ce morbide besoin de domination washingtonien qui est la cause, hors catastrophes naturelles, de presque tous les malheurs du monde

jeudi 24 septembre 2015

Réflexions concernant le pillage du patrimoine national grec, par Henriette Hanke Güttinger

Nos amis grecs sont actuellement dépouillés au-delà de toute imagination. Seule la comparaison avec le pillage des ressources du reste du monde par les colonialistes européens depuis le XVIe siècle peut aider à comprendre ce crime délibéré d'États dits "responsables" sur d'autres États souverains et réellement civilisés - au point d'être la source de NOTRE civilisation. Il y eut la Babylonie, désormais effacée à jamais de la carte. Maintenant, un autre pays anglo-saxon s'attaque à la Grèce.

C'est pourquoi je reporte ici un article qui confirme d'autres sources, y compris de personnes qui vivent actuellement en Grèce. Que l'avenir nous viennent en aide, car très vraisemblablement ce même processus implacable, noté avec quelques variantes en Libye, en Tunisie,  sera appliqué aux autres pays du tour de la Méditerranée, dont le nôtre. Des Qisling sont déjà en place dans la plupart de ces pays, dont le nôtre, cela pourrait intervenir très vite.

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Réflexions concernant le pillage du patrimoine national grec


 
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Tôt le matin, à la radio Deutschlandfunk, nous parvient la nouvelle que Fraport, un investisseur sis à Francfort, prend possession de 14 aéroports régionaux en Grèce. Cela a commencé! Le patrimoine national grec va être pillé, après avoir attiré le pays dans le piège du surendettement. Ce procédé n’a rien de neuf. Dans les années 1960 et 1970, il a été pratiqué dans le Tiers Monde, comme John Perkins le décrit dans «Les Confessions d’un assassin financier».1 A l’époque, Perkins incitait les pays en développement à entreprendre des projets d’infrastructure surdimensionnés à l’aide de chiffres et pronostics erronés. Pour cela, on eut recours à d’énormes crédits conduisant les pays dans le piège du surendettement. Puis, on put les soumettre aux «intérêts économiques des Etats-Unis». Dans le livre, Perkins décrit sans ambages de nombreux exemples et retrace la façon dont lui et d’autres spécialistes furent choisis par la NSA, au service des Etats-Unis, pour mener divers pays dans ce piège.
La Grèce est la premier Etat sur le continent européen dont le patrimoine national est soumis ouvertement au pillage. Le Hellenic Republic Asset Development Fund (HRADF) est responsable pour toutes les privatisations prévues, une société anonyme privée dont l’Etat grec est le seul actionnaire. Dans le conseil d’administration du fonds HRADF se trouve depuis mars 2015, outre cinq membres grecs, un observateur de la zone Euro et un de la Commission européenne. Les biens patrimoniaux transférés de l’Etat au HRADF se composent de biens immobiliers, des participations et de droits à des entreprises. Une fois que les actifs se trouvent en main du HRADF, ils ne peuvent plus revenir à l’Etat. Le plan de développement des actifs du HRADF, daté du 30 juillet 2015, donne une impression des privatisations en cours:
  1. Aéroports régionaux: 14 aéroports régionaux, divisés en deux groupes avec chacun 7 aéroports […]
  2. Athènes-Hellinikon: ancien aéroport d’Athènes, 6?000?000?m2 de surface, situé au bord de la mer […]
  3. Astir Vouliagmenis: complexe hôtelier Astir Palace Vouliagmeni SA y compris un port de plaisance […]
  4. Afandou, Rhodes: développement de deux propriétés dans le district d’Afandou sur l’île de Rhodes pour le golf et le tourisme […]
  5. Opérateur grec du système de transport de gaz naturel (DESFA) […]
  6. Piraeus Port Authority S.A. (OLP) […]
  7. Thessaloniki Port Authority S.A. (OLTH) […]
  8. TRAINOSE S.A. & EESSTY S.A (ROSCO): TRAINOSE fournit des services techniques pour le transport ferroviaire de passagers et de marchandises. […]
  9. Aéroport international d’Athènes S.A. (AIA) […]
  10. Poseidi Chalkidiki: développement du tourisme […]
  11. Centre de sport équestre Markopoulo […]
  12. Enchères électroniques II, III, IV […]
  13. Ports de plaisance: port de plaisance Alimos et les ports touristiques restant dans le portefeuille du HRADF […]
  14.  Egnatia Motorway S.A.: une autoroute à péage dans le nord de la Grèce, longue de 648?km, entièrement équipée. […]
  15. Hellenic Petroleum S.A.:[…] entreprise leader dans le raffinage et la distribution du pétrole en Grèce […]
  16. OTE S.A.: […] le plus grand fournisseur de télécommunication sur le marché grec […]
  17. Société nationale d’approvisionnement en électricité (PPC) […]
  18. Société d’eau et d’eaux usées de Thessalonique (EYATH) […]
  19. Société d’eau et d’eaux usées d’Athènes (EYDAP) […]
  20. Public Gas Corporation (DEPA) […]
  21. Hellenic Post (ELTA) […]
  22. D’autres mise en adjudication de propriétés: […] vente de terrains et d’immeubles à Argos, Véria, Stylida, Céphalonie et sur l’île de Rhodes, Nauplie, Chalcidique, Messénie et Athènes. […]

Dans le plan de développement des actifs du HRADF, les objets de privatisation sont tous documentés.2
Ce que la troïka exige de la population grecque est bouleversant et révoltant: la Grèce – dévastée d’abord par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, puis foulée aux pieds par les Britanniques et les Etats-Unis – allant jusqu’à un coup d’Etat militaire. L’Allemagne officielle refuse jusqu’à ce jour de reconnaître les crimes de guerre en tant que crimes contre l’humanité, dont le massacre des villageois de Distomo. Argyris Sfountouris ayant survécu en tant que bébé, grâce à l’humanisme d’un soldat allemand, s’est adressé en 1994 à l’ambassade d’Allemagne à Athènes pour demander si une compensation était prévue pour les victimes survivantes de Distomo. Dans la réponse négative de l’ambassade allemande, on ne trouve ni excuse, ni compassion, ni regrets. On y constate que «selon le gouvernement fédéral allemand, des représailles, comme celles entreprises contre le village de Distomo, ne sont pas définies en tant qu’actes nazis […], mais représentent une mesure prise dans le cadre de la guerre en tant que réaction aux attaques des partisans.»3 Cette vue erronée de l’ambassade est soigneusement réfutée par Sfountouris dans son dernier livre, «Trauer um Deutschland»: à Distomo, un crime contre l’humanité a été commis.
Compte tenu de ce passé historique, une attitude différente serait appropriée à l’égard du peuple grec. Une amie allemande s’est prononcée spontanément à l’égard de la privatisation du patrimoine national du peuple grec: «Ce qui se passe actuellement est honteux. Je pourrais m’enterrer de honte.»
Quelle leçon les Etats européens doivent-ils tirer de cette tragédie en Grèce? Les dettes peuvent mener à la servitude pour dettes et en conséquence à la perte de la souveraineté nationale. Cela vaut également pour nous qui vivons en Suisse.
Henriette Hanke Güttinger,
historienne
1    John Perkins. Les Confessions d’un assassin financier. Révélations sur la manipulation des économies du monde par les Etats-Unis. Canada 2005, ISBN 978-2896-26001-0
2    Hellenic Republic Asset Development Fund, plan de développement des actifs du 30 juillet 2015, traduction interne (BMF) Übers.-Nr. 0818-2015, trouvé sur Internet le 11/9/15
3    Lettre de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Athènes, du 23 janvier 1995, publié in: Argyris Sfountouris. Trauer um Deutschland. Reden und Aufsätze eines Überlebenden [Deuil pour l’Allemagne. Discours et essais d’un survivant], Wurtzbourg 2015, p. 87, ISBN 978-3-8260-5821-9
Mykonos, Santorin, Rhodes: sur ces îles de vacances, Fraport veut à l’avenir exploiter des aéroports
L’investisseur de Francfort prendra en charge 14 aéroports régionaux en Grèce. Il veut les agrandir et naturellement gagner de l’argent de cette manière. Manolis Kalimakis est le chef du syndicat des employés aéroportuaires de Grèce. Pour lui, il est incompréhensible que le gouvernement grec veuille vendre ces aéroports à un investisseur étranger. «C’est notre argenterie familiale», déclare Manolis Kalimakis. «Ces aéroports sont nos meilleurs aéroports. Ce sont ceux qui nous apportent les meilleures recettes et ces recettes aident notre économie.» Si l’on privatise ces aéroports, la Grèce perd ces recettes. «Je ne comprends pas cette mentalité. Pour soutenir notre économie, nos amis européens décident qu’à l’avenir nous n’avons plus droit à ces recettes. Je ne vois pas comment cela pourrait nous aider.» Manolis Kalimakis fait le calcul: «En 40 ans, nous pouvons gagner 16 milliards d’euros avec ces aéroports, mais nous les bradons pour 2 ou 3 milliards d’euros. Au cours de ces 40 ans, nous aurions donc beaucoup plus d’argent à réinvestir dans les aéroports. Et nous aurions en outre encore de l’argent pour les services publics et pour rembourser les dettes publiques.» Manolis Kalamakis ne voit que des désavantages dans la privatisation. Il craint que l’investisseur renvoie des collaborateurs et augmente les prix des vols. En conséquence, le tourisme dans son ensemble en pâtira. […] Manolis Kalamkis du syndicat veut continuer à lutter. «Nous ouvriers, nous allons faire tout le possible pour stopper ce deal!», prévient-il. Mais même le parti grec de gauche, Siriza, a abandonné sa résistance contre la privatisation. Qu’importe qui gagnera les élections parlementaires du dimanche passé, Fraport reprendra les 14 aéroports grecs.
Source: Deutschlandfunk. Informationen am Morgen. Thomas Bormann.
«Streit um Privatisierung in Griechenland: Widerstand gegen Fraport» du 10/9/15
(Traduction Horizons et débats)
Photo : Fira, île de Santorin en Grèce
Par Micheline Ladouceur/Mondialisation.ca

dimanche 13 septembre 2015

Dieux, humains et responsabilités

Pour cet apparent dilemme entre religion écrasante de hiérarchie et de dogmes, et religion libératrice à la Don Helder Camara, je me demande s'il ne faut pas revenir, comme je le fais souvent, à la célèbre phrase de Laplace en réponse à Napoléon : " Je n'ai pas besoin de Dieu dans mon hypothèse ".

S'encombrer de religion risque fort, comme un opium, d'enfumer la pensée, et de lui cacher au moins en partie les vrais défis qui se présentent au citoyen. La lutte des classes est là, ardente, d'autant plus ardente que sa composante la plus nombreuse en devient indifférente, alors que l'autre n'a pas souvent été aussi agressive. Il s'agit bien là, tout de même, d'une remise en question sous tous rapports de cent cinquante ans de luttes souvent sanglantes, et parfois victorieuses pour les dominés.

N'est-il pas significatif, que le 1er mai commémore une avancée dans le pays aujourd'hui le plus apparemment en pointe dans la mainmise capitalistique ? La religion n'y est guère mise en avant, à cette occasion, au contraire sans doute. Nous n'avons guère de nouvelles de nos camarades étatsuniens - qui existent cependant, mais qui sont gommés en tant que force de combat.

Je pense, déjà, qu'il faut très nettement différencier la religion hiérarchique, celle qui est mise en avant dans les merdias, dans ses rapports incestueux avec les "élites" politiques ; et la religion (je dirai plutôt croyance) des personnes, qui a retenu essentiellement des règles universelles de vie, de partage, par-delà toutes les propagandes tendant à diviser les humbles. Ces règles universelles ont été clairement édictées par Zoroastre, un homme intelligent qui probablement en tenait au moins une partie d'autres personnages dont l'Histoire n'a pas retenu les noms. Le bon sens vrai n'a pas besoin de noms. Il n'a pas besoin non plus de "religion". C'est probablement ce qu'ont appliqué des personnes comme François d'Assise, Louis IX dit "saint Louis", Haroun al Raschid, et beaucoup d'autres trop humbles pour laisser un nom sur un grimoire.

Depuis longtemps je considère que le grand piège est de mettre en avant la liberté. Ce n'est pas anodin, si les capitaine d'industrie, les théoriciens "en vue" se disent "libéraux". La liberté sans frein (car il s'agit bien de celle-ci) provoque avec allégresse les pires catastrophes, si l'individu (je ne dirai pas la personne) n'a en interne aucun frein qui lui signifie qu'au-delà de certaines décisions il empiète sur les libertés de milliers, de millions d'autres individus. Les premiers chrétiens se disaient égalitaires, alors qu'ils avaient un chef, le nommé Saül de Tarse. L'épisode Ananie et Saphire, dans les Actes, indique bien la violence de celui-ci, comparable à celle d'un certain Manuel aujourd'hui.

Oui, l'égalité comme base fondamentale est la clef de tout le reste. Elle implique que personne ne peut prendre une décision seul. Sauf bien entendu si elle le concerne en propre, et sans interférence avec quiconque. Cela va loin, puisque la décision de mettre fin à ses jours peut paraître outrepasser cette égalité de décision, sauf si on considère que bloquer des personnes pour entretenir un partant pour le néant est inadmissible. Le cas Vincent Lambert est assez significatif : pour des prétextes "moraux" des personnes aux motivations étranges empêchent une fin normale et heureuse. Je parle des parents happés par une secte, je parle aussi de personnages plus considérés comme "représentatifs", qui pour des raisons dites "morales" obligent la loi à ne tolérer qu'un débranchement de certains apports vitaux, sans accepter de savoir si ce n'est pas une torture pour le malade (je refuse de l'appeler "patient", c'est ignoble).
Oui, l'égalité est le moteur primordial. D'elle naît la fraternité, entre personnes qui se savent TOUTES égales, et en même temps TOUTES différentes, ce qui élimi ne tout "racisme" évidemment. Entre égaux il ne saurait y avoir la moindre hiérarchie, de quelque sorte que ce soit. Même si des tâches sont décidées en commun, l'un des décideurs sera choisi comme coordinateur pour éviter les difficultés de cafouillages divers : mais il ne sera que cela, pour un cas précis, en égalité avec tous les autres. La fois suivante, ce sera un autre.

On paraît loin du su jet "religion" ? Pas du tout, il s'agit bien des rapports entre personnes (qui sont plus que des individus, parce que toutes pensent et réfléchissent). Les Dieux ayant été créés par des humains, c'est aux humains de tout gérer. Y compris l'absence des Dieux.

samedi 12 septembre 2015

Utopie Coudenhove-Kalergi, et hégémonie étatsunienne



J'ai pu lire sur des blogs comme celui de Hélène Richard-Favre que la stratégie US d'avant-guerre de 39-45 était "un coup de maître. Armer d'abord le Joker, puis l'URSS pour que les deux se détruisent, récupérer certains cerveaux (bombe, fusée) et détruire toute puissance d'une Europe sortie exsangue de cette boucherie" (théorie de l'intervenant Charles)

L'Allemagne, les États-Unis n'en ont jamais eu peur. Si elle fut attaquée plus tard, c'est parce que à partir de 1940-1941 le chancelier n'était plus assez souple, et que la Grande-Bretagne risquait d'en faire les frais. Entre Albion et son rejeton, une synergie continue à se développer, aujourd'hui encore.

En revanche, la Russie, même réduite à son glacis propre, est toujours la bête noire. On se souvient que l'OTAN vit le jour le premier, et que le Pacte de Varsovie ne fut signé que pour s'en défendre. L'URSS est tombée, le Pacte a disparu, l'OTAN est toujours là, et a même réussi à s'introduire parmi certains membres des "pays de l'Est". 


En même temps, une Europe faible avec une Allemagne forte ne déplaît pas au Département d'État. Allemagne forte, mais cependant vassale. On est loin de l'utopie de Coudenhove-Kalergi.

Il est vrai que les idées de ce diplomate cosmopolite pouvaient contrecarrer la volonté étatsunienne de conserver une Europe politiquement et diplomatiquement faible, et heurter de front les efforts d'après-guerre des agents US Monnet et Schuman.

En tout cas, se déroulent actuellement des Grandes Manœuvres diplomatiques et militaires dignes des avant-guerres précédentes, qui ne présagent rien de bon. Le Pygargue à Tête Blanche est au plus mal, ce qui le rend terriblement nerveux. La bête acculée pourrait oser l'insensé. Nous avons la chance que la Russie bénéficie (au plan international) du roc Poutine, car placé entre deux feux, le sous-continent européen aurait déjà pu en pâtir largement. Il nous suffit largement de Tchernobyl, Fukushima, et autres petits "incidents" passés ou à venir.

Pourtant, vu le déploiement de troupes sous la bure du réfugié, et mêlées à de vraies populations en exode, se dessine une tactique de simple invasion. Ces troupes emploient les transports normaux, leur seule arme est le téléphone - pour le moment- et aucun geste hostile n'a été observé. Cela me rappelle les faits que notre ami (au temps de Dazibaoueb) Mohammed Nabbous, seul journaliste libyen indépendant de Cyrénaïque (et peut-être même de toute la Libye), nous disait avoir observé : "Je vois apparaître des matériels, je vois apparaître des hommes, qui ne devraient pas être là". Malgré sa prudence, dès le 19 mars 2011 il fut abattu en plein front par un sniper, alors qu'il filmait. Il ne fallait pas de témoin.

vendredi 11 septembre 2015

Migrants syriens - cachent-ils sans le savoir la Colonne de Fer ?



Des réfugiés arrivent SOUDAIN par milliers, des confins orientaux de l'Europe. Leur point d'arrivée est un peu flou. On sait qu'ils viennent, c'est sûr. C'est très étrange.

Je peux me tromper. Je pense que plusieurs opérations ont été montées à la fois, afin de brouiller les pistes.

Il s'agit de dégarnir la base arrière démographique de Bachar el Assad, afin de l'affaiblir. Donc toute la population est "invitée" par les mercenaires du duo Washington-Tel Aviv, les pseudo-"musulmans extrémistes" qui n'y connaissent rien à l'Islam, à quitter le pays par la peur. C'est la "vitrine".

Il s'agit en même temps de faire infiltrer ces jeunes hommes célibataires, armés de téléphones pour le moment, parmi les expatriés affolés. Eux, ils sont probablement payés, en tout cas la logistique les a amenés à pied d'œuvre. Et pour ceux qui ont été blessés, des hôpitaux de " l'État d'Israël " les ont accueillis. Ils viennent de pays divers. Probablement pas d'Afghanistan, comme ont pu le dire certains, car se poserait le problème du langage. Si cela se confirme, c'est une sorte d'invasion sous le manteau d'une Colonne de Fer, à laquelle un peu plus tard ses sponsors fourniront des armes.

En même temps se déroule une campagne médiatique insensée et particulièrement mensongère, qui se donne pour tâche d'orienter les esprits manquant de bases politiques, et d'embrouiller de données contradictoires ceux qui ont une certaine idée de la vraie situation. Cette campagne porte à la fois sur les " migrants " (comme ce terme est bien choisi ! ) et sur les agissements russes, comme si une armée russe entière était déjà à pied d'œuvre à Tartous et dans ses environs, au nord de la Syrie. On retrouve là les mêmes ingrédients, exactement, qu'à propos du Donbass dont les médias soudain ne parlent plus.

Ces ingrédients divers paraissent repiqués de divers épisodes des précédents avant-guerres. N'oserait-on pas affirmer que c'est directement pris dans les pages de Propaganda, le livre-phare d'Edward Bernays ? Dans ce cas, une phase décisive de la troisième guerre mondiale pourrait être à nos portes. Phase décisive, parce que je pense que cette guerre a commencé exactement le 6 août 1945, de façon particulièrement spectaculaire et douloureuse. Il s'agit simplement de l'achèvement de la domination mondiale par un cartel financio-militaro-industriel, qui avait raté son coup avec le Joker Hitler.




C'était LE 11 septembre





Souvenons-nous toujours.



Sa dernière photo avant qu'il ne soit balayé par le bras armé de Washington. N'oublions jamais.

Viva Salvador Allende Gossens, homme juste, grand socialiste, DONC homme à abattre pour les terroristes de la CIA. Celle-ci a même tenté de couvrir ce crime par un autre crime 28 ans plus tard. C'est raté !

dimanche 6 septembre 2015

Reprise en main de notre destinée tout entière

Sur Le Grand Soir, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, nous propose un texte. Je pense qu'il ne s'appesantit pas assez sur les moyens, se contentant de généralités que nous connaissons souvent déjà.  Je me suis donc senti obligé de compléter ses propos, voire d'en nuancer certaines notions comme la "croissance".

L’Histoire ne fait peut-être pas machine arrière, mais elle n’invente pas tout, tous les jours. Des éléments qu’on pensait oubliés ressurgissent, ripolinés, poncés un peu, et "bon pour le service". Il faut en tenir compte.

Je cherche dans ce texte des moyens, je ne vois que des considérations. Il faut relancer du côté des classes dominées, écrasées, la lutte, c’est un fait. Cela implique soit de se préparer à prendre le pouvoir par les urnes, de façon "légale" quand la légalité est écrite par ceux mêmes qui tiennent ce pouvoir ainsi que celui des médias, celui de la "force publique", et pire encore celui de l’argent (on peut rêver) ; soit de se préparer à des luttes plus difficiles, pas forcément violentes (c’est le camp d’en-face qui n’hésite pas à faire couler le sang), mais où il faudra se donner à fond.

Si ( et je souligne ce si ) nous réussissons à être suffisamment, unis dans un but commun, l’issue peut nous être favorable. Alors viendra la proclamation de la sortie de l’union européenne en urgence (en bloquant tous les flux financiers, et les personnages aux dents longues disposant souvent de jets privés), donc la sortie de l’euro ; parallèlement et automatiquement ce sera le rejet total de notre ennemi militaire, l’OTAN ; en même temps il faudra réunir les travaux de ceux qui préparent déjà une nouvelle Constitution. Celle-ci, elle sera ratifiée article par article par un référendum. Car bien entendu, il n’est tout simplement pas possible, à moins d’être un doux idéaliste, d’espérer que le monde entier changera à la fois. Ce sera pays par pays, et ensuite pourra s’envisager une Internationale des nations (comme le nom l’indique) qui ont opté pour autre chose que le mortifère mondialisme capitaliste.

Bien entendu les banques seront saisies (leurs fonds propres), et seront assujetties à une Banque de France à nouveau nationalisée, et seul créateur de monnaie. Seront également saisies les compagnies d’assurances non réellement mutualistes. Toute la monnaie étant déclarée non convertible, les liquidités resteront dans l’hexagone. La spéculation ne pourra plus s’exercer, et s’éteindra d’elle-même.

Alors pourra débuter la phase de reconstruction, avec l’argent rendu à ceux qui en ont créé l’existence : les travailleurs. En coopération avec des producteurs extérieurs de matières premières, des industries pourront se relever, l’agriculture pourra redevenir la base de NOTRE alimentation. La circulation des personnes, des biens, des données, de l’énergie ainsi que sa production seront re-nationalisées. Bien entendu, les riches expatriés verront leurs bien français séquestrés aussi longtemps qu’ils ne reviendront pas en France pour y payer leurs impôts. Même chose pour les multinationales au siège placé à l’étranger, qui ne toucheront plus rien de leurs filiales françaises (monnaie NON convertible).

Les classes dominées auront alors gagné leur droit simplement de vivre correctement, y compris ceux qui actuellement sont à la rue ou équivalent. Les dominants actuels et leurs prédécesseurs auront perdu leur domination, et naturellement ne pourront participer ni à l’écriture de la nouvelle Constitution, ni à l’exercice commun du Pouvoir collectif.

Un point important : on ne saurait parler de "croissance". Il s’agira simplement de reprendre les activités normales nécessaires à la vie ensemble, au lieu d’en importer à grands frais les résultats comme actuellement. Une conséquence en sera probablement une baisse significative du trafic autoroutier, et une grande embellie du chemin de fer régional. Les industries redeviendront essentiellement l’affaire de PME, réduisant d’autant les trajets auxquels sont astreints les vrais producteurs. Quand le capitalisme est muselé, "la croissance" pour la croissance n’a plus de sens. Nul doute que les agriculteurs cesseront de nous empoisonner avec des pesticides, fongicides, et autres, fort chers d’ailleurs, en revenant aux cultures alternées, voire mélangées. L’écologie est un corollaire d’un retour du raisonnable.

Avec ces quelques lignes, il me semble être allé plus loin, sans m’embarrasser exagérément du vocabulaire habituel des communistes (dont je n’ai jamais été), et sans avoir la prétention d'avoir été exhaustif. Ma base : l’égalité, source de la solidarité. Ensemble, elles canalisent une notion qui peut être dangereuse : la liberté.



jeudi 20 août 2015

Morale, capital et travail

Essayons de répondre à quelques considérations.

La « morale », voilà un terme auquel je ne trouve aucun sens, même si les religions tentent d’y introduire des évidences dites « naturelles » de ce qui se fait, et ce qui ne se fait pas. S’y enchevêtrent des interdits à peu près communs à des civilisations très différentes, et d’autres prescriptions bien fluctuantes. C’est dire l’intérêt pour cette notion. On va pourtant oser parler, parfois, de « morale capitaliste » : le mot est gros, tant il peut prêter à caution.
Oui, pour un capitaliste, le seul critère valable est « ce qui se vend », ce qui veut dire qu’un gadget parfaitement inutile pour les simples individus, mais qui se vend bien grâce à des artifices de propagande, est utile pour le chiffre d’affaires, donc pour l’actionnaire. On voit là combien la notion « d’utilité » peut avoir des impacts différents. Toutes ces choses dites « utiles » sont créées par le travail.

Le travail est-il un concept utile ? Pour l’actionnaire, oui, s’il accroît son profit - sachant que ce n’est pas lui qui l’accomplit. Pour le travailleur, astreint à donner son temps, ses efforts, une partie non négligeable de sa vie à un actionnaire que la plupart du temps il ne connaît pas (et réciproquement), c’est bien plus discutable. Même si une petite partie de sa contribution lui est restituée sous forme de salaire, différé ou non, la frustration la plupart du temps inconsciente est grande. Ce n’est pas pour rien que le mot travail renvoie à des notions de torture, de pénibilité, loin de l’effort librement consenti en vue d’un but que l’on s’est fixé. Bien entendu, le pire des travaux est celui du chômeur astreint à des attentes interminables au Pôle Emploi, inutiles mais obligatoires, qui augmentent ses frustrations tout en le gardant conscient que ces efforts contraints n’ont d’utilité pour personne. Sauf que pendant qu'il est astreint à ces obligations, il ne peut contribuer par désespoir à des désordres qui pourraient perturber Messieurs les Actionnaires. Un bel exemple de contradiction susceptible de rendre fou.

Je ne sais pourquoi les capitalistes continuent à obliger les gens à travailler, ou à tenter de décrocher une place d'esclave, puisque cet argent qu’ils révèrent se multiplie à l’infini par la grâce des banquiers et des "montages financiers", sans recourir à la main du travailleur. Qu’ils aillent donc s’installer dans un coin, pour jouer tranquillement, et que les travailleurs enfin libérés puissent vaquer aux tâches importantes pour eux, pour leur famille, pour leur voisinage, pour des projets "régionaux" (géométrie très variable) devenus nécessaires... Au lieu d’échanger, partageons les fruits de la Terre et des efforts de tous selon leurs moyens, pour tous selon leurs besoins. Là, les capitalistes n’ont point accès à un système pareil, où la notion de profit individuel disparaît.

mercredi 19 août 2015

Couper les pattes au Capitalisme, en supprimant ses racines mêmes

Quelle est la solution, pour enlever au capitalisme sa capacité de nuisance extrême ? Comment délivrer l'humanité entière, et par contrecoup la Planète, de ce fléau de plus en plus prégnant et dangereux ?
 
 
 
 

Voici une solution de loin la plus simple en son principe, sans l'être vraiment pour autant. Enlever toute signification à la monnaie, aux devises, en supprimant la propriété privée, et en la remplaçant par le seul droit à la jouissance des biens, quels qu'ils soient. Plus de thésaurisation, plus d'inégalité dans les droits, plus de PROFIT : chacun se retrouve avec des tâches (le terme travail disparaît) concernant lui-même, ses proches, ou sa communauté de proximité, ou l'humanité entière. Il revient à des coordinateurs, pas toujours les mêmes surtout, de répartir les tâches entre tous. Ces coordinateurs ne sont pas des chefs, puisque chacun le devient à son tour. Pour lever un meuble lourd, pour bâtir un mur, le coordinateur est nécessaire. Il n'est pas au-dessus des autres, il accomplit sa tâche comme les autres.

En tout cas, avec pareil système, la monnaie et les devises deviennent inutiles, puisqu'il ne s'agit plus du tout d'échange, mais de partage. "De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins". Il faut bien l'avoir à l'esprit, nous sommes à la fois TOUS égaux, et TOUS différents. La société actuelle va s'arranger pour avantager certains, en fonction de talents arbitrairement "supérieurs", et dénigrer d'autres, dont les talents tout aussi réels ne sont pas mis en valeur, pour des raisons aussi triviales que "la mode". Il faut changer tout cela, et reconnaître en chacun ses vraies possibilités, ses richesses, différentes de celles du voisin. On est bien loin de la standardisation, et aussi de la compétition, dans un pareil contexte. Cela s'apparente fort au vrai sens du mot "Djihad", si malmené aujourd'hui, et aussi à la philosophie de l'Ubuntu. 
 
 
« Quelqu'un d'ubuntu est ouvert et disponible pour les autres, dévoué aux autres, ne se sent pas menacé parce que les autres sont capables et bons car il ou elle possède sa propre estime de soi — qui vient de la connaissance qu'il ou elle a d'appartenir à quelque chose de plus grand — et qu'il ou elle est diminué quand les autres sont diminués ou humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés. »


 

vendredi 14 août 2015

Gigantesque fiasco Mistral : François Hollande DOIT démissionner

Le Vladivostok
Eh voilà. L'honorable contrat franco-russe d'armement naval est quasi-clos. Alors que les Chantiers STX de Saint Nazaire, après avoir construit pour Moscou deux navires dits "BPC" (Bâtiments de Projection et de Commandement), redémontent tous les matériels russes déjà installés sur les navires, alors que les frais de gardiennage et d'assurances s'élèvent à cinq millions d'euros par mois, sans doute l'instigateur de ce recul, Bernard Henri Lévy, doit-il se frotter les mains. Ce n'est pas lui qui a pris cette décision, bien entendu, mais François Hollande lui-même. Du locataire officiel du Quai d'Orsay, on ne parlera même pas.

C'est il y a quatre ans et demi, le 25 janvier 2011, que le contrat avait été signé à Saint Nazaire entre Alain Juppé, ministre de la Défense, et le vice-Premier Ministre de la Fédération de Russie. Aujourd'hui, alors que la livraison avait déjà été honorée financièrement, c'est un bien gros chèque que la France devra payer en retour. Presque un milliard a déjà été reversé, il restera sans doute encore environ deux cents millions, sans compter le démontage des appareils, la "dérussification" des indications portées sur les coursives et les équipements divers, et peut-être la mise aux normes OTAN des navires, s'ils sont acceptés par un pays membre de cette organisation.

S'ajouteront à ce bilan un peu dispendieux le duo gardiennage-assurance, mais aussi le manque à gagner d'autres fournitures qui ne se feront pas, comme les deux autres unités du même type que devaient construire sous licence les Chantiers de la Baltique, comme le contrat de maintenance sur 30 ans, comme d'autres bateaux plus petits qui étaient en projet. Avec l'énorme contrat de 126 Rafale auquel l'Inde a renoncé, c'est une note globale de deux milliards et plus qu'aura coûté l'entêtement d'un homme. A rapprocher de la perte du marché habituel de l'Iran pour Peugeot, que Ford a remplacé au pied levé. A rapprocher des souffrances de l'agriculture française, très marquée par le logique contre-embargo russe qui lui ôte de gros débouchés.

Tout se passe comme si, sur injonction de Washington peut-être, le président de la République s'ingéniait à torpiller tout ce qui fait encore sens dans notre pays. C'est au moins du sabotage.  Après, c'est à une Cour de Justice de déterminer les termes exacts du crime. D'autres se retrouveraient avec lui sur les bancs des accusés, en Assises, pour affronter la Justice du Peuple et non des professionnels qui pourraient les absoudre. B. H. Lévy bien entendu, mais bien d'autres encore sans doute.

Ce serait bien entendu la bonne occasion pour rompre les relations diplomatiques avec l'oncle Sam, et démanteler son dispositif d'espionnage situé à l'angle de la Concorde, sur le toit de l'ambassade, à deux pas de l'Élysée.

mardi 11 août 2015

Tarnac suite, ou l'arrogance du terrorisme d'État

Cette vieille affaire remonte à la surface. Dans la nuit des 7 et 8 novembre 2008 aurait été sabotée une ligne de chemin de fer par destruction de caténaire. On n'a jamais vu le "fer à béton" qui aurait été la cause de l'incident. Celui qui a été présenté à la presse était neuf, et intact. Il n'aurait pas manqué d'être tordu.

Voilà un bon prétexte, pour le gouvernement Sarkozy de l'époque, pour arrêter des autonomistes adeptes d'un retour à la vie saine, installés dans ce village bien loin de toute polémique qu'est Tarnac, à 7 ou 800 mètres d'altitude dans la forêt corrézienne. Ils cultivent des légumes sans engrais industriels, et les vendent dans l'épicerie locale qu'ils ont remise sur pied. C'est effectivement.... révolutionnaire ! Ne plus vouloir dépendre de la Grande Distribution, quel sacrilège !

fer à béton, même pas déformé par un choc
Arrestations, garde à vue, prison provisoire pour le "chef" supposé, Julien Coupat pendant 6 mois (prolongée par un contrôle judiciaire strict pendant 7 autres mois), pour sa compagne Yildune Levy pendant trois mois. On ne rigole pas avec la ministre de l'intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie. Mais en fait, le dossier est vide. Pire, des indices incitent à incriminer une manipulation de preuves et de mises en scène par la DCRI. Le coupable serait donc.... le gouvernement !

Coup de théâtre ! Après 6 ans où l'État a fait profil bas pour tenter de faire oublier ses petites manœuvres, voilà que le parquet relance l'affaire. Il est possible qu'il lui ait fallu un certain temps pour fabriquer de nouvelles "preuves", la suite des évènements nous le dira... peut-être. Mais au grand dam du successeur d'Alliot-Marie, le juge d'instruction récuse le 8 août l'accusation de "terrorisme", pour ne garder que "la dégradation de biens publics", qui risque très fort de ne même pas être prouvée au tribunal correctionnel.

Qu'à cela ne tienne ! Le 10 août le parquet fait appel de la soustraction du terme terrorisme, du dossier. A nouveau se fait jour l'acharnement qui a toujours prévalu dans  cette affaire. Pour rappel, le magasin général de Tarnac était sur écoutes depuis au moins 2008, et Julien Coupat surveillé depuis 2002. En cause un opuscule "La révolution qui vient", dont il nie être l'auteur. En fait, les deux quinquennats successifs misent sur une criminalisation de "tout ce qui dépasse", qui n'accepte pas la doxa officielle, celle des grands merdias et des annonces gouvernementales.

Il s'agit de détourner les regards des catastrophes environnementales, sociales, économiques que la Hollandie déploie à grandes volées chaque jour. Destructions volontaires d'emplois, gaspillage de l'argent public (voir le dossier Mistral, les Grands Projets Inutiles Institutionnels...), soutien zélé et inconditionnel aux exigences de Bruxelles et Berlin, destruction volontaire du tissu administratif au bénéfice de l'union européenne et du TTIP en devenir proche, création et vote de lois scélérates pour museler toute opposition par la force et la violence. Désormais la moindre manifestation, même dûment déclarée, peut se voir opposer "du lourd", voire du criminel. On se souviendra toujours de Rémi Fraisse, assassiné dans le dos alors que simplement "il était là" sans arme. Cela explique fort bien désormais jusqu'où est prêt à aller un gouvernement sans scrupule ni éthique, fort de ses convictions anti-société, anti-avenir, anti-humain : un gouvernement terroriste, en somme, et qui l'assume. Comme on dit, "un valet" de Bruxelles, et par les deux canaux bruxellois (UE et OTAN) de Washington, volets militaire et financier, voire politique.

Désormais, le monde entier est aux mains de quelques individus (avec tout ce que cela peut avoir de péjoratif) non humains, qui par sociétés-écrans successives et nombreuses le POSSÈDENT. On ne peut déterminer exactement qui ils sont tous, mais déjà la liste des fondateurs de la Réserve Fédérale US en donne une bonne idée, puisque cette institution est une simple banque privée qui leur appartient. De père en fils.

- Alfred Rothschild
- Paul Warburg de Kuhn, Loeb & Co
- Lazard frères
- Lehman brothers
- Goldman Sachs
- Rockefeller (la famille)
- JP Morgan (la famille)

 Le couple ARGENT-POUVOIR est le seul justificatif, pour des personnages qui ne connaissent pas les mots solidarité, citoyen, fraternité humaine, empathie, et probablement pas le mot bonheur.

jeudi 6 août 2015

6 août 1945, le Phare du monde autoproclamé (les USA, quoi) assassine 300 000 personnes

9 août 1945, le même phare récidive. Le cauchemar porté par le projet Manhattan devient deux fois coup sur coup réalité. 

Ce projet, qui eut un coût pharamineux pour l'époque (près de 2 milliards de dollars américains de 1945, soit environ 26 milliards de dollars de 2013), mit au point plusieurs filières pour la fabrication d'armes de destruction massive, filières qui toutes fonctionnèrent. D'ailleurs les deux bombes qui furent lancées "pour de vrai" provenaient de deux moyens différents pour le même résultat. Little Boy sur Hiroshima était à l'uranium enrichi, Fat Man sur Nagasaki utilisa le plutonium.




Ces deux lancers n'avaient pour but que de stopper l'avance russe en extrême orient, en obligeant le Japon à signer la fin de la guerre immédiatement, sans réfléchir. Cette signature ne fut donc qu'avancée de quelques jours, puisque les Japonais étaient déjà à genoux. Mais l'arrogance de Washington n'admet pas de délais, tant elle aime s'étendre comme un organisme maléfique partout.

Cela vaut bien 5 ou 600 000 cadavres, n'est-ce pas ? Oh, ils ne moururent pas tous en même temps, certains malgré les séquelles sont encore survivants aujourd'hui. Mais qu'importe, les Dieux qui possèdent la Réserve Fédérale, donc la planche à dollars, sont contents.

Le cartel qui fait la pluie et le beau temps à Washington jouit donc de l'honneur d'avoir accompli le plus grand crime simultané de l'histoire des hommes. Cela valait bien la peine, pour quelques dollars, et pour la satisfaction de voir un rival russe stoppé dans une prétendue hégémonie (vue par l'optique déformante de la diplomatie (oh, le gros mot) du Secrétariat d'État, puisque c'est ainsi que s'appelle le Quai d'Orsay version Potomac).

On retrouve là " l'esprit du Far West " tel que se sont appliqués à le présenter les propagandistes de Hollywood. Tu tires d'abord, tu négocies ensuite. Soixante-dix ans après ce carnage voulu et ordonné, rien n'a changé dans la vision du monde des ignares du Midwest. Ceux qui placent Paris dans la botte italienne. Il est vrai qu'ils ont fait des émules dans notre pays, où un département de la République Une et Indivisible est soudain transporté par un des plus grands édiles des Mascareignes en Polynésie. Joli saut.

Qu'on ne s'étonne pas si l'industrie nucléaire, dénoncée en son temps par Albert Einstein, est toujours aussi florissante aujourd'hui. Et dans le monde entier. L'organisme de coordination de Vienne n'est là que pour la galerie, puisque le désert du Néguev en attend toujours la première visite. Cela implique que, un jour ou l'autre, les atrocités peuvent reprendre sur un coup de tête d'un exalté comme il y en a tant.

Pendant ce temps-là, merci le nucléaire ! Merci l'absence - apparente - de pollution qu'il véhicule, tout en accomplissant en silence son œuvre de mort. Cela ne date pas d'hier, la liste est longue. Cela commence dès 1957 au centre civil-militaire Maïak, en pleine Sibérie, puis plus tard celui de Three Miles Island (Pennsylvanie) fait très peur au moment où par hasard sort un film qui retrace des circonstances assez ressemblantes.

Cela continue en crescendo (hormis Maïak, qui bien que peu connu fut un accident particulièrement majeur) avec Tchernobyl en 1986, toujours assez mal maîtrisé encore aujourd'hui, et Fukushima en 2011, où la catastrophe est encore en devenir face à des humains impuissants à la maîtriser. Pour rappel, un scénario "à la Fukushima" fut évité vraiment de justesse en France à la centrale du Blayais, le 28 décembre 1999. Cela n'empêche pas en 2015 (eh oui) qu'en toute opacité un avion saoudien lance une bombe à neutrons sur les résistants yéménites.

Le nucléaire nous envahit de toutes parts. C'est pourquoi, insidieusement, se développent des maladies autrefois inconnues, ou fort rares. Pas forcément des cancers. Le bombardement des cellules peut occasionner tant de dérèglements, que tenir des statistiques des causes est fort difficile. Le seul résultat est là : si des bactéries autrefois redoutables sont aujourd'hui contenues - et malgré leur apprentissage à la résistance aux antibiotiques - ce sont de nouveaux maux qui prennent la relève, plus insidieux parce que très aléatoires. Oui, vraiment, merci au nucléaire, et à ceux qui en font la promotion comme si c'était la panacée. L'École Polytechnique est une pépinière de ces dangereux propagandistes. Qu'elle aussi en soit remerciée à sa juste valeur.