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mardi 29 septembre 2015

La troisième guerre mondiale va-t-elle se terminer maintenant ? - réponse à Thierry Meyssan


Le 28 septembre Thierry Meyssan, que certains n'apprécient guère, apportait une analyse sur la situation telle qu'elle se dessine au plan international. Il partait des dernières tractations entre "Grands", à propos de la Syrie. Son titre, "La troisième guerre mondiale n'aura pas lieu".

C'est bien, mais je n'aurai pas tout à fait la même analyse. J'ai toujours pensé que la troisième guerre mondiale a commencé précisément le 6 août 1945 à Hiroshima, dans le seul but de contrer l'avancée des troupes russes en extrême-orient. Depuis toutes ces années, les USA ont soutenu mordicus une politique expansionniste mondiale (économique, "culturelle", militaire à l'occasion), et il est possible que "l'os" syrien ait changé la donne.

Ajoutons à cela un commencement de ras-le-bol du Globish asséné dans toutes les pubs, dans les abscons titres des nouveaux films, dans les jargons de plus en plus hermétiques des commentateurs télévision, partout, trop c'est trop, et une situation économique ne reposant désormais plus que sur le militaire. Le quasi-échec de l'avion F35, nettement moins performant que ses concurrents, voire que son prédécesseur, va faire marquer le pas à l'autoproclamé gendarme du monde. 

Je ne parle même pas de la finance, où l'on constate que petit à petit le règne absolu du dollar commence à être battu en brèche. Cela à un moment, où la planche à billets US s'emballe, précipitant une fuite en avant dans l'abîme du déficit américain. A l'heure où il est constaté que 80% des étatsuniens frôlent le seuil de pauvreté, cela s'appelle voler délibérément sans filet. La moindre pichenette, et c'est fini. Soit c'est la débâcle totale comme il y en a eu déjà dans des villes comme Detroit, soit c'est soudain une militarisation généralisée, l'emplissage des camps de la FEMA par les opposants raflés partout , la dictature baissant carrément le masque.

En somme soit le régime honni de Washington, avec tous ses tentacules, s'effondre et laisse la place à une nouvelle donne, soit c'est un durcissement qui non seulement transformera cette région en un vaste camp de concentration, mais incitera les "Faucons" du Pentagone à jouer leur va-tout, au détriment du monde entier. Je doute fort que Barack Obama, malgré sa bonne volonté, réussisse à renverser ce morbide besoin de domination washingtonien qui est la cause, hors catastrophes naturelles, de presque tous les malheurs du monde

vendredi 1 août 2014

Quand a-t-elle commencé ?

On parle là de la guerre, bien entendu. Celle que le Capital, inextricablement emmêlé avec le Pouvoir de Washington, fait à la planète tout entière, y compris les habitants des régions situées entre le Rio Grande et les Grands Lacs.


Alors même que se terminait le second conflit mondial, qui abattit un homme réfugié dans son bunker de Berlin, déjà les vautours de Washington, Truman en tête, voulaient déjà s'attaquer à l'URSS qui leur faisait (financièrement) peur. D'où cette folie de brusquer les choses en Extrême-Orient en lâchant des bombes, deux bombes, sur un pays déjà complètement à genoux. Soyons heureux, dans quelques jours nous commémorons le soixante-neuvième anniversaire de ce massacre dont les effets durent encore.

Hiroshima, Nagasaki. Ce sont deux noms qui accuseront pour jamais le pays "guide de l'humanité".  Cela ne l'a pas empêché, depuis, de diriger sa paranoïa partout sur la planète, afin d'abattre ou écraser toute personne, toute faction, toute nation ayant la prétention de lui résister. Assassinats, guerres directes ou télécommandées, envois de commandos de la mort, désinformation continuelle et fétide, installation dans des pays un peu rétifs de dirigeants à sa solde, création d'une pseudo entité Europe complètement à sa botte et simple prolongement de ses visées expansionnistes, le cloaque puant de Washington ne recule devant rien pour consolider sa mainmise complète sur la planète.

Mais par ses exagérations mêmes, ne voilà-t-il pas qu'il voit se former face à lui une association de défense des autres grands pays du monde résolus à ne pas se laisser phagocyter ? C'est pourquoi, plus que jamais, les provocations, les carnages sous faux drapeau explosent pendant que la propaganda la plus abjecte se déploie comme des haillons de lépreux afin d'entériner ses thèses. Nul point de la planète n'est épargné, et les mille points d'appui, bases, ports, qui sont sous son contrôle lui permettent d'attaquer partout selon des modalités multiformes. Le résultat obtenu ("par TOUS les moyens") reste naturellement la suprématie totale et incontestée.

Si la Troisième Guerre Mondiale n'est pas commencée, qu'est-ce donc ? Elle a commencé le 6 août et le 9 août 1945, sans laisser au reste du monde un seul jour de répit. Elle se poursuit encore aujourd'hui, en se renforçant de jour en jour depuis quelque temps. L'écrasement de Gaza et ses habitants n'est que l'un des épisodes les plus funestes de cette offensive multiforme. Ce qui se passe en Ukraine (et dont nous en Europe de l'ouest savons en fait peu de choses) est un autre exemple, simultané, et tout aussi révoltant. Mais les coups de boutoir des riches opposants vénézuéliens à Nicolas Maduro vont exactement dans le même sens, les combats en Afrique (qui sont loin de faire la Une des journaux) sont un autre exemple. Que ce soient des supplétifs qui expédient ce genre de combat n'y change rien.

Peuples de la Terre, nous sommes donc, sans l'avoir voulu, sans le savoir le plus souvent, en guerre avec un régime qui ne l'a jamais déclarée, qui ne la déclarera pas, et compte bien arriver à ses fins quel qu'en soit le prix.  Il importe de tous s'unir pour l'abattre, de préférence grâce à l'arme économique : c'est souvent la plus efficace. Éviter les affaires avec ses industries, éviter d'acheter ses produits, éviter d'utiliser sa monnaie, ou le torchon sans valeur qui en tient lieu, voilà comment on pourra être les plus efficaces face à un système qui ne pense que par l'argent.

Oui, nous sommes en guerre. Nous devons tous en être conscients.