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vendredi 11 septembre 2015

Migrants syriens - cachent-ils sans le savoir la Colonne de Fer ?



Des réfugiés arrivent SOUDAIN par milliers, des confins orientaux de l'Europe. Leur point d'arrivée est un peu flou. On sait qu'ils viennent, c'est sûr. C'est très étrange.

Je peux me tromper. Je pense que plusieurs opérations ont été montées à la fois, afin de brouiller les pistes.

Il s'agit de dégarnir la base arrière démographique de Bachar el Assad, afin de l'affaiblir. Donc toute la population est "invitée" par les mercenaires du duo Washington-Tel Aviv, les pseudo-"musulmans extrémistes" qui n'y connaissent rien à l'Islam, à quitter le pays par la peur. C'est la "vitrine".

Il s'agit en même temps de faire infiltrer ces jeunes hommes célibataires, armés de téléphones pour le moment, parmi les expatriés affolés. Eux, ils sont probablement payés, en tout cas la logistique les a amenés à pied d'œuvre. Et pour ceux qui ont été blessés, des hôpitaux de " l'État d'Israël " les ont accueillis. Ils viennent de pays divers. Probablement pas d'Afghanistan, comme ont pu le dire certains, car se poserait le problème du langage. Si cela se confirme, c'est une sorte d'invasion sous le manteau d'une Colonne de Fer, à laquelle un peu plus tard ses sponsors fourniront des armes.

En même temps se déroule une campagne médiatique insensée et particulièrement mensongère, qui se donne pour tâche d'orienter les esprits manquant de bases politiques, et d'embrouiller de données contradictoires ceux qui ont une certaine idée de la vraie situation. Cette campagne porte à la fois sur les " migrants " (comme ce terme est bien choisi ! ) et sur les agissements russes, comme si une armée russe entière était déjà à pied d'œuvre à Tartous et dans ses environs, au nord de la Syrie. On retrouve là les mêmes ingrédients, exactement, qu'à propos du Donbass dont les médias soudain ne parlent plus.

Ces ingrédients divers paraissent repiqués de divers épisodes des précédents avant-guerres. N'oserait-on pas affirmer que c'est directement pris dans les pages de Propaganda, le livre-phare d'Edward Bernays ? Dans ce cas, une phase décisive de la troisième guerre mondiale pourrait être à nos portes. Phase décisive, parce que je pense que cette guerre a commencé exactement le 6 août 1945, de façon particulièrement spectaculaire et douloureuse. Il s'agit simplement de l'achèvement de la domination mondiale par un cartel financio-militaro-industriel, qui avait raté son coup avec le Joker Hitler.




mercredi 14 mai 2014

Il y a soixante-six ans, la Nakba

En 1947-1948 et jusqu'en 1950, en plusieurs vagues, les milices genre Irgoun, Haganah, Groupe Stern, Lehi, ont attaqué, terrorisé, chassé, blessé et tué des habitants de la Palestine dont le seul crime était apparemment une religion différente. Ces personnes chassées de chez elles par centaines de milliers (on avance le chiffre de 750 000) ne purent jamais revenir, la plupart du temps les villages furent rasés, à leur place d'autres villages ont été reconstruits pour les colons, ou la terre fut cultivée pour que plus rien ne subsiste.

 Ce Grand Malheur, c'est ce que les Palestiniens appellent la Nakba. On ne saurait l'oublier, et chaque année il faut commémorer ce crime, qui se commit dans l'indifférence des Nations, et l'ignorance des peuples. C'est en mai 1948 que se situe le point principal de ce que certains appellent pudiquement "un transfert".

C'est le 14 mai 1948, en plein au milieu de ce "transfert", que des chefs militaires proclament la création de ce qu'ils ont appelé État d'Israël : en même temps les différentes factions armées se sont regroupées en une seule "armée", la Tsva Hagana LeIsrael .

La Nakba continue à être commémorée avec désolation et ferveur parmi les populations chassées et leurs descendants : il est désormais de tradition chez elles, de confier au plus jeune enfant de la famille la clef de l'ancienne maison, dans l'espoir d'y revenir un jour. Rappelons que ces maisons, pour la plupart, ont été détruites. Malgré tout, les familles déplacées conservent précieusement leurs titres de propriété datant le plus souvent de l'occupation ottomane, il y a un siècle.

La Nakba, souvenons-nous.

samedi 22 février 2014

Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent ! (Eva R-sistons)

Quand la journaliste d'investigation fait.... son boulot. Eva R-sistons nous apprend ainsi qu'un protagoniste caché est pourtant bien présent dans l'entreprise de déstabilisation de l'Ukraine. Ne serait-il pas souhaitable que les médias dits "officiels"  fassent eux aussi leur boulot ? Question d'éthique, après tout.


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22/02/2014

Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent !





Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent !
Par eva R-sistons

Les médias ne se privent pas de parler d'un soi-disant agenda russe caché pour l'Ukraine. C'est faire peu de cas de l'américain, préparé avec l'Union européenne.

Mais il y a un acteur dont on ne parle jamais : Israël. Aussi discret que concerné par tous les événements, surtout géopolitiques.  Concerné, et... très impliqué !

Retour en arrière. Coup de projecteur sur la Révolution Orange de 2004. Je suis les événements sur le Journal de 13 h, quand soudain une annonce m'interpelle : "Les manifestants ont très froid. Des associations charitables juives leur préparent des soupes bien chaudes". Des associations charitables juives ? Quelle charité, en effet ! En pleine révolution politique... Quel rapport ? 

Surprise ! Au Journal de 20 h, la même séquence est ainsi commentée : "Des associations charitables leur préparent des soupes bien chaudes". Tiens ! Le mot juif a disparu. Pourquoi ? Il ne faut peut-être pas que l'on sache que des citoyens juifs se mêlent de la Révolution ukrainienne ? 

Alors, la journaliste d'investigation refait surface. Toujours aussi curieuse, désireuse de comprendre les événements et surtout ce que l'on cache. Et à force de chercher, je trouve... un projet de pipeline d'Israël à l'Ukraine. Tiens, tiens, la charité était moins désintéressée qu'elle n'en avait l'air...

Et aujourd'hui, on parle de tout, sauf d'Israël. Or j'apprends ce jour qu' "un ancien officier de l"armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique"  (http://www.brujitafr.fr/article-ukraine-accord-conclu-et-un-ex-officier-israelien-leader-de-la-revolte-a-maiden-122666696.html)

Et si le rôle d'Israël dans les Révolutions ukrainiennes était bien plus important qu'on l'imaginerait ? Alors, le sens des événements changerait peut-être...
Eva R-sistons


Alors qu'on vient d'apprendre qu'un accord aurait été conclu entre l'« opposition » et le pouvoir ukrainien, accord qui prévoit une élection présidentielle anticipée, une réforme de la Constitution, on apprend aussi des plus belles.

En effet, les médias ukrainiens ont rapporté qu'un ancien officier de l'armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique.

 



 

L'accord de paix revêtu des signatures: président, opposition, observateurs  


(sauf Russes).

mardi 14 janvier 2014

antisémitisme

J’ai noté que ceux qui manient le mot antisémitisme sont ceux qui ont quelque chose à cacher, et dont c’est une arme pour couper court à toute discussion. Parmi ces gens-là, on notera des journaleux qui ont appris le mot, et le ressortent à toutes les casseroles sans bien savoir à quoi cela correspond réellement. Et puis des philosophes (du moins il paraît que c’en est) qui semblent être les maîtres à penser des susnommés journaleux. Enfin s’essaieront à ce terme des politiciens. Possédant un passeport français, ils agissent complètement et exclusivement comme si leur passeport comportait un autre drapeau. De ces trois catégories, avec plus ou moins de force, tombent les anathèmes sur ceux qui ont l’audace de critiquer la politique d’un seul pays. Ou plus précisément d’un seul gouvernement. Un gouvernement si à l’extrême droite dans sa rectitude cruelle, que ceux en France qui sont considérés comme en étant, paraissent bien "petits joueurs". Que certains nostalgiques étatsuniens, ex-fédérés affublés de cagoules blanches pointues, ne sont que ridicules à côté. Ce qui ne les empêche pas éventuellement de soutenir les personnages de ce gouvernement. C’est beau l’élitisme, tout de même ! Au point que l’une des figures les plus "éminentes" vient d’être portée en terre alors que sa responsabilité dans des massacres atroces le porte au plus haut niveau des tortionnaires.

Tout le monde souffre de ces gens-là. Y compris la plupart de ceux au nom desquels ces personnages disent agir. On a même entendu parler de religions ! Il n’en est rien bien entendu. Il suffit de penser aux Éthiopiens qui ont cru trouver une terre promise, et qui l’ont payé fort cher. Donc ce n’est pas la religion.

Est-ce l’origine géographique ? Bien des colons d’origine russe ont "l’imprimatur", s’ils font leur boulot de colons sur des terres envahies. En revanche "les gens d’ici", ceux qui brandissent leurs actes notariés, sont spoliés de leurs terres, de leurs maisons. Ce n’est pas cela non plus.

Sont-ce les rites ? Les habitants du quartier Méa Shéarim, avec leurs chapeaux (je ne les envie pas vu la chaleur), qui sont parmi les plus pointilleux, sont le plus souvent contre cet état de fait et crient à la manipulation. Eux, et leurs homologues de Paris, de New York et d’ailleurs. Ce n’est donc pas cela non plus.

Ne reste qu’un dessein politique, porté depuis cent cinquante ans environ par des politicards comme Lord Balfour, et d’autres plus hauts personnages encore. Ni juifs au niveau religieux, ni habitants du proche-orient, ce sont eux qui ont inventé le mot honni, à servir chaud à quiconque se met en travers de leurs projets. C’est donc un anathème vide de sens, mais pas vide de conséquences.

Que peut-on dire alors ? Pour moi, athée, je me contenterai de dire à tous mes frères humains "Paix à vous, vous qui professez des idées liées à la divinité, quel que soit le nom que vous lui donnez, ou qui comme moi n’ont pas ce souci". Je leur dirai "Paix à vous, quel que soit le pays où vous vivez, par hasard, ou non, paix à vous, et que personne pour des raisons fumeuses ne vienne vous arracher à vos maisons, vous molester, vous tuer". Je leur dirai "Paix à vous, quelles que soient vos opinions politiques, philosophiques ou autres, aussi longtemps que vous les vivrez sans avoir la prétention de les imposer aux autres humains". En revanche, toute personne qui, se croyant supérieure à d’autres, se livrera à des exactions au nom de mots plus ou moins vides de sens sur les autres humains, devra être châtiée selon les termes de la loi, la même pour tous. Le mot antisémitisme, je viens de le démontrer, est l’un de ces mots vides de sens que certains assènent avec violence, à tort et à travers, à tous ceux qui se dressent sur leur chemin. A la Justice de faire son devoir, dans la plus grande impartialité et la plus grande sérénité.

dimanche 15 décembre 2013

Chercher à torpiller un accord de paix pour la Syrie : le but du sioniste Fabius ?

Une info d'Assawra me fait bondir


Laurent Fabius assez pessimiste sur la Syrie et Genève II

dimanche 15 décembre 2013, par La Rédaction
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, s’est déclaré samedi "assez pessimiste" sur l’évolution de la situation en Syrie et a dit nourrir "beaucoup de doutes" sur les chances de succès des négociations prévues à partir de fin janvier à Genève.

Une trentaine de ministres représentant les grandes puissances et des pays du Proche-Orient doivent se réunir le 22 janvier à Montreux, en Suisse, pour donner leur aval aux négociations entre le gouvernement du président syrien Bachar al Assad et l’opposition syrienne.

Lakhdar Brahimi, l’émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, doit donner le lendemain le coup d’envoi des discussions entre Syriens à Genève.

"En Syrie, je suis malheureusement assez pessimiste", a dit Laurent Fabius à propos de la conférence de Genève II. "Nous travaillons à son succès mais on peut avoir beaucoup, beaucoup de doutes", a-t-il ajouté en marge d’une conférence sur la gouvernance mondiale à Monaco.

"Et si, malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous, cela signifie que ce pays martyr va continuer de souffrir, et les pays voisins aussi."

Le chef de la diplomatie française a également déclaré - pour la première fois - que l’opposition syrienne modérée, que soutient Paris, était en "grande difficulté".

La France a été la première puissance occidentale à apporter une aide militaire non-létale à l’Armée syrienne libre, qui combat le régime de Bachar al Assad, et le premier pays occidental à reconnaître la Coalition nationale syrienne (CNS) comme seul représentant du peuple syrien.

Le but affiché de la conférence "Genève II" est un accord sur un gouvernement de transition censé mettre fin au conflit armée qui dure depuis bientôt trois ans en Syrie et dont le bilan dépasse 100.000 morts, auxquels s’ajoutent plusieurs millions de réfugiés et déplacés.

(15-12-2013 - Avec les agences de presse)




Pour ma part, je suis très, oui, très dubitatif, sur Laurent Fabius. Sioniste, il est de ce fait contre les Juifs. Il ne pense qu'en tant que sioniste. Il oublie peut-être que le problème en Syrie est très essentiellement celui des membres d'Al Qaïda  (mouvement terroriste "inventé" par la CIA  pour contrer les opposants à ses desseins propres, instruit et armé par elle). Ou peut-être ne l'oublie-t-il pas, mais cherche-t-il à bloquer toute solution selon les desiderata de ses amis du gouvernement de Tel Aviv. Contre la volonté et les intérêts des Israéliens. Et bien entendu des Syriens.

Ne surtout pas oublier que le sionisme est une invention anglo-saxonne, dont un élément essentiel fut la déclaration Balfour, après les élucubrations de Theodore Herzl.  De nombreux chercheurs (et non des illuminés) comme Schlomo Sand, ont démontré combien cette notion était erronée et perverse : elle subsiste encore un peu, cependant. Certains, dont des intégristes protestants étatsuniens pour la plupart, y ont un intérêt idéologique, voire financier.

jeudi 12 décembre 2013

De quoi se faire un sang d'encre

Ziv Mediacal Center
Elle s'appelle Pnina Tamano-Shata. Elle est députée à la Knesset. Elle s'indigne : « J'ai 32 ans, je suis arrivée à l'âge de trois ans en Israël, j'ai effectué mon service militaire et j'ai deux enfants, il n'y aucune raison de me traiter de la sorte ».  Seul "problème", elle est d'origine éthiopienne, et noire. Quand elle a voulu donner son sang à la filiale commune de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, elle s'est fait rembarrer par la personne qui l'a reçue.


« selon les directives du ministère de la santé, il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne » 


Voilà la raison, ou le prétexte, qui est invoqué, pour ce refus. Si cela était arrivé dans l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid, le tollé "international" * aurait été unanime. Qu'en sera-t-il cette fois ? 

Affaire à suivre. C'est d'autant plus grave, que cette discrimination entre autres à propos du sang, mais de bien d'autres aspects de la vie quotidienne, est chose habituelle dans "le pays le plus démocratique", au choix du Moyen-Orient, ou du monde.  On notera qu'il ne s'agit aucunement de religion. Y aura-t-il un Mandela pour essayer de secouer ces anomalies ? Est-il déjà dans les geôles du régime, avec tant d'autres ?

Pendant ce temps-là, pour des raisons finalement fort proches, Georges Ibrahim Abdallah est "libre" selon la Justice française, mais toujours en prison par la volonté du ministre de l'Intérieur, pour combien d'années encore ? Il est sous les verrous depuis le 24 octobre 1984. Pour raisons politiques (il n'a pas de sang sur les mains), il vient d'entamer sa trentième année de captivité.

L'arbitraire est total dans "les Grandes Démocraties", au moins autant que dans ce que ces mêmes "Démocraties" appellent des dictatures.



* Ce qu'on appelle "international" n'est que la volonté de quelques dirigeants politiques dits "Occidentaux", eux-mêmes conseillés par quelques banquiers tout aussi internationaux.

jeudi 24 octobre 2013

Lettre d'infos BDS France - octobre 2013

Aujourd'hui j'ai trouvé ce site, et je m'empresse de répercuter ses informations ici.


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Lettre d'infos BDS France - octobre 2013

Cliquez ici pour visualiser la Lettre en ligne
Bandeau_en-tete_newsletter_BDS_Franceoctobre 2013
puce L'Europe complice
L'Europe est un terrain symbolique de la campagne BDS, Israël étant un partenaire privilégié de diverses institutions du continent, et participant en outre à de gros programmes européens. Israël est même directement membre de grandes organisations symboliques européennes, telles l'UEFA ou l'Eurovision. Privilèges économiques, culturels, géopolitiques, universitaires, sportifs... au-delà des frontières, la revendication européenne de l'Etat israélien ne semble n'avoir qu'une seule limite : celle de la Charte des droits fondamentaux de l'Europe ! 
puce  Les succès de la Campagne
puceMobilisation procès puce Ça bouge !
  • Ecrivez à vos députés européens pour leur demander de soutenir les nouvelles règles sur la participation d'Israël aux programmes européens : quelques clics suffisent !
  • 51 eurodéputés ont déjà interpellé directement Catherine Ashton, Haut représentant à l'UE à appliquer les lignes directrices écartant les colonies israéliennes
  • La campagne de boycott sportif "Carton rouge pour Israël" continue en interpellant la FFF (Féd. Française de Football) sur la rencontre de l'équipe israélienne dans le cadre des qualifications du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA.
  • Une action originale et sympathique de sensibilisation et de banalisation du BDS auprès du public de Strasbourg, à vélo !
puce  Boîte à outils
puce  En images
videoparodie
puce  Du fond
  • L'Israfrique, c'est le nom donné à la politique israélienne vis-à-vis de l'Afrique qui, en dehors de contrats discrets de ventes d'armes et de matériel d'espionnage passés avec de nombreux gouvernements africains, passe aussi par l’invitation, depuis peu, d’artistes africains en Israël. Heureusement, certains d'entre eux ont rejoint la campagne BDS, tels que les Maliens Oumou Sangaré et Salif Keita, l’Egyptienne Natacha Atlas ou les Sud-africains Ladysmith Black Mambazo, Andy Kasrils ou Ewok.
puce  Les pendules à l'heure
  • Certains disent : « La cause du peuple palestinien est juste, mais ce qui se passe aujourd'hui dans d'autres pays arabes, surtout en Syrie, ainsi qu'en Egypte, est bien pire. »
  • Nous répondons : « La libération du peuple palestinien reste un enjeu crucial pour tout le Proche et Moyen-Orient et pour la paix dans le monde. Dans l'enchaînement des situations dramatiques dans les pays arabes, la politique d'Israël et de ses alliés a souvent été une origine ou un prétexte majeurs. La cause palestinienne concentre depuis longtemps des enjeux internationaux phares, tant en ce qui concerne la conception du droit international, des droits des peuples à vivre libres, qu'en ce qui concerne la conception du "vivre ensemble" dans l'égalité et la justice. »
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La Campagne BDS France est composée de 50 organisations soutenant l'appel international BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions)lancé par les Palestiniens.
campagnebdsfrance@yahoo.fr

lundi 14 octobre 2013

Une confirmation de l'empoisonnement d’Arafat remet en cause le règlement au Proche-Orient (Ria Novosti)

Ria Novosti, l'agence russe, délivre un message terrible pour le Proche-Orient.

Yasser Arafat pourrait avoir été empoisonné (cela semble confirmé) en raison des dissensions entre les factions palestiniennes de l'époque.

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Une confirmation de l'empoisonnement d’Arafat remet en cause le règlement au Proche-Orient

Dossier: L'hypothèse de l'empoisonnement de Yasser Arafat

Yasser Arafat. (Аrchive)
17:21 14/10/2013
MOSCOU, 14 octobre – RIA Novosti
Le règlement du conflit israélo-palestinien pourrait se retrouver définitivement dans l'impasse si l'empoisonnement au polonium du chef de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat était confirmé, pense Vladimir Sotnikov, expert russe  de l'Insitut d'études orientales.
La revue britannique le Lancet a publié hier les résultats d’une étude suisse confirmant la version selon laquelle Arafat aurait été empoisonné au polonium-210, un élément radioactif.

"De nombreuses spéculations apparaîtraient si ces informations étaient confirmées. Les accusations visant les renseignements israéliens pourraient alors dériver vers des spéculations concernant l'implication de certaines fractions de l'Organisation de libération de la Palestine, qui n'étaient pas d'accord avec la politique du défunt Arafat concernant la création de l'Autorité palestinienne. Cela pourrait, au final, enrayer tout le processus de paix", a déclaré Vladimir Sotnikov à RIA Novosti.

D'après lui, le nombre de spéculations serait trop important et le fait qu’Israël devrait alors se justifier rendraient "impossibles" des négociations sérieuses.

Concernant l’influence de telles révélations sur le processus de paix, Evgueni Satanovksi, président de l'Institut du Proche-Orient et d'Israël, a déclaré que ce problème était "exclusivement palestinien" et que les Israéliens n'y avaient "aucun intérêt". Selon l'expert, le thème de l’empoisonnement d'Arafat au polonium intéresse uniquement les forces palestiniennes qui luttent pour le pouvoir à l’intérieur du pays.

Yasser Arafat, fondateur et premier chef de l'Autorité palestinienne qui a reçu le prix Nobel de la paix pour sa participation aux négociations avec Israël, est décédé le 11 novembre 2004 dans un hôpital militaire en région parisienne. L'enquête officielle sur les causes de sa mort a commencé en été 2012 quand la chaîne qatarie Al Jazeera a annoncé la découverte, dans les effets personnels d'Arafat et dans son organisme, de l'élément radioactif polonium-210. Les journalistes avaient alors demandé aux chercheurs de l'Institut de radiophysique (IRA) auprès du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne d'effectuer des analyses : ils travaillent actuellement sur la demande des autorités palestiniennes. Les Palestiniens ont évoqué à de nombreuses reprises l'implication d'Israël dans la mort de Yasser Arafat. L’Etat hébreu a toujours nié ces accusations.

samedi 28 septembre 2013

« Monsieur mon Président vous êtes un lâche. » par Serge Grossvak

Aujourd'hui j'ai appris un fait, et tout aussitôt j'ai lu la réaction indignée d'un homme qui en a savouré toute l'horreur. J'ai pensé que mon devoir était de répandre un peu plus loin cette indignation, que je fais mienne tout en n'étant pas, comme lui, descendant de personnes qui ont fait honneur à la France en souhaitant s'y intégrer, venant d'ailleurs.

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« Monsieur mon Président vous êtes un lâche. »

vendredi 27 septembre 2013, par Serge Grossvak
Monsieur mon Président, j’éprouve un profond regret d’avoir à vous le dire. Regret pour mon pays, regret pour l’espoir de paix. Vous vous conduisez comme un lâche, rien d’autre, lorsque bafoué vous demeurez sans un mot.

Celle qui représente notre pays par notre ambassade est arrachée d’un véhicule, jetée à terre, mise en joue. Et vous ne prononcez mot. Vous ne prononcez mot parce que cela se passe en Palestine sous occupation Israélienne. Monsieur mon Président, si notre ambassadrice était là, dans ce véhicule de secours, c’est que des demeures avaient été dévastée, qu’une population millénaire était chassée de ses terres.

Cela en infraction au droit international sur un territoire occupé.

Monsieur mon Président, vous qui vous montrez si sourcilleux de la justice et des droits de l’homme dans vos mots, pourquoi, là, en avez-vous manqué ? Pourquoi là, demeurez-vous coi, alors qu’un véhicule transportant des tentes, des vivres est intercepté en infraction du Droit ? Pourquoi, alors que de multiples ambassades européennes avaient dépêché leurs diplomates pour apporter leur protection abandonnez-vous ces représentants européens qui ont fait leur devoir avec dignité ? Pourquoi, monsieur le Président ? Pourquoi, alors que des humanitaires sont saisis par la soldatesque, jetés à terre, immobilisés, maltraités, pourquoi ne dites vous rien ?

Ah, il parait que vous êtes gêné, que vous allez vous excuser, que vous allez déplacer-sanctionner cette ambassadrice. Ah oui, tout de même, cette ambassadrice quinquagénaire après avoir été extirpé du véhicule, jetée à terre aurait osé filer une beigne à un solide soldat casqué. Au moins est-ce ce qu’affirme avec indignation ce pays qui ne respecte pas la loi internationale. Vous allez vous excuser. Vous allez baisser la tête. Monsieur, vous êtes un Président rampant.

Vous avez pris vos fonctions il y a peu, avec l’aide de mon modeste vote pour nous débarrasser de l’autre, votre prédécesseur. Il y a peu mais c’est déjà la seconde fois que vous vous comportez comme un couard sur le sujet. Dimanche 2 juin, devant le « Congrès des Communautés juives » et l’Ambassadeur d’Israel, vous aviez fait le tour du monde des remontrances et pas un mot, pas un seul mot concernant la situation infligée au peuple palestinien par l’unique gouvernement représenté dans l’assistance. Pas un mot, pas un petit mot. Rien, vous ne saviez plus rien de ce drame. Rien, vous ne saviez plus rien du nécessaire engagement de notre pays pour donner une chance à la paix par le respect des frontières de 67. Rien, vous ne dites jamais rien sur ce sujet parce qu’il y faut du courage et que vous n’en avez point.

La France, cette France que vous êtes censé incarner monsieur le Président, mes grand parents ont fait le choix d’y immigrer. Cette France d’espoir qui affichait fièrement au côté du mot « Liberté » les mots « Egalité », « Fraternité » leur avait donné envie d’être français, de résister lorsqu’elle était occupée, de défendre ses idéaux lorsqu’ils étaient négligés. Cette France dont ils m’ont transmis l’attachement. Cette terre fut d’émancipation pour des juifs échappant au lourd poids des Shtetls, à la menace quotidienne du pogrom. Et bien ce n’est pas seulement l’effort de paix que votre silence trahit, mais aussi cette identité nouvelle que la Révolution avait apporté à la France et qui avait attiré mes grands parents. Votre silence piétine tout cela, avec les mots « Egalité » et « Fraternité ».

Monsieur le Président, vous soumettez la France à l’en faire mépriser par un gouvernement d’extrême droite. Vous qui êtes de « gôche », vous devriez savoir qu’une extrême droite juive est aussi ignoble et soudard que toutes les extrêmes droites. Par cet oubli et ce lâche silence, dans quelle indignité vous jetez notre pays, dans quel renoncement à la paix vous consentez à être complice !

Monsieur, je suis triste pour mon pays, je suis triste pour les misères ainsi encouragées contre le peuple palestinien.

Serge Grossvak
juif autrement Yid
27 septembre 2013

jeudi 29 août 2013

Un grand merci à Assawra : Syrie, l'Enjeu

C'est un travail énorme.  Walid Attalah s'est attelé à démonter tout l'historique de la Question de Syrie. 

(le Monde Diplomatique nous apporte là une carte essentielle)
 Assawra en publie l'intégralité, en voici quelques extraits. Nous ne saurions trop recommander à tous de reprendre toutes ces pages, essentielles pour comprendre la complexité de cette affaire, instrumentalisée, sur-instrumentalisée par les puissances du monde aux dépens de la population syrienn.


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L’enjeu

jeudi 29 août 2013, par Walid Atallah

Beaucoup s’interrogent sur la situation en Syrie, sur les parties en présence et les enjeux en cours.

Il est un fait que la concurrence médiatique entre les parties avec la surenchère et certainement des mensonges n’aide pas vraiment à comprendre.

Il y a certainement des enjeux économiques et des enjeux pour la résistance contre les plans impérialistes-sionistes dans la région du Moyen-Orient.

Mais il y a un autre enjeu dont on ne parle pas beaucoup ; c’est celui de l’avenir des peuples de la région, de la liberté des individus et de la démocratie.

Alors il faut prendre la peine d’y voir clair : déterminer les parties en présence et leurs intérêts, leurs positions afin de comprendre la situation actuelle et ce qui peut se passer à l’avenir et prendre position.

Chronologiquement il faut noter que les mouvements de protestations qui ont débuté en Tunisie en décembre 2010 et qui se sont propagés en Egypte, en Syrie, au Yémen, au Bahreïn… ont sans aucun doute ouvert une nouvelle phase historique pour les peuples de la région, pleine d’espoir de liberté, de démocratie, de droits et de justice.

Si en Tunisie, en Egypte et au Yémen ces mouvements (toujours en cours), ont abouti à l’éviction des présidents en place et à ébranler les régimes qui n’ont pas complètement disparu, il n’en fût pas de même au Bahreïn où la révolte a été matée par des troupes saoudiennes et jordaniennes. Quant à la Syrie, ni le président ni le régime ne sont tombés malgré les mouvements de protestations pacifiques et d’autres armés.

Les évènements ont commencé en Syrie quand en mars 2011, après les événements en Tunisie et en Egypte, il y a eu au sud du pays dans la ville de Derr’a un petit événement qui allait lancer une dynamique qui dure jusqu’à aujourd’hui.

Prenant exemple sur les événements en Tunisie et en Egypte, une quinzaine d’enfants de 10 à 16 ans ont tagué sur des murs de la ville des slogans pour la liberté. La sécurité politique (l’un des services du régime – une quinzaine) les a arrêtés et torturés. Leurs parents sont allés demander leur libération avec des responsables de clans tribaux dans cette région.

Le responsable de la sécurité politique les a humiliés et n’a pas libéré les enfants. Des manifestations populaires régulières ont alors commencé pour demander leur libération avec leur lot de morts et de blessés. Ces dernières commençant à prendre de l’ampleur, le régime a muté ce responsable dans la ville d’Edleb au nord-ouest de la Syrie.......


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On peut dire aujourd’hui avec certitude :
. Que les projets politiques communiste, nationaliste, islamiste ont échoué dans la région parce qu’ils n’étaient pas démocratiques dans leur essence et leur organisation, même s’ils ont obtenus des victoires importantes contre le colonialisme et pour la liberté des peuples ainsi que certains droits. Un des cas d’échecs des nationalistes par exemple est d’avoir méprisé – cas de l’Algérie – les populations berbères non arabes, ou les Kurdes au Machrek…..

. Que les femmes sont méprisées et exploitées ainsi que les enfants dans tous ces pays.

. Que la corruption est le système de fonctionnement présent dans ces pays ainsi que l’absence, le manque ou la faiblesse de services publics comme la santé, l’éducation, …..

Et que la répression est la règle d’or de ces régimes.

Seulement, les hommes, les femmes et les enfants ne veulent pas vivre éternellement l’échine courbée, sans droits et sans liberté.

Pour conclure, le seul véritable enjeu et la seule véritable solution, c’est la démocratie et la justice sociale dans des États de droit. En Syrie comme ailleurs, la solution tient en trois mots ; TRANSFERT DEMOCRATIQUE DU POUVOIR. Tant que la question du transfert du pouvoir n’aura pas été réglée, les populations se soulèveront, les régimes réprimeront, certains Etats ou organisations interviendront, etc…..

Walid Atallah
Le 29 août 2013

mercredi 26 juin 2013

Liban-France : Georges Ibrahim Abdallah : Contre l’oubli (Le Grand Soir - René Naba)

C'est un rappel nécessaire. Un homme est en prison en France, au mépris de tout le Droit, pour complaire à des assassins politiques étrangers et à des politiciens dits "français". La plus haute juridiction  s'est de fait déjugée,  la séparation des Pouvoirs est gravement bafouée, le peu de légitimité qui restait dans hautes sphères est définitivement piétiné. D'où ce billet à charge passé aujourd'hui dans Le Grand Soir.


Liban-France : Georges Ibrahim Abdallah : Contre l’oubli.


Militant pro palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 29 ans, Georges Ibrahim Abdallah est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France, dans l’indifférence générale de l’opinion arabe et internationale, particulièrement libanaise...
I – Une justice à la Kafka
Paris – Un homme libre en captivité. Tel est le paradoxe de cet homme de conviction et de rare courage, victime des contradictions françaises. Pleinement Libre, mais retenu en otage de considérations politiques françaises où le ministère de l’intérieur fait capoter une remise en liberté, non au nom de la raison d’état, mais pour des considérations électoralistes, où la duplicité tient lieu de posture morale en ce que le principe de la séparation des pouvoirs, hautement proclamé surtout depuis le scandale Jérôme Cahuzac, est subrepticement bafoué par des arguties de basse manœuvres politiques.

La Cour d’appel avait ordonné la libération de Georges Ibrahim Abdallah en subordonnant sa remise en liberté à un arrêté d’expulsion du territoire du ministre de l’intérieur. Beaucoup y ont vu dans cette décision de justice une double peine déguisée infligée au prisonnier. Un principe prohibé par le droit français. D’autres, tout aussi nombreux, ont considéré que le fait de subordonner, à tout le moins de conditionner la mise en application d’une décision de justice, à une décision administrative du ministère de l’intérieur, a constitué un cas flagrant d’atteinte aux principes généraux du droit, un principe constitutionnel, le principe de la séparation des pouvoirs.

La Cour de cassation a, elle, rendu un arrêt sans renvoi à propos de Georges Ibrahim Abdallah. Une décision qui coupe la voie à tout recours ultérieur possible devant une juridiction française. Un arrêt à la Kafka en somme en ce que le doyen des détenus politiques de France a déjà purgé sa peine et sa libération a été ordonnée. La cour de cassation le renvoie à sa case départ : La prison sans fin, sans issue.

II – Une possible saisine de la justice administrative contre Manuel Valls
Les positions du ministre de l’intérieur, M. Manuel Valls, sur son attachement inaliénable « au peuple juif et à Israël » en raison de sa matrimonialité nouvelle pourrait poser la question du bien-fondé d’une action en suspicion légitime à son encontre en ce que son positionnement personnel et affectif, légitime tant que d’ordre privé, est en contradiction avec ses responsabilités politiques, dès lors qu’elles sont affichées publiquement.

Le ministre de l’intérieur est chargé du maintien de l’ordre, mais en sa qualité de ministre des cultes, il a aussi en charge le maintien de la concorde nationale. Sauf à y voir la marque d‘un procédé dilatoire, se pose d’une manière sous-jacente, la question de savoir en quoi le refoulement vers son pays d’origine d’un prisonnier constitue-t-il une atteinte à l’ordre public français ?. Manuel Valls devait entériner administrativement une décision judiciaire et non se substituer à la justice d’autant que son arrêté d’expulsion revenait à expédier hors du territoire national un prisonnier sexagénaire jugé dangereux pour la sécurité nationale. Sa crédibilité aurait été plus grande si la politique des pouvoirs français avait été frappée d’une plus grande cohérence en s’abstenant par exemple de soutenir des djihadistes à la dangerosité autrement plus grande que le prisonnier libanais, en soutenant d’abord les dictatures arabes, puis en favorisant la prise de pouvoir par la frange la plus extrême du djihadisme erratique en Libye, en Syrie et en Tunisie.

Militant pro palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 29 ans, Georges Ibrahim Abdallah est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France, dans l’indifférence générale de l’opinion arabe et internationale, particulièrement libanaise. Incarcéré depuis 1984, il a battu le record détenu jusque-là par Nelson Mandela (24 ans), le chef du combat nationaliste sud-africain, et revendique désormais le titre de « Doyen des prisonniers politiques dans le Monde », au même titre que Moumia Abou Jamal.

L’homme, il est vrai, est atypique en ce que son parcours transcende les traditionnels clivages ethnico religieux qui constituent les habituelles grilles de lecture du conflit israélo-palestinien. Militant communiste issue d’une famille chrétienne du Nord-Liban, ancien élève des congrégations religieuses chrétiennes françaises au Liban, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à la peine maximale prévue par la loi, pour l’exécution d’un responsable du Mossad israélien et celle d’un attaché militaire américain à Paris en 1982.

Au-delà du bien-fondé de sa condamnation sur la base de preuves sujettes à caution, l’homme a purgé sa peine. Libérable depuis 10 ans, il a été maintenu en détention sur ordre direct des États-Unis, aiguillonnées en sous-main par Israël. Pour l’exemple, au prétexte qu’un « crime de sang » a été commis à l’encontre de personnes représentant des autorités publiques. Au-delà du débat sur la matérialité de ce crime, en dépit de l’inégalité des rapports de force, en raison précisément de cette inégalité des rapports des forces exigeons la déportation de cette affaire et la saisine de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Que la France respecte ses lois, l’expression de la volonté générale représentée par l’Assemblée nationale, artisan du Code Pénal. Une peine a été accomplie dans sa totalité. Elle implique la libération du détenu. Une libération qui n’est pas une faveur, mais une application du principe de la légalité des délits et des peines. La peine, accomplie de manière exemplaire, c’est-à-dire en conformité avec les règles de bonne conduite, ouvrait droit à une libération anticipée. Cela n’a pas été le cas. Mais cela ne doit pas se compenser pour autant par une détention sinon illégale, à tout le moins arbitraire.

L’application d’un droit ne constitue pas une faveur, mais une obligation morale. Le Droit applicable en France par la France pour l’honneur de la France. Son incarcération prolongée signe une forme de forfaiture, le propulsant par contrecoup, au rang du symbole du militantisme intégral.

Pourquoi ne pas concevoir un recours percutant devant la CEDH, (le Comité des droits de l’homme de l’ONU), les rapporteurs spéciaux de l’ONU, ou mieux, un recours en responsabilité civile pour faute de l’État ? Pourquoi accepter l’impunité de l’État ? Certes, Le Droit reste majoritairement un instrument de la domination. Oui, mais pourquoi s’en remettre à un rebouteux, alors qu’une équipe hospitalière peut le guérir ?

Certes, il existe une part de méconnaissance en ce que le droit est fort complexe et même incertain. Soit, Mais il importe de briser la volonté d’utiliser l’embrouillamini du droit pour bloquer des affaires où l’action juridique pourrait permettre de belles avancées. Grave. Penser qu’ Israël juge tous les jours illégalement des Palestiniens, et qu’en soixante ans, la Palestine n’a conduit aucun procès sérieux contre Israël, ni en Palestine, ni ailleurs.

Une condamnation de la France par les instances européennes serait une victoire éclatante de grande portée stratégique et psychologique en ce qu’elle aura sanctionné un déni de droit d’un pays se réclamant abusivement comme étant le « Pays des Droits de l’Homme »… qui se serait rendu coupable d’abus de droit.

III- Le parcours atypique d’un homme de conviction
Georges Ibrahim Abdallah, doyen des prisonniers politiques arabes, est l’honneur des Arabes, la conscience des révolutionnaires, le remord vivant des militants de tous bords.

Né le 2 avril 1951 à Al Qoubaiyat (Nord-Liban), militant communiste pro palestinien il a été blessé lors de la première invasion israélienne du Sud Liban en 1978. Il passe pour avoir été le chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) dont il aurait dirigé depuis Lyon les opérations en France sous les pseudonymes Salih al-Masri et Abdu-Qad.

En 1982, les FARL revendiquent l’assassinat de Charles R.Ray, attaché militaire américain à Paris, le 18 janvier 1982, ainsi que Yacov Barsimentov, diplomate israélien (le 3 avril 1982, et blessent gravement Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il a été condamné le 10 juillet 1986 à perpétuité par la Cour d’assises spéciale, sous les pressions conjuguées des États-Unis et d’Israël pour complicité d’assassinat le 28 février 1987.

Georges Ibrahim Abdallah, doyen des prisonniers politiques à travers le Monde au même titre que Moumia Abou Jamal, est l’honneur des Arabes, la conscience des révolutionnaires, le remord vivant des militants de tous bords. Né libre et demeuré tel. Fidèle à son engagement. Fidèle à lui-même. Fidèle à sa liberté, sa compagne de captivité, durant sa période d’incarcération.

En 30 ans de captivité, l’homme n’a jamais renié ses convictions, jamais déserté le combat politique, jamais été intimidé par le comportement dilatoire de son geôlier, le ministre socialo néo-conservateur de l’Intérieur, Manuel Valls, relai fidèle des pressions américaines et israéliennes. Dans l’adversité, il a vaincu ses adversaires fielleux qui, au déni de droit, lui ont superposé un abus de pouvoir. L’arbitraire dans le »Patrie des Droits de l’Homme ». Quelle infamie. Quelle forfaiture. La marque d’un nanisme de la politique.

Qu’on se le dise et que cela se sache : Georges appartient à la race des hommes libres. Pas plus « Uncle Ben’s » que « Bounty ». Ni un « native informant » (1) ou un « rented negros » (2) qui peuplent malheureusement nos lucarnes et polluent nos esprits.

Qu’on se le dise et que cela se sache : Entre Georges Ibrahim Abdallah, Doyen des prisonniers politiques à travers le Monde, Samir Kantar, ancien Doyen des prisonniers politiques arabes en Israël et la version moderne de l’opposition arabe, désormais invariablement off-shore, invariablement dans les rets de l’ancien pouvoir colonial, il existe une différence d’échelle : Une différence de sature. « Y’a pas photo ». La même différence de stature entre Shirine Ebadi, Prix Nobel de la Paix, militante des Droits de l’Homme en Iran même, sur le territoire de son propre pays, et les mondaines de l’opposition cathodique de Syrie et d’ailleurs. « Y‘ a pas photo » non plus. C’est parure de diamants contre peanuts.

Georges Ibrahim Abdallah est le parfait contre-exemple des opposants modernes arabes qui se déploient off-shore téléguidés depuis les chancelleries des anciennes puissances coloniales, en costume cravate et des golden-cartes de crédit alimentées par les pétrodollars monarchiques.

Le doyen des prisonniers politiques arabes est l’honneur des Arabes, la conscience des révolutionnaires, le remord vivant des militants de tous bords. Son incarcération prolongée signe une forme de forfaiture, le propulsant par contrecoup, au rang du symbole du militantisme intégral. Inclinons nous devant Georges Ibrahim Abdallah et Samir Kintar, son compère dans la captivité et la dignité. Deux hommes de conviction qui ont transcendé leur clivage ethnico-confessionnel qui gangrène le Monde arabe pour maintenir vivante la flamme de la Résistance et l’empêcher de sombrer dans la reptilité.

Longue vie à Georges Ibrahim Abdallah. Que son exemple serve de référence à la génération de la relève.

Que les hommes épris de paix et de justice dans le Monde nous rejoignent dans ce combat pour le respect de la parole de la France tant il importe que la France respecte sa parole pour que le monde puisse continuer à respecter la parole de la France.

René Naba
1- Native informant : personnes qui accaparent la parole d’une communauté sans en être représentatif, dont le discours plait à son auditoire dominant.
2- « Rented négros » : Noirs américains qui monopolisent le paysage médiatique pour donner un « visage noir pour une opinion de blancs ».
Pour l’histoire et pur information des lecteurs ci joint la notice de Manuel Valls,
Manuel Valls, ministre de l’intérieur, a volontairement retardé la signature du décret d’expulsion de Georges Ibrahim Abdallah, exigé par la justice française pour sa sortie de prison, prolongeant ainsi arbitrairement de deux mois la détention du militant pro palestinien qui avait purgé sa peine depuis dix ans. Dans l’attente d’une décision de la Cour de cassation

Retour sur ce personnage « lié d’une manière éternelle à Israël » cf. à ce propos Daniel Schneidermann Arrêt sur images 09/11/2012

Dans les trous noirs de Wikipédia où le Fondateur d’@rrêt sur images relate une opération de gommage dont le ministre socialiste de l’intérieur en a été bénéficiaire de la part de Wikipédia : « En France, ils sont plusieurs « patrouilleurs », qui consacrent du temps à y traquer les liens douteux, par exemple vers les sites pédophiles. Un de ses derniers coups de gomme en date, dans la page de Manuel Valls, il a supprimé une citation du ministre à Radio Judaïca à Strasbourg : « Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël ». « Totalement anecdotique », assure un patrouilleur. « Quelqu’un comme Valls qui a une grande envergure, qui a fait des choses, prendre une citation sur une radio qui en plus n’est pas très connue, ça n’apporte pas grand-chose à l’article », dit Wikipédia Notons bien que le « gendarme » ne dit pas que la citation est fausse, mais simplement qu’elle est « anecdotique », alors que Manuel Valls est ministre de l’Intérieur et des Cultes.

Pour aller plus loin : La vidéo que tente de faire disparaître
Par Hicham Hamza | le 12 décembre, 2012 : http://oumma.com/15107/decouvrez-video-valls

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mardi 28 mai 2013

La nouvelle guerre mondiale se précise

A l'instant parviennent des nouvelles prévisibles. C'est Assawra qui s'en fait l'écho. La Russie veut apporter à la Syrie, très importante pour elle, les capacités de riposte à une attaque. On en rirait, l'agresseur potentiel évident proteste. Un peu comme un mari brutal qui n'apprécierait pas qu'un voisin ait donné à sa femme un casque pour amortir les coups de poings redoutés.

Si l'énervé permanent du coin persiste, l'escalade est inévitable.  A ce moment-là peut se déclencher un processus d'envergure comparable à celui qui a conduit un assassinat d'un notable mineur au cœur de l'Europe de l'est à occasionner un choc fondamental du monde entier. Avec des capacités de destruction désormais cent mille fois supérieures. Autant dire, le retour de toute vie des millions d'années en arrière.

L'agresseur potentiel se fiche des conséquences. Cela est démontré par le billet précédent sur ce blog, par hasard. Les habitants normaux de Gaïa, notre chère Terre adorée, ne seront pas de cet avis.

Qu'on ne se trompe pas. La situation est aussi grave, voir bien plus, que lors de l'affaire des missiles de Cuba. Là aussi il s'agissait de se défendre de l'ogre de Washington :  rien n'a changé depuis des lustres. Mais les médias se sont chargé de détourner les responsabilités de l'un à l'autre même si rien n'est aussi simple.

C'est à Washington, surtout au niveau des patrons des lobbies qui font la pluie et le beau temps au Congrès, que se situent toutes les responsabilités. Le peuple de la superficie entre le Rio Grande et les Grands Lacs,  sciemment resté inculte le plus souvent, n'a aucune idée de ce qui se joue quelque part du côté du Potomac.

mercredi 1 mai 2013

Message de #Gaza , les médias n'en parlent guère : bombardements #israélien s

(message reçu à y a une heure environ)
 
Ziad Medoukh
 
il y a 4 heures à proximité de Gaza, Palestine
 
Bonjour de Gaza sous blocus
L'armée israélienne a violé la trêve de nouveau et a tué un palestinien de Gaza ce matin, des bombardements ont eu lieu le soir sur Rafah, Les Gazaouis sont très inquiets de cette nouvelle escalade militaire israélienne contre la population civile
 
Amitiés de Gaza la résistante
 
 
Quand cela finira-t-il ? Quand il ne restera plus que des pierres éclatées, des cendres et un silence de tombeau à Gaza ? C'est le conflit, que dis-je, le massacre qui n'existe pas.

Pour rappel, Ziad Medoukh est le directeur du département de français à l'université Al Aqsa de Gaza.