Monsieur
Vladimir Poutine
Président de la Fédération de Russie
MOSCOU _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ CECI EST LA COPIE DE LA LETTRE
aux bons soins de
Monsieur l'Ambassadeur
de Russie
40,
boulevard Lannes
75116
PARIS
Xxxxxx le 10 juin 2014
Monsieur
le Président,
Il y a quelques jours , malgré un emploi du temps très chargé,
vous avez accepté de vous prêter à une interview par des
journalistes français. Nous, Français, ne vous remercierons jamais
assez pour cette mise au point au grand jour de votre politique.
Ce remerciement sera d'autant plus appuyé, que "pour des
questions d'horaires" cette entrevue fut tronquée à la
diffusion. Heureusement le verbatim complet a pu nous être
communiqué par vos services. Rien que cette anomalie fait que je
n'hésite pas à dire "J'ai honte". J'ai honte pour mon
pays, pour le système qui dirige la France, pour les médias qui ne
cessent de biaiser l'information, au point d'en retourner souvent la
signification.
Oui, nous sommes quelques-uns, en France, à savoir que les agressifs ne sont pas dans le camp fustigé par le déchaînement médiatique permanent. Nous savons que quand vous agissez, en bon joueur d'échec vous avez plusieurs coups d'avance sur ce qui ne manquera pas de suivre. Nous savons que le glacis autour de la Russie est attaqué en permanence par l'entité, au-delà de l'océan, qui veut étendre sa domination partout. Entité qui n'hésite jamais à menacer, à acheter, à tuer ceux qui s'opposent à "sa marche triomphale". George Herbert Bush n'a-t-il pas affirmé qu'il ne présenterait jamais ses excuses au nom de son pays ?
Oui, nous sommes quelques-uns, en France, à savoir que les agressifs ne sont pas dans le camp fustigé par le déchaînement médiatique permanent. Nous savons que quand vous agissez, en bon joueur d'échec vous avez plusieurs coups d'avance sur ce qui ne manquera pas de suivre. Nous savons que le glacis autour de la Russie est attaqué en permanence par l'entité, au-delà de l'océan, qui veut étendre sa domination partout. Entité qui n'hésite jamais à menacer, à acheter, à tuer ceux qui s'opposent à "sa marche triomphale". George Herbert Bush n'a-t-il pas affirmé qu'il ne présenterait jamais ses excuses au nom de son pays ?
Je note, dans l'entrevue, que quand vous réaffirmez ne pas avoir de
visées expansionnistes, mais voulez développer votre pays à
l'intérieur de ses frontières, cette partie du dialogue est coupée.
Dérangerait-elle ceux qui poussent à vous présenter comme une
menace ?
De la même façon, une série de questions à propos d'une prise du
pouvoir violente en Ukraine ne fut pas diffusée. Très logiquement,
vous répondiez combien la coalition de politiciens "Occidentaux"
avait soutenu, suscité, provoqué un coup d'État au nom d'intérêts
commerciaux pour eux. Au point d'avoir envoyé des mercenaires
"ne parlant qu'anglais" pour... dirait-on... "soutenir
leurs compatriotes" ? Hum...
Je ne soulignerai qu'un dernier point (ah, ce fut coupé aussi) :
poser la question de la légitimité de M. Porochenko fut de la part
de vos questionneurs soit très provocateur, soit... maladroit ?
Il serait pourtant si constructif pour tous que les coopérations
internationales dans la bonne entente et sans la hargneuse visée
expansionniste de quelques-uns (craindraient-ils donc tant leur
chute, qui manifestement viendrait de l'intérieur, et non
d'adversaires extérieurs supposés, voire inventés ?) Habitant non
loin de Saint Nazaire, j'ai pu constater l'avancée des travaux pour
les deux bâtiments de projection et commandement que vos chantiers
ont commandés. Bel exemple de coopération : parlant en mon nom
strictement personnel, j'ajouterai qu'ils peuvent être utiles dans
un avenir que j'espère le plus lointain possible, face au seul
véritable ennemi (celui de tout le monde) : le Pentagone et ses
"sponsors" industriels et financiers.
Sachez, Monsieur le Président, que de nombreux Français apprécient
votre action, votre solidité qui est bien le meilleur point
d'amarrage pour la paix mondiale actuellement. Nous en avons
terriblement besoin. Il y a soixante-dix ans, c'est votre pays qui a
sauvé le monde : sous votre conduite solide et éclairée, ce
sera probablement la même chose aujourd'hui. A nous de nous prendre
en main de notre côté. Retrouver une équipe de commandement
réaliste et intègre dans notre pays est notre souhait, auquel nous
sommes quelques-uns à consacrer nos efforts face au rouleau
compresseur médiatique. Ce sera, si nous y parvenons, l'occasion de
nouer des dialogues bien plus fructueux qu'actuellement.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma
plus profonde considération, et de mon plus grand respect.
bab
(simple
citoyen français)