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le parlement de Strasbourg |
Le Parti Européiste
Français veut nous obliger à aller voter pour toujours plus
d'Europe, puisque chaque bulletin donnera plus de légitimité à ce
crime contre le Peuple et la Nation que commirent le Pouvoir Exécutif
et son valet le Pouvoir Législatif, un matin de février 2008.
Le Parti Européiste
Français ? Mais si, vous le connaissez : c'est le
conglomérat que constituent la plupart des partis politiques en
France, les principaux étant :
* le Front National
(qui ne veut se défendre que contre les simples "étrangers",
pas contre les banquiers amis des têtes du mouvements)
* l'UMP, qui
professe les mêmes inclinations, plus ou moins exacerbées selon les
courants qui la sillonnent
* le parti dit
"socialiste", où des pseudo- "socialistes de gauche"
restent attachés et servent de caution à d'autres dont les actes et
les proclamations ne les diffèrent en rien des membres des deux
premiers mouvements cités.
* l'UDI, ballotté,
mal dans sa peau, mais où rares sont ceux qui dénoncent vraiment
* EELV, bizarre
union entre des personnages attachés à la terre et à sa protection
(ceux qu'on n'entend guère) et des européistes horriblement forcenés qui, par
définition, ne peuvent agir que contre la volonté des premiers. Il est vrai qu'un soixanthuitard de rencontre les a largement cornaqués longtemps.
* même le vieux
PCF, qui a décidément bien changé, vient frayer avec ceux mêmes
qui ont la volonté d'asservir toujours plus les travailleurs qu'il
dit défendre.
Que reste-t-il ?
Amputé de sa composante PCF dans les faits, le Front de Gauche
ressemble à une barque démâtée dans la tempête, oscillant au gré
de courants qu'elle ne contrôle pas. Il tente de lancer des amarres
en direction d'un NPA guère plus en forme. Le tronc de mât au
centre de l'esquif a pour nom "Changer l'union européenne de
l'intérieur". Vœu pieux, puisque ce n'est possible qu'à
l'unanimité des voix au Conseil européen. Vingt-huit clameurs
discordantes, poussées par des intérêts contradictoires. Réussir
à une entente ? C'est parfaitement impossible. D'autant qu'on
ne connaît guère les intentions des têtes de la maison FdG, qui ont
un intérêt personnel à renouveler un mandat "alimentaire" à
Strasbourg. Au point qu'on peut honnêtement se demander si le Front
de Gauche n'est pas européiste lui aussi.
Dans le brouillard, de temps en temps, apparaît l'ombre de LO, qui suit son bonhomme de chemin selon des rails bien posés, rectilignes à l'infini. Bon vent.....
Dans le brouillard, de temps en temps, apparaît l'ombre de LO, qui suit son bonhomme de chemin selon des rails bien posés, rectilignes à l'infini. Bon vent.....
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Restent deux bouées
bien assises, mais que personne ne voit, personne n'entend. Le Parti
Européiste Français en a décidé ainsi, ainsi que les médias qui le servent, qu'il sert, au nom des Grands Financiers qui les avoinent
copieusement tous les deux.
* L'Union
Populaire Républicaine, sous la houlette du talentueux François
Asselineau, œuvre de façon déterminée pour enfin en finir avec
l'union européenne, en la quittant complètement au moyen de
l'article 50 d'un pacte que les Français ont refusé le 29 mai 2005
(sous une forme différente, mais c'est le même). Pour ce faire,
elle a pour ambition de faire élire les listes qu'elle présente
partout au suffrage des électeurs le 25 mai 2014.
* Reste un
regroupement plus ou moins lâche, mais au but identique :
sortir de l'union européenne et de l'OTAN. Le PRCF, le M'PEP, les
Clubs Penser la France, auxquels s'est joint le POI, ont résolu de
prôner un BOYCOTT sourcilleux de ce scrutin inutile, appelant à
élire des députés dans un dispositif illégitime, voire illégal.
On n'oublie pas que notre peuple, et il n'est pas le seul ! a
refusé cette union européenne des banquiers et financiers dressée
contre lui afin de le plumer comme une volaille.
Le boycott sera la seule note acide capable de faire dresser l'oreille de politiciens soucieux qu'il n'y ait pas trop de vagues, surtout, jamais ! Il ne faut pas négliger cette arme, dont il semble bien que ces professionnels du grand parler inutile la craignent. Le nombre de listes en présence fera que le partage du gâteau électoral sera d'autant plus difficile, que celui-là sera petit. On imagine, si l'abstention portée par le boycott réussit à s'élever à 90 % ( ce n'est pas si impossible que cela) : sur une moyenne de 25 listes pour la France dans les 8 circonscriptions, dix pour cent répartis sur 25 listes donne 0,4 % en moyenne par liste. Hum ! Belle performance ! Même si l'une de ces listes se taille la part (rrrooaorr) du lion, elle aura tout au plus 2 %, 2,50 %, un exploit !
Oui, c'est à un BOYCOTT massif qu'il faut tendre, afin de rendre ce scrutin comparable par son ridicule à la morgue tout aussi ridicule de "nos maîtres" de Bruxelles. Ce sera une belle gifle en public, un entartage électoral, un pied de nez d'anthologie.
Ce sera une façon de forcer la main à nos tortionnaires, un dernier avertissement avant sanctions plus graves, puisque notre but, nous qui essayons de réfléchir dès à présent à un avenir enfin vraiment différent, est bien de mettre à bas £€ $¥$T€M€ afin de mettre en place une nouvelle donne où la Finance n'a plus du tout (non, plus du tout) sa raison d'être. Il ne suffira plus, alors, qu'à compter sur les citoyens de bonne volonté, et soucieux de l'avenir de tous. Si tous veulent bien s'en saisir, il est entre nos mains.
Le boycott sera la seule note acide capable de faire dresser l'oreille de politiciens soucieux qu'il n'y ait pas trop de vagues, surtout, jamais ! Il ne faut pas négliger cette arme, dont il semble bien que ces professionnels du grand parler inutile la craignent. Le nombre de listes en présence fera que le partage du gâteau électoral sera d'autant plus difficile, que celui-là sera petit. On imagine, si l'abstention portée par le boycott réussit à s'élever à 90 % ( ce n'est pas si impossible que cela) : sur une moyenne de 25 listes pour la France dans les 8 circonscriptions, dix pour cent répartis sur 25 listes donne 0,4 % en moyenne par liste. Hum ! Belle performance ! Même si l'une de ces listes se taille la part (rrrooaorr) du lion, elle aura tout au plus 2 %, 2,50 %, un exploit !
Oui, c'est à un BOYCOTT massif qu'il faut tendre, afin de rendre ce scrutin comparable par son ridicule à la morgue tout aussi ridicule de "nos maîtres" de Bruxelles. Ce sera une belle gifle en public, un entartage électoral, un pied de nez d'anthologie.
Ce sera une façon de forcer la main à nos tortionnaires, un dernier avertissement avant sanctions plus graves, puisque notre but, nous qui essayons de réfléchir dès à présent à un avenir enfin vraiment différent, est bien de mettre à bas £€ $¥$T€M€ afin de mettre en place une nouvelle donne où la Finance n'a plus du tout (non, plus du tout) sa raison d'être. Il ne suffira plus, alors, qu'à compter sur les citoyens de bonne volonté, et soucieux de l'avenir de tous. Si tous veulent bien s'en saisir, il est entre nos mains.
Il a tout simplement oublié d’être à gauche. C’est bête, non ?
Bien entendu, il entraînera dans sa chute les autres formations du FdG, qui pour le moment ont encore besoin de se renforcer pour contribuer à lui imposer des choix de gauche, et non des compromissions funestes. Déjà, Jean-Luc Mélenchon aurait besoin d’être "recadré", en particulier dans ses choix pour l’Europe peu clairs et manifestement insuffisants, donc velléitaires face à une A. Merkel intransigeante et se préparant à être reconduite pour une législature.
Tout est prêt pour un retour en force de la Droite globale, car malgré les coups de pouce locaux du PCF les élus solfériniens se préparent à une belle déroute, comme à Nantes assez probablement. L’électeur préfère toujours l’original à la copie.
Quel gâchis ! "On a les dirigeants qu’on mérite". Ce sera vrai, une fois de plus, hélas.
Ah, je vois poindre une pancarte "Et le FN ?" Le FN n'est que l'une des pointes à droite de la droite, la plus habile sans doute, mais non la seule. La plus habile, parce qu'elle se donne des postures de recours, de solution neuve alors qu'elle n'est que l'un des soutiens de la politique du Capital, et même de l'Europe. Pour preuve, cette magnifique boîte à outils offerte par Médiapart.
Quelle solution ? Une seule, voter à gauche toute au premier tour, remettre la sauce au second tour ou aller à la pêche : à droite du FdG c'est le lobby néolibéral de A à Z, et il n'aura pas ma voix. Plus jamais.
Résultat de ces futurs scrutins : la Gauche va pouvoir se compter vraiment. Probablement le vieux parti de Thorez et de Marchais en sortira-t-il laminé, en raison de ses compromissions. Ce sera sans doute le fond du gouffre, à partir duquel une nouvelle Gauche se nourrira des détritus d'un désastre pour se reconstruire. Se reconstruire sur les vraies idées de Karl Marx, de Rosa Luxembourg, de Pierre-Joseph Proudhon, d'Élysée Reclus, de Michel Bakounine, de Nestor Makhno, de Pierre Kropotkine, mais certainement pas de Lénine et Trotsky.