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jeudi 12 avril 2018

De quelques riches et puissants, c'est la guerre à l'humanité à Notre Dame des Landes

Des multinationales, des banques au-dessus des banques, ont déclenché le grand chambardement.

Cela se présente sous la forme d'une attaque d'une violence inouïe conte un coin de terre préservé des pesticides depuis l'origine : vous imaginez le scandale ! Gardées en friches par décision de construire un énigmatique aéroport, qui ne vit jamais le jour, ces terres n'ont été mises en valeur, assez récemment, qu'avec des moyens particulièrement respectueux de l'environnement. Pas d'engrais chimiques, pas de pesticides, antifongiques, rien que l'amicale main de l'homme. Les conservateurs bénévoles de cette terre avaient conclu un accord commun en ce sens, et "les autorités" paraissaient d'accord.

Soudain, ce sont des moyens dignes de l'armée qui sont mis en action, pour réduire  à néant ce processus d'une façon autoritaire. C'est au point qu'une audience du tribunal de grande instance de Nantes va avoir lieu en ce jour 12 avril, pour mettre en accusation la préfète sur des cas très précis et recevables.

Pendant ce temps-là, lesd destructions arbitraires et STUPIDES vont continuer. Il ne s'agit pas de quelques activistes barbus et violents, mais de jeunes qui avaient une existence officielle, un projet déclaré, et viable. Le message est clair : pour "ces messieurs" de boîtes à poison comme Limagrain ou le groupe Avril, comme Lactalis, mais aussi Monsanto et son légendaire Roundup, Syngenta l'alter ego suisse... une terre saine n'est pas concevable. Les humains ne doivent avoir droit qu'à du chimique intégral. Pour faire disparaître ces parcelles préservées, si nécessaire on fera disparaître les humains (les vrais) qui les protègent.

En attaquant ces personnes particulièrement honorables, c'est toute l'humanité qu'attaquent les troupes de choc d'un gouvernement simple rouage des grands puissants du fric. La représentation dite "nationale", réunie pour l'occasion parmi des personnes sollicitées au dernier moment et pas du tout motivées, ne dit rien. Cela fait bien entendu partie de la stratégie : l'opposition ne provient que d'une base lointaine, et de quelques opposants minoritaires.

Au nom de nos enfants, et des enfants de nos enfants, allons-nous laisser faire ? Rappel de l'article 35 de la Déclaration des Doits de l'Homme de 1793.

 "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".

mercredi 30 avril 2014

De l'humour aux persécutions, des Dragonnades au déni de Nantes

Le 29 avril un procès avait lieu, un de plus.... (oui, c'est bien le 29)




Ce sera à chacun de juger..... pour ma part, j'avoue avoir du mal à admettre que le pays de Mirabeau et de Gambetta se retrouve englué dans des situations dignes des Dragonnades, pour le MOINS : le peuple s'est éduqué bien mieux depuis, pourtant toujours les mêmes coteries qu'au temps de la Ligue se font fortes de diriger un pays entier, voire bien plus, selon LEURS volontés néfastes.

Non, si je comprends bien, ce ne sont pas quelques "quenelles" anti- $¥$T€M€, requalifiées autrement par des haineux que cela arrange ainsi, qui dérangent ceux-là : il s'agit tout simplement d'une opposition politique, qui pour eux est inadmissible. Seul LEUR dessein a droit de cité, et ce dessein se résume à la dictature de quelques banquiers (une poignée, pas plus) sur le monde entier.

Les moyens paraissent détournés, les procédures s'efforcent de se cacher derrière des paravents depuis longtemps percés à jour, mais les réflexions aboutissent toujours aux mêmes conclusions. Pour couronner celles-ci, les menaces voilées font savoir que TOUS les moyens seront bons pour que cette ploutocratie mondiale conserve l'avantage.




Le déni de la Justice nantaise par une haute juridiction aux ordres, le 9 janvier, a sonné le glas de l'échafaudage du Droit. Déjà le législatif s'était totalement compromis le 4 février 2008. Que reste-t-il ? Nous autres le Peuple. Certes, quelqu'un n'avait-il pas lancé, par boutade, "Si le peuple n'est pas d'accord, il faut dissoudre le peuple" (je n'ai plus la citation exacte) ?

samedi 8 mars 2014

Brisons les tabous, mettons à plat les polémiques avant la conclusion d'un procès pour qualification de fasciste

Nous avons appris que Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Front de Gauche, a ès qualités qualifié Madame Le Pen de "fasciste", comme le rapportent les quotidiens. Un procés est en cours de délibéré à ce propos.


Un blogueur a là-dessus déposé un billet, que nous allons tenter de décortiquer.


Je tiens beaucoup à la signification sans équivoque des mots, c'est en ayant un contenu différent (dans leur tête) de leur sens que des interlocuteurs peuvent partir dans des conversations surréalistes.


Tentons donc, sans prétention à avoir totalement raison, ni à avoir cerné tous les aspects de positions politiques et historiques, de définir tout cela.

Nationaliste sans être nécessairement patriote,

S'en prenant aux étrangers supposés à une population donnée afin de circonvenir celle-ci,
tout en ne fustigeant pas d'autres, vrais étrangers cette fois, qui apportent des fonds à soi utiles,

Ayant une vision supposée basée sur un passé glorieux, ou donné comme tel, mais pas sur l'avenir,
Embrigadant de façon plus ou moins coercitive des factions plus ou moins de choc,

Portant cet effort de recrutement surtout chez des (très) jeunes,

S'entourant de tout un cérémonial à base massive de drapeaux, oriflammes, et autres "accessoires",

voilà ce qui me paraît fasciste.

Concernant les personnes en question, il manque semble-t-il la dernière proposition à propos de jeunes.

Concernant la période italienne, je pense que Benito était à la fois nationaliste et patriote.

Concernant les Allemands visés ici et leurs "amis", ils avaient à la fois une base du passé sur laquelle s'appuyer, et un avenir grandiose en perspective lointaine.

A propos du jugement en cours, je ne sais pas si les magistrats auront la même conception. Mais il me paraissait important de définir un cadre de discussion.

(addendum)
Concernant les "Grands" partis, on ne pourra que noter leur allégeance à des structures supra-nationales qui ont bien des analogies aux propositions précédentes. D'où mes airs dubitatifs à l'idée de ne montrer du doigt qu'un seul parti. Ne serait-ce pas au fond le "tout ou rien" ? Loin d'être réticent à qualifier ainsi certaines personnes, au contraire c'est tout un appareil quelles que soient les étiquettes qui me paraît concerné.

La lèpre est bien plus étendue.

En revanche, concernant la loi Gayssot et les textes similaires, il me paraît terriblement contre-productif de museler le débat en le menaçant des "foudres de la loi". Il serait bien plus pertinent au contraire, d'organiser avec une certaine pompe, pour le rendre plus solennel et difficilement biaisable, un grand débat sur certains sujets "qui fâchent". S'ils fâchent, c'est qu'ils ont prêté, à tort ou à raison, le flanc à la polémique.

Eh bien, cette polémique, une bonne fois pour toute et sans ambiguïté, il faut la déposer sur la table, en prenant tout le temps nécessaire pour préparer les dossiers. Ainsi, après on n'aura plus à revenir en arrière. Même les spectateurs (le débat pourrait, ce serait je pense une bonne idée, être diffusé entre autres, sur la Chaîne Parlementaire) pourraient intervenir, pour donner des détails qui peuvent manquer aux débatteurs.

Des sujets ainsi brûlants, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Une dizaine, peut-être. Chacun des dix serait traité dans les mêmes conditions que les autres, afin que tout ambiguïté, là encore j'y tiens, soit levée. Cela peut être aussi bien des affaires et des évènements relativement anciens, comme le rôle de Robespierre et d'autres personnages de la Révolution, comme le controversé génocide vendéen, ou des cas plus brûlants encore parce que plus proches. Il faudrait bien entendu ne reculer devant aucun tabou.

Désormais, "la parole est à la Défense".

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mardi 6 novembre 2012

Assaut meurtrier contre le Mavi Marmara : procès à Istanbul, colère d’Israël (Assawra)

Assaut meurtrier contre le Mavi Marmara : procès à Istanbul, colère d’Israël


Le procès de quatre anciens chefs de l’armée israélienne accusés d’avoir ordonné un assaut meurtrier contre un navire turc d’aide humanitaire à destination de Gaza en 2010 a débuté mardi à Istanbul en l’absence des accusés, une procédure dénoncée comme un "spectacle" par Jérusalem.

Le ministère public turc a requis la prison à vie contre l’ex-chef d’état-major de l’armée israélienne, Gabi Ashkenazi, les ex-chefs de la marine et de l’aviation, Eliezer Alfred Marom et Avishai Levi, et l’ex-chef des services secrets Amos Yadlin, pour leur implication supposée dans l’assaut contre le navire Mavi Marmara, au cours duquel avaient péri neuf ressortissants turcs.

Les quatre hommes, aujourd’hui à la retraite, sont inculpés en tant que "commanditaires de meurtres avec brutalité ou actes de cruauté".

Mais en l’absence des accusés, le procès devrait rester symbolique, d’autant qu’Israël a exclu d’extrader ses militaires et rejeté les poursuites dont ils font l’objet.

A l’ouverture du procès, le ministère israélien des Affaires étrangères a une nouvelle fois dénoncé mardi un "procès-spectacle". "Ca n’a rien à voir avec le droit et la justice", a affirmé à l’AFP Yigal Palmor, le porte-parole du ministère.

"Les prétendus accusés n’ont pas reçu notification ou été informés d’aucune façon qu’ils allaient faire l’objet de poursuites ou de la nature des accusations. On ne leur a même pas accordé une chance symbolique d’avoir une représentation légale", a ajouté M. Palmor.
Les accusés étaient représentés à l’audience par des avocats du barreau d’Istanbul commis d’office, a rapporté l’agence de presse Anatolie.

A l’ouverture des débats, le président du tribunal a indiqué que l’assignation à comparaître émise par ses services n’était pas parvenue aux accusés, puis a entamé l’identification des victimes et parties civiles. Les représentants des parties civiles ont pour leur part réclamé l’émission de mandats d’arrêt contre les ex-officiers.

"Nous attendons de la cour qu’elle émette un mandat d’arrêt parce que les crimes sont très graves, et nous voulons aussi une intervention d’Interpol", a déclaré à des journalistes hors de la salle d’audience l’avocat Resat Petek.

"L’Israël en jugement", pouvait-on lire sur un grand ballon gonflable flottant au-dessus de l’esplanade. "Pour l’instant, nous jugeons simplement quatre commandants, mais il peut y avoir une extension politique. Tout est entre les mains de la cour", a affirmé Hüseyin Oruç, le vice-président de l’ONG humanitaire islamique IHH, qui avait affrété le Mavi Marmara.
Plusieurs participants à l’expédition de 2010 étaient également présents au tribunal.

"C’est très important d’être là, quand pour la première fois des preuves vont être présentées à un tribunal concernant ce que je considère comme des crimes d’Israël", a déclaré Ann Wright, officier à la retraite de l’armée américaine, qui avait participé à la flottille pour Gaza sur le navire Challenger-1.

Les poursuites portent sur l’assaut donné le 31 mai 2010 dans les eaux internationales par des commandos israéliens au Mavi Marmara, navire amiral d’une flottille d’aide humanitaire qui tentait de rallier Gaza, sous blocus israélien. L’acte d’accusation reproche aux soldats israéliens d’avoir fait un usage disproportionné de la force contre les militants turcs, notamment d’avoir "mitraillé des gens qui brandissaient des fourchettes, des cuillères ou des hampes de drapeau".

En septembre 2011, le rapport Palmer de l’ONU avait jugé "excessive" et déraisonnable cette intervention militaire, mais avait considéré comme étant légal le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.

Cette affaire a provoqué une grave crise diplomatique entre la Turquie et Israël, autrefois alliés. Ankara a abaissé le niveau de sa représentation diplomatique dans l’Etat hébreu, suspendu la coopération militaire, et a expulsé l’ambassadeur d’Israël.

(06 Novembre 2012 - Avec les agences de presse)