Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est député. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est député. Afficher tous les articles

vendredi 17 avril 2015

Nuit du 17 avril 2015 : les Représentants du Peuple ont tué la Toile

Cette nuit le sort de la liberté de la Toile se jouait en France, au Palais Bourbon. Ils étaient trente (30) présents. C'est dire combien le sort des Français les interpellait. Désormais, tous nos échanges sur la Toile passeront LÉGALEMENT par les Boîtes Noires..... selon des critères déterminés par des politiciens ou pire,  des lobbyistes.... sans qu'un juge ne puisse intervenir. Si cela ne ressemble pas au Patriot Act.....

Pour faire le point : sur 577, ils sont cinq qui ont eu le courage de s'y opposer et 572 qui soit approuvaient cette loi, soit s'en fichaient complètement, puisqu'ils n'ont pas voté blanc et ne se sont pas déplacés. C'est dire combien "la Représentation du Peuple" est une vaste et sinistre fumisterie, pour rester poli. Les Thermidoriens ont encore gagné une manche de plus. Les Thermidoriens ? Ces bourgeois bien-pensants et bien bedonnants qui abattirent Robespierre et ses amis, pour prendre leur place, pour prendre les prébendes, pour prendre la France en otage. De leur initiative furent possible l'Empire puis, horreur ! le retour des Bourbons. De tout cela le Peuple était exclus, même si le courageux Gracchus Babeuf, le cerveau de la Conjuration des Égaux, tenta de relancer le processus révolutionnaire : il fut naturellement guillotiné en février 1797. On notera que le 16 avril 1796 (c'était hier l'anniversaire) Lazare Carnot avait fait voter une autre loi scélérate comparable à celle de cette nuit, qui punissait de mort l'apologie de la Constitution de 1793 - pourtant perfectible pour qui est attaché à l'égalité de tous dans les droits et devoirs.

Oui, cette nuit la Bourgeoisie du Grand Capital a encore avancé ses pions. Oui, cette nuit la Dictature de la Finance a encore marqué des points. Oui, cette nuit, c'est tout un pan de la liberté d'expression, pourtant déjà fort malmenée (pensons entre autres à l'exécrable loi Gayssot, loi scélérate du 1 juillet 1972), qui est tombé sous les coups des tyrans de la pensée. Qu'y aura-t-il, pour une prochaine phase ? La loi martiale ? L'interdiction d'être plus de deux personnes ensemble sur la voie publique ? L'arrestation de personnes simplement coupables d'avoir manifesté leur désapprobation pacifiquement, le meurtre d'État dans des conditions similaires nous ont déjà donné un avant-goût de la volonté de répression.

Alors, les Grands ! Auriez-vous peur de nous, les petits, les sans-grade, ceux dont la seule arme est la volonté de vivre ensemble et fraternellement sur cette Terre ? Serait-ce votre combat d'arrière-garde, malgré une assurance affectée (trop peut-être) quand vous clamez votre volonté "d'Ordre" (mais en fait de répression désordonnée) ?

"La HONTE était dans la tombe, et regardait Caïn"

bab

dimanche 1 juin 2014

Refuser de voter était devenu un DEVOIR, prévoir notre avenir ensemble est une NÉCESSITÉ



Je pense que clarifier les idées s'impose.
- l'union européenne est illégitime (dans maints États, décision populaire bafouée) et très dangereuse, de plus en plus dangereuse
- le parlement européen est totalement impuissant à y changer quoi que ce soit
- les parlements nationaux se font voler morceau par morceau leurs prérogatives (je rappelle que depuis une quinzaine environ, sur certains points importants le gouvernement peut agir directement par ordonnances : merci la "majorité actuelle")

En conséquence :
- refuser de voter était un devoir, afin de ne pas cautionner par son bulletin les scélérates institutions bruxelloises
- refuser de voter démontrait que l'élection en tant que telle était inutile
- refuser de voter témoignait du refus (pour l'instant sans frais) de la situation actuelle
- refuser de voter indiquait que l'on voulait sortir complètement de cette fausse union (en fait, celle des banquiers)
- refuser de voter indiquait du même coup la volonté d'une sortie de la monnaie unique
- refuser de voter signifiait clairement le refus de l'intégration à l'OTAN, l'autre mâchoire du $¥$T€M€, qui est la volonté militaire des USA au détriment de nos intérêts au même titre que l'U.E. est la mâchoire financière des mêmes USA.

Le plus déterminé à suivre ce refus est l'UPR. C'est lui qui l'a dit le plus clairement. Lui, a décidé de présenter des candidats, ce qui avait l'inconvénient de cautionner le système, tout en tentant de lui donner une tribune...  En même temps, ce parti a décidé de se dissoudre, s'il réussit à obtenir la sortie des deux mâchoires citées ci-dessus. Pas de projet à long terme. Il appelle les citoyens à décider eux-mêmes de leur avenir, via par exemple une assemblée constituante.


Si nous réussissons à sortir de cet abominable guêpier (il le faut), le passage par une assemblée des citoyens décidant eux-mêmes de leur avenir est incontournable. Et comme le souligne Etienne Chouard, "ce n'est pas aux hommes de pouvoir de décider des conditions du pouvoir", donc tous les politiciens précédents sont de fait définitivement hors piste. Définitivement. En même temps, si à l'issue des travaux du peuple des élections ou un tirage au sort sont programmés, ce seront des personnalités nouvelles non impliquées dans la rédaction des nouvelles règles qui pourront prendre leurs responsabilités.

Voilà pour un avenir que j'espère proche.  Il sera important pour tous, quitte à expliquer, expliquer, que le courage et la volonté de chacun sont requis pour changer, et casser la machine. Ce ne sera pas forcément violent, à moins qu'un Pouvoir paniqué et devenu hystérique ne se mette à devenir très violent - les exemples dans les pays proches indiquent bien que c'est un scénario possible - et ne fasse charger par des "forces de l'Ordre" désormais plutôt réticentes les citoyens  se contentant de défendre leurs droits et leur futur.
Il reste le M'PEP, dont les premières résolutions sont un peu moins franches, mais qui en revanche se projette déjà dans un après où enfin le contenu social a toute sa place. Le M'PEP, ses associés au CNR-RUE comme le PRCF , et aussi le POI qui voit l'avenir sous un angle de vision un peu différent, mais qui lui aussi appelait à refuser de voter.

jeudi 29 mai 2014

Des élections ? Quelles élections ?

Plus que jamais,  les partis traditionnels, tous, absolument tous, sont confrontés à une obsolescence de leurs statuts. Même parmi les formations les plus "révolutionnaires", la flamme pâlit et sent le vieux suif ranci. A plus forte raison chez les Grands Partis de Gouvernement, on sent résolument la fin de règne vermoulue, chancelante, soutenue par des beaux parleurs chez qui la langue de bois est la seule partie encore dure - l'oreille, aussi, c'est vrai, qui refuse d'entendre les récriminations, voire les insultes indignées du peuple. Décidément, le salut est ailleurs.


Plus que jamais, je pense être sur la bonne pente, même si je me sens un peu seul parfois. 

Avec méthode, j'ai participé à la campagne pour le boycott à ces élections.

- élections sans enjeu, pour un parlement inutile de l'aveu même de Van Rompuy quelques jours avant le scrutin. Et comme je le soulignais dans un billet, même si le représentant du peuple à Strasbourg se donne l'illusion d'avoir une tribune, qui l'écoute quand les rares députés présents sont penchés sur leur tablette ou accrochés à leur téléphone ?

- élections-caution à un Pouvoir qui a écarté d'un revers de main le NON des rares Européens à qui on a donné l'occasion de voter (vraiment pas beaucoup). Je ne parle pas des Luxembourgeois, cas à part s'il en est, tant ils profitent du système... Il fallait bien que les urnes boudées traduisent l'exaspération et le mépris de tous nos amis européens, car l'abstention fut large partout, même si les médias évitent d'en faire l'apologie.

Je regrette seulement que cette abstention-sanction n'ait pas été plus large encore. Mais pour faire quoi, à la place ? Quelques voix se lèvent pourtant, pour suggérer autre chose. Des personnes relativement connues comme Pierre Rabhi. Des amis du Net, comme Caleb Irri. Moi-même, je m'étais fendu de quelques propositions, qui ne sont que cela bien entendu.

Des alternatives vraiment différentes existent donc. Il sera difficile d'en diffuser la teneur, tant lémédia sont verrouillés (surtout en France) par nos opposants les Grands Capitalistes. En tout cas, quand je vois ces mêmes médias qualifier le FdG de "gauche radicale", j'ai un sourire un peu crispé. Il va falloir trouver mieux, aller plus loin, et convaincre nos compatriotes de nous suivre, ou plutôt de nous accompagner : c'est tous ensemble, sans se prendre pour des élites, qu'il va falloir œuvrer malgré les Forces de l'Argent. Quitte à utiliser leur goût du profit pour les détruire, comme un spécialiste d'arts martiaux sait utiliser la force de son adversaire.

samedi 24 mai 2014

Le Coup d’Etat a eu lieu , le Pacte Transatlantique est déjà adopté ( réseau international )

Celui-là, il ne fallait pas le louper. Merci les députés. Vengeance ! Il faudra des noms.
(vu dans Réseau International)
-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-




Le 24 mai 2014

Il y a quelques mois, j’attirais votre attention sur un risque majeur du réforme du Code Civil par Ordonnances, heureusement refusé à l’unanimité  par le Sénat lors de sa lecture.
Vous avez été nombreux à reprendre cette alerte et ce billet de blog et je vous en remercie.
et bien d’autres sites et blogs comme Cailloux dans l’brouillard ont repris cet article car cette réforme mettait quasiment fin à tout fonctionnement démocratique.

Nous pensions naivement que le refus du Sénat serait respecté, que la démocratie pourrait continuer par le biais des consultations législatives pour ce qui concerne les réformes essentielles…

Nous nous trompions.

Dans un silence total, sans doute devant une assemblée nationale réduite à sa plus simple expression, masqués par les nouvelles en provenance d’Ukraine ou de préparation des Européennes,  cette réforme scélérate vient d’avoir lieu, malgré les réflexions du Sénat qui ne sert donc plus à rien.

Et en fait cette réforme est encore plus scélérate que ce que l’on pense car elle permet directement l’instauration des mesures législatives qui vont permettre l’établissement du Grand Marché Transatlantique, puisque ces mesures vont permettre de modifier un aspect essentiel des Codes législatifs nationaux : le droit des contrats, sans doute pour les mettre en accord avec ce qu’exigent les Américains qui veulent instaurer le Traité Transatlantique sans que leurs entreprises ne soient gênées par nos lois nationales, votées et adoptées la plupart du temps dans le sens de l’intérêt général.

Le Mois de Mai 2014 risque bien d’être le mois de Deuil de tous nos principes et fonctionnements démocratiques.

Et ce coup d’état, car on ne peut parler d’autre chose, s’est fait dans un silence total. Les députés et les politiques ont totalement trahi tous leurs électeurs par cette mesure ahurissante qui est à l’inverse de tout fonctionnement démocratique puisqu’elle concentre désormais l’exécutif et le législatif dans les mêmes mains, abolissant par là même la séparation des pouvoirs.
Réforme du droit des contrats : l’habilitation à procéder par voie d’ordonnance ne passe pas au Sénat
Le désaccord entre le Sénat et l’Assemblée Nationale au sujet de l’habilitation du Gouvernement à procéder par voie d’ordonnance pour réformer le droit des contrats et le régime des obligations, supprimée par le Sénat puis réintroduite par les députés lors de la première lecture du projet de loi, a conduit à l’échec de la commission mixte paritaire le 13 mai.

« Je tiens à exprimer mon total désaccord avec le recours aux ordonnances pour modifier l’ensemble du droit des contrats et des obligations, soit un cinquième du Code civil » a indiqué le président du Sénat, Jean-Pierre Sueur. La commission des lois du Sénat s’était opposée unanimement au recours aux ordonnances. Par un scrutin public, le Sénat avait suivi, à l’unanimité, moins une voix.

« Avec l’ensemble des sénateurs, de tous les groupes, de la commission des lois du Sénat, je tiens à dire ma profonde opposition au consentement à ce recours aux ordonnances – qui sera inévitable si l’Assemblée Nationale, qui a le dernier mot, maintient sa position – qui revient à un auto-dessaisissement du Parlement sur des sujets majeurs qui relèvent à l’évidence de la loi et justifient un vrai débat parlementaire », a fait valoir Jean-Pierre Sueur.

« Je considère que le texte préparé pour l’ordonnance pose de nombreux problèmes, dans ce domaine sensible et important du droit. Pour ne prendre qu’un exemple, ce texte supprime la procédure dite de retrait litigieux prévue à l’article 1699 du Code civil qui constitue une garantie du droit français contre la spéculation des subprimes. Je rejoins le rapporteur du Sénat, Thani Mohamed Soilihi, qui a expliqué, exemples à l’appui, que le passage par les ordonnances ne fait pas forcément gagner de temps et pose, en revanche, de très réelles questions de sécurité juridique », a affirmé le président du Sénat.

Après une première lecture devant le Sénat, le projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures avait été adopté par l’Assemblée nationale le 16 avril dernier (AN, 1re lecture, 16 avr. 2014, TA n° 324 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0324.asp). Il habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance des mesures de simplification dans les domaines de la justice et des affaires intérieures.

Source : Sénat, communiqué, 14 mai 2014
http://www.lexisnexis.fr/depeches/index2.jsp?depeche=15-05-2014/05#top



vendredi 16 mai 2014

Pour notre avenir, surtout NE PAS voter le 25 mai 2014

Mais que faisons-nous, dans ce pays noyauté par nos ennemis (oui, nos ennemis) les faucons de Washington ? Il suffit de reprendre ce cri d'alarme de John Pilger dans le Guardian, relayé par Le Grand Soir. C'est pourtant assez clair. Pendant que se déroule une campagne tronquée pour les élections à un inutile parlement européen , les vrais opposants à l'union européenne sont interdits d'antenne, de journaux, de débats. D'ailleurs, de débats il n'y a pas puisque tous ceux qui parlent officiellement de la question ont leur petite phrase pour réformer l'U.E. en "oubliant" que réformer ce machin, ce qui nécessite l'unanimité de 28 pays totalement différents et contradictoires, est absolument impossible.

le quartier "européen" de Bruxelles

Bruxelles, c'est bien plus que les 56000 fonctionnaires européens, chapeautés par les 28 commissaires européens bientôt ramenés à 18. C'est bien plus que les 700 et quelques députés qui font la navette entre Bruxelles et Strasbourg. C'est surtout le lobbying institutionnel  et au grand jour de trois mille groupements d'intérêts divers, entretenant une armée permanente de 15000 à 20000 "conseillers", qui ont leurs entrées partout.  C'est bien plus intrusif encore que la pub envahissant chaque jour les logements grâce à la télévision. Il faut imaginer une ville de 1 kilomètre de rayon, au moins, dont chaque immeuble abrite presque uniquement DES cabinets soutenant aussi bien la région PACA que des géants comme Unilever ou Monsanto. Ce sont ceux-là qui écrivent les projets de directives européennes, et veillent à leur mise en application.

Que peut contre cet ensemble monstrueux le petit groupe de députés, dont les pouvoirs ne sont guère que de froncer le nez et les sourcils ? Autant demander à un enfant d'arrêter un char d'assaut en se mettant sur sa trajectoire. D'autant que, parmi ces députés, il en est de nombreux qui approuvent telle ou telle disposition décidée par la Commission. Si deux ou trois d'entre eux au maximum se lèvent et prennent la parole à la tribune pour dénoncer, fustiger, tonner contre cet état de fait, leur faible voix aura bien peu de chance de franchir les murs du parlement.

Nous avons cité quelques lobbies : les plus grandes entreprises du monde, les plus grandes banques ont ainsi leurs avocats, leurs techniciens de la manipulation dans la capitale belge, presque aussi nombreux que leurs homologues à Washington. Les mêmes causes ayant les mêmes effets, ce ne sont pas les élus qui commandent de fait, mais ces groupes de pression retors et.... bien fournis en argent. Le lobbying rien qu'à Bruxelles, c'est tout de même 120 millions d'euros par an.

C'est pourquoi la seule façon d'avoir une action visible, c'est de boycotter le scrutin amenant dans les quartiers nord de Strasbourg et Bruxelles la poignée de députés français censés nous représenter. Il faut dire NON de façon spectaculaire, en laissant les urnes vides partout dans le pays. C'est la seule méthode pouvant faire dresser l'oreille à "nos maîtres" de Paris, eux-mêmes serviles toutous du Grand Capital qui enserre le quartier "européen" de Bruxelles. Grand Capital lui-même en très grande partie anglo-saxon.

Soyons clairs : voter, c'est cautionner £€ $¥$T€M€, c'est approuver le crime, la forfaiture du 4 février 2008 où les pouvoirs exécutif et législatif français ont jeté à la poubelle la volonté du Peuple clairement exprimée le 29 mai 2005. En revanche, voter ne servira à .... rien. Ne votons pas, surtout pas. Pas cette fois. Non, pas cette fois. Ce sera une façon forte de dire à ce gouvernement : de cette union européenne qui nous tue, nous voulons sortir ! Nous voulons sortir !

L'avenir, ce sera autre chose que cette pseudo-Europe, dont les premiers jalons datent de 1957. Il faudra, si nous voulons nous en débarrasser, éradiquer jusqu'aux traités de Rome du 25 mars 1957.  Bien entendu, ce nouveau processus ne pourra se faire qu'avec de nouvelles bases pour notre Constitution, donc avec de nouvelles personnes qui écriront celle-ci, et d'autres encore qui la mettront en œuvre.

Ce n'est pas aux hommes de pouvoir d'écrire les règles du pouvoir
(Etienne Chouard)

jeudi 7 novembre 2013

De palais à palais, le Luxembourg a mis à terre le Bourbon : sonnez la retraite !

N'hésitons pas, applaudissons les Sénateurs qui ont rejeté à l'unanimité le projet de loi sur les retraites.



Élus accros au solférineux paillasson,
Votre temps est compté, la leçon est amère,
Mais peut-être avez-vous entendu la leçon,
Oui l'avenir enfin vous sera plus austère.

Un Pouvoir a repris semble-t-il des couleurs
Dans un lieu oublié nommé le Luxembourg,
Moins lié aux diktats d'un Parti qui se meurt
D'être esclave amolli de Bruxelles et sa Cour.

Si l'éclair a jailli de l'assemblée notable,
C'est sans doute un éclat de courroux véritable
Qui pourfendit d'un coup ce sale projet de loi.

Députés à genoux devant l'ost libéral,
Recouvrez la fierté d'être élu et loyal,
Laissez l'Exécutif soudainement pantois !

mercredi 31 octobre 2012

Dissolution de l'Assemblée, démission du président, création d'un Constituante - NDDL le scandale de trop


Notre-Dame des Landes : l'hôte de Matignon a perdu son pari. Malgré de grandes violences encore aujourd'hui, des points d'appui résistent encore, quand ils ne se reconstituent pas dès que les forces de la force ont le dos tourné. Et nous sommes le 31 octobre au soir, début de la trève hivernale. Oui, c'est raté, Monsieur l'ancien maire de Nantes.
C'est d'autant plus raté que, comme vous le savez sans vous en vanter, la conformité de votre projet avec la loi sur l'eau a reçu un précautionneux feu vert, assorti d'obligations impératives de mise en conformité avant tous travaux qui seront chères, très chères, si vous réussissez à vous y conformer.
De jour en jour l'opposition grandit, grandit. De jour en jour de nouvelles personnalités, de nouvelles associations se joignent au mouvement de protestation. Votre petit balayage de quelques geignards (comme vous pensiez qu'il en était ainsi) a déjà dépassé les deux semaines, et l'opposition déterminée est toujours là. La relève des blessés, des trop fatigués a été assurée. Radios, voire télévisions timidement rendent compte de plus en plus de vos déconvenues quotidiennes.
Ajouté à vos débuts difficiles en politique nationale - un pas en avant - deux pas en arrière - on recommence - changez de cavalière - et une - et deux - ce dossier va plomber très lourdement tout l'avenir de votre "gouvernance" comme aime à dire la novlangue.
La dernière dissolution de l'Assemblée date du 21 avril 1997, quand Jacques Chirac renvoya devant les électeurs une majorité importante de droite qui ne le soutenait pas. Ne serait-il pas temps que le président élu sans panache, malgré un report républicain des voix de la vraie gauche, remette à zéro les compteurs à l'Assemblée Nationale, et démissionne dans la foulée ? Ainsi il serait possible de mettre sur pied une Assemblée Constituante issue uniquement de la société civile (tous les politiciens hors course) qui écrive un texte nouveau débarrassé des scories d'un régime à bout de course, empêtré dans les scandales, les compromissions, la dictature d'une ENArchie obsolète, les courbettes devant les dictateurs de Bruxelles, Francfort et Berlin (sans compter New York et la City).
La Cinquième République s'écroule ! La Cinquième République est morte !

(ci-joint des témoignages, par des volontaires venus de partout en Europe pour défendre NOTRE Terre - ce qui explique parfois leur français imparfait)

Appel a la résistance massive contre l’Etat térroriste ! Témoignage d’un-e résistant-e sur la ZAD à propos de la terreur d’état du 30 octobre à NDDL


La haine , que de la haine.



Aujourd’hui mardi 30 octobre 2012 des terroristes (le terme térrorisme est apparu alors que l’état térrorisait les populations) nous ont assiégés. Armés de flashball , de grenades asourdissantes et de désencerclement , de tazers, de flingues , de matraques de tout l’équipement qui puent les morts tombés sous leur joug. Ils ont encerclés et après des affrontements où l’on entendait les détonations des grenades, les bulldozers sont arrivés. Ces engins de déstructions étaient venus pour effacer un espace où des individu-e avaient repris en main leur vie de leur manière , où illes défendaient ce qui permet a tou-te-s de vivre. Parce que « quand le dernier arbre sera abattu , la dernière rivière empoisonnée , le dernier poisson capturé , alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas ».


Mais ces dangeureux terroristes souhaitaient tout détruire pour bétonner ce qui permet a tou-te-s de vivre pour l’emploi, pour la croissance, et bien sûr au nom de l’écologie. Alors c’était facile pour eux car un multinationale-etat leur permettaient de tout faire. Dans ce monde la justice est au service des véritables terroristes.


Alors Mr le préfet et sa clique, quand on attaque des gens à la grenade et au flashball…Quand on terrorise les gens par l’opression la repression, quand on détruit ce qui permet a toi et tes sbires de vivre sur cette terre et qu’en plus tu as le culot de dire que nous sommes des terroristes qui vous harcelons, permets moi de te dire que ton arrogance et ton mépris sont le reflet de ton inconscience. Alors toi le prefet , toi la république terroriste endormeuse des masses , va te jeter dans le gouffre que tu a créée.


On devrait vous condamner pour saccage , destruction du vivant , génocide indirect sur le long terme de l’espèce humaine , terrorisme contre une population , par la répression , mise en danger des chances de survie de l’humanitée , collaboration avec une mafia nommé multinationale , organisation de malfaiteurs ayant commis des dégradations en réunion,mise en danger de personnes avec des armes « non létales » participation a l’extinction d’espèces vivantes , pollution grave des sols, de l’atmosphère via le chérozène et le bétonnge , déportation de la population locale en HLM , mise en danger de la biodiversitée et des relations humaines. Mais pas pour vous enfermer dans une prison mortifère que vous avez mise au point , pas pour vous condamner à mort dans un tribunal populaire, non. Mais pour vous employer à aller dans tout les lieux radioactifs , dans tous les lieux pollués pour les décontaminer avec le matériel que vous donnez au « simple » employé de base. Pour vous mettre en face de la réalitée que vous avez créee, toi la république , toi le patron , toi la multinationale , toi le flic , toi l’état , toi le patriarcat , toi le faschiste , toi le collabo.









Je sais ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes
Je sais ce qui se passe à Notre-Dame des Landes. Et je ne l’oublierai pas, quelle que soit l’issue de cette lutte qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Malgré l’omertà des grands médias, qui réduisent le juste combat non violent des habitants des terres et des bocages contre les forces policières armées, à une brève ou à quelques images d’illisibles échauffourées quand ils ne le passe pas sous un silence complice, je sais heure par heure les destructions, ordonnées par l’État, de fermes, de cultures, de cabanes établies dans les arbres. 


Je sais l’usage des grenades lacrymogènes, des grenades explosives. Je sais les tirs de flashballs. Je n’oublierai pas. Je n’oublierai pas que le Président de la République et le Premier Ministre socialistes ne veulent pas entendre les habitants quand ces derniers sollicitent une simple écoute. Surdité absolue des sommets de l’État : on interpelle pas le Président puisque, dans notre pays, seule la police interpelle le citoyen, pour l’arrêter quand il proteste. 


Je sais maintenant que ceux qui gouvernent notre pays ne sont pas les hommes et les quelques femmes que les Français respectueux du suffrage universel ont élus, mais les capitaux investis au mépris du bien-être des individus, les multinationales insensibles à l’intérêt général et pour lesquelles le profit, sans cœur, ni âme, ni raison, est le seul moteur de l’action. L’État montre aujourd’hui que la police française est au service des bétonneurs, que la police française est l’agent fonctionnarisé des destructeurs de l’environnement pour leur unique profit. Elle n’a donc plus rien à voir avec la protection du citoyen. Doit-on dorénavant considérer la police française comme le bras armé d’une puissance d’occupation ? Dans ce cas, seule la révolte est légitime. Je n’oublierai pas l’opiniâtre résistance des gens simples qui défendent l’intégrité de ce territoire magnifique contre la voracité des profiteurs appuyée par l’État. Je sais ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes, et je n’oublierai pas.
Juliette Keating, 31 octobre 2012

mardi 9 octobre 2012

Traité européen: la gauche parvient à se passer des voix de droite (AP)

Associated Press  le 09-10-2012 à 20h01 - Mis à jour à 20h20

PARIS (Sipa) — A huit voix près, le gouvernement a réussi mardi son pari de faire voter la ratification du traité européen instaurant une "règle d'or" d'équilibre budgétaire sans avoir à compter sur les suffrages de la droite et du centre.

Ce succès est cependant relatif tant sont garnis à gauche les rangs des partisans du "non".
Le projet de loi autorisant la ratification du TSCG (Traité sur la gouvernance, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union monétaire) a été adopté par 477 voix contre 70. Sur 568 députés présents, 282 élus de gauche (264 du groupe socialiste, trois du groupe écologiste, 14 du groupe radical et un du groupe de la Gauche démocrate et républicaine) se sont prononcés en faveur du texte.

Malgré l'opposition d'une partie de la gauche, le résultat du scrutin ne faisait aucun doute, le traité étant soutenu à la fois par le PS, l'UMP et les centristes de l'UDI. Seuls y étaient opposés l'essentiel des députés Front de gauche, la plupart des écologistes et certains députés socialistes, ainsi qu'une poignée d'élus de droite et du Front national.



Ainsi, le parti au pouvoir a réussi son pari insensé : assujettir la démocratie française au bon vouloir de Bruxelles (car le vote du budget est la tâche annuelle la plus importante dans la vie d'un député). Désormais, nos parlementaires ne seront strictement plus qu'une machine à entériner ce que décident des non-élus  même pas originaires de notre pays pour la plupart.

Dans ce cas, pour faire des économies, il ne reste plus qu'à dissoudre la Chambre et le Sénat. A mon avis, c'est en bonne voie. On peut aussi supprimer les ministères, le conseil constitutionnel qui se plie aux exigences bruxelloises lui aussi, et sans doute d'autres organismes. Et puis l'armée, puisque l'OTAN est sensé nous protéger (de qui ? des Marines US ? de la CIA ? seuls vrais dangers à l'horizon).

Çà y est ! La Dette est résolue !

jeudi 4 octobre 2012

TSCG - avertissement solennel aux élus nationaux

    Mesdames, Messieurs les Députés, Mesdames, Messieurs les Sénateurs, mais aussi Monsieur le Président de la République !   

Rappelez-vous que, compte tenu de l'enjeu de ce texte, vous n'avez pas mandat du peuple pour signer ou faire signer le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (ouf, quel jargon incompréhensible, et parfaitement fourre-tout). Rappelez-vous que votre devoir est de gérer, sur mandat du peuple, et dans l'intérêt du peuple. Vos électeurs sont ceux qui vous ont fait confiance, faute de mieux souvent quand ceux qui auraient pu être de vrais représentants du peuple étaient récusés par le système même. Combien d'ouvriers à l'Assemblée, combien de chômeurs ? Combien de femmes, aussi ? Je ne parle même pas du Sénat, émanation par définition des notables.

Vous avez une vraie responsabilité, et celle-ci est non envers des financiers avides et leurs lobbyistes, mais envers les citoyennes et les citoyens français. Y pensez-vous ? Ne faites-vous pas passer trop souvent, beaucoup trop souvent, votre intérêt personnel et celui de personnages non élus (voir Bruxelles) avant celui de tous ceux qui, malgré tout, ont encore un peu confiance en vous ?

Les économistes les plus éminents vous exhortent à ne pas signer. Ce n'est pas anodin. L'intérêt de notre pays et de la très grande majorité de ses habitants passe bien avant celui de milliardaires plus ou moins apatrides, qui vous pressent de faire passer cette aberration dans l'intérêt de la Finance seule.  Les traités européens ont progressivement enfoncé notre pays, et plus encore ses voisins du sud, dans une spirale mortelle : le TSCG parachèverait définitivement le travail. C'est dire combien serait grande votre responsabilité envers les citoyens, qui naturellement seraient en droit de vous demander des comptes de façon abrupte.

Ce gouvernement n'est que le continuateur servile des précédents, malgré quelques apparences d'améliorations très ponctuelles et fort anodines.  Si, têtu, il refuse au peuple le droit de choisir ou non ce destin presque irrémédiable, il faudra que la représentation populaire lui oppose une fin de non-recevoir, clairement, et malgré les manœuvres de partis. En aurez-vous le courage et la détermination, ou vous abaisserez-vous devant les non-élus qui télécommandent depuis Bruxelles ou Francfort en toute impunité les conditions de l'avenir de tous ?

Mesdames, Messieurs, notre sort est entre vos mains.