Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est vote. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vote. Afficher tous les articles

mercredi 10 décembre 2014

Le droit de vote en maître de son destin, ou seulement le droit d'élire vos maîtres ?

"Vu à la télé".... ou plus exactement sur le Net.

Étienne Chouart, en grande forme, explique devant des tenants du système les rouage de celui-ci. J'aurais aimé lire dans leurs pensées, à ces messieurs-là.




(je donne le lien, c'est repris sur un site russe)

Et merci à Jocelyne, bien sûr, qui a découvert cette vidéo.

Et l'on va s'étonner qu'Étienne Chouart soit montré du doigt comme "rouge-brun" ou autre ? Mais il les gêne terriblement, ces gens-là, il démontre à la télévision leurs entourloupes, et les insuffisances des citoyens qui ne se prennent pas en main, par paresse et suivisme béat. En 2005, c'est en grande partie grâce à lui que les citoyens ont vraiment accompli leur devoir de citoyens, et ont refusé l'union européenne. Certes, "le Pouvoir" a joué au rouleau compresseur, est passé en force, mais cela fait tache, et il préfèrerait bien qu'on n'y voie rien.

Continuons, militons, même peu nombreux on peut faire quelque chose si la couverture médiatique est au moins partiellement au rendez-vous. Pour cela il faut multiplier les contacts locaux, les explications, les initiatives comme des candidatures locales, afin que le opposants aient de petites tribunes, multipliées au maximum. Les petites tribunes finiront par faire les gros titres.

Oui, une vraie opposition existe avec une nouvelle façon de vouloir redonner aux classes dominées la main sur leur souveraineté, liée à celle de la Nation au sens de Valmy (et non celui, fétide, qu'imposent pour le moment les factions dites de droite, et les médias qui, en fait, les soutiennent). Plus que jamais le M'PEP a repris à son compte ce flambeau, à la fois national par opposition à l'européisme et la mondialisation, et social au sens noble du terme.

Les dominés, ce sont plus de 80% de la population. Ils comprennent souvent ceux qui s'imaginent faire partie de ceux qui décident, alors qu'il n'en est rien. Ils sont canalisés soigneusement, en particulier par les banquiers, mais aussi par les "forces de l'Ordre", qui est un ordre bien particulier, au service exclusif des Grands.

dimanche 1 juin 2014

Refuser de voter était devenu un DEVOIR, prévoir notre avenir ensemble est une NÉCESSITÉ



Je pense que clarifier les idées s'impose.
- l'union européenne est illégitime (dans maints États, décision populaire bafouée) et très dangereuse, de plus en plus dangereuse
- le parlement européen est totalement impuissant à y changer quoi que ce soit
- les parlements nationaux se font voler morceau par morceau leurs prérogatives (je rappelle que depuis une quinzaine environ, sur certains points importants le gouvernement peut agir directement par ordonnances : merci la "majorité actuelle")

En conséquence :
- refuser de voter était un devoir, afin de ne pas cautionner par son bulletin les scélérates institutions bruxelloises
- refuser de voter démontrait que l'élection en tant que telle était inutile
- refuser de voter témoignait du refus (pour l'instant sans frais) de la situation actuelle
- refuser de voter indiquait que l'on voulait sortir complètement de cette fausse union (en fait, celle des banquiers)
- refuser de voter indiquait du même coup la volonté d'une sortie de la monnaie unique
- refuser de voter signifiait clairement le refus de l'intégration à l'OTAN, l'autre mâchoire du $¥$T€M€, qui est la volonté militaire des USA au détriment de nos intérêts au même titre que l'U.E. est la mâchoire financière des mêmes USA.

Le plus déterminé à suivre ce refus est l'UPR. C'est lui qui l'a dit le plus clairement. Lui, a décidé de présenter des candidats, ce qui avait l'inconvénient de cautionner le système, tout en tentant de lui donner une tribune...  En même temps, ce parti a décidé de se dissoudre, s'il réussit à obtenir la sortie des deux mâchoires citées ci-dessus. Pas de projet à long terme. Il appelle les citoyens à décider eux-mêmes de leur avenir, via par exemple une assemblée constituante.


Si nous réussissons à sortir de cet abominable guêpier (il le faut), le passage par une assemblée des citoyens décidant eux-mêmes de leur avenir est incontournable. Et comme le souligne Etienne Chouard, "ce n'est pas aux hommes de pouvoir de décider des conditions du pouvoir", donc tous les politiciens précédents sont de fait définitivement hors piste. Définitivement. En même temps, si à l'issue des travaux du peuple des élections ou un tirage au sort sont programmés, ce seront des personnalités nouvelles non impliquées dans la rédaction des nouvelles règles qui pourront prendre leurs responsabilités.

Voilà pour un avenir que j'espère proche.  Il sera important pour tous, quitte à expliquer, expliquer, que le courage et la volonté de chacun sont requis pour changer, et casser la machine. Ce ne sera pas forcément violent, à moins qu'un Pouvoir paniqué et devenu hystérique ne se mette à devenir très violent - les exemples dans les pays proches indiquent bien que c'est un scénario possible - et ne fasse charger par des "forces de l'Ordre" désormais plutôt réticentes les citoyens  se contentant de défendre leurs droits et leur futur.
Il reste le M'PEP, dont les premières résolutions sont un peu moins franches, mais qui en revanche se projette déjà dans un après où enfin le contenu social a toute sa place. Le M'PEP, ses associés au CNR-RUE comme le PRCF , et aussi le POI qui voit l'avenir sous un angle de vision un peu différent, mais qui lui aussi appelait à refuser de voter.

vendredi 23 mai 2014

parlement européen ? Ce dimanche 25 mai il est essentiel de ne pas voter, cette fois.

Dernière ligne droite. On s'ébroue, on réfléchit, les forces et surtout les idées en présence se sont heurtées avec plus ou moins de bonheur. Il semble que les positions restent bien marquées depuis  le début de la campagne.

Rappelons déjà quelles sont les forces. Un bref aperçu en a été donné il y a une dizaine de jours, il n'y a rien de changé, excepté que le Mouvement Républicain et Citoyen fondé par Jean-Pierre Chevènement s'est depuis positionné lui aussi  pour l'abstention volontaire.

Les deux grands regroupements qui rejettent  carrément l'union européenne se sont lancé mutuellement des arguments afin de rallier les citoyens à leurs deux tactiques antagonistes. Au point que certains membres de l'UPR, à titre personnel sans doute, dénoncent un CNR-RUE qui ne serait pas vraiment à la fois contre l'union européenne, et contre l'OTAN.
C'est nouveau ? L'U.E. et l'OTAN sont pourtant, et je le dénonce depuis des années, les deux volets, l'un économique et financier (dont l'euro, simple subdivision), l'autre militaire, de la même domination U.S. : sauf, et c'est dommage que ces détracteurs ne l'admettent pas, que refuser de voter est une position bien plus radicale : accepter de passer par les votes pour avoir le droit de siéger dans un système que l'on réprouve, j'appelle cela de la compromission. Même si cela peut donner une tribune (!), ce n'est pas acceptable.

C'est d'autant plus dommage, que l'UPR, malgré un ostracisme médiatique très opaque, réussit une très belle percée en adhérents nouveaux, à montrer en exemple aux "vieux partis" bien usés par leur proximité servile envers le Pouvoir, et par des scandales multiples, quoique fort rarement sanctionnés semble-t-il par la Justice.

Dans deux jours les jeux seront faits, puisque c'est ce soir à minuit que se termine la campagne, et que les urnes seront ouvertes depuis déjà six heures. Afin de donner un grand coup de semonce sans frais* aux oligarques, il serait judicieux que ces urnes restent vides jusqu'au soir. Cela démontrerait amplement que les citoyens sont excédés de ce système qui se rit de leurs préoccupations, voire de leur détresse, de façon ouverte et qu'on pourrait considérer comme insultante pour la République.

Citoyens, votre faible pouvoir en apparence peut devenir colossal, si par dizaines de millions vous refusez ce que les gens de Pouvoir préparent pour vous en secret, délibérément. Même si le premier ministre bluffe en assénant qu'il ne changera rien, un premier ministre, cela se change. Un refus de voter vraiment massif sera un avis très clair, à des hommes politiques dont la cote est déjà très faible malgré les efforts des instituts "de sondages" pour minimiser la débâcle.

Loin des urnes sera le salut, citoyens ! Loin des urnes et des magouilles pour en extraire les significations au bénéfice de ceux qui ont déjà beaucoup, et au détriment de ceux qui manquent déjà de beaucoup. Ce dimanche 25 mai 2014, presque le neuvième anniversaire du référendum où vous avez sans ambiguïté dit NON à l'union européenne, nous allons ensemble recommencer cet exploit dont des personnages sans scrupules ont voulu nous priver de son résultat. Courage ! NE VOTONS PAS ! Soyons jusqu'au bout CITOYENS.

* Sans frais : rassurons-nous : de toute façon ce "parlement européen"  peut tout au plus faire les gros yeux aux autres "institutions européennes", puisque son petit droit de veto peut être outrepassé, puisqu'il n'est ni l'initiateur des lois et directives, ni le promulgateur de celles-ci. Il n'est au mieux, vraiment au mieux, que la voix qui crie dans un désert aride.

samedi 10 mai 2014

Le scrutin néfaste approche... le 25 mai nous n'irons pas voter aux européennes

démocratique.... pas démocratique....

Quand les citoyens (ou du moins nommés comme tels même si on n'en tient pas compte) n'ont à choisir qu'entre des noms, et non entre des façon réelles de conduire leur destin, est-ce de la démocratie ? Il est assez pervers de reprocher à nos concitoyens d'avoir voté pour des noms au milieu d'un enfumage généralisé, il y a deux ans. Et cinq ans plus tôt, aussi. Ont-ils été maîtres de leur destin ? Pas du tout.

Le seul vote depuis longtemps sans doute où les Français ont choisi leur destin, c'est celui du 29 mai 2005. Ce destin, on le leur a volé. Depuis, les ténèbres ont été déployées, et s'épaississent de jour en jour. On retrouve là la malice de Henry Ford, qui permettait que les acheteurs de sa Modèle T choisissent la couleur, à condition que ce soit le noir.

Est-ce anti-démocratique, de virer la pétaudière actuelle, et ensuite de proposer aux français de choisir leur destin, et ensuite encore de tenir compte de ce choix même s'il paraît funeste ? La seule façon démocratique de choisir son destin, c'est le référendum.

La seule faiblesse de cette façon de procéder, c'est de frustrer la minorité. Mais si ce vote a été largement précédé d'explications CONTRADICTOIRES et de débats, que peut-on faire de plus ? On ne mène pas un pays de 70 millions d'habitants comme une commune de 70 habitants. Encore ne s'agit-il pas d'une immensité comme la Russie.

 
Ce scrutin qui approche , où des union-européenniens non consentants sont amenés à voter pour des listes d'inconnus candidats à un parlement lointain, inutile, un hochet tentant de masquer la tyrannie de Bruxelles, la façon la plus judicieuse d'y répondre, c'est le

BOYCOTT.


Ils n'auront pas nos voix !




lundi 28 avril 2014

Un vote, ou un vrai boycott incluant l'abstention, pour un parlement inutile : où est le dilemme ?

L'essentiel est de sortir de l'union européenne. Un jour, plus tard, quand les esprits seront prêts, il sera possible de bâtir une Europe, qui jusqu'à présent n'est qu'un euphémisme pour désigner le promontoire ouest de l'Asie (un promontoire fort tourmenté, d'ailleurs).

Comme je le déplorais il y a quelques jours, nos contrées ont été peuplées par des vagues successives d'immigrants venus lentement de l'est. En raison des conditions géographiques, ces arrivées successives des mêmes populations au départ se sont fixées dans des lieux plus ou moins isolés les uns des autres, ont développé des langages de plus en plus différenciés, des coutumes liées aussi au terroir et à ses contraintes. 

C'est à rapprocher des centaines de nations d'amérindiens, par exemple. On notera que celles-ci, bien que terriblement réduites aujourd'hui, ont conservé des particularités comme le langage, qui continuent à les diversifier. Il est donc normal, en opposition aux prédateurs anglo-saxons qui veulent imposer à tous leur horrible Globish, que chacun continue à pratiquer ce qui fait la saveur de sa contrée, à la fois coutumes liées au sol et langage.

Une "Europe" ne pourra donc se consolider que par échanges de bons procédés, sur de longues périodes. Quant à une uniformisation économique, elle est tout simplement contraire au bon sens. Mais des financiers vissés à leurs écrans ne savent pas ce que veut dire le bon sens.  Voter dans le cadre d'une telle uniformisation imposée avec violence, n'a tout simplement pas de sens. Surtout dans une France qui se réclame toujours et plus que jamais de Valmy, une France unifiée par le bas. Phénomène unique.

On peut se douter que les princes de la religion du Fric sis du côté de DownTown Manhattan ne seront jamais en mesure de comprendre cela (avec leurs tripes), ou de l'expliquer parce que c'est incommunicable avec des chiffres.

C'est pourquoi il va falloir lutter, lutter, lutter, expliquer, expliquer toujours ce qui paraît évident à qui y a déjà réfléchi. Notre avenir est dans cette nation si particulière et ses Idées, pas dans un ensemble disparate où elle se perdrait sans bénéfice pour personne. Je ne parle pas là d'argent, bien entendu. Sans doute les réflexions des Philosophes du XVIIIe étaient-elle souvent si en avance, que même dans notre pays certains ne les ont pas encore intégrées aujourd'hui. Toutes n'étaient pas bonnes, certes. Elles furent cependant une contribution majeure à l'Humanité entière, par leur aspect universel.

Si un jour une Humanité plus se développe, avec une étape européenne peut-être, ou pas, nous y aurons contribué.  En attendant,  cautionner l'horrible Capitalisme en votant même pour des listes qui prétendent le combattre de l'intérieur (bon courage) et prétendent ainsi acquérir une tribune quelque part où elle sera inaudible, me paraît pour le moins difficile à accepter.

vendredi 28 mars 2014

De l'abstention au boycott, du boycott à la colère

Il s'est vraiment passé quelque chose au premier tour des élections municipales 2014.  Une part importante des citoyens a refusé de cautionner certaines dispositions prises quelque part au sommet des partis. C'est bon signe pour la suite.

Il est clair que le lâchage de quelques opportunistes, au PCF en particulier, a fait un mal terrible à l'ensemble de la Gauche. Je ne parle bien entendu pas du PS, irrécupérable et passé dans le libéralisme pur et dur, voire à l'extrême droite quand on admire les forfaits de la place Beauvau.

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés".

Toutes les communes de France, à part les plus petites,  ont pu constater combien tractations, compromis, voire compromissions ont rendu toujours plus inaudible le fait communal. L'ajout presque implicite de ces aberration que sont les communautés de communes, et pire, les métropoles, sans l'assentiment des citoyens, éloigne encore les décideurs de ceux-ci.

Je n'ose imaginer l'état d'hébétude dans lequel doivent se retrouver aujourd'hui les plus malheureux, chômeurs sans espoir, précaires sans avenir en raison de choix opérés par des amis de "nos dirigeants", qui se contentent de diriger la bonne soupe dans la poche de rares privilégiés.

L'avenir est très sombre, et certainement plus encore si nous ne réussissons pas à claquer la porte de cette pseudo-Europe, de cette union européenne et mondiale des banquiers. A l'aune de ce défi, que valent les autres dossiers ? Ils sont tous conditionnés par celui-là. Ne pas se tromper de priorité. Pour le salut de tous, il va falloir au plus tôt dire NON à l'union européenne, et déjà commencer par un non-vote explicite, généralisé et en forme de boycott au parlement censé avoir une utilité vis-à-vis de Bruxelles. Quel gaspillage !

Citoyens, soyons certains que nous avons un avenir. Soyons certains qu'il ne dépend aucunement des urnes, puisque le seul vote utile est le référendum, et que celui-là nous est désormais interdit, ou bafoué.

samedi 2 mars 2013

Où sont les délinquants ? Où sont les criminels ?

Lémédia, la place Bauveau, des porte-paroles s'agitent ici et là pour fustiger des  délinquants, pour accumuler des mesures, des mesures, dans la démesure mais pas dans le sur-mesure. La délinquance, selon eux, serait de plus en plus présente, et de montrer du doigt, comme d'autres avant eux, l'intrus, le "rital", l'espingouin", le "portos", puis "le bicot" ou je ne sais quoi... Trop facile ! Des professionnels de la politique s'en emparent pour dresser des barricades de haine, de xénophobie, de violence parfois. Pire, les forces dites "de l'Ordre", au lieu de canaliser et apaiser cette haine, semblent parfois y ajouter la leur, ou celle de leur hiérarchie peut-être. Espérons qu'il n'en est rien, parfois les apparences sont trompeuses.

Il y a une grande logique. La vraie délinquance, celle dont on ne parle pas, augmente, grandit, devient tempête : c'est la délinquance en col blanc dont la violence l'assimile au crime le plus tortueux. Ceux qui la perpètrent ne sont que très rarement condamnés, et le plus souvent à du sursis. Il faut dire que ce sont souvent des personnes du milieu même de ceux qui font les lois, donc ceux-ci ne légifèrent pas là-dessus, alors qu'ils devraient s'y pencher sérieusement  afin de faire cesser des abus qui bien sûr, engendrent par cascade d'autres abus plus "bas" dans l'échelle des classes de la société. Plus fort, parfois ce sont ces mêmes élus qui sont épinglés. Les vrais responsables, placés encore plus "haut", ne risquent rien même s'ils ne sont pas protégés par d'opportunes impunités de fonction.

Cette délinquance de tout en haut est par son omniprésence tonitruante la cause de l'autre, celle des gens qui tentent de survivre aux coups de boutoir de la première, peu importe où ils sont nés : quelque part où les conditions étaient rudes. Ceux-là subiront, comme on dit, "les rigueurs de la loi" sans y rien pouvoir. Encore n'en sommes-nous pas au niveau états-unien, où un pour cent de la population est en prison, dont comme par hasard au moins 75%, si ce n'est 85%, sont plus ou moins "bronzés", afros, latinos et autres confondus.

Oui, la délinquance poussée jusqu'au crime est en augmentation continuelle, mais la pire paraît intouchable. C'est pourtant elle qui conditionne le reste. Et si l'on étudiait bien les choses, un représentant du peuple qui vote ou applique sciemment une loi mauvaise pour la grande majorité engage sa responsabilité jusqu'à un niveau criminel. Y pense-t-on ? Pense-t-on à ces ténébreuses officines que l'on nomme les Grands Partis, qui par de discrets chantages incitent des élus à légiférer contre le peuple : quelqu'un a-t-il été arrêté pour avoir œuvré ainsi envers les représentants des citoyens ? Non, c'est sûrement encore plus subtil et anonyme. Personne n'est responsable, personne n'a rien vu, rien entendu. Seul reste le résultat des votes aux Assemblées. Et la responsabilité de ceux qui ont voté, car ce vote-là ne peut être caché que par le labyrinthe des lois où le simple citoyen ne peut pas s'y retrouver.

Niveau criminel disions-nous ? Quand, en réaction à des politiques horribles, des gens meurent, n'y a-t-il pas là crime de la part de ceux qui ont ordonné les circonstances ayant causé ces morts ? Y a-t-il des lois, des articles du Code Pénal pour jeter des garde-fous à ces abus ? Peut-être, un juriste le saurait sans doute. En revanche, si ces articles existent, des avocats retors réussissent judicieusement à les tourner semble-t-il. Sinon, on verrait de vrais Grand Patrons en activité se retrouver en prison non chez les VIP avec des peines légères, mais avec les meurtriers et les violeurs. Cela se saurait.

Changeons la donne. Faisons payer les vrais responsables, où qu'ils soient, quels qu'ils soient.  Mais surtout, faisons en sorte que la situation actuelle ne perdure pas, et que les fauteur soient mis hors d'état de nuire. Pourquoi pas les conseils d'administration de toutes les entreprises du CAC40, et des grandes filiales de multinationales aux sièges étrangers, en "cabane" tous ensemble ? Rassurons-nous : cela ne fait pas tant de monde, vu le chassé-croisé de ces cumulards de jetons de présence.

Victor Hugo affublait du bonnet rouge le vieux dictionnaire : coiffons de ce même bonnet rouge le rouge DALLOZ.  Ainsi, Marianne n'aura plus à rougir de ses "soutiens".