Rechercher dans ce blog

mardi 7 mai 2013

Assez de désinformation sur la #Syrie !

Reprise de précisions qui s'imposent, face à plus qu'une désinformation, une propagande éhontée de la part de tous les médias "occidentaux". Merci à Cap2012 pour ces précisions.

 

La Voix de la Russie, compagnie russe de multimédias a accordé un entretien à la représentation diplomatique syrienne à Paris. L’ambassadrice Lamia Shakkur avait été expulsée par François Hollande, 15 jours après son élection en mai 2012. C’est donc M. Mohamed Najib, conseiller économique auprès de la délégation diplomatique syrienne à Paris, qui a accepté de répondre aux questions de la journaliste russe.

Cela fait deux ans que la Syrie, état souverain, fait face à un mouvement armé terroriste sur son sol, dont 80% des combattants sont des étrangers entraînés, payés et armés par des puissances étrangères telles que le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, Israël, les USA et malheureusement, la France. Cette ingérence s'accompagne également d’une désinformation continue de la part des médias occidentaux et de la chaîne de propagande qatarie, al-Jazeera.

« La guerre que subit la Syrie, est principalement une guerre médiatique. Les médias occidentaux et de nombreux médias arabes –nous parlons, en effet, de plusieurs centaines de chaînes et on peut même parler de chambre noire médiatique commune à tous– travestissent la réalité. Ces mensonges ont débuté avec ce que l’on appelle le Printemps arabe. […] »

« L’armée arabe syrienne est soudée. Ce n’est pas une armée volontaire. En effet, en Syrie, nous avons un service militaire obligatoire pour tous les hommes ayant atteint 18 ans. L’armée arabe syrienne est une mosaïque représentant la mosaïque populaire. Cette mosaïque populaire est représentée géographiquement, culturellement et religieusement. Ainsi, nous pouvons affirmer que l’armée est une partie du peuple syrien… »

La #République est à nous, bâtissons-la

Avec l'anniversaire de l'élection présidentielle, les polémiques  sur le bilan d'une année de nouvelle donne théorique enflent dans la blogosphère. Encore qu'un twitteur connu (Bruno Masure je crois) ait judicieusement rappelé hier matin que la passation de pouvoir effective n'a eu lieu que le 15 mai 2012.

Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir quoi qu'en disent trop souvent les films de Hollywood. Ainsi depuis l'arrivée de Hollande à l'Élysée, il semble que la pression sur la Justice se soit adoucie. Mitterrand aussi, autrefois, avait souvent avoué à sa femme qu'il ne faisait pas toujours ce qu'il aurait voulu. C'est pourquoi il faut vraiment nuancer. Seul Sarkozy a réussi à sortir après un bilan totalement négatif, volontairement sans doute. C'est pourquoi cela me fait mal, parfois, de voir des blogueurs apparemment intelligents, murés dans leurs certitudes.

Un argument est difficile à admettre. Ces thuriféraires ne cessent d'assurer "Laissez au gouvernement le temps de travailler, il n'y a qu'un an de passé", alors que les reproches adressés au bilan sont précisément à propos de ce qui a déjà été fait. Un exemple, le TSCG, passé en urgence, ou l'ANI qui bénéficie de la même procédure. Je doute que, dans le reste du mandat, ces pierres soient démolies. Il faut être réaliste.

Oui, amis blogueurs, ne soyez pas fermés aux remarques. Moi aussi, il m'arrive de me tromper. On n'aime guère l'avouer généralement, pourtant c'est ainsi que les choses avancent. Et je sais, avec certitude, que les mesures que je préconise sont difficiles à appliquer, même dans la durée. Après tout, même les Grecs, au bord du gouffre, n'ont pas réussi à permettre à Syriza de gouverner, à moins que les dés du scrutin n'aient été pipés, ce qui est vraisemblable.

Pour rappel, sur quelles bases aimerais-je que nous avancions ensemble ? Déjà, parce que c'est la condition pour avoir les coudées franches, un autre, tout autre rapport à l'Europe est indispensable. L'union européenne, qui est à une vraie Europe aussi dissemblable qu'un banquier cupide (ils ne le sont pas tous) l'est d'un groupe de bénévoles au service des clochards, a entortillé avec l'aval de dirigeants français vicelards nos gestes, nos actes et nos aspirations dans un entrelacs de directives et de traités : il faut commencer par rejeter l'ensemble pour repartir sur des bases complètement différentes. 

Un président atlantiste a précipité notre destin dans le giron US, par le truchement de l'OTAN : se séparer du pire ennemi du monde entier est une priorité. D'autres liens d'amitié pourront ainsi se dessiner, avec nos voisins proches, comme avec les amis plus lointains d'Amérique du Sud qui ont érigé une nouvelle façon de vivre ensemble : cette façon n'est pas applicable en l'état dans nos contrées, au contexte différent, mais elle peut apporter des pistes et des idées.

Un rapport à l'argent remis en question doit se discuter et s'appliquer. Des inégalités criantes et grandissantes ne peuvent perdurer ainsi, et les plus fortunés (on parle là de mille, dix mille, cent mille fois plus que les plus démunis) devront composer afin que chacun dispose d'un minimum. Les y contraindre est possible. Il faudra le faire.

De plus en plus de gens de gauche aspirent à une Sixième République. Malheureusement les idées sur ce qu'elle pourrait être divergent encore fortement. Il va être urgent de s'atteler à la rédaction (qui le fera ? là aussi les avis divergent) d'une nouvelle façon de "vivre ensemble" au minimum moins inégalitaire que la pétaudière qu'est devenu notre pays. Cette discussion devra naturellement porter sur tous les aspects sociaux du pays,  sur l'école, sur ceux qui faute d'emploi sont à la fois dans le besoin et dans la détresse psychologique. Cela va souvent de pair. Sera aussi à envisager la culture, accessible à tous malgré des multinationales du chobiz peu regardantes sur la qualité, mais âpres au profit. Aura aussi droit de cité le tissu des besoins essentiels de toute la population en communication, en transports, en énergie, en logement, en éducation, en vêtir tout simplement. C'est tout un ensemble, qu'il convient de remettre à plat.

Conclusion, il y a du boulot, et il faudra s'y mettre tous ensemble. Le Capital est un ennemi formidable, d'autant plus qu'il donne l'illusion à beaucoup de les en faire profiter, ce qui est un leurre bien entendu.

dimanche 5 mai 2013

Etat du monde : un scénario que rien ne dément (LGS)

Vu ce matin sur le Grand Soir , une analyse courte, mais percutante de ce que les fous de l'argent mijotent jour après jour. Fous, hélas, au strict sens du terme, tant ce qui régit leurs actions est parfaitement insensé tout en restant d'une grande logique.

Etat du monde : un scénario que rien ne dément


Et si la Libye, l’Irak et des pays à venir devaient constituer le champ expérimental de privatisation de la violence en détruisant le monopole qu’en avaient les États ? En tout cas, cela en a tout l’air...
La situation internationale donne l’impression que les stratèges de la reconquête des espaces perdus ont trouvé la solution qui leur économise une implication coûteuse en matériels et en hommes. De même qu’elle a l’avantage de ne rien laisser au hasard d’une reconfiguration du pouvoir politique qui leur serait hostile.

Le chaos, établi et maintenu loin des centres de profit, fixe la menace d’une résistance à la prédation, qui peut prospérer à son aise.

Dans le même temps, les revendications économiques et sociales se dissolvent dans la lutte pour la survie ou de la guerre de tous contre tous. Une lutte qui pousse au regroupement identitaire ou mafieux, au refuge dans le groupe protecteur, quand la société, la nation, qui jouait ce rôle, s’est effondrée.

On aura atteint l’étape décisive de démantèlement des projets nationalistes ou communistes, qui allaient à l’encontre du déploiement des « forces du marché » et leur soustrayaient des richesses indispensables à leur logique d’accumulation. Sinon, cette entreprise ne serait pas compréhensible.

Le processus, observé dans la périphérie, prend des formes plus subtiles en Occident où les peuples voient leurs « acquis » fondre, sans trouver les formes traditionnelles d’organisation pour les protéger. Alors que, face à la rupture du « contrat social » et à l’affaiblissement de l’État, le développement de la délinquance et le recours à l’émeute servent d’argument à la mise en place d’un discours sécuritaire musclé, on s’achemine vers une exacerbation des conflits sans qu’une alternative ne se profile, autre que fascisante si tant est qu’elle puisse triompher.

Les ingrédients sont le profond discrédit qui frappe la démocratie en vigueur et les personnels politiques qui alternaient au pouvoir : les attaques frontales contre les conditions de vie de la majorité de la population, la dérégulation du marché du travail, l’expansion du chômage et de la précarité, et une communication qui sème la peur de l’autre.

Autant de facteurs qui laissent entrevoir une confrontation majeure entre les États et la société, sur fond d’exploitation du communautarisme, au premier chef, et de violences qui pourraient entraîner des ruptures irrémédiables de groupes sociaux entiers, constitués en riposte à la répression qui ne manquera pas de se généraliser.

Un remake de la « République de Weimar » (Allemagne) est à l’œuvre, avec, en principe, l’expérience en plus.

En ce sens, les soubresauts internes aux puissances industrialisées peuvent, toutefois, être canalisés dans une « solidarité nationale » vers la consécration d’un retour aux empires coloniaux, qui ont été à la base du boom économique et de la prospérité. Ils en sont certainement l’un des moteurs, même si la ploutocratie bancaire ne se préoccupe pas de la stabilité des pouvoirs en place et maintient sa dictature budgétivore qui produit pauvreté et révolte.

A. H.
URL de cet article 20464

samedi 4 mai 2013

Anniversaire sépulcral #François

Il y a un an, un homme que je ne souhaitais pas arriver au pouvoir a réussi - de justesse - à devenir le nouveau locataire du 55 rue du Faubourg au second tour.

Comme je le craignais en raison de son pélerinage à la City peu de temps auparavant, il a imposé non ce qu'il avait promis, déjà très en retrait vis-à-vis des aspirations portées par le parti de la rue Solférino (ne me demandez surtout pas de l'appeler parti socialiste), mais bien pire encore. En fait, économiquement, donc pour tout le reste, puisque tout a besoin d'argent pour se concrétiser, il a continué, en l'aggravant, la politique précédente, déjà éminemment calamiteuse.

Il ne reste plus qu'à souhaiter un succès tel du mouvement de demain, qu'il comprenne combien les citoyens de ce pays ont parfaitement compris, et rejeté, ses options (ou plutôt celle de ses sponsors). Il ne reste plus qu'à souhaiter qu'à la lueur aveuglante de ces résultats, il démissionne et laisse la place à une toute nouvelle donne.

Un an, dans ces conditions-là, c'est assez, bien assez, terriblement assez. Un an, c'est bien trop. Dehors ! Dehors, l'option néolibérale. Dehors, les mafieux de la politique. Place à la démocratie pure et dure, même si cela déplaît souverainement (au nom du peuple souverain justement) à ceux qui se sont copieusement gobergés jusqu'à présent.

Y compris les "internationaux", qu'il faudra accueillir avec la plus grande circonspection s'ils sont actionnaires putatifs ; et avec violence si ce sont des mercenaires du Grand Capital armés de pied en cap*.

*en un mot, les types de la CIA, y compris wahhabistes, on les élimine.

La #chaîne humaine à #Notre_Dame_des_Landes , c'est samedi 11 mai : rappel

Il faut une grande piqûre de rappel.

Le 11 mai autour de la ZAD la France entière, tous les citoyens du monde, sont invités à participer à la chaîne humaine autour de la ZAD.

Il ne s'agira pas seulement de réaffirmer un NON catégorique à un aéroport aberrant dans son idée, dans sa conception, dans sa qualité de doublon inutile, dans sa grande perversité écolo-hydrologique, dans sa négation d'une agriculture respectueuse de la Terre, dans son opposition à l'Humain d'abord, dans son coût aberrant, dans son inutilité en tant que dispensatrice d'emplois (simple transfert de ceux-ci), dans le grand mépris de ses défenseurs envers ceux qui avaient des objections à formuler.

Il s'agira aussi d'appeler à une réflexion de fond à propos de cet aéroport et tous son monde, un monde de l'argent, un monde où la solidarité est soigneusement bannie, un monde du chacun pour soi à l'anglo-saxonne, un monde qui piétine les précautions écologiques les plus élémentaires, un monde où n'ont droit de cité que les fous du PROFIT, un monde qui ne se préoccupe aucunement de ses descendants, un monde qui aujourd'hui encore est capable perversement de jeter à la rue des humains même si ses tenants se réclament de vues écologiques, un monde qui inverse avec art le sens des mots pour en faire des armes, un monde d'exclusion, de domination et de coercition qui n'hésite pas à utiliser la loi du peuple contre le peuple au bénéfice de quelques Grands et de leurs satrapes.

Oui, les deux volets sont liés et appellent à réfléchir à ce projet d'aéroport, et à tout ce qu'il implique dans le contexte actuel. Nous y serons tous, pour préparer l'avenir, celui que nous ne connaîtront pas, mais nos enfants, si. Le 11 mai, c'est avec ferveur que le bocage de Notre Dame des Landes sera protégé par tous les citoyens, dans une embrassade fraternelle et constructive.

Pour venir : tout est expliqué sur le site spécial mis en place à l'occasion.


vendredi 3 mai 2013

Google : "Territoires palestiniens" devient " #Palestine "

Une bonne nouvelle........ merci Assawra. Pourquoi le voisin de Tel Aviv ne se réjouit-il pas de l'arrivée de fait d'un nouveau voisin officiel ?



Google : "Territoires palestiniens" devient "Palestine"

vendredi 3 mai 2013, par La Rédaction

Le moteur de recherche Google a remplacé la mention "Territoires palestiniens" par "Palestine" sur sa page palestinienne www.google.ps , une modification déplorée vendredi par Israël, mais saluée par la direction palestinienne, à la suite de l’accession de Palestine au statut d’État observateur. Le changement est intervenu le 1er mai, a précisé un porte-parole de Google, Nathan Tyler, dans un communiqué. "Nous changeons le nom de Territoires palestiniens en Palestine dans tous nos produits. Nous consultons une série de sources et d’autorités pour nommer les pays. Dans ce cas, nous suivons l’ONU, l’Icann (régulateur des noms de domaine sur Internet, NDLR) l’ISO (Organisation internationale de normalisation, NDLR) et d’autres organisations internationales", a-t-il expliqué.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a regretté cette décision. "Ce changement soulève des questions sur les raisons derrière cette implication surprenante d’une entreprise internet privée dans la politique internationale, et d’une manière controversée", a-t-il déclaré. Le conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas pour les télécommunications et l’Internet, Sabri Saïdam, a salué "un pas dans la bonne direction", y voyant un "résultat du vote des Nations unies". "Nous espérons que Google Maps montrera aussi les terres palestiniennes confisquées par la colonisation israélienne", a-t-il dit.

L’Assemblée générale de l’ONU a accordé le 29 novembre 2012 à la Palestine le statut d’"État observateur" au sein des Nations unies, où elle siégeait jusqu’alors en tant qu’"entité" observatrice, par un vote à 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Les autorités palestiniennes ont en conséquence commencé à se désigner comme "État de Palestine" dans leurs correspondances diplomatiques, pour lesquelles des timbres à cet intitulé ont même été émis.

(03-05-2013 - Avec les agences de presse)

jeudi 2 mai 2013

Monsanto propriétaire de la plus grande armée privée du monde

Je répercute cette info, passée inaperçue pendant plusieurs années. Ce sont Les Moutons Enragés qui nous aiguillent sur cette piste.

30 avril 2013


Ho que cela pue comme info ça!!! Monsanto propriétaire des Blackwaters, on ne pouvait pas faire pire!!! L’info n’est pourtant pas récente, elle date de 2010, mais à première vue, personne ne l’a vu passer…
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio4C897u-V7_lmDAvfj9mn6QgMkM9tHKb1c0ClJpvnrtEB7YvDOzrvPPudy1WYOKK5kFsFrv6oxN-KkNM6bmE201vAJ6svdUvNp1j9nKP47l3RhBsXY1wY3MMYhJb8079-CYBK0VDfS-Y/s1600/biopharming2.jpgLa firme agroalimentaire tentaculaire criminelle Monsanto (de l’agent Orange aux OGM) vient d’acheter la société de mercenaires criminels Blackwater (aujourd’hui appelée Xe Services) !

La Pravda en anglais, Silvia Ribeiro, 14 octobre 2010
      Un article de Jeremy Scahill, Blackwater’s Black Ops (Les opérations secrètes des Blackwater), paru dans The Nation le 15 septembre 2010, a révélé que la plus grande armée de mercenaires du monde, la compagnie de services clandestins d’intelligence Blackwater (aujourd’hui appelée Xe Services) a été vendue à la multinationale Monsanto. Blackwater a été rebaptisée en 2009, après que de nombreux rapports de débordements, dont des massacres de civils, en Irak l’aient rendue célèbre dans le monde. Elle reste le plus grand prestataire privé de « services de sécurité » du ministère des Affaires étrangères zunien à pratiquer le terrorisme d’État, offrant ainsi au gouvernement la possibilité de nier sa pratique.

De nombreux militaires et anciens officiers de la CIA travaillent pour Blackwater ou des entreprises assimilées ou créées pour détourner l’attention de leur mauvaise réputation et rendre plus lucrative la vente à d’autres gouvernements, banques et compagnies multinationales de leurs infâmes services, allant de l’information et du renseignement à l’infiltration, en passant par le lobbying politique et la formation paramilitaire. Selon Scahill, les affaires avec les multinationales comme Monsanto et Chevron, et des géants de la Finance tels que Barclays et Deutsche Bank, sont conduites par deux sociétés appartenant à Erik Prince, le propriétaire de Blackwater : Total Intelligence Solutions et Terrorism Research Center. Leurs fonctionnaires et administrateurs ont en commun Blackwater.


L’un d’eux, Cofer Black, l’un des directeurs de la CIA connu pour sa brutalité, est celui qui, en tant que directeur de Total Intelligence, a pris contact avec Monsanto en 2008 pour conclure un contrat avec la compagnie pour espionner et infiltrer les organisations de militants des droits des animaux et des anti-OGM, et accomplir les autres sales boulots du géant de la biotechnologie.
Contacté par Scahill, Kevin Wilson, un cadre de Monsanto, a refusé de commenter, mais a confirmé plus tard à The Nation qu’ils avaient engagé Total Intelligence en 2008 et 2009, seulement, selon lui, pour garder une trace des « révélations » de leurs opposants. Il a aussi indiqué que Total Intelligence est une « entité totalement distincte de Blackwater. »

Pourtant, Scahill possède des copies de courriels de Cofer Black après sa rencontre avec Wilson pour Monsanto, où il explique à d’autres anciens agents de la CIA, en utilisant leurs adresses de courriels chez Blackwater, que la discussion avec Wilson était que Total Intelligence est devenu « l’organe de renseignement de Monsanto, » pour l’espionnage des militants et d’autres actions, incluant « l’intégration légale de nos gens dans ces groupes. » Monsanto a payé Total Intelligence 127.000 dollars en 2008 et 105.000 dollars en 2009.

Il n’étonnera guère qu’une compagnie engagée dans la « science de la mort » comme Monsanto, dédiée dès l’origine à créer des poisons toxiques à répandre, de l’Agent Orange aux BPC (biphényles polychlorés), des pesticides, des hormones et des semences génétiquement modifiées, est associée à une autre compagnie de voyous.

Quasi simultanément à la publication de cet article dans The Nation, Via Campesina a signalé l’achat de 500.000 actions de Monsanto, pour plus de 23 millions de dollars, par la Fondation Bill et Melinda Gates, qui, avec cette action, a complètement jeté le masque de la « philanthropie. » Encore une association qui ne surprendra guère.

Il s’agit d’un mariage entre deux monopoles des plus cyniques de l’histoire de l’industrialisme : Bill Gates contrôle plus de 90 pour cent de part du marché de l’informatique propriétaire et Monsanto environ 90 pour cent du marché mondial des semences transgéniques et la majorité des semences commerciales du monde. Il n’existe aucun autre monopole aussi vaste de secteurs industriels. Leur l’existence même est une négation du fameux principe du capitalisme de « concurrence de marché. » Gates et Monsanto sont tous deux très agressifs dans la défense de leurs monopoles mal acquis.

Bien que Bill Gates puisse être tenté de dire que sa Fondation n’a aucun rapport avec son entreprise, tout prouve le contraire : la plupart de ses dons finissent par favoriser les investissements commerciaux du magnat. Quoi que ce soit, ce ne sont pas vraiment des « dons, » puisque au lieu de payer des impôts à l’État, la Fondation investit ses bénéfices là où c’est favorable économiquement, y compris dans la propagande sur ses bonnes intentions présumées. Ses « dons » financent au contraire des projets aussi destructeurs que la géo-ingénierie ou le remplacement des médicaments de la communauté naturelle par des médicaments brevetés de haute technologie dans les régions les plus pauvres du monde. Quelle coïncidence ! L’ancien ministre [mexicain] à la Santé Julio Frenk et [l'ancien président du Mexique] Ernesto Zedillo sont des conseillers de la Fondation.

Comme Monsanto, Gates est aussi engagé dans une tentative de destruction de l’agriculture rurale dans le monde, principalement à travers l’« Alliance pour une révolution verte en Afrique » (AGRA). Il fait office de cheval de Troie dans le but de déposséder les agriculteurs pauvres africains de leurs semences traditionnelles, afin de les remplacer d’abord par des semences de leurs compagnies, et ensuite par des semences génétiquement modifiées. À cette fin, en 2006 la Fondation a embauché Robert Horsch, le directeur de Monsanto. Gates expose maintenant des bénéfices importants, directement revenus à leur source.

Blackwater, Monsanto et Gates sont les trois faces d’un même calcul, la machine de guerre contre la planète et la plupart des gens qui l’habitent : les paysans, les communautés autochtones, les gens qui veulent partager les informations et les connaissances ou tous ceux qui ne veulent pas être sous l’égide du profit et du pouvoir destructeur du capitalisme.

L’auteur, Silvia Ribeiro, est chercheuse à l’ETC Group. Cet article, paru à l’origine dans le journal mexicain La Jornado, a été traduit de l’espagnol pour La Pravda en anglais par Lisa Karpova.

Source : english.pravda.ru/business/companies/14-10-2010/115363-machines_of_war_blackwater_monsanto_billgates-0/

Traduction copyleft de Pétrus Lombard 14 octobre 2010
Source http://www.lepost.fr
Image: tickergrail.blogspot.com, antifascistencyclopedia.com
Url de cet article: internationalnews.fr via terresacree.org

Les damnées de la Terre existent, et meurent au #Bangladesh

Qui se souvient encore, qui se soucie du Bangladesh ? Ce pays qui fut un temps partie intégrante de l'Inde (avant 1947), puis qui au cours de la sécession du Pakistan en fut l'aile droite séparée de l'aile gauche par l'Inde toujours présente, est devenu "indépendant" en 1971. Malgré sa richesse agricole (il est traversé par le Bengale et le Brahmapoutre) il est fort pauvre parce que terriblement  surpeuplé (plus de 1000 habitants au Km²). D'altitude fort basse, au plus 12 mètres d'altitude, mais en de nombreux points en-dessous du niveau de la mer, il est ravagé fréquemment par de gigantesques inondations,  occasionnant des milliers, voire des centaines de milliers de victimes. Ces événements tragiques ne sont signalés dans nos journaux que par quelques entrefilets.

La population surexploitée, avec des salaires plus qu'indécents, est souvent employée dans le textile : les entreprises "occidentales" trouvent là des prix encore "meilleurs" pour elles qu'en Chine. C'est pourquoi le Bangladesh est le second exportateur de textile au monde, après la Chine. Pour comparer, ce pays n'a une superficie que de 144 000 Km², face au 9 700 000 Km² de la Chine qui est à peine dix fois plus peuplée.

Encore ces jours-ci, il y a une semaine, un immeuble construit à Dacca, la capitale, sans autorisation ni contrôle s'est effondré. Il abritait de nombreux ateliers du textile. Bilan à nouveau tragique : aux alentours de 500 personnes y ont trouvé la mort, des milliers d'autres  ont été blessées. Le tout pour un salaire de misère : 38 euros par mois.

Les ouvriers manifestent par dizaines de milliers. Peine perdue : les députés sont tous propriétaires d'usines textiles (80% du PIB), donc rien n'en sortira.

Seul le journal "L"Humanité" en parle ainsi que Libération. S'agissant de la conséquence d'un accident datant d'une semaine, l'information sur les manifestations ne fait plus la Une. Dans un mois, une autre catastrophe aura peut-être encore lieu, avec aussi peu d'écho dans nos contrées heureuses.

Il faut cependant se souvenir que les donneurs d'ordre, ceux qui achètent ainsi à vil prix la production de ce pays ont de grandes enseignes dans notre pays dans la grande distribution. Récemment, un autre accident avait fait cent morts parmi des "esclaves"  dont c'est WalMart, le géant US, qui écoulait la production.

Les damnés de la terre existent. Ajoutons un détail : ce sont souvent des femmes qui accomplissent ce travail ô combien ingrat.

mercredi 1 mai 2013

#premier_mai : la fête des travailleurs depuis 1886

Le 20 juin 1889 le Congrès de la IIe Internationale réuni à Paris consacre le premier mai comme le jour mondial des revendications des travailleurs, en souvenir de la dure grève du 1er mai 1886 à Chicago.

Le succès de ce jour ne se dément pas. Il faut continuer dans cette voie, tant le Grand Capital se démène pour rogner jour après jour les avantages acquis de haute lutte par les travailleurs unis et solidaires.

Une notion est essentielle pour la prise de conscience de ces priorités : celle que tous, partout, doivent se sentir exactement en phase face à l'ennemi commun. De l'ouvrière du Bengla Desh à celle des Philippines penchées sur la machine à coudre ou le circuit électronique, du métallo de chez Mittal au paysan du Nicaragua empoisonné par les pesticides, du Fralib au Gandrange, toutes et tous subissent la pression d'administrateurs lointains et impavides. Ils sont tous égaux devant la dictature de l'argent, et tous égaux, ils doivent réagir ensemble. Si Eugène Pottier revenait, il s'apercevrait que rien n'a changé. Les canuts n'ont jamais été aussi nus, tout au plus se sont-ils déplacés.

En toute égalité, crions notre indignation, montrons-la aux yeux de ce monde indifférent.

Debout, les damnés de la Terre !

Levons-nous, et demain
L'Internationale sera le genre humain

Message de #Gaza , les médias n'en parlent guère : bombardements #israélien s

(message reçu à y a une heure environ)
 
Ziad Medoukh
 
il y a 4 heures à proximité de Gaza, Palestine
 
Bonjour de Gaza sous blocus
L'armée israélienne a violé la trêve de nouveau et a tué un palestinien de Gaza ce matin, des bombardements ont eu lieu le soir sur Rafah, Les Gazaouis sont très inquiets de cette nouvelle escalade militaire israélienne contre la population civile
 
Amitiés de Gaza la résistante
 
 
Quand cela finira-t-il ? Quand il ne restera plus que des pierres éclatées, des cendres et un silence de tombeau à Gaza ? C'est le conflit, que dis-je, le massacre qui n'existe pas.

Pour rappel, Ziad Medoukh est le directeur du département de français à l'université Al Aqsa de Gaza.

mardi 30 avril 2013

Le Ouaib a vingt ans aujourd'hui ( #World_Wide_Web )

Vu à l'instant sur le Journal du Geek. S'y reporter utilement.

A tout seigneur, tout honneur. C'est Tim Berners-Lee et Robert Cailliau qui inventent le World Wide Web, et comme le rappelle le court article référencé ci_dessus, c'est le 30 avril 1993 que la toute première URL est en ligne, celle du CERN bien entendu : c'est en effet là, entre Genève et la frontière française, que naquit la plus importante découverte sur plusieurs dizaines d'années. Ce laboratoire immense, unique au monde, ne pouvait manquer d'attirer les esprits les plus hardis et les plus féconds.

On notera que le Web aujourd'hui est devenu si vaste, que tenter d'en appréhender la structure est difficile. Ainsi certains penchent pour une sorte de "nœud papillon". En tout état de cause, il s'agit essentiellement d'utiliser un noyau restreint de gros serveurs, auxquels se rattachent des milliers, des millions de serveurs locaux (entreprises, universités...) qui tous participent au transport en tous sens des interrogations et des réponses (Internet)

Le Web, c'est avant tout une structure logique de paquets normalisés circulant sur Internet : c'est pourquoi les deux notions ne se recouvrent pas. (désolé, le lien est, logiquement, en anglais) Le Web, ce sont des protocoles de demande et réponse ; et c'est... à peu près tout.  S'y sont greffés des procédures et des normes de fichiers (de son, d'images fixes ou animées, etc...) et de langages, en premier lieu html.  Ces langages accèdent aux URL, les adresses des intervenants selon les différents protocoles (des normes d'appel en somme) tels que HTTP, HTTPS (le même, sécurisé), FTP (pour les transferts de gros paquets de données), et d'autres encore.

Vu ainsi, le principe paraît simple : en fait il l'est, et c'est sa grande force. Autre élément déterminant pour le succès de cette utilisation géniale d'une technologie préexistante : les pères de cette invention ont résolument voulu que tout soit libre dans les protocoles, les langages, selon les bonnes méthodes scientifiques. Le seul inconvénient du système réside dans l'organisme qui est chargé, pour le monde entier, de donner les clefs à ceux qui les demandent pour des raisons d'unification et de cohérence. Il s'appelle l'ICANN, et c'est une simple société à but non lucratif de droit californien. 

En cas de grave conflit, l'ICANN pourrait être amené, de force, à bloquer toute nouvelle création de DNS, ces fameuses adresses qui sont donc les clefs permettant de se connecter au réseau des réseaux. Des alternatives sont envisagées, mais pour le moment elles sont très anecdotiques.

dimanche 28 avril 2013

Du Paradis vu par les croyants

Nageons dans les paradoxes. Vous savez nager ? Vous avez votre bouée-crocodile, canard ou autre figure de proue ?

Les "Religions révélées" et en particulier la chrétienne nous bassinent avec leur Paradis, censé devenir le réceptacle de "nos esprits" après le passage chez Charon. O K, après dispatching chez le taulier adéquat qui devait aiguiller soit vers le Tartare (pas trop cuit j'espère), soit directement vers le Paradis, ou l'Élysée, selon les versions, soit plus vicieusement vers un lieu manifestement laxatif nommé purgatoire.

On peut imaginer les effets sur un "pur esprit" (v'z'avez une lingette ?) de ce genre de traitement. Il s'agit de lui éradiquer pulsions (sans zizi ni autre appendice), mauvaises pensées (clic), et autres futilités corporelles dites perverses - mais aussi sûrement les souvenirs de ce qu'ont pu occasionner ces pensées, ces velléités, ces "passages à l'acte" (hum).

Passé par ce sas de désintoxication, le pur esprit (on le rappelle, histoire de ne pas oublier) pourra selon un temps plus ou moins long (j'te dis pas le truc pour un esprit désincarné, la manière pour décrire le temps dans un contexte éternel) accéder au sas suivant où un saint-pierre (il est frais vot'poisson ? les ouïes sont ternes) BLAM appose un Bon pour le service sur votre CV céleste. Ou pas. 

Arrive enfin votre tour. Soigneusement récuré de toutes vos pensée, actes, et autres épiceries mauvaises, vous accédez à l'étape Bienvenue collègue, entre donc, le bar est à droite, la félicité à gauche (normal, quoi). Vous avez perdu tous souvenirs (forcément, sinon vous ne seriez pas entré), toutes pulsions (voir juste avant), en somme vous n'êtes plus rien. Vos copains, oubliés. Vos amours, aussi. Vous êtes comme le bébé à peine né, qui n'a pas encore même via maman touché sexe, alcool, autres drogues, sons, atmosphères... la page blanche, quoi. Sinon, pas la peine, vous avez des références, des addictions, des détestations, voire des allergies. Parmi les milliards de vos collègues vous ne reconnaissez personne. Même pas le taulier du coin forcément, celui au nom duquel on vous a catalogué dans une certaine religion. Religion vient de religare, relier.  Pas de pot, là y'a pas de réseau.  Vous êtes seul face à l'univers déifié, sans mémoire, sans clef USB, sans rien. L'horreur.

Je ne parle même pas de quelques interpréteurs farfelus du Prophète qui vous ont assuré (j'imagine que vous soyez une femme) de l'usage exclusif de 80 vierges pour une période indéterminée.  Ou, selon d'autres canons, d'autres trucs bizarres.

C'est facile : on vous assure en somme qu'après votre mort vous aurez sans effort (sans corps on n'influe pas sur la matière réelle) tout ce que vivant vous n'avez pas pu obtenir malgré vos efforts désespérés à obtenir le mieux possible pour vous et vos descendants. Y'a un truc, non ?

Ben dites donc, ce ne serait pas plus simple, plus rationnel de se consoler en ayant chevillé au corps la conviction que, quand l'enveloppe est en panne, ce machin-là référencé 6Vhkkkb8000youpee en revient à ses fondamentales moléculaires, et sert à féconder les générations suivantes par lombrics interposés ?

Bienvenue dans la réalité déparadisiée, camarade humain !