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mercredi 10 juillet 2013

Égypte: les erreurs de Washington risquent de déstabiliser la région (expert) (Ria Novosti)

Le régime honni de Washington serait-il en pleine déprime ? Après avoir suscité un imbroglio terrible en Europe en incitant des pays européens sous sa coupe, dont la France, à refuser leur espace aérien à un avion présidentiel (ce qui équivaut à un acte de guerre), après d'autres manœuvres en sous-main dont des détracteurs refusent la réalité, voilà qu'il récidive à propos du Moyen Orient, en tentant de manipuler l'armée égyptienne.



 
17:22 heure de Moscou 10/07/2013
MOSCOU, 10 juillet - RIA Novosti

La position américaine sur la crise politique en Egypte et les erreurs diplomatiques commises risquent de déstabiliser la région dans son ensemble, estime Alexandre Dzasokhov, secrétaire général adjoint de la Commission nationale russe pour l'UNESCO. 

"Les Etats-Unis risquent de créer une situation géopolitique dangereuse, y compris pour eux-mêmes", a indiqué M.Dzasokhov lors d'une conférence de presse consacrée aux perspectives d'évolution de la crise politique en Egypte. 

"La politique de Washington et les actes du département d'Etat vis-à-vis de la situation en Egypte peuvent être qualifiés d'erreurs majeures", a-t-il souligné.  

"Les Américains ont d'abord lâché [l'ancien raïs Hosni] Moubarak, et ils ne l'ont pas fait par le biais de négociations, tout s'est passé en coulisse. Ils ont ensuite misé sur l'armée à qui ils débloquent plus d'un milliard de dollars par an et ont conduit au pouvoir le maréchal [Mohamed Hussein] Tantaoui", a expliqué le responsable. 

Mais, peu de temps après, les Etats-Unis ont "abandonné M.Tantaoui pour soutenir publiquement Mohamed Morsi. En un laps de temps très court le monde a été témoin de quatre changements de la politique étrangère et de la diplomatie américaines", a conclu M.Dzasokhov. 

Le vice-président de la Douma (chambre basse du parlement russe) et président du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR) Vladimir Jirinovski a de son côté déclaré que toutes les révolutions avaient un seul commanditaire, dont le but était de déstabiliser le monde dans son ensemble pour créer un terrain propice à une révolution financière à l'échelle mondiale.


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Pour ajouter au désordre, voilà que l'autorité religieuse suprême des Frères Musulmans vient d'être arrêtée. Ce n'est même plus de la navigation à vue, c'est le brouillard total.


mardi 25 juin 2013

L'armée a-t-elle encore un sens ?



Vingt mille ans avant la conquête de la Gaule par Jules César, une phalange de guerriers avait un sens, car il était nécessaire de protéger les communautés encore fragiles des bêtes sauvages et d'éventuelles incursions de pillards affamés. Il s'agissait de Défense.

Il y a moins de trois mille ans, ce souci légitime était déjà bien terni par les "exploits" d'Alexandre dit le Grand, porteur de la civilisation macédonienne jusqu'à l'Indus vers les années -300. Même souci concernant l'Empire Romain au début de notre ère, celui de Genghis Khan au XIIe siècle, les invasions espagnoles et portugaises au XVIe et au-delà, l'empire britannique qui leur a succédé jusqu'à nos jours (oui, oui), les velléités de Napoléon, ou le colonialisme français dont le dernier avatar est l'intervention au Mali. Il s'agit encore et toujours de s'étendre, de porter "la bonne parole" religieuse (les deux sont très souvent liés), de réaliser "de fructueuses tractations" (facile quand l'autre contractant a le couteau sous la gorge), en un mot de se comporter... en pillards. Même pas affamés, mais cupides et cruels.

La régression est cruelle. L'armée française est appelée "La Grande Muette", parce qu'il lui est interdit de "l'ouvrir". En théorie, elle est là pour défendre notre territoire, de protéger "nos fils et nos compagnes", et dans ce cadre-là, effectivement elle n'a rien à dire, simplement à agir selon l'accord tacite de tous nos concitoyens. Après tout, ce sont tous les citoyens qui lui donnent les moyens d'exister selon leurs richesses et leurs efforts.

Il est cruel de se dire qu'aujourd'hui l'armée n'est engagée que dans des actions d'invasion comme en Afghanistan à titre de supplétif du Pentagone, ou au Mali pour protéger les intérêts d'Areva, ou... Rappelons que la Gendarmerie en est un corps, même si les GM sont des troupes à pied alors que depuis l'origine les gens d'armes étaient à cheval. C'est ainsi que ce qui était considéré comme une formation d'élite en est aujourd'hui à repousser la population, mécontente ou pas, du passage de nos Z'élites, quel qu'en soit le nom puisque le pseudo-changement de majorité n'a rien changé à ce propos. Seulement les médias le relatent moins. Ou encore, amenée à grands frais, elle est amenée à attaquer des défenseurs de Notre Terre contre les appétits des magnats du béton et de la finance. Les exemples abondent, comme dans la Manche, du côté du Chefresne, où un maire est bousculé et arrêté pour avoir osé édicter un arrêté municipal parfaitement légal, mais dérangeant pour les Grands ; ou à Notre Dame des Landes où les violences ont été indicibles ; ou du côté aussi du projet de LGV trans-Alpes contesté par les No TAV... A chaque fois bien entendu les violences ont appelé d'autres violences, mais bien entendu ce sont les politiques qui ont commencé pour des raisons souvent inavouables. L'armée en ressort meurtrie, et montrée du doigt par ricochet.

Pire, dès que des personnes à bout d'arguments dérapent un peu (ou pas), ce sont souvent ces formations-là qui vont sur ordre charger, foncer dans le tas, cogner, et même parfois dans l'élan déraper et en faire trop. Car les coupables, ce sont les Z'élites qui au mépris de leur mandat vont s'à-plat-ventrer devant la finance et faire molester les citoyens indignés. L'armée, c'est maintenant à cela qu'elle sert, au lieu de pourchasser nos ennemis. Nos ennemis ? Mais oui, bien sûr, ce sont ces businessmen faisant souvent la navette entre la très haute fonction publique et la tête de multinationales "françaises", presque tous issus des mêmes milieux, des mêmes Grandes Écoles et de la même doxa ultra-libérale à laquelle TINA (There Is No Alternative comme disaient les pontes de l'École de Chicago et la délicieuse Madame Thatcher).

L'Armée est donc le bras des ennemis de la plus grande partie de la population, des personnes qui constituent la Nation. Soit elle est déployée pour réprimer les plus lucides, soit elle est projetée dans des conflits que l'on ne peut que désapprouver hautement, comme dans des montagnes ou des déserts lointains, mais presque jamais elle ne reste à sa place, qui est la défense du territoire. Il faut dire que le Président de la République est dit le chef des Armées. C'est aussi lui, unilatéralement, qui a prêté allégeance auprès de notre pire ennemi, les États-Unis d'Amérique, sous le couvert de l'OTAN. Nous sommes donc devenus les alliés forcés de l'Angleterre, ce vaisseau aux ancres dérapant toujours en direction de l'Ouest, et non de l'Europe.

Comment les officiers vivent-ils ce paradoxe de l'alliance avec l'adversaire objectif de tous nos intérêts ? La question est importante. Ont-ils oublié Valmy ? C'est la référence absolue à laquelle il faut se référer. Rester, afin de contenir les ardeurs des politiciens toujours prêts à en découdre (par personnes interposées), n'est-ce pas la source d'un conflit intérieur permanent entre son vrai devoir envers les habitants du pays, et les ordres d'un Pouvoir civil fort peu civil et surtout enclin à faire prévaloir des intérêts individuels ou catégoriels ?

Oui, l'armée a-t-elle encore un sens ?



mardi 7 mai 2013

Assez de désinformation sur la #Syrie !

Reprise de précisions qui s'imposent, face à plus qu'une désinformation, une propagande éhontée de la part de tous les médias "occidentaux". Merci à Cap2012 pour ces précisions.

 

La Voix de la Russie, compagnie russe de multimédias a accordé un entretien à la représentation diplomatique syrienne à Paris. L’ambassadrice Lamia Shakkur avait été expulsée par François Hollande, 15 jours après son élection en mai 2012. C’est donc M. Mohamed Najib, conseiller économique auprès de la délégation diplomatique syrienne à Paris, qui a accepté de répondre aux questions de la journaliste russe.

Cela fait deux ans que la Syrie, état souverain, fait face à un mouvement armé terroriste sur son sol, dont 80% des combattants sont des étrangers entraînés, payés et armés par des puissances étrangères telles que le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, Israël, les USA et malheureusement, la France. Cette ingérence s'accompagne également d’une désinformation continue de la part des médias occidentaux et de la chaîne de propagande qatarie, al-Jazeera.

« La guerre que subit la Syrie, est principalement une guerre médiatique. Les médias occidentaux et de nombreux médias arabes –nous parlons, en effet, de plusieurs centaines de chaînes et on peut même parler de chambre noire médiatique commune à tous– travestissent la réalité. Ces mensonges ont débuté avec ce que l’on appelle le Printemps arabe. […] »

« L’armée arabe syrienne est soudée. Ce n’est pas une armée volontaire. En effet, en Syrie, nous avons un service militaire obligatoire pour tous les hommes ayant atteint 18 ans. L’armée arabe syrienne est une mosaïque représentant la mosaïque populaire. Cette mosaïque populaire est représentée géographiquement, culturellement et religieusement. Ainsi, nous pouvons affirmer que l’armée est une partie du peuple syrien… »

jeudi 2 mai 2013

Monsanto propriétaire de la plus grande armée privée du monde

Je répercute cette info, passée inaperçue pendant plusieurs années. Ce sont Les Moutons Enragés qui nous aiguillent sur cette piste.

30 avril 2013


Ho que cela pue comme info ça!!! Monsanto propriétaire des Blackwaters, on ne pouvait pas faire pire!!! L’info n’est pourtant pas récente, elle date de 2010, mais à première vue, personne ne l’a vu passer…
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio4C897u-V7_lmDAvfj9mn6QgMkM9tHKb1c0ClJpvnrtEB7YvDOzrvPPudy1WYOKK5kFsFrv6oxN-KkNM6bmE201vAJ6svdUvNp1j9nKP47l3RhBsXY1wY3MMYhJb8079-CYBK0VDfS-Y/s1600/biopharming2.jpgLa firme agroalimentaire tentaculaire criminelle Monsanto (de l’agent Orange aux OGM) vient d’acheter la société de mercenaires criminels Blackwater (aujourd’hui appelée Xe Services) !

La Pravda en anglais, Silvia Ribeiro, 14 octobre 2010
      Un article de Jeremy Scahill, Blackwater’s Black Ops (Les opérations secrètes des Blackwater), paru dans The Nation le 15 septembre 2010, a révélé que la plus grande armée de mercenaires du monde, la compagnie de services clandestins d’intelligence Blackwater (aujourd’hui appelée Xe Services) a été vendue à la multinationale Monsanto. Blackwater a été rebaptisée en 2009, après que de nombreux rapports de débordements, dont des massacres de civils, en Irak l’aient rendue célèbre dans le monde. Elle reste le plus grand prestataire privé de « services de sécurité » du ministère des Affaires étrangères zunien à pratiquer le terrorisme d’État, offrant ainsi au gouvernement la possibilité de nier sa pratique.

De nombreux militaires et anciens officiers de la CIA travaillent pour Blackwater ou des entreprises assimilées ou créées pour détourner l’attention de leur mauvaise réputation et rendre plus lucrative la vente à d’autres gouvernements, banques et compagnies multinationales de leurs infâmes services, allant de l’information et du renseignement à l’infiltration, en passant par le lobbying politique et la formation paramilitaire. Selon Scahill, les affaires avec les multinationales comme Monsanto et Chevron, et des géants de la Finance tels que Barclays et Deutsche Bank, sont conduites par deux sociétés appartenant à Erik Prince, le propriétaire de Blackwater : Total Intelligence Solutions et Terrorism Research Center. Leurs fonctionnaires et administrateurs ont en commun Blackwater.


L’un d’eux, Cofer Black, l’un des directeurs de la CIA connu pour sa brutalité, est celui qui, en tant que directeur de Total Intelligence, a pris contact avec Monsanto en 2008 pour conclure un contrat avec la compagnie pour espionner et infiltrer les organisations de militants des droits des animaux et des anti-OGM, et accomplir les autres sales boulots du géant de la biotechnologie.
Contacté par Scahill, Kevin Wilson, un cadre de Monsanto, a refusé de commenter, mais a confirmé plus tard à The Nation qu’ils avaient engagé Total Intelligence en 2008 et 2009, seulement, selon lui, pour garder une trace des « révélations » de leurs opposants. Il a aussi indiqué que Total Intelligence est une « entité totalement distincte de Blackwater. »

Pourtant, Scahill possède des copies de courriels de Cofer Black après sa rencontre avec Wilson pour Monsanto, où il explique à d’autres anciens agents de la CIA, en utilisant leurs adresses de courriels chez Blackwater, que la discussion avec Wilson était que Total Intelligence est devenu « l’organe de renseignement de Monsanto, » pour l’espionnage des militants et d’autres actions, incluant « l’intégration légale de nos gens dans ces groupes. » Monsanto a payé Total Intelligence 127.000 dollars en 2008 et 105.000 dollars en 2009.

Il n’étonnera guère qu’une compagnie engagée dans la « science de la mort » comme Monsanto, dédiée dès l’origine à créer des poisons toxiques à répandre, de l’Agent Orange aux BPC (biphényles polychlorés), des pesticides, des hormones et des semences génétiquement modifiées, est associée à une autre compagnie de voyous.

Quasi simultanément à la publication de cet article dans The Nation, Via Campesina a signalé l’achat de 500.000 actions de Monsanto, pour plus de 23 millions de dollars, par la Fondation Bill et Melinda Gates, qui, avec cette action, a complètement jeté le masque de la « philanthropie. » Encore une association qui ne surprendra guère.

Il s’agit d’un mariage entre deux monopoles des plus cyniques de l’histoire de l’industrialisme : Bill Gates contrôle plus de 90 pour cent de part du marché de l’informatique propriétaire et Monsanto environ 90 pour cent du marché mondial des semences transgéniques et la majorité des semences commerciales du monde. Il n’existe aucun autre monopole aussi vaste de secteurs industriels. Leur l’existence même est une négation du fameux principe du capitalisme de « concurrence de marché. » Gates et Monsanto sont tous deux très agressifs dans la défense de leurs monopoles mal acquis.

Bien que Bill Gates puisse être tenté de dire que sa Fondation n’a aucun rapport avec son entreprise, tout prouve le contraire : la plupart de ses dons finissent par favoriser les investissements commerciaux du magnat. Quoi que ce soit, ce ne sont pas vraiment des « dons, » puisque au lieu de payer des impôts à l’État, la Fondation investit ses bénéfices là où c’est favorable économiquement, y compris dans la propagande sur ses bonnes intentions présumées. Ses « dons » financent au contraire des projets aussi destructeurs que la géo-ingénierie ou le remplacement des médicaments de la communauté naturelle par des médicaments brevetés de haute technologie dans les régions les plus pauvres du monde. Quelle coïncidence ! L’ancien ministre [mexicain] à la Santé Julio Frenk et [l'ancien président du Mexique] Ernesto Zedillo sont des conseillers de la Fondation.

Comme Monsanto, Gates est aussi engagé dans une tentative de destruction de l’agriculture rurale dans le monde, principalement à travers l’« Alliance pour une révolution verte en Afrique » (AGRA). Il fait office de cheval de Troie dans le but de déposséder les agriculteurs pauvres africains de leurs semences traditionnelles, afin de les remplacer d’abord par des semences de leurs compagnies, et ensuite par des semences génétiquement modifiées. À cette fin, en 2006 la Fondation a embauché Robert Horsch, le directeur de Monsanto. Gates expose maintenant des bénéfices importants, directement revenus à leur source.

Blackwater, Monsanto et Gates sont les trois faces d’un même calcul, la machine de guerre contre la planète et la plupart des gens qui l’habitent : les paysans, les communautés autochtones, les gens qui veulent partager les informations et les connaissances ou tous ceux qui ne veulent pas être sous l’égide du profit et du pouvoir destructeur du capitalisme.

L’auteur, Silvia Ribeiro, est chercheuse à l’ETC Group. Cet article, paru à l’origine dans le journal mexicain La Jornado, a été traduit de l’espagnol pour La Pravda en anglais par Lisa Karpova.

Source : english.pravda.ru/business/companies/14-10-2010/115363-machines_of_war_blackwater_monsanto_billgates-0/

Traduction copyleft de Pétrus Lombard 14 octobre 2010
Source http://www.lepost.fr
Image: tickergrail.blogspot.com, antifascistencyclopedia.com
Url de cet article: internationalnews.fr via terresacree.org

mardi 5 mars 2013

Nos gouvernements se préparent à nous combattre..! (Fernand Naudin)

Merci au site de la ZAD, de nous avoir déniché cet article. Il peut paraître défaitiste, il est seulement objectif. Les gouvernements sont les ennemis des citoyens,  tant leurs objectifs, et ceux de leurs sponsors (très) fortunés, divergent avec ceux que peut légitimement revendiquer la population tout entière (moins ce noyau délétère bien entendu). 

La base de cet article est la conséquence d'une obscure disposition contenue dans une obscure annexe au traité de Lisbonne : Agoravox en avait fait état dès 2009, sous la plume d'Olivier Bonnet.  En cas "d'insurrection", l'armée est habilité à tirer pour tuer, et il est toujours facile de considérer comme insurrection une manifestation qui a un peu dégénéré. Il suffit de voir déjà avec quelle facilité sont employées à tir tendu des grenades dites "de désencerclement" à Notre Dame des Landes, au Chefresne (Manche), sur le présumé tracé du TAV, ou ailleurs.... On notera enfin que dans le même ordre d'idée a été créé un groupe appelé EuroGendFor, armée "privée" de l'entité bruxelloise n'ayant rien à envier à Academi, une entité qui s'est rendue tristement célèbre sous le nom de Blackwater.


Publié : le 3 mars 2013 par Fernand Naudin dans Articles
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« Si vous n’entendez pas les tambours de guerre, c’est que vous êtes sourd »
Ce n’est pas de moi… mais d’un maître ès saloperies politiques, j’ai nommé le tristement célèbre Henry Kissinger ex-exécuteur des basses œuvres étasuniennes.

Sans tomber dans le conspirationnisme primaire, il est en effet palpable que quelque chose se prépare en Europe. Le problème est que cela risque de venir de là où on ne s’y attend pas forcement. On ignore trop souvent que les états européens – nos états prétendument démocratiques – se préparent en catimini à un nouveau genre de conflit, avec toute la préparation tactique, logistique et le sérieux que peut développer une classe toute puissante qui sent le vent tourner à son désavantage. Une classe qui n’entend nullement se laisser détrôner sans combattre.
Depuis quelques temps, l’Union Européenne se met en ordre de bataille et « harmonise » ses lois, ses procédures et ses doctrines militaires. Pour l’heure, ces États ne s’entendent pas encore sur tous les points. Pour l’heure, la militarisation n’est pas partout aussi avancée que dans le Val de Suse en Italie, où des paras tout juste revenus d’Afghanistan sont déployés contre les manifestants. Non, pour l’heure, ils planifient simplement, naturellement, des entrainements militaires à grande échelle dans le but non avoué de « mater la résistance populaire »!
Mais d’abord, comment pensent-ils ces états et surtout leurs instances militaires? Ils constatent que comme partout dans le monde, de plus en plus de gens vivent dans les villes, s’y appauvrissent, s’y précarisent et par là même, se réveillent, se rebiffent, voire s’organisent. Il sera donc nécessaire pour eux, de remédier aux déficits en capacités d’intervention en milieu urbain de leurs armées. Comme les militaires et les classes dirigeantes, ne réfléchissent pas sur les causes et les manières d’empêcher un tel appauvrissement, les futures émeutes sont simplement vues comme des défis tactiques à relever. En plus de leurs particularités architecturales, c’est surtout le déploiement dans les zones habitées qui pose problème à l’armée : du fait que les « combattants » sont difficiles à distinguer de la population, il y a rapidement des victimes civiles – en jargon de l’Otan: CDs – , qui provoquent à leur tour des manifestations; bref : des déploiements inefficaces, voire même avortés! C’est pourquoi le militaire veut s’approcher et rentrer dans la société, aussi bien avec des infiltrations, qu’avec des unités nettement plus « robustes », équipées avec des armes lourdes, pour « contrôler » les foules. Et du fait de la disparition des frontières et de l’internationalisation de la colère populaire, ils sont obligés de mettre en place des « réseaux » de coopération inter-états, tant au niveau civil que militaires.

Est-t-il utile de rappeler que le Parlement Européen avait déjà envisagé en juin 2000 que les peuples rassemblés sous la tutelle bienveillante de l’Union puissent un jour se rebeller faute de pouvoir exprimer démocratiquement leur ras le bol? C’est en tout cas ce qu’il n’est pas déraisonnable de conclure à la lecture du passionnant rapport titré « Crowd Control Technologies : an appraisal of technologies for political control » qu’on traduira par : « Les technologies de contrôle des foules : passage en revue des technologies destinées au contrôle politique… »
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Les faits:
Les pays européens n’ayant pas tous les moyens financiers et logistiques pour prévoir de grands centres d’entrainements à la guerre urbaine, deux pays en particulier se sont lancé dans l’aventure. Bien entendu, il s’agit de l’Allemagne et de la France – le pays du « Kärcher » et celui des emplois à 4€ de l’heure – , qui estiment peut-être que les risques d’émeutes sociales sont plus élevés chez eux que partout ailleurs..?

- Le gouvernement allemand a donc approuvé la construction d’un grand complexe d’entrainement urbain pour la Bundeswehr – l’armée allemande – , sur le site de la base de GÜZ-Altmark, en Saxe-Anhalt, (d’une superficie de 232 km²) qui va voir son statut de terrain d’entrainement militaire « classique », transformé en Centre d’exercice européen pour l’entraînement à la lutte contre les émeutes (CRC). En effet, c’est un secret de polichinelle qu’il s’y construit en ce moment – pour un budget colossal de près de 200 millions d’euro – une cité pourvue de divers « quartiers », dont, un aéroport et ses 1700 m de pistes, un centre commercial, des quartiers d’habitation, des portions et connexions d’autoroute, un métro, un complexe industriel et tout ce qu’il faut pour simuler un insurrection des populations européennes. En tout, plus de 500 bâtiments en tous genres se construisent  pour recréer une ville la plus réaliste possible, de plus de 6 km². Ville où viendront s’entrainer conjointement les armées venues de toute l’Europe..! Le but pour l’Europe est clairement de s’y entrainer à contrer efficacement toutes tentatives de soulèvements des populations urbaines et d’y coordonner l’action de ces armées.

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- Le gouvernement français, quand à lui, ne lésine pas non plus quand il s’agit de casser du citoyen. L’armée française et ses généraux viennent d’organiser une campagne de pub « sécuritaire », afin de rassurer le bon bourgeois… « Nous sommes prêt à protéger vos biens contre la racaille des cités et les agitateurs gauchisants..! » L’armée française, se prépare à la guerre des cités, et a construit spécialement dans ce but à Sissonne, dans l’Aisne, une cité fantôme (centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – Cenzub) comparable à une ville de 5000 habitants, pour y entraîner ses soldats. Le budget de ce programme de guérilla des banlieues, nommé « Scorpion » (sic), est de… 400 millions d’euros par an pendant 10 ans, rien que ça.
Si çà, ce n'est pas la réplique d'une cité...

Les généraux ne s’en cachent même pas: « Les combats de demain ne seront pas ceux d’hier. Les armées ne vont plus « faire campagne », mais vont se battre en ville. Mais, en milieu urbain, un combat est souvent source de pièges et d’enlisement. Il y est quasiment impossible d’y développer une manœuvre sans risque de perte importante en matériels et en personnels, alors il faut s’adapter avec du matériel performant et du personnel bien formé. » C’était tout le sens des manœuvres organisées sur ce camp, en présence du connard en chef himself, le général Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre.

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Interrogé par un journaliste local, un colonel présente ce qu’il appelle des « constatations sociologiques » : « en 1950, les villes abritaient 22 % de l’humanité pour 75 % aujourd’hui. Pas de doute, selon les stratèges, c’est bien dans les cités que les conflits de demain vont se dérouler. » Oui, mais dans les cités françaises… Le gouvernement français, et ce pourri de Manuel Valls, peuvent bien prétendre qu’ils n’envisagent pas l’idée de mobiliser l’armée dans les quartiers et/ou les cités, le programme Scorpion démontre clairement que l’armée, elle, s’y prépare activement.

Déroulement de l’exercice: (extrait d’un journal local)
« Pour s’y préparer, l’armée mise sur la complémentarité. Plus question de laisser des fantassins progresser sans l’appui de blindés et la maîtrise du ciel. Tout commence avec un drone qui communique immédiatement des images. C’est ensuite la ronde des hélicoptères. Le Tigre, souple, transportant un pilote et un tireur, est vraiment un félin des cieux. Il glisse dans les airs, virevolte. Des explosions résonnent. La terre boueuse est masquée par des nuages de fumée. Un char Leclerc avance, menaçant avec sa longue tourelle pouvant atteindre des cibles avec des obus en roulant. C’est curieusement une démonstration de force et aussi de faiblesse. L’armée sait manier les symboles en montrant un tireur vulnérable avec la tête sortant du blindé. Le message est clair : Il est urgent de disposer d’un matériel performant protégeant plus nos troupes. Des engins de transport de troupes progressent. Ils abritent des parachutistes. appartenant justement à la section qui a perdu près d’une dizaine d’hommes à Uzbin en Afghanistan en août 2008. Plus que d’autres, ils connaissent l’urgence de se préparer à la guerre. Les armes crépitent. Les hommes prennent possession d’immeubles. Leur présence est signalée par des sacs marqués à l’infra-rouge. Dans un hangar, des ingénieurs expliquent le maniement de robots mobiles équipés de caméras. »

Sauf que: le félin des cieux c’est sur vos gueules qu’il va envoyer ses bastos! Le superbe char Leclerc éclatera vos immeubles une fois qu’on aura décrété qu’il contient des « éléments à éliminer ». Et ne comptez pas sur les sentiments humains de ces fachos de paras – qui ne se plaignent que lorsque des afghans ne se laissent pas tuer comme à l’exercice, sans répliquer et les prennent en embuscade – , ce ne sont, ni plus, ni moins, que les dignes descendants des tortionnaires d’Alger… la vie d’un civil – surtout d’une « racaille » de cité – , fut-ce-t-il français, ne vaut pas broquette pour eux quand il s’agit d’obéir à un ordre! Tout ceci a été conçu dans le seul but de réduire au silence des populations européennes révoltées par leurs conditions de vie, aggravées par le chômage, les mesures d’austérité et la misère…

- Et chez nous? Hé bien, rappelez-vous que l’année passé un camarade avait surpris lors d’une ballade à vélo, nos chers Chasseurs ardennais en train de s’entrainer à la répression d’un mouvement d’insurrection civile dans nos villages… Il y avait d’un côté des militaires faisant des barrages filtrants et de l’autre, des « civils » arrêtés… Les premiers braquant leurs FNC sur la nuques des seconds, qui eux se retrouvaient à genoux et les mains derrière la tête! Ceci est appuyé par le fait que lors des « journées portes ouvertes de Bourg-Léopold de 2012, des exercices de « maintien de l’ordre » furent mis au programme, comme on peut le voir ci-dessous… Dans les « démonstrations » on trouvait également: L’utilisation des armes non-létales (Non Lethal Weapons). Et ça, ce n’est que la partie visible de la grande muette, on n’ose imaginer ce qui se fait dans le secret de certaines casernes!

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- Même la Suisse… La Suisse vient de former quatre nouveaux bataillons militaires. Et est en passe de déployer ses troupes le long de ses frontières, en vue d’anticiper tout désordre social qui pourrait découler de l’effondrement de la zone Euro et afin de se préserver de futures émeutes dans les pays limitrophes. “Les exercices menés par les militaires Suisses en septembre, surnommés Stabilo Due, ont été basés sur l’éventualité d’une instabilité Européenne devenue hors-de-contrôle .
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Ce qui précède est déjà plus que révélateur de la volonté des gouvernements, des classes dirigeantes bourgeoises, d’être prêts lorsque ces situations insurrectionnelles populaires surviendront, mais à cela il faut ajouter le détails qui rapproche l’échéance: la France a ordonné la mobilisation des services secrets et de la police pour mettre sous surveillance les travailleurs qui se battent contre le chômage de masse et les fermetures d’usines. Le ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, a révélé récemment que sa police politique est pleinement mobilisée pour espionner la révolte grandissante des travailleurs des usines où sont prévus des licenciements ou bien qui seront fermées. Il a dit que ces mesures étaient nécessaires compte tenu du risque d’«implosions ou explosions sociales»

Pour le moment ils nous gazent, nous matraquent, nous tirent dessus aux flash-ball, LDB40, FN303 et autres saloperies… Mais ils ont déjà prévus de nous abattre comme des chiens, comme aux plus belles heures des barricades du 19e siècle, où la troupe ouvrait le feu joyeusement sur les émeutiers, sur les ouvriers, sur le peuple… Si vous l’avez oublié, eux pas, ils s’y préparent! Et ils n’ont même pas besoin de nouvelles lois scélérates, tout est déjà dans le traité de Lisbonne et ses « annexes ».

Et nous..? Oui nous, est-ce qu’on se prépare à ce genre de conflits imminents? Ou est-ce qu’on se contente de subir et de chaque fois découvrir sur le tas les dernières saloperies technologiques ou tactiques de l’ennemi? Connaissons-nous les points faibles d’une tactique militaire urbaine? Selon un général français présent à Sissonne, « Ce sont des combats de grande intensité qui nécessitent des relèves. On sait qu’un soldat restant plus de 24 heures au combat urbain peut souffrir de dommages psychologiques importants. »… Toute armée en campagne a ses points faibles, nous avons dans ce genre de conflit bien des avantages sur ces militaires de métiers qui sont perdus sans chaine de commandement efficace, notamment la connaissance du terrain, le soutien d’une part non-négligeable de la population locale, le fait que des petits groupes menant des actions rapides passent plus inaperçus que ces grandes unités. Pensez-vous à vous documenter sur la guérilla urbaine? Vous n’êtes pas les premier à devoir affronter ce genre de situation contre-insurrectionnelle, d’autres ont résisté avant vous… Documentez-vous, préparez-vous, personnellement et entre amis de confiance, et si vous pensez que ce n’est pas encore le moment, dites-vous que vous le regretterez amèrement plus tard, car une fois commencé, ceux qui ne se seront pas préparés – dans tous les sens du terme – , ne seront que des victimes livrées sans défense à la répression bourgeoise et finiront dans le meilleur des cas dans des camps et des stades – très utilisés en ces périodes par tous les militaires – , et dans le pire dans les statistiques des victimes! A bon entendeur…