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mardi 10 juin 2014

Vladimir Poutine défenseur de la paix : y en a-t-il que cela embarrasse ? (lettre ouverte)

Monsieur Vladimir Poutine
Président de la Fédération de Russie
MOSCOU _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   CECI EST LA COPIE DE LA LETTRE
aux bons soins de                                                                      

Monsieur l'Ambassadeur de Russie
40, boulevard Lannes
75116 PARIS




Xxxxxx le 10 juin 2014



Monsieur le Président,





Il y a quelques jours , malgré un emploi du temps très chargé, vous avez accepté de vous prêter à une interview par des journalistes français. Nous, Français, ne vous remercierons jamais assez pour cette mise au point au grand jour de votre politique.

Ce remerciement sera d'autant plus appuyé, que "pour des questions d'horaires" cette entrevue fut tronquée à la diffusion. Heureusement le verbatim complet a pu nous être communiqué par vos services. Rien que cette anomalie fait que je n'hésite pas à dire "J'ai honte". J'ai honte pour mon pays, pour le système qui dirige la France, pour les médias qui ne cessent de biaiser l'information, au point d'en retourner souvent la signification.

Oui, nous sommes quelques-uns, en France, à savoir que les agressifs ne sont pas dans le camp fustigé par le déchaînement médiatique permanent. Nous savons que quand vous agissez, en bon joueur d'échec vous avez plusieurs coups d'avance sur ce qui ne manquera pas de suivre. Nous savons que le glacis autour de la Russie est attaqué en permanence par l'entité, au-delà de l'océan, qui veut étendre sa domination partout. Entité qui n'hésite jamais à menacer, à acheter, à tuer ceux qui s'opposent à "sa marche triomphale". George Herbert Bush n'a-t-il pas affirmé qu'il ne présenterait jamais ses excuses au nom de son pays ?

Je note, dans l'entrevue, que quand vous réaffirmez ne pas avoir de visées expansionnistes, mais voulez développer votre pays à l'intérieur de ses frontières, cette partie du dialogue est coupée. Dérangerait-elle ceux qui poussent à vous présenter comme une menace ?

De la même façon, une série de questions à propos d'une prise du pouvoir violente en Ukraine ne fut pas diffusée. Très logiquement, vous répondiez combien la coalition de politiciens "Occidentaux" avait soutenu, suscité, provoqué un coup d'État au nom d'intérêts commerciaux pour eux. Au point d'avoir envoyé des mercenaires "ne parlant qu'anglais" pour... dirait-on... "soutenir leurs compatriotes" ? Hum...

Je ne soulignerai qu'un dernier point (ah, ce fut coupé aussi) : poser la question de la légitimité de M. Porochenko fut de la part de vos questionneurs soit très provocateur, soit... maladroit ?

Il serait pourtant si constructif pour tous que les coopérations internationales dans la bonne entente et sans la hargneuse visée expansionniste de quelques-uns (craindraient-ils donc tant leur chute, qui manifestement viendrait de l'intérieur, et non d'adversaires extérieurs supposés, voire inventés ?) Habitant non loin de Saint Nazaire, j'ai pu constater l'avancée des travaux pour les deux bâtiments de projection et commandement que vos chantiers ont commandés. Bel exemple de coopération : parlant en mon nom strictement personnel, j'ajouterai qu'ils peuvent être utiles dans un avenir que j'espère le plus lointain possible, face au seul véritable ennemi (celui de tout le monde) : le Pentagone et ses "sponsors" industriels et financiers.

Sachez, Monsieur le Président, que de nombreux Français apprécient votre action, votre solidité qui est bien le meilleur point d'amarrage pour la paix mondiale actuellement. Nous en avons terriblement besoin. Il y a soixante-dix ans, c'est votre pays qui a sauvé le monde : sous votre conduite solide et éclairée, ce sera probablement la même chose aujourd'hui. A nous de nous prendre en main de notre côté. Retrouver une équipe de commandement réaliste et intègre dans notre pays est notre souhait, auquel nous sommes quelques-uns à consacrer nos efforts face au rouleau compresseur médiatique. Ce sera, si nous y parvenons, l'occasion de nouer des dialogues bien plus fructueux qu'actuellement.


Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma plus profonde considération, et de mon plus grand respect.


bab


(simple citoyen français)

lundi 2 septembre 2013

Intervention en Syrie : pas plus qu'ailleurs

Un concept détestable : le droit d'ingérence. Que ce soit bien ou mal, et je pense que c'est mal, les rapports humains à grande échelle dans ce monde sont basés sur les frontières. Violer celles-ci sans y avoir été invité par les autorités locales contrevient au droit international. C'est pourtant ce que font impunément "les Occidentaux" et leurs "protégés".

C'est à nouveau ce que veulent faire "les Occidentaux", après ces catastrophes que furent l'Irak et la Libye, ces fiascos que furent le Viêt Nam, l'Afghanistan ou la Côte d'Ivoire... C'est logique, puisque c'est au nom (caché) de leurs intérêts que ces eurent, ou ont lieu. L'humanitaire est le haillon dont se drapent des personnages imbus de leur propre aura.

Non, aller en Syrie, après s'être ingénié à y pourrir une situation "pas terrible", mais interne, c'est encore une chose qu'il ne faut pas : elle ne fait que révéler des appétits qui n'ont rien d'humanitaire, mais qui empestent le gaz et le pétrole. Et y avoir laissé s'introduire des terroristes grassement payés par le prince Bandar et l'Arabie saoudite, avec des gaz mortels (il est prouvé, et re-prouvé que ce sont eux qui les ont utilisés) est tout simplement criminel.

Au même titre que GW Bush, Obama devrait être traîné devant le tribunal international. Mais des dirigeants d'autres pays, comme Blair, Sarkozy, également. Des noms sinistres traînent depuis des décennies : le Chili (11 septembre 1973), Grenade, le Nicaragua, le Honduras, mais aussi l'Algérie ou le Kosovo.

La politique intérieure n'est pas mon sujet favori : je préfère l'International, qui est la clef des "réformes" internes le plus souvent. Et si Hollande a la place qu'il occupe, c'est avec l'aval préalable "des Autres".

(petit billet d'humeur, sur un clavier différent du mien)

dimanche 3 février 2013

Stalingrad, message d'espoir ?

(couché très tôt hier soir, je reprends la plume avec un peu de retard)

Le 2 février est un jour historique. C'est le souvenir d'un évènement important il y a soixante-dix ans : la fin de la bataille de Stalingrad. Le Reich y avait pourtant "mis le paquet" :  jusqu'à plus d'un million d'hommes y furent précipités.  Pour comparer, en 1916 le grand effort de Guillaume II sur Verdun n'impliqua "que" 150 000 soldats allemands.

Cette bataille mémorable eut aussi un coût terrible : plus de cinq cent mille Russes, militaires ou civils, y perdirent la vie, en une seule bataille (elle dura six mois). Mais le front tint, et c'est grâce à de tels efforts que, deux ans plus tard, l'hitlérisme fut battu. On ne remerciera jamais assez la population russe, pour son abnégation désespérée qui tint tête à la fureur d'un homme et son système.

Stalingrad permit ainsi à un tyran de rester au pouvoir. Tyran, il le fut. Le "génial" Staline a aussi, par sa cruauté, fait périr des milliers et des milliers de soviétiques. Personne ne saurait le nier. En revanche, faire entrer dans le même opprobre "le communisme" serait se tromper gravement : dès 1920 il avait été complètement éradiqué par Lénine.

En revanche, Stalingrad nous ouvre un horizon d'espoir. Ce que des humains ordinaires, avec peu de moyens, réussirent, d'autres humains peuvent le renouveler.

Aujourd'hui, nous vivons sous le joug d'un terrible fardeau : celui d'un capitalisme qui, dès 1936, s'était allié à Adolf Hitler pour "le meilleur et pour le pire", mais surtout pour asseoir une dictature mondiale. Le "caporal autrichien" tomba en 1945, mais ses sponsors prirent la relève. Parmi ceux-ci, un nom connu : Prescott Bush, banquier, décédé en 1972. Le grand-père de celui qui fit une "si intelligente" guerre en Irak récemment. Oui, la même camarilla est toujours aux commandes à la fois de la finance mondiale et du gouvernement de Washington, qui ont tendance à se confondre.

C'est donc ce conglomérat politico-financier qui est à abattre. Il occupe tous les postes-clefs du monde. Seule une guérilla à la fois mondiale et dispersée, mais simultanée, permettra d'abattre cet immense danger.

Prenons exemple sur les Russes d'il y a soixante-dix ans. Ils ont réussi. Pourquoi pas nous ? Il suffirait d'un peu d'astuce, et de beaucoup de solidarité par-delà les frontières.

Stalingrad, message d'espoir. Seule certitude : pour parvenir à une nouvelle donne, beaucoup tomberont.

vendredi 1 février 2013

Nadir Dendoune enfermé, l'Irak détruit, Washington grimaçant

C'est le billet du Cri du Peuple de ce matin qui me fait tressaillir. Un journaliste français est incarcéré en Irak par les militaires. Pas de visites, pas d'interlocuteurs aux autorités consulaires françaises, le néant. Et selon les rumeurs, aucun chef d'inculpation.

Il y a presque dix ans, sous des prétextes plus que puérils, navrants, la coalition Tony Blair-GW Bush jette toute ses forces sur un pays dont la moitié est un désert, et l'autre, le "paradis terrestre" pour reprendre une expression connue. Après avoir tout détruit, y compris la géographie même du pays, les hordes de ces modernes Attila repartent enfin huit ans plus tard. Elles avaient trouvé un pays certes très affaibli par leurs embargos, mais encore vivable. Quand elles repartent, ces hordes, le désert a envahi tout le pays, il ne reste rien.

C'est là qu'un journaliste français, un homme sans peur ni haine, retourne donc dans ce qui reste de cet Irak mythique, celui qui donna naissance à Haroun al Raschid. C'était il y a une quinzaine de jours. Depuis, quelque chose est arrivé, il est au secret. Qu'a-t-il vu, qu'il ne fallait pas ? Le saurons-nous un jour, de préférence de sa bouche même ? 

Quand s'arrêtera de nuire le Ben Laden du monde, la ville de Washington ? C'est en grande partie sous son influence que la Terre est en train, jour par jour, de s'autodétruire. Il faut faire quelque chose !