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jeudi 18 juin 2015

"Depuis l'temps, depuis l'temps que j'l'attends" - le 18 juin 1815, commémoration


Certains parlent à propos du 18 juin, de l'Appel : certes c'est une date importante à commémorer chaque année. Pourtant cette date-ci est particulière, vu qu'elle rappelle le nom d'une certaine gare de Londres.

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe, et de l'autre la France !
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! je pleure, et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.
Chassés vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !....

( Victor Hugo, Les Châtiments - l'expiation )


Dans la plaine si uniforme au sud de Bruxelles, se joua un sort immense. Deux cents ans plus tard, nous en payons encore le prix. De tyran, un homme se transforma en légende.

Ce soir, et pendant quatre jours, des commémorations rappelleront divers épisodes de cette bataille des Nations, qui par son âpreté servit de prémices pour la constitution de nationalités qui n'existaient pas, en Italie, en Allemagne.... 

Nous compterons les médias qui relateront cet évènement : nul doute qu'en France ils ne seront pas nombreux, à moins que le souci de rabaisser notre pays une fois de plus ne leur donne des ailes.

dimanche 3 février 2013

Stalingrad, message d'espoir ?

(couché très tôt hier soir, je reprends la plume avec un peu de retard)

Le 2 février est un jour historique. C'est le souvenir d'un évènement important il y a soixante-dix ans : la fin de la bataille de Stalingrad. Le Reich y avait pourtant "mis le paquet" :  jusqu'à plus d'un million d'hommes y furent précipités.  Pour comparer, en 1916 le grand effort de Guillaume II sur Verdun n'impliqua "que" 150 000 soldats allemands.

Cette bataille mémorable eut aussi un coût terrible : plus de cinq cent mille Russes, militaires ou civils, y perdirent la vie, en une seule bataille (elle dura six mois). Mais le front tint, et c'est grâce à de tels efforts que, deux ans plus tard, l'hitlérisme fut battu. On ne remerciera jamais assez la population russe, pour son abnégation désespérée qui tint tête à la fureur d'un homme et son système.

Stalingrad permit ainsi à un tyran de rester au pouvoir. Tyran, il le fut. Le "génial" Staline a aussi, par sa cruauté, fait périr des milliers et des milliers de soviétiques. Personne ne saurait le nier. En revanche, faire entrer dans le même opprobre "le communisme" serait se tromper gravement : dès 1920 il avait été complètement éradiqué par Lénine.

En revanche, Stalingrad nous ouvre un horizon d'espoir. Ce que des humains ordinaires, avec peu de moyens, réussirent, d'autres humains peuvent le renouveler.

Aujourd'hui, nous vivons sous le joug d'un terrible fardeau : celui d'un capitalisme qui, dès 1936, s'était allié à Adolf Hitler pour "le meilleur et pour le pire", mais surtout pour asseoir une dictature mondiale. Le "caporal autrichien" tomba en 1945, mais ses sponsors prirent la relève. Parmi ceux-ci, un nom connu : Prescott Bush, banquier, décédé en 1972. Le grand-père de celui qui fit une "si intelligente" guerre en Irak récemment. Oui, la même camarilla est toujours aux commandes à la fois de la finance mondiale et du gouvernement de Washington, qui ont tendance à se confondre.

C'est donc ce conglomérat politico-financier qui est à abattre. Il occupe tous les postes-clefs du monde. Seule une guérilla à la fois mondiale et dispersée, mais simultanée, permettra d'abattre cet immense danger.

Prenons exemple sur les Russes d'il y a soixante-dix ans. Ils ont réussi. Pourquoi pas nous ? Il suffirait d'un peu d'astuce, et de beaucoup de solidarité par-delà les frontières.

Stalingrad, message d'espoir. Seule certitude : pour parvenir à une nouvelle donne, beaucoup tomberont.