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samedi 10 mars 2018

Qu'y a-t-il au 55 rue du Faubourg ?

Des blogueurs  le dénoncent. Pas beaucoup. Pas assez.

Quand vous interrogez quelqu'un sur son vote du premier tour de la présidentielle, le 23 avril 2017, presque jamais il n'avouera avoir voté pour le candidat dit "en marche". Même au premier tour, les votes blancs annoncés sont légion.

Ce n'est pas ce que disent les résultats.  Il n'y aurait eu que 660 000 blancs, et 290 000 nuls (chiffres arrondis), soit 950 000 votes dits "non exprimés". Soit 2% des inscrits. Cela ne rend pas compte de ce que l'on constate par un simple "sondage" des personnes rencontrées au hasard. C'est bien moins.

En revanche, un homme soudain "parachuté", sans programme positif, sans soutien populaire, se retrouve avec plus de 8 600 000 voix, soit 18,20% alors que presque personne ne se permettrait d'admettre qu'il a donné sa voix à cet homme-là. Des villes où il y avait eu  – selon les témoins des dépouillements – beaucoup de bulletins blancs, en auraient soudain... zéro selon le ministère. Les mystère de la place Beauvau sont impénétrables. Les résultats approuvés par le conseil constitutionnel, aussi.

Dans les jours qui ont suivi les élections, quelques voix se sont élevées pour demander un recomptage, des vérifications... elles ont été étouffées par le vacarme des média officiels. Des pétitions ont été lancées en urgence, en pure perte. Il fallait que le résultat de ce premier tour soit calqué sur les dernier "sondages", dont on sait pourtant ce qu'ils valent. Effectivement, ce fut une copie conforme, bravo les sondeurs ! vous avez réussi pour une fois le sans-faute.

De qui se moque-t-on ? Chacun sait que pour cette fois-ci, c'est à une entreprise américaine qu'a été confié le travail de collation et de mise en forme des résultats. Qui ira voir ? C'est un trou noir garanti.

Qu'y a-t-il donc au 55 ? Sans doute pas le résultat des urnes. Juste un "petit arrangement entre amis", banquiers obligent. D'ailleurs, les premières "mesures" ne trompent pas : pour les entrées d'argent de la très grande majorité des Français, la toise a été réduite de nombreux pouces, ce qui « n'est pas le pied », si l'on peut se permettre cette expression familière. Le budget des Français « ne fait pas le poids », sauf celui des 0,01% qui s'envole. En physique, on appelle cela "l'osmose inverse". En comptabilité, on préfère ne rien dire.

Que constate-t-on ? Sur les trottoirs de nos villes, les personnes passant leur vie sur un ou deux mètres carrés se multiplient. Avec les grands froids de ces derniers jours, certains d'entre eux n'ont pas résisté. La presse en a-t-elle fait état ? Fort peu. Quant aux "forces de l'ordre", elles ont fait le ménage pour qu'on évite de voir des personnes clouées à un peu de béton ou de macadam. Circulez, il n'y a rien à voir.

Qu'on ne s'y trompe pas. Cette tendance, loin de se calmer, va s'exacerber. Les entreprises sont "délocalisées" vers des cieux plus cléments... pour le Capital. Les services gouvernementaux n'y voient pas malice.  Nous ne saurons pas s'ils n'ont pas même aidé à cet état de fait.  S'agissant de la vente des plus beaux fleurons de notre industrie à l'ennemi d'outre-Atlantique, les doutes sont encore plus denses.

C'est pourquoi il ne fut peut-être pas une mauvaise idée d'écrire ces quelques vers, mis en ligne le 22 mai 2017.

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Après le despotisme roué, le despotisme sombre

C'était pendant l'erreur d'un quinquennat fini.
Via l'océan profond vint un homme inspiré.
De sombre aspect il eut des accents susurrés.
Derrière lui, bien caché, s'en venait un roué
Qui lui dictait ses mots de malice chargés.
Lui, de belle prestance, il montrait que son âge
N'avait point tout-à-fait buriné son visage.
Comme des fils de nuit descendaient vers son corps,
Sans doute pour mouvoir de ses traits le décor.
Une voix entonna le Veni creator,
Des fracas de squelettes tambourinèrent alors.
De cette bacchanale insensée s'éleva
Un rythme lourd d'effroi sonnant comme le glas.
Les fils le conduisirent devant les lourds battants
D'un Élysée gisant, silencieux et mourant.
D'un pied leste il frappa sur le sol de pavés,
Les battants s'entrouvrirent pour le laisser passer.
Le sombre le plus noir sur le monde s'étendit,
Et plus jamais le jour ne vint chasser la nuit.

(d'après Racine, Athalie, acte II, scène 5)


bab

mercredi 9 novembre 2016

L'aveuglement face à une petite élection régionale d'USA

Les journaux parlent de l'élection, de l'élection, de l'élection.... ad nauseam !

Il s'agit d'une tentative de départager deux prétendants à un siège dans un bureau ovale, qui a pourtant de fait bien peu d'importance dans le vaste monde. Hormis la présence d'un certain bouton rouge cependant, qui jusqu'à présent n'a pas servi.






Tous les journaux en parlent, et surtout, ne parlent que de cela. Pendant ce manège pervers, des personnes, des femmes, des enfants, meurent en Somalie, en Irak, en Syrie, en Libye, au ViêtNam, partout où le calamiteux OXYDANT a posé sa sale patte. Pas un mot dans la "Presse". Ce n'est pas vendeur.

Quand serons-nous, nous autres "les petits, les sans-grade", serons-nous débarrassés de cette oligarchie assassine et mondiale ?


"Réalisez-vous ce que vous avez fait ? "

lundi 30 mars 2015

Le ministère de l'Intérieur informe - second tour de la départementale

Rigolardons.


Résultats officiels au ministère de l'intérieur.... relatifs aux inscrits
 
Abstentions 50,01
Blancs 2,85
Nuls 1,31
Soit 54,17




PS officiels 7,30
UMP officiels 3,97
soit 11,27
 

FN 10,25
 

mais union de la droite (à part) 12, 73
et union de la gauche (à part) 4,19
 

Le reste à moins de 1% chacun

Le front du refus est largement en tête ! les autres s'étalent....

mercredi 10 décembre 2014

Le droit de vote en maître de son destin, ou seulement le droit d'élire vos maîtres ?

"Vu à la télé".... ou plus exactement sur le Net.

Étienne Chouart, en grande forme, explique devant des tenants du système les rouage de celui-ci. J'aurais aimé lire dans leurs pensées, à ces messieurs-là.




(je donne le lien, c'est repris sur un site russe)

Et merci à Jocelyne, bien sûr, qui a découvert cette vidéo.

Et l'on va s'étonner qu'Étienne Chouart soit montré du doigt comme "rouge-brun" ou autre ? Mais il les gêne terriblement, ces gens-là, il démontre à la télévision leurs entourloupes, et les insuffisances des citoyens qui ne se prennent pas en main, par paresse et suivisme béat. En 2005, c'est en grande partie grâce à lui que les citoyens ont vraiment accompli leur devoir de citoyens, et ont refusé l'union européenne. Certes, "le Pouvoir" a joué au rouleau compresseur, est passé en force, mais cela fait tache, et il préfèrerait bien qu'on n'y voie rien.

Continuons, militons, même peu nombreux on peut faire quelque chose si la couverture médiatique est au moins partiellement au rendez-vous. Pour cela il faut multiplier les contacts locaux, les explications, les initiatives comme des candidatures locales, afin que le opposants aient de petites tribunes, multipliées au maximum. Les petites tribunes finiront par faire les gros titres.

Oui, une vraie opposition existe avec une nouvelle façon de vouloir redonner aux classes dominées la main sur leur souveraineté, liée à celle de la Nation au sens de Valmy (et non celui, fétide, qu'imposent pour le moment les factions dites de droite, et les médias qui, en fait, les soutiennent). Plus que jamais le M'PEP a repris à son compte ce flambeau, à la fois national par opposition à l'européisme et la mondialisation, et social au sens noble du terme.

Les dominés, ce sont plus de 80% de la population. Ils comprennent souvent ceux qui s'imaginent faire partie de ceux qui décident, alors qu'il n'en est rien. Ils sont canalisés soigneusement, en particulier par les banquiers, mais aussi par les "forces de l'Ordre", qui est un ordre bien particulier, au service exclusif des Grands.

lundi 28 avril 2014

Un vote, ou un vrai boycott incluant l'abstention, pour un parlement inutile : où est le dilemme ?

L'essentiel est de sortir de l'union européenne. Un jour, plus tard, quand les esprits seront prêts, il sera possible de bâtir une Europe, qui jusqu'à présent n'est qu'un euphémisme pour désigner le promontoire ouest de l'Asie (un promontoire fort tourmenté, d'ailleurs).

Comme je le déplorais il y a quelques jours, nos contrées ont été peuplées par des vagues successives d'immigrants venus lentement de l'est. En raison des conditions géographiques, ces arrivées successives des mêmes populations au départ se sont fixées dans des lieux plus ou moins isolés les uns des autres, ont développé des langages de plus en plus différenciés, des coutumes liées aussi au terroir et à ses contraintes. 

C'est à rapprocher des centaines de nations d'amérindiens, par exemple. On notera que celles-ci, bien que terriblement réduites aujourd'hui, ont conservé des particularités comme le langage, qui continuent à les diversifier. Il est donc normal, en opposition aux prédateurs anglo-saxons qui veulent imposer à tous leur horrible Globish, que chacun continue à pratiquer ce qui fait la saveur de sa contrée, à la fois coutumes liées au sol et langage.

Une "Europe" ne pourra donc se consolider que par échanges de bons procédés, sur de longues périodes. Quant à une uniformisation économique, elle est tout simplement contraire au bon sens. Mais des financiers vissés à leurs écrans ne savent pas ce que veut dire le bon sens.  Voter dans le cadre d'une telle uniformisation imposée avec violence, n'a tout simplement pas de sens. Surtout dans une France qui se réclame toujours et plus que jamais de Valmy, une France unifiée par le bas. Phénomène unique.

On peut se douter que les princes de la religion du Fric sis du côté de DownTown Manhattan ne seront jamais en mesure de comprendre cela (avec leurs tripes), ou de l'expliquer parce que c'est incommunicable avec des chiffres.

C'est pourquoi il va falloir lutter, lutter, lutter, expliquer, expliquer toujours ce qui paraît évident à qui y a déjà réfléchi. Notre avenir est dans cette nation si particulière et ses Idées, pas dans un ensemble disparate où elle se perdrait sans bénéfice pour personne. Je ne parle pas là d'argent, bien entendu. Sans doute les réflexions des Philosophes du XVIIIe étaient-elle souvent si en avance, que même dans notre pays certains ne les ont pas encore intégrées aujourd'hui. Toutes n'étaient pas bonnes, certes. Elles furent cependant une contribution majeure à l'Humanité entière, par leur aspect universel.

Si un jour une Humanité plus se développe, avec une étape européenne peut-être, ou pas, nous y aurons contribué.  En attendant,  cautionner l'horrible Capitalisme en votant même pour des listes qui prétendent le combattre de l'intérieur (bon courage) et prétendent ainsi acquérir une tribune quelque part où elle sera inaudible, me paraît pour le moins difficile à accepter.

vendredi 4 avril 2014

Europe (du moins ce que les média appellent ainsi) : attaquons-la partout, y compris par le boycott

Le CNR RuE a été récemment créé pour défendre la République pour faire pièce aux attaques sanguinaires de la propagande du Nouvel Ordre Mondial, relayé par l'entente des partis politiques dits "officiels". Même ceux qui se prétendent "de gauche" comme le PCF ou même le PG.  Pourquoi même ceux-là ? C'est une raison triviale qui les pousse : il faut placer untel ou untel, sénateur, député européen, là où ils ont déjà une emprise, et.... une prébende.

Le CNR RuE se réclame expressément du programme (pas du tout obsolète) du CNR de 1944, celui qui a créé de toutes pièces le régime social français extrêmement innovant, extrêmement horrible pour le capitalisme mondial. Celui qu'avait adoubé le général de Gaulle en synergie avec le Parti Communiste de l'époque. On imagine la différence avec aujourd'hui.

Les concepts imaginés par le CNR étaient à l'exact opposé des diktats des imbéciles d'aujourd'hui, vissés sur les doctrines de l'école de Chicago, liées elles-mêmes à des conceptions désastreuses des rapports humains :  pour elles, la compétition était évidente, le PROFIT le Nirvana.... alors que seule la solidarité, que dis-je, l'amour fraternel entre tous les humains peut amener au bonheur tout simplement.

C'est dire combien le fossé est immense : à nous de préciser tous ensemble que NOTRE conception est belle et simple et sans machiavélisme sordide. Sans doute les anglo-saxons, trop axés sur un concept social éminemment vicié, vont-ils hurler (s'ils sont riches, ou stupides).

Il faut TUER cette pseudo-Europe, qui n'est que celle des financiers, mais en aucun cas celle tout simplement des humains : eux n'en font pas partie, et seraient à recycler via des ressources psychiatriques, voire neurologiques, pour contrer leur pseudo-vision extrêmement narcissique.

Afin de contrer ces grands malades, il va falloir refuser de voter pour leurs institutions pourries par eux, et le faire savoir, l'expliquer, faire comprendre combien tout vote est un satisfecit  à leur emprise.  S'il y a moins de 10% de votants, c'en est fait de leur monde de m....  ils auront compris que les citoyens, eux, auront compris.

Le CNR RuE relaie cette prise de conscience. Rejoignez-le. Ou tout simplement, ne votez surtout pas.

Dans chaque département les CDR RuE relaieront votre réflexion. Contactez-les. Le site national donne les points régionaux à contacter si vous avez des initiatives à proposer.



lundi 31 mars 2014

Municipales - Les scrutins se suivent, et doivent se ressembler

inspiré du blog de Christine Tasin
J'ai suivi les résultats sur Médiapart, où le débat était accessible à tous. Je m'étais dit que sur les chaînes de télé (que de toute façon je ne reçois pas) ce serait plus difficile encore à supporter. J'avais cependant des petits doutes sur la totale objectivité du site : ce qui s'est révélé exact.

Pas un seul instant le Front de Gauche n'a été évoqué. Concernant Grenoble, il a bien fallu signaler que c'est la liste EELV aidée par le PG qui l'a emporté. C'est général, les médias refusent de prendre en compte le FdG.

Concernant les enseignements à en tirer, il n'a pas été question non plus de revenir sur la rigueur, source de chômage et de très grandes difficultés pour les moins favorisés. Il n'a pas été question de suggérer une dénonciation de l'union européenne des banquiers, l'euro n'a pas été cité. Cette soirée aurait presque pu se passer au Monde, ce qui aurait été dans une certaine logique vu la culture du "maître des lieux", même s'il a pris de la distance vis-à-vis de son ancien employeur.

Il découle de ces résultats que dans deux mois, nous avons à nouveau une échéance électorale, où le désaveu doit être encore plus cinglant. Cette fois, le meilleur signal à donner doit être une abstention massive et militante, clamée partout afin de donner un signal très fort : " Votre pseudo-Europe, celle des capitalistes-rapaces, nous n'en voulons pas, et si vous ne changez pas, c'est nous qui vous changerons ! ". Il est indispensable de donner un gros coup de semonce AVANT la finalisation des catastrophiques accords en vue pour le marché de dupes transatlantique. Il est même éminemment souhaitable que ce désaveu s'étende à nos voisins espagnols, portugais, italiens, etc... car je pense que l'Europe du nord ne voit pas les choses de la même façon.

Aux armes, citoyens ! Nos armes, ce seront des bulletins de vote qui resteront sagement empilés à l'entrée des bureaux de vote, en l'attente de vrais citoyens qui, par civisme et sciemment, ne se présenteront pas.

mardi 4 mars 2014

Élection au parlement européen : appel au boycott

Ce Parlement siège tantôt à Strasbourg, tantôt à Bruxelles. C'est un ensemble de députés de tous les pays de l'Union Européenne, où les familles politiques sont souvent mal définies parce que chaque pays a les siennes avec des nuances différentes, voire de vraies différences. Ses pouvoirs sont très restreints, même si de pseudo avancées ont été mises en place.

A lui seul le parlement européen coûte cher, par son existence, aux budgets des différents pays. Si son utilité est sujette à caution, la facture n'en paraît que plus lourde. Chaque député européen reçoit plus de 10500 euros par mois.  C'est donc 74 rémunérations de ce type que verse la France chaque mois. Mais les coûts des autres institutions, comme la Commission en particulier, sont encore bien plus élevés.

En effet, la Commission et ses différentes initiatives coûtent à la France environ sept milliards chaque année, dont 12% pour la seule raison que la Grande-Bretagne a toujours refusé de payer sa quote-part.

Nous avons donc une union européenne, dont les français ont refusé d'accepter les règles en 2005, qui s'est malgré tout appliquée par un inique détournement de souveraineté du peuple. Cette union européenne ne nous concerne pas, elle nous coûte alors qu'elle devrait nous servir. Les subventions de la PAC, par exemple, pourraient fort bien être distribuées directement sans passer par Bruxelles, sans la ponction au passage de la lourde administration qui pond ses directives avec une moyenne de cent pages par jour, à répercuter jusqu'à la plus petite mairie ou la plus humble PME.

Mieux que cela, au lieu de cette aberration de la PAC, les agriculteurs et éleveurs soucieux de l'environnement, pénalisés actuellement au bénéfice des grands céréaliers, pourraient enfin voir valorisée leur production en raison de la qualité de celle-ci. Non par de ridicules subventions, mais parce qu'enfin leurs récoltes seraient payées au prix qu'elles valent.

L'union européenne est objectivement notre ennemie : et il faudrait voter pour ses institutions ? Non, il est de notre devoir et notre intérêt de quitter cette aberration au plus vite.  Donc, pas question de voter. On imagine en plus que ce scrutin de liste n'a qu'une très lointaine connexion avec la vie de tous les jours, de personnes dont pas une ne connaît les députés de sa région.

Il faut que cela fasse mal. Boycottons. N'allons pas voter, et incitons tout le monde à ne pas aller voter. Un parlement dont les députés n'auraient aucune légitimité, avec quelques pour cent, voire moins, du corps électoral, n'aura plus que le pouvoir de bloquer tout fonctionnement d'une aberration, puisque son mandat législatif sera entaché objectivement de nullité.

Le M'PEP lui aussi est pour cette action de boycott.

Avec des arguments très pertinents, le journal Marianne est du même avis : il fustige même à cette occasion le F.N. qui loin de se détourner de l'Europe, entend bien en profiter lui aussi. Rappelons que Marine Le Pen est censée siéger à Strasbourg.

Au mois de mai, les Européens seront appelés aux urnes. Eh bien, que cet appel tombe dans le désert.


lundi 30 décembre 2013

2014, et un renouveau radical ?

Le Parlement Européen à Strasbourg
L'année 2014 sera une année d'élections. Nous allons nous vautrer dans le municipal jusqu'à plus soif. Les uns par tactique assureront qu'il ne s'agit là que de scrutins locaux. Les autres, plus futés, concèderont que cet évènement a une importance bien plus grande qu'on ne veut bien le dire. C'est d'autant plus vrai, que cette fois, contents ou pas, nos votes désigneront en même temps les administrateurs des communautés de communes, ces entités que le Pouvoir impose souvent en dépit du bon sens. Cela aura aussi une incidence directe, quoique pas immédiate, sur la composition de la Chambre Haute.  Pour le moment son existence a peu d'importance, en raison de la prééminence totale d'un seule parti à la chambre basse. Toutes les tentatives de bloquer des lois mauvaises se heurtent ainsi  aux avals automatique d'une Chambre Introuvable. Inutile de prendre la peine d'imaginer combien la démocratie est entre parenthèses avec pareille situation.

L'année 2014 sera une année d'élections. Des listes de circonstance, par grandes régions, parfaitement arbitraires, seront censées envoyer à Strasbourg et Bruxelles des députés, dont on oubliera le nom avant même d'avoir voté. Pour un Parlement évanescent et au pouvoir négligeable malgré des aménagements cosmétiques. Ce pouvoir est d'autant plus érodé, que de puissants lobbies (y compris français, ne nous y trompons pas) font tout pour que la vision des dossiers soit biaisée, tronquée, rendue indistincte et mensongère.

Les votes, dans ces cas de figures, revêtent plutôt un aspect folklorique qu'une vraie démarche citoyenne. "La vérité est ailleurs". Là où se décident les vrais facteurs d'avenir.
Pas d'illusions. Un vrai renouveau passera par la casse de l'ancien, qui est allé trop loin. Il passera par la destruction physique des réseaux financiers comme SWIFT, des banques d'affaires, et sans doute entendrons-nous parler alors de bombes à la City. Voilà ce que se passera, si un renouveau se lance sans regarder en arrière. Je rappelle que la City, c'est la superficie de l'île de Bréhat, avec presque autant de banques que l'île n'a d'habitants. C'est le nœud mondial de toutes les transactions : elles aboutissent toutes là, via souvent une dizaine d'étapes dans des paradis fiscaux du monde entier. Si l'on veut abattre le PROFIT (et ce détail est essentiel), c'est là qu'il faudrait frapper. Le Lord Mayor a plus de pouvoirs que le président des États-Unis d'Amérique. C'est la différence entre une entité où convergent toutes les fortunes du monde, et la nation la plus endettée du monde.

Toujours d'accord avec mes élucubrations ? Alors, il faut bien se dire que nos petits conflits de personnes dans un hexagone devenu négligeable ne pèsent pas lourd. La seule donnée intéressante est la volonté de se déconnecter de ce système mondial. Des pays moins riches que le nôtre y ont réussi. S'il faut voter, ce sera le plus à gauche possible, donc toute compromission avec le PS serait UNE FAUTE. C'est tout ce qu'on peut dire malheureusement. Si : comme VGE
Bon choix Mesdames, bon choix Mesdemoiselles, bon choix Messieurs

Et l'année 2014 sera ce que nous voudrons (ou pas) en faire.

lundi 21 octobre 2013

Le vote des adhérents du PCF : P Laurent n'a-t-il pas perdu ?

Voilà. Sur la France entière les adhérents PCF des grandes villes ont entériné à 80, 90%,  voire plus,  l'autonomie vis-à-vis du PS. Ne manque que Lyon. A Paris, toutes les sections sauf deux ont donné la même majorité, parfois largement. Seules celle du premier secrétaire fédéral et celle du secrétaire national (tiens !) ont eu un comportement inverse, et ont réussi à inverser la tendance de justesse.

Désormais, sur ce tout petit écueil, il va falloir réagir tout de suite. Tout petit écueil ? Comme le disait quelqu'un tout-à-l'heure sur FB, sur Paris il n'y a que 170 de voix de plus pour la fusion malodorante : donc , il n'a manqué que la moitié de ces 170 voix plus une, soit 86 voix. 86 voix qui sont un coup de poignard, mais qui ne sont rien à l'échelle d'un pays. 86 voix dont ne sait pas combien d'entre elles résultent de pressions qui ont incité des pro-autonomie plus timides à rester chez eux. Pierre Laurent pavoise, il a tort à mon avis. J'espère que les militants de toute la France demanderont des comptes, car ce n'est pas clair.

Il est désastreux que Jean-Luc Mélenchon n'ait pas osé rappeler tout cela,  comme si Laurent était toujours au FdG alors qu'il en a claqué la porte tout en lui faisant un appel du pied pour le second tour. En fait, vu les résultats des grandes autres ville françaises, Laurent a complètement raté son pronunciamiento.  Ses troupes l'ont lâché dans sa tentative de détournement du FdG de son but. N'est-ce pas lui qui est désespérément isolé à présent ?

Bien entendu, l'évidence reste : au second comme au premier tour pas une voix ne devra aller à une alliance comportant le PS, en chef de file ou en soutien : excepté si des candidats jusque-là encartés au PS affichent clairement leur détermination de ne plus suivre la voie du néolibéralisme mortifère et destructeur, celle que la politique de la tête de l'État encourage de façon très claire depuis son "intronisation". Si Pierre Laurent et quelques rares autres veulent y emboiter le pas, c'est leur affaire, mais qu'ils se sachent isolés, et simples suppléants des visées élyséennes.

Pierre Laurent est heureux, mais à mon avis il plastronne pour rien. Il a perdu son pari de destruction du Front de Gauche. Il suffira à une grande majorité de militants du PCF de renouveler le choix qu'ils viennent de faire en choisissant l'autonomie : quitte à ce que le PCF lui-même subisse une cassure, et que des jusqu'auboutistes pro-alliance contre nature se retrouvent seuls. Rappelons qu'à la tête du parti aussi, c'est l'autonomie qui avait prévalu, à 6 voix contre 5.

Rien n'est perdu pour le Front de Gauche, au contraire probablement, il sera plus "propre" devant les électeurs, et pourra réitérer son programme sans se retourner.

dimanche 22 septembre 2013

Municipales : quand la Gauche va disparaître

C’est manifeste : pour deux ou trois sièges gagnés à tel ou tel endroit, le PCF dans la personne de ses têtes en vue va en perdre dix, vingt ailleurs. Il se rue en direction de son autodestruction, assez logiquement tant il est patent que depuis longtemps il est sur la mauvaise pente.

Il a tout simplement oublié d’être à gauche. C’est bête, non ?

Bien entendu, il entraînera dans sa chute les autres formations du FdG, qui pour le moment ont encore besoin de se renforcer pour contribuer à lui imposer des choix de gauche, et non des compromissions funestes. Déjà, Jean-Luc Mélenchon aurait besoin d’être "recadré", en particulier dans ses choix pour l’Europe peu clairs et manifestement insuffisants, donc velléitaires face à une A. Merkel intransigeante et se préparant à être reconduite pour une législature.

Tout est prêt pour un retour en force de la Droite globale, car malgré les coups de pouce locaux du PCF les élus solfériniens se préparent à une belle déroute, comme à Nantes assez probablement. L’électeur préfère toujours l’original à la copie.

Quel gâchis ! "On a les dirigeants qu’on mérite". Ce sera vrai, une fois de plus, hélas.

Ah, je vois poindre une pancarte "Et le FN ?" Le FN n'est que l'une des pointes à droite de la droite, la plus habile sans doute, mais non la seule. La plus habile, parce qu'elle se donne des postures de recours, de solution neuve alors qu'elle n'est que l'un des soutiens de la politique du Capital, et même de l'Europe. Pour preuve, cette magnifique boîte à outils offerte par Médiapart.

Quelle solution ? Une seule, voter à gauche toute au premier tour, remettre la sauce au second tour ou aller à la pêche : à droite du FdG c'est le lobby néolibéral de A à Z, et il n'aura pas ma voix. Plus jamais.

Résultat de ces futurs scrutins : la Gauche va pouvoir se compter vraiment. Probablement le vieux parti de Thorez et de Marchais en sortira-t-il laminé, en raison de ses compromissions. Ce sera sans doute le fond du gouffre, à partir duquel une nouvelle Gauche se nourrira des détritus d'un désastre pour se reconstruire. Se reconstruire sur les vraies idées de Karl Marx, de Rosa Luxembourg, de Pierre-Joseph Proudhon, d'Élysée Reclus, de Michel Bakounine, de Nestor Makhno, de Pierre Kropotkine, mais certainement pas de Lénine et Trotsky.

mercredi 19 décembre 2012

Quand être élu cessera d'être une prébende, pour rester une charge (mais aussi plus que jamais un honneur)

Un nouveau mode de vie devrait commencer dans deux jours.  Si au moins c'était vrai, ne serait-ce qu'un peu !

Dans deux ans, nous aurons théoriquement l'échéance électorale des municipales. Je repense au mode de scrutin, concernant aussi bien les conseillers municipaux, que l'élection en découlant, celle du maire et des adjoints. Le scrutin à deux tours en ne gardant que les plus de 5% est un piège qui malgré une dose de proportionnelle à 50% verrouille bien la vraie représentativité. Il conviendra de remonter la part proportionnelle à 66% .

En corollaire, il faudra bien cette fois que le vote blanc soit enfin reconnu en tant que tel. Cela aura des résultats. Si un candidat, ou une liste, n'a pas la majorité absolue des scrutins validés, dont les blancs, un nouveau vote est lancé, avec tous les candidats du premier tour ayant obtenu plus de deux pour cent des voix. Et ainsi de suite, en gardant en tête cette notion de majorité absolue dont les blancs. Bien entendu la proportionnelle reste en place, renforcée, afin que les petites listes puissent faire entendre leurs voix, et empêchent au conseil d'être monolithique. Cela obligera à bien plus de consensus après discussion - et non avant - pour faire passer des projets sujets à caution, nécessitant un dialogue de fond et un vrai débat contradictoire.

Des dispositions similaires devraient se mettre en place pour les élections nationales. Les blancs font la différence. Et si au second tour ce sont les blancs qui sont en tête, les candidats sont récusés et de nouvelles élections, avec de nouveaux candidats, sont organisées. Implicitement, il s'agit là d'un vote de défiance des électeurs, donc il est logique que les prétendants au siège passent la main.

Autre disposition à prendre en compte. Tout sortant est disqualifié d'office pour un nouveau mandat. Cela permet d'éviter ce qui se passe actuellement, soit une professionnalisation à grande échelle de la politique. Bien entendu, un ministre qui auparavant était élu ne peut pas recouvrer d'office son siège. Il devra attendre au minimum trois ans avant de se re-présenter. Ceci pour le cas où il serait  privé de son maroquin peu avant des élections nouvelles.

Il s'agit là de simples mesures transitoires, avant une étape supplémentaire où le député, le sénateur seraient élus sur un programme précis, et relevables de leur mandat à tout moment s'ils s'écartent manifestement de ce programme. Une simple pétition de un dixième des électeurs de leur circonscription (justifiant de leur domicile) suffirait à les disqualifier. Cela ôterait bien entendu beaucoup de pouvoir aux partis, qui ne pourraient plus du tout imposer un vote bloqué de leurs troupes. Très vite, ces partis devraient bien se remettre en question si pareille mésaventure leur arrivait, et perdre la structure monolithique que certains ont réussi à acquérir.

Incidemment, des lois votées par des élus ainsi disqualifiés devraient être revotées après l'arrivée des nouveau mandataires. Gageons que ces nouvelles dispositions apporteraient un sang nouveau, puisque les élus voteraient en leur âme et conscience, et non sous la férule d'un gouvernement prompt à donner trop d'importance à l'exécutif face au législatif.

Bien entendu, le même traitement devrait s'appliquer à l'élection du chef de l'État, qu'il faudrait reporter après les législatives pour éviter sa trop grande prééminence.

Alors, chiche, on propose tout cela à nos représentants au Palais Bourbon et au Luxembourg ? Pas sûr qu'ils apprécient. La soupe est bonne. Et pourtant, c'est de la vie politique de notre pays qu'il s'agit, et de l'aspect sain de nos institutions bien mal en point.

Ceci dit, rien ne vaudra le temps où ce genre de représentation permanente n'existera plus.  Se reporter à cette mise à jour d'une solution autre, que j'ai mise en ligne il y a quelques jours.