projets poubelles, contestés PARIS (AFP) - François Hollande a mis en garde vendredi les opposants à la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-atlantique), en insistant sur "la force du droit" dans ce dossier, à la veille d'une grande manifestation contre ce projet cher au Premier ministre et ex-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault.Le chef de l'Etat ne s'était pas exprimé sur ce sujet depuis que des actions de blocages, accompagnées parfois de violences, sont menées par les opposants au projet rebaptisé "Ayraultport".En marge d'un déplacement en Pologne, François Hollande est sorti de sa réserve pour défendre le projet et par là même son Premier ministre, qui en est le premier promoteur.
Précisément, Monsieur Hollande, il y a une vraie contestation à cette déclaration d'utilité publique qui, selon ceux qui l'ont subie et connaissent bien le dossier, s'est déroulée au mépris des concertations, des discussions et des dialogues. Ce fut le genre "Mais le dossier n'est pas ouvert", puis presque aussitôt "Trop tard, c'est déjà refermé". Celui qui était alors maire de Nantes a refusé de s'asseoir à une table calmement et pour un dialogue ouvert avec les contestataires, alors qu'il aurait été de l'intérêt de tous qu'il accepte ce défi pour démonter les critiques.
Il est logique dans ce cas-là que le bon droit se retrouve non du côté des autorités plus ou moins autoproclamées, mais de ceux qui apportent arguments et preuves démontrées des failles du dossier. La force n'apporte pas le droit.
Pour donner du poing sur la table, le président de la république aurait-il soudain peur ? Peur de voir au grand jour démonté un système peu clair qui mettrait terriblement en porte-à-faux son premier ministre ? Bien des projets où sont impliqués les grands du BTP manquent cruellement de clarté. Cela aussi, il faut que cela cesse.
La manifestation-reconstruction d'aujourd'hui montrera à un Pouvoir fatigué, non dans les personnes, mais dans sa structure même, que le Peuple a encore et toujours son mot à dire. Qu'on le veuille ou non, c'est toujours lui, le Patron.
"Bon appétit, Messieurs !"
J'ai pourtant lu que toutes les règles avaient été respectées...
RépondreSupprimerEuh DPP... tes sources, tes sources ! Les défenseurs n'ont jamais pu être entendus officiellement, bananés par des Officiels qui voulaient manifestement les court-circuiter. Jamais Ayrault ne les a écoutés. Ceux qui assurent que la concertation a été la règle, soit ont été trompés par de mauvaises sources, soit sont complices de ces sources.
RépondreSupprimerSi cette attitude visant à tromper, à bousculer, à ridiculiser les citoyens n'était qu'un seul exemple, on pourrait penser à une maladresse. Mais des situations relativement similaires ont démontré, partout dans le monde, que c'est un moyen classique utilisé par "les Autorités" pour imposer "en toute démocratie" LEUR volonté.
Pas bien, Zotorités ! Pas bien ! Ne continuez pas à jouer les terroristes face à de pauvres citoyens sans défenses !