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dimanche 22 février 2015

France, Europe, monde : le commencement, ou la fin ?

Mauris Dwaabala apporte une belle critique mesurée et en demi-teinte des déclarations habituelles de Jean-Luc Mélenchon.  Je ne peux que l'approuver.




 















Dit autrement, rien de changé : notre ennemi est à la City de Londres. On l'a démontré ailleurs, tout ce PROFIT qui s'écoule de nos plaies vers des paradis fiscaux de multiples façons, aboutit en fin de compte dans ce quadrilatère grand comme l'île de Bréhat, sauf qu'il compte presque autant de banques que l'île a d'habitants. La City, qui politiquement ne rend de comptes à personne, pas même le souverain de Grande-Bretagne, redistribue cette manne sous forme de trafics d'influence divers, et reste maître du Jeu.

Oui, c'est toujours le Grand Jeu de Kipling, et plus que jamais il est d'actualité douloureuse et effrayante. William Pitt est toujours là, que ce soit dans les couloirs de la Maison Blanche ou ceux de Downing Street. Les mêmes le conseillent, eux ou leurs descendants. Ce sont les mêmes familles, une dizaine tout au plus.

Les autres, les Merkel, Hollande, Juncker, ne sont que les laquais non lobotomisés, mais subjugués. JLM ne le verrait-il pas ? Serait-il contaminé ?



Le seul salut est dans la sortie de cette nasse, voulue par le Peuple : ni UE, ni FMI, ni BM, ni OTAN bien entendu, ni OMC, et retour vers le salut que peut constituer la Charte de La Havane s'appuyant sur la Déclaration de Cocoyoc. Déjà les pays d'Amérique Latine seront prêts à cette solution, et certainement d'autres pays d'Europe y adhèreront avec joie dès qu'ils auront bouté les actuels contremaîtres ou contremaîtresses qui les oppriment. Nul doute que les BRICS s'y associeront, au moins, voire y adhèreront à leur tour.

Sauf si, entretemps, le seul pays qui a osé (deux fois) allumer le soleil de mort récidive, plongeant notre planète dans le néant.  Ne nous reste-t-il plus que quelques semaines à vivre ?

samedi 1 mars 2014

La City est en guerre

Le journal des Banksters de la City de Londres a encore frappé ! Je vous conseille d'aller voir ce qu'il annonce chez les Moutons Enragés.

Un extrait remarque :

The Economist de Londres, l’hebdomadaire réputé exprimer sans complexe le point de vue des banquiers de la City, exhibe une fois de plus son agenda impérial. Alors qu’en Europe plusieurs voix tentent d’éteindre le feu de la crise ukrainienne, le magazine britannique insiste que, « bien que ce soit difficile », un affrontement nucléaire avec la Russie est plus que jamais nécessaire.



C'est clair, depuis très longtemps notre grand ennemi est là. Il a des tentacules partout, dont l'un particulièrement virulent à New York, dans DownTown Manhattan. Les banques y sont un peu moins voisines que dans la City originale, 2,9 Km², la taille de l'île de Bréhat, mais 350 banques, presque autant que d'habitants sur l'île. 

Ne nous leurrons pas, s'il fallait utiliser le nucléaire pour sauver notre planète, c'est bien ce petit rectangle qu'il serait nécessaire de cautériser. C'est là qu'aboutissent toutes les  filières de l'argent sale, des paradis fiscaux. C'est là que "blanchit" complètement cette finance (ou du moins c'est ce que se figurent ceux qui en ont l'usage, alors que c'est au contraire le fruit du vrai labeur des humains qui est ainsi sali à jamais). Ce petit État dans l'État qui bien entendu, nous sommes en Angleterre, n'est pas officiellement considéré comme vraiment tel, a plus de puissance que l'Empire Britannique, précisément sans doute parce qu'officiellement, il n'existe pas vraiment.

Il est dommage de penser que les autres quartiers placés autour de celui-là, généralement bien plus populaires, souffriraient beaucoup d'une telle opération d'éradication. Un jour ou l'autre, avec d'autres moyens donc, il faudra bien que ce chancre purulent disparaisse. Et qu'avec lui sans doute, disparaissent ces informelles assemblées périodiques de "grands de ce monde" que sont le club Bilderberg, la commission Trilatérale ou plus prosaïquement "le dîner du Siècle" où se discutent entre la poire et le fromage des destinées d'États et de dirigeants démocratiquement élus : la plaie pour des Maîtres du Monde particulièrement dirigistes.

Œuvrons tous pour qu'enfin arrive cette époque bénie, où ce ne seront plus des souverains pleins de morgue, des administrateurs de sociétés géantes, des "communicateurs" rodés aux méthodes de Bernays, qui décideront de l'avenir de chacun sur cette Terre.  Qu'on ne s'y trompe pas : si nous, simples "citoyens" réduits pratiquement au rôle d'esclaves, ne bougeons pas, ce sera toujours pire jusqu'à l'extinction de la race humaine.



R É A G I S S O N S



jeudi 26 septembre 2013

"le patron du monde" se démasque : Londres protège son argent

La City de Londres est le banquier suprême, celui où aboutissent in fine les fonds déposés dans les paradis fiscaux du monde entier. Plus puissante que le gouvernement britannique, qui est son débiteur, elle impose sa loi partout, et ses pressions sur Bruxelles ne faiblissent jamais. D'où son "coup de gueule" révélé par une dépêche Reuters. (extrait)


LONDRES (Reuters) - Le Royaume-Uni a engagé une action en justice contre la limitation des bonus des banquiers décidée par l'Union européenne.
Le Trésor a saisi la Cour européenne de justice, plus haute juridiction de l'UE, au sujet de cette mesure qui visera principalement, dans les faits, des banquiers en poste à la City de Londres, le premier centre financier de l'UE.

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 Il est amusant de noter que même la taxe sur les transactions financières, à laquelle Londres s'est soustrait, est contestée par celui-ci, sans doute parce que cette taxe limite en amont les superbénéfices de l'hydre. Par ces informations, celle-ci se retrouve en pleine lumière, chose qu'elle apprécie certainement fort peu.

Rappelons que, peu avant d'être élu président de la république française, François Hollande s'était rendu à Londres, à la City. Certainement pas pour annoncer aux banquiers, qui sont les citoyens de ce super-État dans l'État, qu'il allait leur en faire baver. La suite l'a bien montré. "I am not dangerous", avait-il même lâché là-bas. Était-ce le prix qu'il lui fallait payer, pour être investi ?

En tout cas, donc la City continue à parler comme le patron qu'elle entend rester, même si sa suprématie risque d'être profondément mise à mal par les BRICS. Ceux-ci sont en train de mettre sur pied des accords dont "le monde occidental" serait exclus. Ne nous voilons pas la face : ce ne serait qu'un juste retour des choses, après des siècles de colonisation forcenée, qui canalisait tous les profits, toutes les richesses vers une encombrante Europe, puis plus tard son trublion de rejeton étatsunien. Place à un rééquilibrage !

Souhaitons donc, au plus tôt, l'écroulement de cette entité monstrueuse des bords de la Tamise. Via ses nombreux lobbies à Bruxelles, nous en supportons le poids de plus en plus lourd même si ces lobbies n'ont pas tous leurs sponsors à Londres. Certains sont bien français comme les toujours agissants maîtres de forges de l'UIMM, ou les grands semenciers, ou le nucléaire.

Et si Londres tombe, un secret espoir pourrait se faire jour : la chute à sa suite de la finance étatsunienne, avec sa détestable École de Chicago qui a fait, et continue à faire couler dans de nombreux pays du sang et des larmes.

dimanche 18 août 2013

La République Arabe Unie à nouveau unie... dans le désordre

Souvenons-nous : il y a 55 ans avait été créée une union entre l'Égypte, la Syrie, le Yemen sous le nom de République Arabe Unie. C'était peu de temps après que les Anglais eurent été chassés du Canal, malgré de multiples bombardements des civils. C'est ainsi qu'un ami dont le père travaillait au Canal se retrouva sous les bombes, et qu'il perdit un copain (c'était un gosse, à l'époque).


Dans l'esprit, cette union était louable. Elle faisait serrer les coudes entre des pays qui avaient subi des "protectorats" amicaux (hum) pendant des années. En fait, elle ne put perdurer : le nord-Yémen et son roi restaient unis à l'Arabie, sous la coupe étatsunienne évidemment (pétrole), donc le Sud était isolé. Trop vite l'Égypte voulut se prendre la part du lion, ce qui indisposa Damas où pourtant le parti Baas ne jouait qu'en sourdine. L'Irak n'eut pas le temps de se joindre à cette union, ce qui aurait pourtant rééquilibré les influences. Et puis, en raison du pétrole, toujours lui, "les Occidentaux" n'allaient pas laisser s'instaurer une force unie capable de leur dicter exigences et... tarifs. Donc au bout de quatre ans de tumultes divers l'union fut dissoute.

Aujourd'hui on s'aperçoit que les anciens protagonistes sont chacun à sa façon, mais avec des analogies, dans un même pétrin. L'Irak, envahi par les anglo-étatsuniens il y a dix ans, est aujourd'hui détruit, exsangue, annihilé sans espoir de remonter la pente avant très longtemps.  Le Yémen est secoué presque constamment, depuis qu'il est réunifié, par de violents heurts entre les factions "légitimes", donc soutenues par les États-Unis, et  leurs opposantes "à la Tunisienne". La situation est bloquée, les violences continuent.

En Syrie, le parti Baas et l'armée qui en est le fer de lance, voire le moteur, campe sur ses positions face à des islamistes accourus de partout à l'instigation des États-Unis, de la France, de la Grande Bretagne, avec l'aide des financements des tyrans du pétrole : entre les deux le peuple n'a pas son mot à dire, et subit les assauts des deux factions. Ses propres forces de résistances sont bien maigres. Qu'en sortira-t-il ?

En Égypte, là encore les grandes violences se développent entre une armée grassement rémunérée par les États-Unis, et des islamistes financés pas les États-Unis : les gens du peuple, quel que soit leur statut social antérieur, sont désormais la cible volontairement ou pas des deux grandes factions.

Le bilan est catastrophique : grâce à l'appui intéressé de la "Communauté Internationale" (voir les noms plus hauts), le Moyen-Orient est à feu et à sang. On ne saurait oublier le sultanat de Bahrein (sunnite) dont la grande majorité chiite de la population subit un joug violent et ne réussit pas à s'imposer comme ces jours-ci encore : le grand voisin de Riyad ne répugne pas à envoyer ses propres troupes pour juguler tout soulèvement.

L'impression générale est celle d'une immense marmite dont le couvercle est agité de soubresauts continuels sous la pression intérieure. Et l'on peut s'interroger : comment relâcher cette pression ? En détruisant les fauteurs externes qui apportent fonds et  mercenaires dopés au Wahhabisme forcené ? Ou......

Washingto delenda est


vendredi 28 juin 2013

Russie-Amérique : la fin du Reset ? (Alexandre Latsa) - ou dit autrement : le fauve ouvre à nouveau la gueule

A nouveau se dessine un conflit mondial larvé (pour le moment) entre les chacals de l'ouest et les représentants d'un monde plus équilibré, à savoir la Russie et la Chine. Je sais que comme d'habitude certains voudront apporter ici leur grain de sel, que je connais, mais ne partage pas.  On peut penser ce qu'on veut de ces pays-là, sans eux les choses seraient encore plus intenables qu'elles ne le sont même si leur politique, comme celle des autres grands et moyens pays du globe, est sujette à caution. Bien entendu l'Axe WLT reste le moteur de la prédation, rejoint qu'il est par Paris, et renforcé par les tyrannies sunnites du Golfe. Damas est à la fois un enjeu et un prétexte de manœuvres bien plus vastes recouvrant tout l'espace entre Washington et la ligne Baltique-Mer Noire-Caspienne-Indus.

C'est dans ce cadre qu'Alexandre Latsa apporte sa compétence et sa plume à un billet important paru chez Ria Novosti. Il rappelle que l'affaire Snowden ne fait rien pour apaiser le différend, surtout que Obama lui-même fait mine, au moins, de craindre d'autres révélations du lanceur d'alerte héroïque. La Maison-Blanche joue là le très mauvais rôle du prédateur tous azimuts, à la quête de chaque goutte de pétrole, ou d'autres ressources naturelles stratégiques, pour son service exclusif ; et soucieux de faire taire toute dénonciation de ses forfaits permanents, ainsi éventuellement que de ceux de ses alliés d'occasion.

A priori, il semble que nous soyons plus proches d'un Sarajevo que d'un Yalta. Nul Jaurès n'est là pour tenter de calmer le jeu. Les marchands de mort restent derrière ces enjeux, comme depuis un siècle. Rien n'est changé. Eux et les marchands de fonds restent tapis en attendant une jouissante curée (jouissante pour eux), avec le cynisme qui est leur marque. Seule différence :  cette fois les armes au logo jaune sinistre pourraient parler.


Blog d'Alexandre Latsa: Russie-Amérique: la fin du Reset?

Alexandre Latsa
10:04 26/06/2013
 
Les relations entre Russie et États-Unis n’en finissent pas de se dégrader, cette dégradation semble s’être accélérée ces dernières semaines. Il y a tout d’abord et évidemment le conflit Syrien qui semble de plus en plus se transformer en une guerre indirecte Russie/Amérique.
L’illusion d’une "nouvelle entente" Russo-américaine n’aura donc pas duré. Le dernier sommet du G8 aura été marqué par la fracture Syrienne opposant très clairement la Russie aux autres puissances du groupe, Amérique, Royaume-Uni et France en tête. Le président russe Vladimir Poutine a clairement rappelé durant toute la conférence que "Ce n'est pas le peuple syrien, mais des commandos bien entraînés et armés, y compris de l'étranger (…) par des organisations terroristes, qui combattent contre Assad".

Comme de l’Europe au Qatar, il n’y a plus désormais qu’un pas, il n'est pas surprenant que les "amis de la Syrie" viennent de décider de soutenir encore plus activement l’opposition Syrienne, en optant pour une solution qui apparaît de plus en plus militaire. C’est paradoxalement John Kerry qui y a fait la plus dure déclaration qu’il ait été donné d’entendre à l'égard de la Russie en l’accusant d’être le principal responsable de la poursuite du conflit en Syrie. Cette déclaration traduit sans aucun doute l'interruption de la lune de miel Russo-américaine, pour un certain temps

Réuni à Doha, le club des "amis de la Syrie" a finalement émis un document soulignant que Bachar al-Assad n'aurait aucun rôle à jouer dans la transition en Syrie à l'issue des négociations de paix et surtout que les livraisons d’armes à l'opposition seront désormais dépendantes de la seule volonté de chaque pays. La Russie qui souhaite l’organisation d’une conférence dite Genève-2 afin de trouver une solution politique au conflit se trouve désormais face à une coalition beaucoup plus soudée et décidée regroupant l’Occident, la Turquie et les puissances sunnites du Golfe. Les questions du maintien de Bashar-El-Assad au pouvoir et de la participation de l’Iran (avec son nouveau président pourtant réformateur) à la conférence sont les deux principaux points d’achoppement entre la Russie et la coalition Occidentalo-sunnite qui s'est formée sur ce sujet.

La Russie vient donc d’appeler l’Amérique à clarifier sa position, c'est-à-dire choisir entre : la solution politique Genève 2 et la solution de soutien militaire à une opposition qui a décidé coute que coute de continuer la guerre pour renverser le pouvoir en place en Syrie
La tension diplomatique ne concerne pourtant pas que la Syrie. Les Etats-Unis viennent ce lundi 24 juin de simplement menacer la Russie et la Chine de "conséquences" dans leurs relations bilatérales avec l’Amérique, suite au concours apporté par ces deux pays à l’exfiltration d’Edward Snowden, ex-consultant de la CIA qui a récemment dénoncé le système PRISM. Edward Snowden est accusé par les USA de transfert illégal d'informations relevant de la sécurité nationale et de transfert prémédité de renseignements secrets. Il a quitté Hong-Kong où il résidait ces derniers jours pour se rendre, via un vol Aeroflot, à Moscou d'où il devait s'envoler pour une destination inconnue.

Ces menaces américaines arrivent curieusement au moment ou Russie et Chine viennent de signer un énorme contrat pétrolier d’une valeur de 270 milliards de dollars sur 25 ans, L’accord a  été signé entre CNPC et Rosneft, dirigée par le proche de Vladimir Poutine Igor Sechin. Rosneft se place donc comme le leader du volet pétrolier dans la coopération énergétique Russo-chinoise.

Cette collaboration entre Chine et Russie est un élément d’une politique plus large de diversification de livraisons énergétiques russes en jouant notamment, et principalement, la carte asiatique afin d’équilibrer la grande dépendance actuelle de la Russie face à une Europe en crise.

Ce partenariat pétrolier conclu avec la Chine, alors que les discussions Russo-chinoises sur la coopération énergétique piétinaient depuis longtemps, est un indicateur supplémentaire de la détermination russe à visiblement ouvrir pour le pays une "fenêtre sur l’Asie", sorte de pendant historique de la "fenêtre sur l’Europe" qui avait été elle ouverte au 18ieme siècle, symbolisée par la construction de la somptueuse Venise du nord, Saint-Pétersbourg.


L’opinion exprimée dans cet article ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.
Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

samedi 1 juin 2013

Oligarchie financière: La City de Londres, le nid de l’hydre à éliminer…

Un billet significatif et bien explicite sur Résistance71, trouvé ce matin par hasard (merci Cap 2012). Faisons-le suivre : on comprend tout. Pas de nom d'auteur.


Oligarchie financière: La City de Londres, le nid de l’hydre à éliminer…

Rien ne se fait dans le monde, du moins pour sûr dans le monde occidental, sans l’aval de la City et son cartel banquier. Son influence sur le politico-économique a atteint son paroxysme et perdure depuis au moins les guerres napoléoniennes lorsque la banque Rotschild finançait les deux côtés de la belligérance. De fait, Wall Street n’existerait pas sans la city de Londres. Wall Street est inféodé à la City et non pas l’inverse. Les Rockefeller et autres Morgan, Warburg etc, sont les agents de la city au "nouveau monde", dans une Amérique soit disant "indépendante" de l’influence britannique. Le cartel des banques privées des banques centrales, incluant la Banque d’Angleterre et leur QG de la Banque des Règlements Internationaux de Bâle prennent leurs ordres à la City de Londres. La couronne d’Angleterre et sa banque sont inféodées à la City de Londres et non pas l’inverse.

La City de Londres est le nid de l’hydre, le mettre à bas serait un bon début…
– Résistance 71 –

La City de Londres capitale de la mafia planétaire !

Pierre Hillard

30 Mai 2013

url de l’article original:
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/la-city-de-londres-capitale-de-la-mafia-planetaire,23788

Depuis 2007, la crise ne fait que s’accentuer. La récession s’impose et les États étouffent sous le poids de l’endettement. Cependant, il existe un monde parallèle qui agit comme une sève pour irriguer la gouvernance mondiale en formation : les paradis fiscaux. Ils sont définis par le journaliste économique Nicholas Shaxson comme un « lieu qui se propose d’attirer des activités économiques en offrant à des particuliers ou à des entités un cadre politiquement stable permettant de contourner les règles, les lois et les réglementations édictées dans les autres pays ». Appelés aussi « juridictions du secret », ces paradis fiscaux s’emploient à manipuler les mouvements d’argent internationaux.

On dénombre environ une soixantaine de ces « juridictions du secret » au cœur de la globalisation, qui se subdivisent en trois groupes :


1) Les paradis fiscaux européens comme le Luxembourg, le Liechtenstein ou Monaco ;


2) Les États-Unis, ses États fédérés (en particulier le Delaware) et les dépendances sous influence américaine (les îles Vierges, Panama, …) ;


3) la City de Londres organisée en 3 cercles concentriques : les dépendances de la Couronne (Jersey, Guernesey et l’île de Man), les quatorze territoires britanniques d’outre-mer (les îles Caïmans, les Bermudes, Gibraltar…) et des États entretenant des relations étroites avec l’ancien colonisateur : Hong Kong, Singapour, Dubaï…). Ces centres offshore combinent le secret bancaire et la non-imposition.

La capitale britannique est constituée de deux villes. La première est un vaste centre urbain de plusieurs millions d’habitants dirigé par un maire disposant de peu de pouvoirs. La deuxième est un espace de 3,16 km², appelé « City of London Corporation » ou « Square Mile », subdivisé en 25 quartiers appelés « wards » dont seuls quatre sont réellement habités, tandis que les autres regroupent les bureaux. Dirigée par un Lord-maire, véritable ambassadeur de tous les services financiers, la City est dotée d’un gouvernement (le « Guildhall »). Outre les 9.000 résidents de la City à voter, les représentants d’entreprises (23.000 personnes) ont aussi le droit de vote. Ainsi, Goldman Sachs, la banque Narodny de Moscou ou encore la Bank of China participent à la vie « démocratique » de la City. Ajoutons que des citoyens d’honneur anglais et étrangers appartiennent à ce corps électoral très particulier. Nous pouvons relever les noms de George Bush, Jr. et de Vladimir Poutine. La famille mondialiste est très variée.

La City est un véritable État dans l’État disposant d’un pouvoir total sans avoir de compte à rendre au Parlement de Westminster. Cette politique est rendue possible entre autres grâce au rôle du remembrancer (« remémoreur »), véritable lobbyiste et non-élu, qui est un relais entre la City de Londres et le Parlement anglais. Il est chargé de vérifier que les représentants du gouvernement ainsi que les différents ministères n’élaborent pas de mesures pouvant contrer la toute-puissance et l’indépendance de la City. Il est vrai que celle-ci concentre des intérêts jalousement gardés. Sur ce petit territoire, on trouve près de 550 banques, la moitié des assureurs de la planète — plus que ceux de New York, Paris et Francfort réunis — un volume d’affaires journalier cinq fois supérieur au PNB anglais, la moitié des entrées en bourse dans le monde et près de 80 % des hedge funds (fonds spéculatifs) européens. Comme l’a résumé joliment le député anglais Tony Benn, la City « est une île offshore amarrée sur la Tamise ».

Sachant que la quasi-totalité des investissements internationaux se fait via les centres offshore, en profitant au passage d’avantages fiscaux et de contraintes juridiques bien allégées, les multinationales s’en donnent à cœur joie. Pareille à une araignée au milieu de sa toile, la City de Londres régente tous ces flux financiers. La dérégulation des marchés qui s’est accélérée à partir des années 1980 a conduit à des volumes financiers colossaux transitant dans les paradis fiscaux. Selon l’économiste John Christensen, ils sont évalués à plus de 20.000 milliards de dollars (3). Une telle situation montre clairement que les politiques n’ont plus le pouvoir et que la finance a en main des atouts majeurs pour imposer un monde se rapprochant de l’idéal orwellien.

Vidéo en français sur la city de Londres:
http://www.youtube.com/watch?v=QNf78pfAYsg



mercredi 22 mai 2013

Les " #Occidentaux " vont-ils cesser de chatouiller la queue de l'Ours en #Syrie ?

Assawra nous rappelle ce que rabâchent les médias et les chefs d'États "occidentaux" : Pour
faire cesser le conflit de Syrie, il faut que Assad s'en aille.

Cette fois c'est William Hague, le ministre des Affaires Étrangères britannique qui se prête à cet exercice. Une autre fois ce sera l'administration US qui lancera l’admonestation. La pression est continuelle. D'ailleurs, plus loin dans le texte, on relève ce paragraphe symptomatique :
Le Premier ministre du Qatar cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani a estimé à l’instar de M. Hague, qu’un règlement "politique" du conflit était tributaire du départ du président Assad.

Allons-y. Réfléchissons. Supposons que Bachar el Assad parte. Que se passera-t-il ? La situation sera-t-elle assainie pour autant ?

Déjà, tous les mercenaires et autres "volontaires", parmi lesquels des français, vont-ils disparaître comme par un coup de baguette magique ? Bien simplet serait celui qui croirait à cette fable. Resteront en présence des hommes armés contre d'autres hommes armés. La situation risque même de se durcir.

L'exemple libyen est là pour donner des pistes. Les "spécialistes" étrangers vont être bien plus hardis, ce sont de véritables commandos US, français, britanniques qui s'efforceront d'investir, conquérir ou détruire les points clefs du pays. La porosité de la frontière turque, les conditions bien moins malaisées de circulation feront que c'est une marée qui va se précipiter.

Les droits des habitants seront-ils reconnus et défendus ? Là encore, la Libye démontre que ce sera le chaos. Une chape de plomb rendra toute information entrante ou sortante parfaitement aléatoire. La désinformation, la propagande vont s'en donner à cœur joie. L’État plus au sud en profitera pour gagner du terrain dans le Golan, en misant sur la débandade de l'armée.

Vulnérabilisé, l'Iran va appeler au secours la Russie, qui déjà voit d'un mauvais œil "les Occidentaux" lorgner sur son hinterland avec pour but de la fragiliser. De fortes mises en gardes émaneront de Moscou, avec raison. Seront-elles entendues ? Les précédentes ont pourtant été assez claires, à maintes reprises.

Il est assez clair que cette invasion - car il n'y a pas d'autre terme pour désigner cette ingérence dans un État souverain, même si celui-ci est contesté par... ceux qui ont intérêt à le déstabiliser - va aboutir à une situation encore plus explosive que l'affaire des missiles de Cuba, il y a cinquante ans.  Les (ir)responsables du 1600 Pennsylvania Ave et du 10 Downing St. se rendent-ils compte du danger, ou le minimisent-ils au point de continuer à avancer leurs pions ? C'est probablement Londres qui est le plus en pointe, comme pour l'invasion de l'Irak. La tentation de dominer n'est pas éteinte au cœur d'Albion.

Bachar el Assad n'est pas un saint. Ses adversaires ne le sont pas plus.  Ils n'ont aucune leçon à lui donner. La torture, ils connaissent au point d'en avoir fait un art. Pendant qu'il en est encore temps, il faudrait que les humains de bonne volonté leur enjoignent d'arrêter les frais avant que le monde entier ne disparaisse dans une apocalypse finale, celle qui plus que jamais n'a pas de vainqueur. Mieux vaut Assad ET des réformes, que la fin de toute vie.

mercredi 21 novembre 2012

Entre Méditerranée et Jourdain, que faire ?

La situation de Gaza devient de plus en plus intenable. Elle est soutenue à bouts de bras par certains haineux, qui en veulent toujours plus comme ici.




Pour la solution au conflit, souvenons-nous qu’il a eu pour origine les anglo-saxons, et que leur soutien sans faille vis-à-vis de Tel Aviv continue (voir la dernière déclaration d’Obama). Je parlais plus haut de causes économiques toujours présentes dans les conflits. Là, plus exactement il s’agit d’une invasion "civile" avec des moyens militaires, et le facteur économique n’est pas absent (il explique d’ailleurs la campagne BDS, visant à refuser des produits provenant de territoires occupés, selon les codes internationaux, donc une campagne parfaitement légitime). 

Existe aussi le facteur géopolitique, celui qui sous-tendait déjà le rapport Balfour. Le gouvernement britannique voulait garder, via des transplantés reconnaissants (et recrutés selon le critère "juifs", parce qu’il en fallait un), la mainmise indirecte sur ces territoires. La folle aventure de Lawrence en est un exemple, sans doute parmi d’autres.

En somme, le problème, c’est sans doute à Londres et à Washington qu’il faut le creuser. Aussi longtemps que ce seront des extrémistes qui tiendront le gouvernement de Tel Aviv, ce n’est pas dans la région que résidera la solution.

La solution ? Compte tenu de l’imbrication, délibérée ou non, entre les populations, elle ne peut être que dans l’intégration de toutes celles-ci. Pour y parvenir, il faudrait que les lois constitutionnelles (puisqu’il n’y a pas vraiment "la" constitution israélienne) soient amendées, et que le terme "État juif" soit abrogé. Il faudrait aussi que les colonies les plus récentes soient vidées des immigrants les plus récents, et que ceux-ci repartent, ou aillent s’installer dans des zones réellement vides (les déserts ne manquent pas dans le coin). L’important n’est-il pas le droit à l’eau, le droit à se nourrir, le droit de circuler librement pour ceux qui sont actuellement encagés et humiliés, voire massacrés d'une façon telle qu'on ne le ferait pas pour des animaux ? Avec le temps, la haine tomberait d’elle-même.

Pour cela, il faudrait, et ce n’est absolument pas le cas actuellement, bien au contraire, il faudrait que le gouvernement français exerce une pression amicale, mais ferme, délibérée et continue sur les gouvernements de Washington et Londres. Bien entendu, le personnel politique, "journalistique", "philosophique" en vue devrait être remplacé par d’autres personnes plus objectives. Ce terrain-là est occupé par des sommités qui toutes, comme par hasard (les autres sont écartées quelle que soit leur valeur), ont des intérêts sentimentaux vis-à-vis de Tel Aviv. Ce n’est pas l’opinion de nos compatriotes en général, mais ceux-là sont muselés par des attaques très dures menées par des Gardiens aux opinions très orientées. Le Grand Soir en sait quelque chose.

Donc il y a bien des solutions, mais elles sont complexes, et difficiles à appliquer maintenant. Un certain lobby de facto (insistons là-dessus) veille à préserver le statu quo, voire à le renforcer. C’est à la force de la démocratie, d’une façon ou d’une autre, qu’il reviendra (au prix de pénibles efforts, soyons-en sûrs) d’y remédier.