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mercredi 11 septembre 2013

Syrie: les rebelles préparent une attaque chimique contre Israël (Ria Novosti)

C'est court, mais alarmant.  Voici une dépêche de Ria Novosti. Ce n'est sûrement pas à prendre à la légère.

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21:21 09/09/2013
MOSCOU, 9 septembre - RIA Novosti

Les adversaires du régime de Bachar el-Assad projettent de lancer une attaque chimique contre Israël depuis un territoire contrôlé par le gouvernement syrien, a annoncé lundi la chaîne de télévision anglophone Russia Today (RT), citant ses propres sources.
Selon RT, il s'agit d'une provocation d'envergure visant à forcer une intervention militaire étrangère en Syrie.
Depuis mars 2011, la Syrie est le théâtre d'un conflit armé entre autorités et opposition. Les affrontements ont déjà fait plus de 70.000 morts, selon différentes estimations. Les autorités syriennes affirment faire face à des terroristes bien préparés et armés dont beaucoup viennent de l'étranger.
Les parties en conflit s'accusent mutuellement d'utiliser des armes chimiques.



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Ce genre d'information confirme que ce qui se passe en Syrie au niveau des mercenaires d'Al Qaida n'a guère de rapports avec le soulèvement d'un peuple contre son régime (et ce, même si effectivement une partie de ce peuple a bel et bien pris les armes) : il s'agit de déstabiliser toute la région, quels qu'en soient les moyens. Une attaque aux gaz, qu'elle ait pour cible une partie du territoire israélien ou une partie du territoire syrien (où même des soldats réguliers issus de la conscription en ont été victimes), est toujours une lâche attaque aux gaz.

Il est pourtant clair que les premiers bénéficiaires de tels agissements ne peuvent être que les coalisés Occidentaux et de la péninsule arabique, qui peuvent se prévaloir de ces meurtres pour lancer une attaque d'envergure sans ressortir le flacon de Colin Powell. Les exemples de l'Irak et de la Libye (entre autres) démontrent abondamment combien ce serait une catastrophe pour tout  le monde, hormis quelques multinationales et leurs criminels de dirigeants et actionnaires.

mercredi 22 mai 2013

Les " #Occidentaux " vont-ils cesser de chatouiller la queue de l'Ours en #Syrie ?

Assawra nous rappelle ce que rabâchent les médias et les chefs d'États "occidentaux" : Pour
faire cesser le conflit de Syrie, il faut que Assad s'en aille.

Cette fois c'est William Hague, le ministre des Affaires Étrangères britannique qui se prête à cet exercice. Une autre fois ce sera l'administration US qui lancera l’admonestation. La pression est continuelle. D'ailleurs, plus loin dans le texte, on relève ce paragraphe symptomatique :
Le Premier ministre du Qatar cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani a estimé à l’instar de M. Hague, qu’un règlement "politique" du conflit était tributaire du départ du président Assad.

Allons-y. Réfléchissons. Supposons que Bachar el Assad parte. Que se passera-t-il ? La situation sera-t-elle assainie pour autant ?

Déjà, tous les mercenaires et autres "volontaires", parmi lesquels des français, vont-ils disparaître comme par un coup de baguette magique ? Bien simplet serait celui qui croirait à cette fable. Resteront en présence des hommes armés contre d'autres hommes armés. La situation risque même de se durcir.

L'exemple libyen est là pour donner des pistes. Les "spécialistes" étrangers vont être bien plus hardis, ce sont de véritables commandos US, français, britanniques qui s'efforceront d'investir, conquérir ou détruire les points clefs du pays. La porosité de la frontière turque, les conditions bien moins malaisées de circulation feront que c'est une marée qui va se précipiter.

Les droits des habitants seront-ils reconnus et défendus ? Là encore, la Libye démontre que ce sera le chaos. Une chape de plomb rendra toute information entrante ou sortante parfaitement aléatoire. La désinformation, la propagande vont s'en donner à cœur joie. L’État plus au sud en profitera pour gagner du terrain dans le Golan, en misant sur la débandade de l'armée.

Vulnérabilisé, l'Iran va appeler au secours la Russie, qui déjà voit d'un mauvais œil "les Occidentaux" lorgner sur son hinterland avec pour but de la fragiliser. De fortes mises en gardes émaneront de Moscou, avec raison. Seront-elles entendues ? Les précédentes ont pourtant été assez claires, à maintes reprises.

Il est assez clair que cette invasion - car il n'y a pas d'autre terme pour désigner cette ingérence dans un État souverain, même si celui-ci est contesté par... ceux qui ont intérêt à le déstabiliser - va aboutir à une situation encore plus explosive que l'affaire des missiles de Cuba, il y a cinquante ans.  Les (ir)responsables du 1600 Pennsylvania Ave et du 10 Downing St. se rendent-ils compte du danger, ou le minimisent-ils au point de continuer à avancer leurs pions ? C'est probablement Londres qui est le plus en pointe, comme pour l'invasion de l'Irak. La tentation de dominer n'est pas éteinte au cœur d'Albion.

Bachar el Assad n'est pas un saint. Ses adversaires ne le sont pas plus.  Ils n'ont aucune leçon à lui donner. La torture, ils connaissent au point d'en avoir fait un art. Pendant qu'il en est encore temps, il faudrait que les humains de bonne volonté leur enjoignent d'arrêter les frais avant que le monde entier ne disparaisse dans une apocalypse finale, celle qui plus que jamais n'a pas de vainqueur. Mieux vaut Assad ET des réformes, que la fin de toute vie.