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mercredi 20 novembre 2013

Pouvoir, Profit, Travail, ou la propriété privée remise en question

Sur les blogs et ailleurs, les plus lucides n'hésitent pas à le dévoiler, l'écrire, le proclamer, le dénoncer : tout s'accélère, les très riches sont de plus en plus riches et de plus en plus vite ; les pauvres sont de plus en plus pauvres de plus en plus vite. Ils sont de plus en plus nombreux, y compris parmi ceux qui "ont la chance" d'avoir un boulot, tant celui-ci est trop souvent partiel, parcellaire, en miettes. Les très riches, grâce à leurs liquidités en augmentation, ont de plus en plus la possibilité de peser sur ceux qui, sur le devant de la scène, sont censés décider. Tous les moyens sont bons. Se déchaînent des campagnes de presse grâce à ces folles maîtresse non rentables (ôôô l'horreur) que sont les journaux "d'opinion", où seule celle du propriétaire a droit de cité. Se présentent des "conseillers" téléguidés, qui diffusent "la bonne parole" à des décideurs plutôt paresseux : comme c'est simple, quand d'autres vous proposent idées, arguments, réparties, "bons mots" pour retourner un auditoire... Des officines créées spécialement ne sont là que pour affûter tout l'arsenal de charme et de pressions amicales, puis plus pressantes, voire menaçantes si nécessaire. Rares sont les routiers de la politique irréprochables, donc les pressions font mouche presque toujours.

Le capital joue donc là-dessus pour placer ses gens comme il faut, là où il faut, quitte à employer la violence si la persuasion s'est montrée inefficace. Le capital est à la fois un "bel" outil, une addiction terrible liée au Pouvoir qu'il procure et aux plaisirs qu'il permet de se prendre sans sourciller sur le coût. Ne seront-ce pas d'autres qui, en fin de compte, paieront ? Les lois fiscales, électorales, sur l'encadrement du travail, de la santé, sur les moyens de sûreté ne sont-elles pas écrites par les valets du Capital, votées par ses obligés et promulguées par des fantoches "fabriqués" dans l'opinion ?

Patrice Lumumba
Des solutions existeraient bien sûr, des solutions massivement alternatives prenant le contrepied de ce qui se fait aujourd'hui en toute impunité. Certains s'y sont même essayés, avec jusqu'à présent peu de résultats, quand ils n'avaient pas "un accident". Repensons à Sankara, Lumumba, Mossadegh, Allende, Kadhafi, aux doutes concernant Colucci ou Chavéz, etc... L'Establishment (mot anglais naturellement, vu le culte du Capital dans les pays anglo-saxons en particulier) est vraiment très fort, et bien entendu international.
Dans notre pays, de ce fait, à part de belles phrases et des oppositions tonitruantes, la volonté de lancer "autre chose" n'avance guère. Les programmes sont pusillanimes, insuffisants, mièvres, sans grande portée : encore s'agit-il de programmes que les genzenplace qualifient de "gauche de la gauche", de révolutionnaires, afin d'effrayer qui aurait l'idée de s'y joindre. Seuls des philosophes vont avancer des solutions plus radicales, rejoints un peu plus récemment par des économistes ou des sociologues, voire sans doute des géographes reprenant la grande tradition d'Élisée Reclus. Cela reste bien académique, et qui va les lire à part des personnes déjà plus ouvertes et à moitié acquises ?


Mais pourquoi, alors, ces philosophes ne cherchent-t-il pas simplement à anéantir le capitalisme, en proposant d'abolir ses deux fondements qui sont le profit et le pouvoir ? Et pour que ces deux chancres disparaissent à la fois, n’est-il pas souhaitable de mettre fin à la propriété privée ? Car le Pouvoir, c’est le Pouvoir sur quelqu’un : à partir du moment où la propriété privée est bannie, cela change même les bases de la société au niveau du couple, où souvent, trop souvent surgissent des relations de Pouvoir. Et au niveau du travail, qui est un acte contraint partiellement compensé par une monnaie censée donner les moyens de reconstituer... la force de travail.

Un cercle vicieux en somme, qui se combine avec le cercle de la production qu’il faut écouler à tout prix afin de payer le renouvellement d'une partie (c'est vicieux) de la force de travail. Les deux roues "de l’enfer" diraient sans doute des croyants. Roues qui se combinent avec la roue du Profit, il en faut toujours plus parce que jamais ce n'est assez gratifiant : en effet ce n’est que du vent, même s’il permet d’acheter toujours plus de Pouvoir.

Cette solution radicale, la disparition de la propriété privée, serait-elle trop demander à l’Humanité, même pour en assurer la sauvegarde ? Car le capitalisme est une force de destruction majeure, capable de balayer toute vie sur Terre pour tenter d’assouvir ses soifs inextinguibles de base. Ses grands-prêtres complètement plongés dans l'addiction la plus virulente en sont arrivés à ne même pas réfléchir aux chances de leur propre survie en cas de pollution majeure et irréversible. C'est bien pourquoi mettre en place une nouvelle donne toute différente devient de jour en jour plus important, plus urgent, plus crucial.

Repensons à cette Révolution bourgeoise qui eut lieu en 1789 : si les sans-culottes furent la matière brute qui permit de renverser une certaine hiérarchie, souvent de façon très sanglante, ce sont bien des bourgeois qui se retrouvèrent aux commandes de la rédaction de la première Constitution, épaulés par quelques nobles "libéraux" et des ecclésiastiques modestes (quelques curés) ou opportunistes comme l'inénarrable Talleyrand, le subtil Sieyès, le retors Fouché. Là où les relations étaient basées sur une suzeraineté complexe et souvent verbale, s'instaura alors une méticuleuse mise en forme de la propriété privée. Là où les devoirs étaient réciproques (les seigneurs avaient en principe le devoir de défendre leurs fermiers et la population des terres jouxtant leur château ; le roi devait défendre les seigneurs et la population en général : le tout en contrepartie des impôts et corvées), se substitua la propriété simple analogue à celles qui prévalait dans les villes. La notion de propriété s'en trouva énormément renforcée, comme en témoigna le préambule de la Constitution de 1793, article 2.
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Article premier (le but de la société)

Le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles.
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Article 2 (énumération des droits)

Ces droits sont l’égalité, la liberté, la sûreté, la propriété.


Sur ces pierres se bâtirent toutes les lois, mises en forme de façon drastique par le Code Napoléon, toujours en vigueur malgré des aménagements. Le problème est bien là, surtout depuis que des accords internationaux refusés par les citoyens, mais appliqués par des représentants félons, ont magnifié la prééminence de l'ogre capitalistique dopé par les idées de la catastrophique École de Chicago.

De cet engrenage mortel, il faut donc à tout prix sortir, casser le cercle vicieux, reprendre la définition même de la propriété. Il ne faut pas hésiter : une personne ne devrait avoir que le droit de jouissance (ce qu'en droit on appelle l'usus ) de bien appartenant en fait à la communauté : celle-ci par l'intermédiaire de tous les citoyens pourrait fabriquer des biens en fonction des besoins, les réparer, mais non s'en séparer (ce qu'on appelle le fructus ) : la dernière pièce de la propriété étant tout simplement exclue ( l'abusus ), soit le droit de se séparer de ces biens en les détruisant ou en les vendant. Le fait de devoir démanteler quelque chose devenue dangereuse impliquerait automatiquement celui de reconstruire quelque chose d'équivalent.

Voilà ce qu'il faudrait mettre en place, ce qui changerait les rapports entre tous les humains, et permettrait d'accéder enfin à un âge d'or bien plus raisonnable que la catastrophe que nous vivons actuellement. La propriété privée disparue, la monnaie n'aurait bien entendu plus de raison d'être puisque tout se ferait sous forme d'échanges de bons procédés entre personnes toutes égales, et toutes différentes en talents (différentes, mais pas plus ou moins utiles).


Il y a du travail ! Même si la notion de travail communément sous-tendue actuellement disparaîtrait dans ce nouveau cas de figure, remplacée par celle de tâches nécessaires et librement consenties sans esprit de lucre ou de domination.

mardi 19 novembre 2013

Étiquetage de la viande : une sénatrice française menacée de mort (La Voix de la Russie)

Vu cette info grâce aux Moutons Enragés. Toujours cet amalgame pour cacher une occupation,  une discrimination en vue de la possession d'un territoire.

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Étiquetage de la viande : une sénatrice française menacée de mort

17 novembre 2013, posté par Benji


Par La Voix de la Russie |



 L’affaire se passe dans le domaine de l’alimentaire et a plus exactement rapport à l’abattage rituel des animaux en France, et notamment la question de l’étiquetage des produits venant des territoires occupés par Israël.


Sylvie Goy-Chavent, UDI, a été nommée rapporteur de la mission filière viande au Sénat. Cette mission, qui avait pour intitulé « État des lieux de la filière viande en France et comment restaurer la confiance des consommateurs », a été mise en place au lendemain du scandale de la viande de cheval trouvée dans les lasagnes. Sylvie Goy-Chavent se met au travail et demande une réglementation sur la viande pour que les consommateurs soient informés sur son origine, sur la manière par laquelle les animaux sont tués et si un rite religieux a été appliqué. Sylvie Goy-Chavent sera menacée par rapport à sa carrière politique (« vous êtes finie ») et menacée de mort. La justice française et les médias français ne diront rien sur ces menaces proférées à l’encontre d’une élue de la nation qui de surcroît se trouve mandatée par le Sénat. Aujourd’hui, Sylvie Goy-Chavent se pose des questions sur la France, cette grande démocratie et ce symbole des droits fondamentaux.



Silence général en France. Sylvie Goy-Chavent est maire de la commune de Cerdon, dans le département de l’Ain, depuis 25 ans et sénatrice depuis 2008. Elle s’intéresse aux questions de droit international, et notamment à l’étiquetage des produits venant de Cisjordanie, des territoires occupés par Israël.


« Des extrémistes se disant de culture juive m’ont menacé de mort.
 
 Fin juillet 2013, j’ai porté plainte mais je n’ai pas de nouvelles de ma plainte. Je me demande ce qu’il se passe en France. Les médias ne relaient pas cette affaire. Tout le monde reste silencieux. Les médias sont très orientés en France et je cherche à trouver des moyens pour médiatiser cette affaire car on ne peut plus aujourd’hui travailler sereinement ». Sylvie Goy-Chavent souhaite qu’on réponde enfin au droit international car, selon la sénatrice maire, cette occupation des territoires est illégale et plusieurs acteurs sont alertés sur la question, y compris la communauté internationale. « J’aurais voulu qu’on arrête d’importer des produits venant des territoires occupés avec des étiquettes estampillées Israël. »


Le lobby. « J’ai envoyé à mes collègues, aux 348 sénateurs, un document de travail qui est confidentiel et très rapidement j’ai été contactée par le député des Français à l’étranger qui est basé en Israël. Il était très fâché que je fasse des choses pareilles. Les 27 sénateurs de cette mission, des communistes, des UDI, des PS, des UMP des non inscrits, des Verts… ont pourtant tous voté cette mission ». Sylvie Goy-Chavent explique que les sénateurs avaient 40 propositions, que deux ont été votées, celle consistant à étiqueter les pays d’origines pour les produits à base de viande dans le but de protéger l’élevage français et à mettre un étiquetage signalant de quelle manière les animaux sont abattus.



 « Cette dernière mesure a agacé la communauté juive et ce fut le prétexte pour m’attaquer », dit Sylvie Goy-Chavent. « C’est une question d’argent. Je ne comprends pas cette excitation de la communauté juive. C’est quelque chose d’intolérable d’être menacée de mort tout l’été, d’être traitée d’antisémite sur les sites extrémistes, d’être traînée dans la boue. C’est intolérable ».



La justice française n’est pas intervenue répète la sénatrice, qui n’en revient pas que malgré son statut et sa mission, la justice et les médias ne fassent pas leur travail. La sénatrice souhaite, comme elle le souligne, « de manière non stigmatisante » et simplement dans un souci de transparence, que les mots casher ou halal soient indiqués sur les produits pour que tous les consommateurs en soient informés. On apprend que les sénateurs ou que les élus de l’UDI, contrairement à la base de l’UDI qui est outrée, ne soutiennent pas Sylvie Goy-Chavent franchement.



Argent et religion. « Les conditions des religions ne sont même pas observées car toutes les 40 secondes, un bovin est tué. On ne laisse pas mourir l’animal tranquillement ». Cela serait donc une question d’argent et sa mission aurait énormément énervé les communautés qui ont beaucoup à perdre. Pour Sylvie Goy-Chavent, cet acharnement contre elle sur la question de l’abattage religieux est l’arbre qui cache la forêt. Sa demande d’étiquetage des produits des territoires occupés par Israël serait la véritable question : « Le rapport sur la viande a été publié le 19 juillet c’est le 10 juillet que j’ai été insultée. Il y a donc un problème. » Le président du Sénat tenterait, selon les dires de la sénatrice, de la faire taire en lui donnant des conseils. « La communauté musulmane est en phase avec moi. C’est une minorité de la culture juive qui provoquerait tout ça. Le fond du problème est de discréditer une personne qui dénonce l’occupation des territoires par Israël. »



Casher-halal. « Aujourd’hui, nous avons à peine 1 % de la population française qui consomme de la viande casher contre 5 % de la population musulmane qui consomme de la viande halal », explique Sylvie Goy-Chavent. « Et 80 % des moutons et plus de 50 % des bovins sont abattus selon un rituel religieux en France ». Le but de la mission de Sylvie Goy-Chavent est que le consommateur puisse savoir comment a été abattu un animal, que le mode d’abattage soit inscrit sur le paquet d’emballage. Sylvie Goy-Chavent soulève une question importante. Comment expliquer que les animaux soient abattus à plus de 50 % pour les bovins et à 80 % pour les moutons selon un rituel religieux sans que la population française en soit avertie, voire même informée ? Et comment se fait-il qu’une minorité puisse dicter à la majorité ce qu’ils doivent manger, et comment ? Des millions de Français se demandent, tout comme cette sénatrice, où va la France. Plus que jamais, la base de la société commence à partager les inquiétudes de certains nos élus.



Source: french.ruvr.ru Merci à Alain pour l’info

lundi 18 novembre 2013

L'IMPÔT des pauvres et l'impôt des riches

Qu'est-ce que j'apprends ! Le Fantôme de Bercy a encore frappé !  Puisque de plus en plus de citoyens sont touchés par les difficultés à garder un travail au salaire décent, puisque le chômage grandit, grandit, puisque les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux, puisque le nombre de petites et moyennes entreprises devant cesser leur activité va crescendo, puisque les plus grandes continuent à "délocaliser" soit les travailleurs, soit les usines, soit les deux, l'ensemble de 95%, voire plus, de la population s'appauvrit.

Qu'à cela ne tienne, Bercy va "écouter" ces difficultés grandissantes. Déjà les taux de la contribution sur le revenu sont bloqués, occasionnant chaque année l'arrivée de nouveaux imposés par l'effet mécanique d'une inflation peu importante, certes, mais inéluctable.  Mais ce n'est pas encore assez. Cette fois-ci, c'est la TVA qui va prendre de l’embonpoint. C'est une belle machine, la TVA. Tout le monde la paie, même les plus démunis. Pas d'effet de seuil.  Pas de niche fiscale pour s'en prémunir. Tout le monde à la casserole.

Mais, mais, mais, mais, mais. Le très riche mange du pain, la mère solitaire à temps partiel dans un hypermarché mange du pain, ses enfants également. C'est à peu de choses près le même pain. L'une et l'autre en ont besoin à peu près de la même quantité par jour. Les conditions pour l'obtenir ne sont pas exactement les mêmes.  Même punition pour les légumes, le chauffage, toutes ces choses qui rendent la vie moins insupportable.

Enfoncer le clou

Mais alors, c'est parfait.  L'aréopage des Très Très Très Hauts Fonctionnaires de Bercy, ceux qui sont parmi une caste particulière de rémunération a donc décidé... d'augmenter la TVA : il faut bien nourrir la bête, n'est-ce pas ! Insidieusement, les conditions de vie des 95% vont se décaler vers le bas. Mais ce n'est pas grave.

Ce n'est pas grave, parce qu'on ne peut avoir plus de deux repas principaux par jour. Ce n'est pas grave, parce qu'on ne peut pas se déplacer dans plus d'une Bentley à la fois. Ce n'est pas grave, parce que les tranches de revenu imposables ont été drastiquement réduites, et que gagner mille fois plus n'occasionne qu'une augmentation modeste de l'impôt sur le revenu. Ce n'est pas grave, parce que les revenus du capital, source principale pour "ces Messieurs",  sont à peine écornés, et que, il y a quelques jours, il a été décidé de ne rien changer à cet état de fait.

Les conditions de vie des super-riches ne vont même pas changer, il est des plafonds qui ne signifient plus rien. En revanche, ils auront de plus en plus d'argent de côté pour influencer les politiciens, les cajoler, afin... de gagner encore plus. L'addiction est grave, comme celle d'une drogue illicite, à ceci près que tout est légal, tout est bien, et que même ceux qui sont pris le coude dans la confiture ne seront pas inquiétés, ou symboliquement.

Les damnés de la Terre sous les bombes et les tonfas

Monsieur le Maire Bossard avec son arrêté
A quoi servent ces milliards de plus en plus arrachés à la plus grande partie des citoyens ? Il suffit d'observer. Une petite guerre par ci, une petite guerre par là, de façon directe, ou indirecte.  Quelques dîners périodiques entre "Grands de Ce Monde".  Des "Forces de l'Ordre" déplacées à grands frais pour empêcher des ouvriers de défendre leur outil de travail ;  pour brutaliser des citoyens, maire en tête, qui défendent leurs champs contre l'envahissement de la THT et de ses nuisances ; pour accabler de grenades les défenseurs d'une Zone À Défendre contre des projets mégalomanes ; pour démolir ceux qui protestent contre l'érection de Grands Stades stupides et inutiles ; pour tenter de faire taire ceux qui en ont ras le bol de LGV servant aux plus riches pour se déplacer, quand les lignes de réseaux régionaux peinent à assumer la maintenance.

(j'y étais)
La France, malgré l'opposition des citoyens informés et lucides, s'est permis de prendre la tête d'une coalition, qui a réussi à tuer un pays, la Libye, sous des prétextes erronés, mensongers.  Cela a coûté fort cher, pour démolir ainsi un pays qui était riche, avec des habitants dont aucun alors n'était pauvre. Maintenant, c'est plus clair : ils sont tous pauvres, et le pétrole convoité n'est même plus exploité en raison de la pagaille.

La France s'est encore mise en avant pour contribuer à "taper sur du Syrien", y compris ceux qui s'étaient soulevés contre l'autorité du pays.  Financer des terroristes, en recruter grâce à Pôle Emploi comme certaines liasses de documents découvertes là-bas le suggèrent, les rendre encore plus dangereux grâce à des "conseillers" professionnels,  voilà à quoi sert l'argent des Français modestes, qui aimeraient bien un emploi plus judicieux de cet argent qui leur a été arraché.

En finir, décidément

C'est pour toutes ces raisons, que se lance un appel général à dire NON à une augmentation de la TVA, le Premier Décembre devant le Portique de Bercy. Le Pouvoir (aurait-il donc peur ?) aurait paraît prévu de mobiliser 300 cars de Forces de l'Ordre (sic) pour "protéger" les nababs des bords de Seine. Il convient de ne pas le décevoir, et de submerger les environs. "Ils ont les millions, nous sommes des millions". Chacun, chacune est concerné(e) car il s'agit de dire STOP à un Pouvoir qui veut s'arroger toute la richesse de la France.  Toutes opinions confondues, nous sommes tous concernés, excepté bien sûr la frange de un pour cent qui en ressort plus riche encore.

Bercy, nous voici !

samedi 16 novembre 2013

VACCINS- 30 ans de camouflage et mensonges sur les vaccins viennent d'être mis au grand jour (Wikistrike)

Vu grâce à Jocelyne, Cap 2012 et la suite : la confirmation d'alertes multiples, étouffées pour différentes raison dont la principale n'est peut-être même pas le goût du lucre des industries pharmaceutiques et biologiques. Il existe un lobby informel mais puissant, très malthusianiste, qui considère la population du monde comme beaucoup trop abondante et œuvre en sous-main pour la ramener à moins du dixième de ce qu'elle est : ce sont des paroles échangées entre ses membres devant des oreilles attentives qui, par recoupement, révèlent ce complot implicite. Les guerres, les épidémies, vraies et non traitées, ou fausses , mais donnant prétexte à des vaccinations plus que hasardeuses, les pénuries de nourriture artificielles par rétention, tout concourt insidieusement à ce résultat.

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VACCINS- 30 ans de camouflage et mensonges sur les vaccins viennent d'être mis au grand jour


Sur WIKISTRIKE
Mardi 14 mai 2013
30 ans de camouflage et mensonges sur les vaccins viennent d'être mis au grand jour
Des documents britanniques mettent à jour 30 années de camouflage
Le « Freedom of Information Act » (Acte donnant libre accès à des documents secrets) au Royaume-Uni auquel a eu recours un médecin a permis de révéler le contenu de 30 années de documents officiels secrets montrant que les experts gouvernementaux 

1. savaient que les vaccins ne fonctionnaient pas 
2. savaient que les vaccins pouvaient provoquer les maladies qu'ils étaient sensés prévenir. 
3. savaient que les vaccins présentaient des dangers pour les enfants 
4. se sont entendus pour mentir au public 
5. se sont attelés à empêcher les études de sécurité. 

Ce sont ces mêmes vaccins qui sont rendus obligatoires pour les enfants américains. 
Les parents peuvent soit épargner tout ce mal à leurs enfants, soit continuer à s'incliner devant l'un des plus affreux mensonges de l'histoire, ce mensonge qui veut faire croire que des vaccins - remplis de métaux lourds, de maladies virales, de mycoplasme , de matières fécales, de fragments d'ADN d'autres espèces, de formaldéhyde, de polysorbate 80 (Agent stérilisant) - sont un miracle de la médecine moderne. 

Un médecin américain dont le fils est autiste a eu recours au « Freedom of Information Act » pour obtenir des documents du CDC (Centres Américains de Contrôle des Maladies). Il voulait avoir accès à l'information que possédait le CDC au sujet des dangers que présentent les vaccinations. Selon la loi, il devait recevoir réponse endéans les 20 jours. Pratiquement 7 ans plus tard, le médecin s'adressa finalement à la justice, et c'est là que le CDC a fait valoir qu'il n'était pas obligé de remettre ces documents. Finalement, un juge a ordonné au CDC de remettre ces documents au médecin pour le 30 septembre 2011. 

Le 26 octobre 2011, l'éditorialiste du « Denver Post » s'est dit choqué que l'administration Obama, après avoir promis d'être particulièrement transparente, proposait des modifications au Freedom of Information Act , permettant d'entraver la révélation de documents secrets en autorisant les agences gouvernementales (comme le CDC) à déclarer certains documents « inexistants ». [...] 

Le CDC agit manifestement à l'encontre de la santé de la population américaine. Mais la menace que présente le comportement du CDC sur la vie des Américains ne s'arrête malheureusement pas là. Il a participé à l'élaboration des lois concernant les pandémies qui permettent au gouvernement d'utiliser l'armée, en cas d'urgence pandémique déclarée, pour contraindre toutes les personnes du pays à subir des vaccins non testés, des médicaments, des produits chimiques et d'autres traitements « médicaux ». 

En se basant sur le Freedom of Information Act, on peut dire que le CDC perdrait toute crédibilité s'il devait déclarer pareille urgence pandémique. Après avoir déclaré la pandémie du H1N1 en 2009, le CDC a refusé de répondre à la requête d'information de CBS qui s'en référait au « Freedom of Information Act ». A cette époque, le CDC a tenté de bloquer toute leur enquête. Ce que voulait cacher le CDC, c'était son propre rôle dans un des plus grands scandales médicaux de l'histoire, en s'en référant à des données follement exagérées sur les cas de grippe H1N1 en vue de créer une fausse impression de « pandémie » aux Etats-Unis. 

Le CDC a aussi dissimulé un scandale financier concernant la fausse pandémie qui a coûté des milliards de dollars. Il y a pire, le CDC n'a pas hésité à mettre les femmes enceintes en première ligne pour un vaccin non testé qui comprenait un agent stérilisant, le polysorbate 80. Grâce au CDC, le nombre de rapports de morts fœtales a augmenté de 2.440% en 2009 comparativement aux années précédentes ; situation qui est encore plus choquante que les statistiques de fausses couches qui avaient augmenté de 700%. [...] 

En tentant de sauver les derniers vestiges du secret qui concerne les vaccins et en déclarant que les documents de l'Agence sont inexistants, l'Administration Obama a réduit à néant toutes ses prétentions à la transparence. Mais les lois prévues pour rendre obligatoires des vaccins pandémiques peu connus sont toujours en place et toute responsabilité a été dissoute. Il n'empêche qu'une étude canadienne vient de montrer que le vaccin contre la grippe qui contient le H1N1 et qui a tué des bébés in utero, contribue en fait à augmenter le risque de pandémie. 
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Les américains qui ont été dupés en soumettant leurs enfants aux vaccins meurtriers du CDC possèdent aujourd'hui des moyens de riposte. Les personnes de tous horizons, de chaque organisation doivent : 

1. Prendre connaissance des textes révélés grâce au Freedom of Information Act du Royaume Uni et qui ont trait aux mensonges sur les vaccins. Ces personnes doivent prendre connaissance du refus du CDC de fournir quelque information que ce soit sur ce qu'ils savent au sujet de ces mensonges ; elles doivent aussi prendre connaissance des efforts déployés par l'administration Obama pour camoufler ce que sait le CDC au sujet de ces mensonges. Ces personnes doivent contacter leurs représentants et exiger l'annulation immédiate du calendrier vaccinal du CDC et des lois concernant les pandémies. 

2. Informer chaque vétérinaire, personnel militaire, policiers, agents du DHS, ainsi que le personnel médical de toute la mystification vaccinale. Expliquer à ces personnes que leurs familles sont aussi gravement menacées. Ces personnes ne pouvaient probablement pas savoir qu'elles avaient été manipulées à l'intérieur même de leurs structures par l'industrie pharmaceutique qui les ont transformées en agents meurtriers grâce à la déclaration de « pandémie » ou « d'attaque bioterroriste ». Il est tout à fait clair aujourd'hui que les structures terroristes/bioterroristes ne sont que des escroqueries. Ainsi tous les projets qui sont envisagés pour « protéger » le pays sur base de ces mêmes lois ne feraient que menacer l'existence et la liberté des américains. 

Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), nous savons que le calendrier des vaccinations relève du canular. Ce sont les vaccins qui constituent un danger pour la santé des enfants et des adultes Américains. 

Ce sont aujourd'hui des vaccins obligatoires mal testés avec des adjuvants dangereux qui menacent le pays et qui pourraient provoquer quantité de morts. A l'extérieur d'Atlanta, le CDC a stocké quelque 500.000 cercueils géants, construits pour être incinérés. Il commence à devenir clair que le CDC ne devrait en aucune façon être mêlé de quelque manière que ce soit aux problèmes de santé publique. 

Grâce au Freedom of Information Act, nous savons aujourd'hui que les vaccins ne constituent nullement le miracle de la médecine moderne que l'on a voulu nous faire croire. Toute autorité médicale ou gouvernementale qui prétendrait que les vaccins préviennent les maladies, ignore les documents gouvernementaux comme les innombrables études qui révèlent l'exact opposé, mais ignore également les tentatives du CDC de cacher au public la vérité sur les vaccins. 

source : http://nsnbc.me/2013/05/10/the-vaccine-hoax-is-over-freedom-of-information-act-documents-from-uk-reveal-30-years-of-coverup/
France
Pour compléter, voici un billet de Sylvie Simon qui va dans le même sens.

APPEL POUR UNE JOURNÉE NATIONALE DE BOYCOTT DES MARQUES UNILEVER




Les blogs 6.0 répondent à l’appel lancé par les salarié-es deFralib à Gémenos pour une journée national de boycott des marques d’Unilever.
Cet appel vient après plus de 3 ans de lutte sans répit face à l’une des plus importantes multinationales de l’agrobusiness. Si les salarié-es en sont venus à lancer cet appel c’est que les gouvernements se succèdent et restent sourds.

Pourquoi se battent-ils ?

Le 28 septembre 2010, le groupe Unilever annonçait dans un même souffle la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos et la délocalisation de la production en Pologne. Immédiatement les salarié-es de Fralib ont pris les chemins de la lutte. Les chemins et non le chemin puisqu’ils ont décidé, en Assemblée générale, de réquisitionner l’usine et, dans le même temps, accompagnés de leur avocat Maitre Amine Guenim, de poursuivre par toutes les voies légales les dirigeants voyous.
Dans un futur article nous reviendrons sur les procédures judiciaires qui ont émaillé ces 3 années et 3 mois de lutte, mais pour l’heure, sachez que les 3 PSEi présentés par le groupe Unilever ont tous été annulés. N’imaginez pas une seconde que sans l’action sans relâche des salarié-es une telle réussite aurait été possible.

 

Pourquoi notre aide ?

Au fur et à mesure des exactions de la direction d’Unilever, "les fralibs"ii ont pris conscience qu'ils étaient capables de faire tourner leur usine sans leurs ex patrons. Ils ont aussi réalisé qu'ils pouvaient sauver leurs emplois tout en développant des emplois dans la région. Comment ? En renouant avec la tradition du thé aromatisé avec des produits provençaux plutôt qu'avec des bidons de produits chimiques venus de l'autre bout de la planète.
Depuis, ils demandent à l'entreprise une table ronde pour discuter, avec eux et l’état, de la cession de l'activité, comme cela se fait dans tous les échanges commerciaux de ce monde... Mais voilà, ce sont des ouvriers... Un capitaliste ne voit pas d'un bon œil la réappropriation de l'outil de production pas des salariés. Ça pourrait porter atteinte à leur hégémonie sur le Capital.
Les fralibs le disent eux même, certes ils sont en première ligne, mais sans le soutien sans failles de la CGT, des citoyens, des associations, des partis du FdG... Ils auraient plus d'une fois craqué. Aujourd'hui ils nous appellent, tous, à contribuer à ce que le 7 décembre soit une journée nationale de Boycott national. Pour cela il faut que dans nos villes, nos villages, nos régions nous appelions toutes les organisations que nous connaissons à solliciter leurs réseaux de façon à ce qu'Unilever prenne conscience que dans ce pays pas une personne n’ignore rien de son comportement félon.

 

Que demandent les fralibs ?

La marque Thé L’Eléphant. A celles et ceux qui se demandent bien à quoi cela peut servir, nous répondrons en quelques lignes.

Une marque est un gage de qualité, de confiance et d’habitude. A titre d’exemple sachez qu’UNILEVER avait l’intention de faire disparaître la marque
Thé l’Eléphant et que pour ce faire, une stratégie sur plus de 5 ans avait été mise en place. Le procédé était certes simple mais ô combien fragile. Pour celles et ceux d’entre vous qui étiez des habitué-es de la marque souvenez-vous. Sur les paquets, il y a 5 ans, l’éléphant apparaissait en grand et le logo Lipton en tout petit. Et bien, durant 5 ans les proportions entre les 2 logos n’ont eu de cesse de s’inverser et c’est ainsi qu’il y a peu, l’éléphant avait totalement disparu des paquets. Alors si pour remplacer une marque connue par une autre tout aussi connue l’entreprise est longue et périlleuse pour un groupe aux moyens aussi importants que ceux d’Unilever, imaginez ce qu’il peut en couter à une Scop aux moyens limités pour imposer une nouvelle marque !
Une garantie des volumes pour lancer l’activité de la Scop et se prémunir des ententes entre mastodontes du domaine pour couler artificiellement la Scop T.I. Ils ont en cela tiré les leçons du projet de reprise de Net cacao coulé par Nestlé. Il est facile pour une multinationale de faire monter artificiellement les coûts de la matière première ou de baisser tout aussi artificiellement le prix de ses propres produits sur les rayons des supermarchés le temps d’asphyxier un « concurrent » qui lui aurait damné le pion. Et ne venez pas me dire que la concurrence libre et non faussée garantie par le TCE veille à garantir l’équité … Les ententes entre opérateurs téléphoniques et d’autres acteurs industriels suffisent à nous convaincre du contraire !
Une participation à la formation des ex-salariés de Fralib pour le lancement de la Scop TI. Unilever a avantageusement profité, et profite encore, des aides versées par l’Etat pour son implantation. Il est donc tout à fait normal qu’Unilever rende une partie des aides perçues et que ces fonds profitent à la communauté par la formation des futurs salarié-es –associé-es de la Scop T.I. Il s’agit là de pratiques normales et courantes lorsqu’une session d’activité à court entre 2 sociétés de droit privé. Cette demande est légitime et n’ampute en rien les marges hautement bénéficiaires d’Unilever.
Voici en quelques mots les principales demandes de nos camarades. Vous le constatez par vous-même, elles n’ont rien d’irréel ou d’utopique. Elles ne sont en rien choquantes et surtout elles permettront à 180 salarié-es de maintenir une activité industrielle dans la région. La richesse ainsi produite dépasse largement le cadre de la Scop T.I. pour s’étendre à l’ensemble du bassin de vie des Bouches du Rhône.

A toutes ces demandes le groupe Unilever fait la sourde oreille, ne veut pas discuter et refuse toute négociation et table ronde proposée depuis 3 ans par les salarié-es et par la communauté d’agglomération de Marseille. De plus, le groupe Unilever méprise la justice française et use du harcèlement juridique envers nos camarades. Je vous laisse visionner de nouveau la conférence de presseiii tenue devant le tribunal des Prud’homme de Marseille pour que vous compreniez bien les méthodes des dirigeants d’Unilever.


Ajoutons à cela que l’allié naturel de nos camarades, le gouvernement de « gauche » actuellement au pouvoir se dédit de sa parole et des promesses faites durant la campagne présidentielle. François Hollande, alors candidat, s’était clairement prononcé pour la réquisition de la marque. Le camarade Arnaud Montebourg, à l’époque candidat à la primaire socialiste, avait lui aussi fait des promesses et, une fois ministre, s’est déclaré favorable à la production française. Mais aujourd’hui, alors que nos camarades se battent toujours, personne au gouvernement n’accomplit son devoir.
Alors, parce que 100 salarié-es pour aussi déterminé-es qu’ils soient ne peuvent lutter seul-es face à un mastodonte de l’industrie internationale, il est impératif que nous soyons à leurs côtés. Bien entendu en écrivant des billets sur nos blogs, en leur témoignant notre soutien lors des manifestations, en distribuant des tracts, en participant à tel ou tel concert de soutien. Mais le plus important est de faire pression sur les dirigeants du groupe UNILEVER. Or ces gens là ne comprennent qu’une chose, l’action en bourse qui est directement lié au chiffre d’affaire.
Samedi 7 décembre, Boycottons les marques du groupe UNILEVER.

Popularisons la campagne de Boycott de Lipton !
Des liens :
Le site des salarié-es : http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
Un portail va bientôt voir le jour. Dès que nous aurons terminé les travaux je vous communiquerai l’adresse.


Sur Twitter avec #BoycottLipton
FaceBook avec les pages :


iPSA : Plan de Sauvegarde de l’Emploi


iiLes fralibs ou les fralibien-nes est l’adjectif que les salarié-es se sont eux-mêmes donné.


iiiVidéo de la conférence de presse : http://dai.ly/xzcivo





Séminaire ouvrier Economie Sociale et Solidaire... par Thierry-Le-Roy-84

vendredi 15 novembre 2013

Les impôts, oui, mais pour quoi faire ?

Quand des ouvriers descendent dans la rue ou s'amassent devant leur usine pour défendre leur emploi et celui de nombreux sous-traitants, il est de bon ton pour le préfet du coin de " faire donner " les "mobiles" ou les CRS. Les actions finissent souvent en violences. Souvent, malgré leur vigilance, les membres des services d'ordre des manifs sont confrontés à des casseurs, dont ils décèlent impuissants que ce sont en fait des provocateurs (des clins d'œils échangés avec les "hommes en tenue" les trahissent souvent). Souvenons-nous, il y a un an, des violentes actions de répression à Notre Dame des Landes, qui avaient mobilisé pendant deux mois des hommes casqués de toute la France, pour le grand bénéfice des hôtels du coin. Avec la pléthore d'engins fumigènes, grenades, etc... qui ont été lancés (j'en ai vus, des sacs remplis des étuis vides), avec les rotations journalières d'hélicoptères (au pluriel parfois), la note a dû être particulièrement salée.

Ces opérations se font donc grâce à notre argent, l'impôt sur le revenu certes, mais surtout la TVA. Ainsi, les forces d'oppression tapent sur les humbles, grâce aux subsides que ces mêmes humbles procurent en achetant simplement de quoi survivre. Avons-nous voté pour que surviennent de pareilles vilenies ? Non bien sûr : personne ne nous l'a jamais demandé. En somme, nous citoyens payons pour être molestés quand nous protestons, parce qu'une caste se croit tout permis.  C'est d'autant plus dommageable, que pendant ce temps-là les actions sociales se retrouvent à cours de budget.  Et si "ces Messieurs" rétorquent qu'ils veulent maintenir "l'ORDRE", il s'agit en fait d'une simple répression de revendications légitimes. Rien à voir avec l'Ordre républicain, celui qui concerne tout le monde.

Ah... si seulement tout ce gaspillage avait été employé à rémunérer des assistants sociaux, dans les ghettos où pêle-mêle sont entassés les parias, les "travailleurs pauvres" qui triment pour une misère, et sont obligés de laisser leurs enfants dans la rue pendant leur absence, faute de mieux ! Ah, si seulement on revenait à l'école sur 5 jours, qui permettrait de prendre le temps d'aider les plus en retard (4 jours ½, c'est vraiment idiot parce que les parents ont un mal terrible à le gérer) ! Ce serait plus intelligent pour l'État, que d'emprunter aux banques et autres grippe-sous, pour redonner cet argent à l'une de ces banques aussitôt, ou plus exactement à ses créanciers (d'autres banques). Qui a suivi ? Aberrant.

Nous, citoyens, voulons que notre contribution directe ou indirecte au budget de la Nation soit employée à des fins légitimes, utiles à tous, et non à des entreprises que nous récusons et désapprouvons hautement. Est-ce trop demander ?

Pour faire bonne mesure, et pour que cela soit tangible, il est même recommandé de transférer sur l'impôt sur le revenu une partie importante de l'effort demandé à la TVA : cela paraît plus douloureux, certes, mais au moins c'est bien plus juste surtout si la plupart des niches fiscales disparaissent. Cela permettra aussi de davantage toucher les revenus du capital (intégration des gains sur les arbitrages boursiers).

Et que l'on cesse de tenter de brouiller les pistes, avec des polémiques sociétales qui ne coûtent pas cher, et sont de magnifiques paravents grâce aux médias, simples officines de propagande. Suivez mon regard.

lundi 11 novembre 2013

Errements d’un Empire (Rebelión )

Réveillons-nous ! Un magnifique pamphlet atterrit ce matin sur le Grand Soir : dégustons-le ensemble. Que chacun se rende compte combien, de toutes parts il est assiégé par l'Empire de la Stupidité érigée au rang de valeur ultime, au pont de transformer la Culture et son nécessaire partage par tous, en une simple denrée assimilable au sucre, au pétrole ou au riz, spéculation comprise.


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Errements d’un Empire (Rebelión )

1 - L’Empire Colossal qui ne trouve plus de volontaires pour aller faire ses guerres avec des techniciens importés d’un peu partout construit des drones sans pilote qui tuent les enfants des pays envahis jusqu’au jour où la clique de spéculateurs qui dirige l’Empire Colossal fait en sorte que les techniciens fabriquent les drones sans pilote qui travaillent à la place des ouvriers jusqu’à ce que les travailleurs mis au chômage protestent et découvrent que les techniciens, les politiciens et les spéculateurs sont des drones sans pilote qui détruisent l’Empire Colossal.

2 - L’Empire qui dépense le plus au Monde en espionnage crée de nouvelles agences de sécurité qui espionnent les agences de sécurité qui espionnent les agences de sécurité antérieures jusqu’à ce que tous les espions sont espionnés par d’innombrables espions qui à leur tour sont surveillés par des mouchards jusqu’à ce que tous les citoyens sont des espions uniquement et exclusivement occupés à se dénoncer les uns les autres et arrive le jour où l’un d’eux dénonce tous les autres mouchards de l’Empire qui dépense le plus au Monde en Espionnage.

3 - L’Empire qui consomme le plus au Monde force sous la menace de ses canons les autres nations de la planète à accepter en paiement de tous les biens qu’il leur prend un papier vert qui n’a aucune contrepartie réelle et qui désormais vaut moins que rien alors qu’il ne valait déjà rien et avec lequel il acquiert tout ce qui a de la valeur dans le monde, le pétrole, les matières premières, les ressources, le travail bon marché, les brevets cédés à bas prix, les consciences, les œuvres de l’esprit, jusqu’à ce qu’il prend tellement l’habitude d’importer sans produire qu’il cumule une dette, évaluée en papier vert qui ne vaut rien, de cent pour cent de son Produit Intérieur Brut qui a cessé d’exister à force d’acheter en échange de papier qui ne vaut rien des marchandises qui réduisent son économie à rien.

4 - L’Empire sans Culture en menant des guerres de pillage et de rapine essaie de détruire les cultures des autres nations du monde en écrasant au rouleau compresseur de ses bombardements musées, bibliothèques, en organisant le trafic illégal de pièces du patrimoine historique, le vol de joyaux archéologiques, le pillage de chefs-d’œuvre, la spoliation des créations des populations excentrées qu’il repousse et exclut, la corruption systématique d’intellectuels et de créateurs et l’imposition idolâtre du modèle fondé sur la rentabilité jusqu’à ce qu’à force de tellement accumuler des créations étrangères il devient un amas de dépouilles, une accumulation du vide, un Empire sans Culture.

5 - L’Empire qui consomme le plus de drogues au Monde détruit des pays au nom de la guerre contre la drogue au moyen d’organismes voués au trafic de drogue qui permettent la survie du système bancaire en blanchissant des capitaux qui se réinvestissent dans le trafic le plus rentable au monde qui crée un invisible Empire du Crime qui grossit jusqu’à ce qu’il détruit tout le reste y compris l’Empire qui consomme le plus de Drogues au Monde.

6 - L’Empire qui exploite le plus d’Immigrants au Monde laisse passer de plus en plus de travailleurs migrants qui n’ont pas de droits, qui peuvent être expulsés quand ils protestent et qui travaillent pour rien jusqu’à ce que des immigrants sans droits occupent tous les postes de travail dans les usines de l’intérieur et de l’extérieur et qu’il ne reste plus un poste de travail disponible sur la surface de la Terre pour les citoyens de l’Empire qui exploite le plus d’Immigrants au Monde.

7 - L’Empire qui domine la Communication du Monde crée un Monde qui n’existe que dans la Communication au moyen de guerres humanitaires qui anéantissent des pays pour les protéger, au moyen de génocides philanthropiques qui exterminent des peuples pour leur venir en aide, d’holocaustes bienveillants commis pour le bonheur des victimes, de capitalistes exploiteurs qui œuvrent dans l’intérêt des exploités et de corrupteurs d’enfants mineurs agissant pour la défense de l’enfance et puis un jour il finit par vivre dans ce Monde qui n’existe que dans la Communication et où jamais ne lui parvient la nouvelle qu’il a cessé d’exister dans le Monde qui existe ailleurs que dans la Communication.

8 - Depuis qu’il ne produit plus rien l’Empire qui maîtrisait la Dette Extérieure ne peut plus payer ses fonctionnaires et se déclare en faillite ce qui entraîne la mise en vente aux enchères de ses actifs, mais personne ne vient offrir un sou pour la corde qui a lynché des noirs, un cent pour les cendres des fillettes carbonisées au napalm dans les villages au Viet Nam, un fifrelin pour la misérable industrie culturelle qui a rabaissé tous les arts à n’être que des dividendes, un kopeck pour l’Intelligence qui a construit la dictature de la Stupidité, une tune pour le Complexe Miltaro-Industriel qui a obtenu ce seul résultat : que tout soit converti en rien .

Luis Britto García
Traduction M. Colinas
* http://www.rebelion.org/noticia.php++cs_INTERRO++id=176371
 
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dimanche 10 novembre 2013

"le dernier homme de Fukushima", Naoto Matsumura viendra en France en 2014 (Pierre Fetet)

Dans les environs de Fukushima, un homme est resté. C'est grâce à lui que des animaux, sur place, auront une fin de vie décente. Il va venir en France, j'en avais déjà entendu parler il y a deux mois. Voici, grâce à Pierre Fetet bien entendu, des détails sur cette mémorable visite.


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9 novembre 2013
« Le dernier homme de Fukushima », comme l’a dénommé Antonio Pagnotta, viendra en France en mars 2014, et plus particulièrement à Fessenheim lors des manifestations qui se tiendront sur le Rhin pour le troisième anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima.

Ardent défenseur de la vie, Naoto Matsumura a choisi de rester en territoire contaminé pour ne pas abandonner les animaux laissés à eux-mêmes après l’évacuation de leurs maîtres. Aujourd’hui, il souhaite témoigner de l’horreur nucléaire directement aux Français et aux Européens, afin qu’ils saisissent réellement ce que veulent dire des mots comme « territoire contaminé », « exode », « abandon », « séparation », « désert », « désolation », « maladie », « mort », mais aussi « combat », « solidarité », « espoir ».

Naoto Matsumura face à la centrale de Fukushima Daiichi (© Koji Harada, agence Kyodo)
Naoto Matsumura face à la centrale de Fukushima Daiichi (© Koji Harada, agence Kyodo)

Si vous aussi, vous pensez que ce témoignage est important à faire passer dans le pays le plus nucléarisé du monde par habitant, alors je vous encourage à soutenir ce projet. Il ne se réalisera que si les organisateurs réussissent à collecter la somme de 5000 euros.




Un site entièrement dédié au voyage de Naoto Matsumura en Europe a été créé. Voici ses principales entrées, n’hésitez pas à les consulter :

   - Qui organise ?

   - Pourquoi soutenir le voyage de Naoto Matsumura en France ?

   - Quel sera le périple de Naoto ?

   - Quelles sont les missions de Naoto ?

   - Pourquoi une collecte ?
Naoto Matsumura en juin 2013 (© Antonio Pagnotta)
Naoto Matsumura en juin 2013 (© Antonio Pagnotta)

samedi 9 novembre 2013

Pour enfin instituer la démocratie

Le dernier billet de notre ami Des Pas Perdus est particulièrement explicite : il donne les bases de ce régime ô combien bâtard  que l'on nomme en France "démocratie". Au point qu'en commentaire un autre ami, Lediazec,  constate que la vraie démocratie n'a toujours pas existé, du moins en France : la Suisse est mieux pourvue à ce niveau-là, sans que ce soit parfait bien entendu.

Puisque la démocratie attend encore d'être mise en place, sous couvert donc d'une nouvelle Constitution, la contribution d'un maximum de personnes, provenant d'un maximum de situations, conditions sociales, mouvements de pensées, est nécessaire. Le volontariat est bien entendu de rigueur, des personnes contraintes ne pouvant que risquer de bloquer tout débat.

Comme a dit Charles de Lorraine, inventeur de la présente constitution avec l'aide d'un certain Michel père de Jean-Louis, "Vaste programme". Il est vrai que la proposition qui lui était faite différait légèrement, "Mort aux cons !".

Là-dessus, même la déclaration des droits de l'homme de 1789, la base du reste, est à revoir en raison des articles 2 et 17 qui instituent la propriété en tant que pièce maîtresse de la vie en société : ce préalable détruit la nécessaire égalité qui devrait être la Première Pierre de la vie en commun.

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.

Ne nous leurrons pas : c'est une marche difficile qui réussira à mettre en place cette nouvelle donne. Il faudra plusieurs générations encore. Le Monde ne sera-t-il pas détruit auparavant par ceux qui mettent LEUR PROPRIÉTÉ au-dessus de tout le reste ? (y compris leur propre vie, en raison d'un empoisonnement généralisé de la Planète)

Raison de plus, pour s'y mettre tout de suite.

jeudi 7 novembre 2013

De palais à palais, le Luxembourg a mis à terre le Bourbon : sonnez la retraite !

N'hésitons pas, applaudissons les Sénateurs qui ont rejeté à l'unanimité le projet de loi sur les retraites.



Élus accros au solférineux paillasson,
Votre temps est compté, la leçon est amère,
Mais peut-être avez-vous entendu la leçon,
Oui l'avenir enfin vous sera plus austère.

Un Pouvoir a repris semble-t-il des couleurs
Dans un lieu oublié nommé le Luxembourg,
Moins lié aux diktats d'un Parti qui se meurt
D'être esclave amolli de Bruxelles et sa Cour.

Si l'éclair a jailli de l'assemblée notable,
C'est sans doute un éclat de courroux véritable
Qui pourfendit d'un coup ce sale projet de loi.

Députés à genoux devant l'ost libéral,
Recouvrez la fierté d'être élu et loyal,
Laissez l'Exécutif soudainement pantois !

mardi 5 novembre 2013

50 ans de rires... pfuiiiiing c'était les Tontons Flingueurs

Pour une fois, sortons des sujets qui font mal. Un petit clin d'œil dans le rétro.

ancienne usine LU
Cette semaine, à Nantes en particulier, les Tontons Flingueurs sont fêtés, chouchoutés, eux, mais aussi trois autres affiches de la même eau, les Barbouzes, Ne nous fâchons pas et Fleur d'oseille. C'est le groupe Lulu la Nantaise qui a eu cette initiative.

Une dépêche AFP nous en dit plus. Nul doute que le cinéma "de quartier" Bonne Garde sera pris d'assaut. Et que Lulu la Nantaise, la "vraie", sera rappelée au bon souvenir ému de certains. C'est au point que le pont sur les voies non loin de la gare est encore appelé le pont LULU par les vieux nantais : certes, il jouxtait alors deux usines du célèbre fabricant de petits beurres, séparées par son flux de voitures, mais sans doute y avait-il une référence à une autre Lulu, ce qui pouvait ne pas plaire à des personnes un peu prudes.

En France, qu'on le veuille ou non, il y a eu l'avant-Audiard, et l'après-Audiard. Son style inimitable a su forger "un certain cinéma" pas forcément apprécié, mais bien typique et qui a su enchanter la jeunesse de l'époque. Voilà ce qui se propose aux spectateurs cette semaine.






Bon appétit !

lundi 4 novembre 2013

"Quiconque dit la vérité ne commet pas de crime" (E. Snowden)

Cette phrase, Edward Snowden l'a prononcée hier dimanche dans un texte publié par le Spiegel. La veille il avait rencontré le député allemand Hans-Christian Stroebele. Le monde politique allemand est très remonté contre Washington, et contre la NSA qui a pendant trois ans au moins écouté et piraté les moyens de communications de Berlin.

Berlin fut longtemps un élève appliqué des bonnes relations Europe-États-Unis. Il semble bien que cette sorte d'amitié soit désormais du passé. Comme la Grande-Bretagne de David Cameron semble prendre légèrement ses distances avec son grand frère, sous la pression du Parlement, c'est donc à notre pays qu'échoit désormais le rôle de caniche, voire de basset. Les citoyens de notre pays sont eux aussi copieusement écoutés par les grandes oreilles de Fort Meade, mais les protestations "du plus haut niveau" n'ont été que de pure forme. Qui ne dit mot consent, c'est bien connu quoique pas toujours exact.

En tout cas, si la citation de Snowden se justifie parfaitement, son opposé est tout aussi exact. Celer sciemment la vérité, plus que cela, la détourner, la cacher sous des contre-vérités, est bien un crime. La plupart des politiciens ne s'en privent pourtant pas, c'est une sorte de sport entre eux, à qui sortira la plus grosse craque, le plus gros mensonge, selon l'adage de Goebbels "Plus c'est gros, plus çà passe".

La politique devrait être un métier de seigneurs, irréprochables, et capables en cas de manquement à leur honneur de se faire hara kiri (même si c'est virtuel comme une simple retraite définitive). Rares sont ceux qui se sont pliés à cette sorte d'exigence. De plus, si l'un d'eux est pris la main dans la confiture, les protestations pour le défendre montent jusqu'au ciel : façon de se protéger mutuellement.

Entrer en politique, en France comme à l'étranger, mais singulièrement dans notre pays, c'est donc pénétrer dans une confrérie où le meilleur a bien du mal à ne pas se salir. Comment sortir de ce système qui s'auto-perpétue ? Seul un bouleversement politique où le délégué ne serait plus que porteur d'un mandat strict, sans avantages particuliers, pourrait casser la machine, et du même coup rendre pleinement à ces délégués la dignité à laquelle normalement ils devraient avoir droit.

Cela signifierait aussi que la protestation française ne serait pas seulement des mots arrachés "pour faire bien", mais un véritable coup de poing sur la table assorti de sanctions, car la dignité de président de la république est la conséquence de la dignité de chaque citoyen français.

Comme ce n'est pas ainsi que les circonstances se sont déroulées, "l'Amérique", comme aime à s'appeler l'amas disparate de territoires entre le Rio Grande et les Grands Lacs, a gravement insulté, bafoué l'honneur de chaque citoyen français, et violé son intimité. Honte à cet agglomérat qui se prend pour "le Peuple Élu" et à son gouvernement, mais aussi honte à ceux que nous citoyens avons placés pour nous gouverner et nous représenter sur la scène internationale. La faute est partagée.

Pour ce manque grave à ses devoirs, mais aussi pour bien d'autres actions qui ont émaillé à toute allure le début de son mandat, l'hôte de l'Élysée est invité expressément à démissionner, et à se retirer définitivement de la vie politique. Quelques-uns l'ont fait, pourquoi pas lui ?