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vendredi 15 novembre 2013

Les impôts, oui, mais pour quoi faire ?

Quand des ouvriers descendent dans la rue ou s'amassent devant leur usine pour défendre leur emploi et celui de nombreux sous-traitants, il est de bon ton pour le préfet du coin de " faire donner " les "mobiles" ou les CRS. Les actions finissent souvent en violences. Souvent, malgré leur vigilance, les membres des services d'ordre des manifs sont confrontés à des casseurs, dont ils décèlent impuissants que ce sont en fait des provocateurs (des clins d'œils échangés avec les "hommes en tenue" les trahissent souvent). Souvenons-nous, il y a un an, des violentes actions de répression à Notre Dame des Landes, qui avaient mobilisé pendant deux mois des hommes casqués de toute la France, pour le grand bénéfice des hôtels du coin. Avec la pléthore d'engins fumigènes, grenades, etc... qui ont été lancés (j'en ai vus, des sacs remplis des étuis vides), avec les rotations journalières d'hélicoptères (au pluriel parfois), la note a dû être particulièrement salée.

Ces opérations se font donc grâce à notre argent, l'impôt sur le revenu certes, mais surtout la TVA. Ainsi, les forces d'oppression tapent sur les humbles, grâce aux subsides que ces mêmes humbles procurent en achetant simplement de quoi survivre. Avons-nous voté pour que surviennent de pareilles vilenies ? Non bien sûr : personne ne nous l'a jamais demandé. En somme, nous citoyens payons pour être molestés quand nous protestons, parce qu'une caste se croit tout permis.  C'est d'autant plus dommageable, que pendant ce temps-là les actions sociales se retrouvent à cours de budget.  Et si "ces Messieurs" rétorquent qu'ils veulent maintenir "l'ORDRE", il s'agit en fait d'une simple répression de revendications légitimes. Rien à voir avec l'Ordre républicain, celui qui concerne tout le monde.

Ah... si seulement tout ce gaspillage avait été employé à rémunérer des assistants sociaux, dans les ghettos où pêle-mêle sont entassés les parias, les "travailleurs pauvres" qui triment pour une misère, et sont obligés de laisser leurs enfants dans la rue pendant leur absence, faute de mieux ! Ah, si seulement on revenait à l'école sur 5 jours, qui permettrait de prendre le temps d'aider les plus en retard (4 jours ½, c'est vraiment idiot parce que les parents ont un mal terrible à le gérer) ! Ce serait plus intelligent pour l'État, que d'emprunter aux banques et autres grippe-sous, pour redonner cet argent à l'une de ces banques aussitôt, ou plus exactement à ses créanciers (d'autres banques). Qui a suivi ? Aberrant.

Nous, citoyens, voulons que notre contribution directe ou indirecte au budget de la Nation soit employée à des fins légitimes, utiles à tous, et non à des entreprises que nous récusons et désapprouvons hautement. Est-ce trop demander ?

Pour faire bonne mesure, et pour que cela soit tangible, il est même recommandé de transférer sur l'impôt sur le revenu une partie importante de l'effort demandé à la TVA : cela paraît plus douloureux, certes, mais au moins c'est bien plus juste surtout si la plupart des niches fiscales disparaissent. Cela permettra aussi de davantage toucher les revenus du capital (intégration des gains sur les arbitrages boursiers).

Et que l'on cesse de tenter de brouiller les pistes, avec des polémiques sociétales qui ne coûtent pas cher, et sont de magnifiques paravents grâce aux médias, simples officines de propagande. Suivez mon regard.