Il s'est vraiment passé quelque chose au premier tour des élections municipales 2014. Une part importante des citoyens a refusé de cautionner certaines dispositions prises quelque part au sommet des partis. C'est bon signe pour la suite.
Il est clair que le lâchage de quelques opportunistes, au PCF en particulier, a fait un mal terrible à l'ensemble de la Gauche. Je ne parle bien entendu pas du PS, irrécupérable et passé dans le libéralisme pur et dur, voire à l'extrême droite quand on admire les forfaits de la place Beauvau.
"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés".
"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés".
Toutes les communes de France, à part les plus petites, ont pu constater combien tractations, compromis, voire compromissions ont rendu toujours plus inaudible le fait communal. L'ajout presque implicite de ces aberration que sont les communautés de communes, et pire, les métropoles, sans l'assentiment des citoyens, éloigne encore les décideurs de ceux-ci.
Je n'ose imaginer l'état d'hébétude dans lequel doivent se retrouver aujourd'hui les plus malheureux, chômeurs sans espoir, précaires sans avenir en raison de choix opérés par des amis de "nos dirigeants", qui se contentent de diriger la bonne soupe dans la poche de rares privilégiés.
L'avenir est très sombre, et certainement plus encore si nous ne réussissons pas à claquer la porte de cette pseudo-Europe, de cette union européenne et mondiale des banquiers. A l'aune de ce défi, que valent les autres dossiers ? Ils sont tous conditionnés par celui-là. Ne pas se tromper de priorité. Pour le salut de tous, il va falloir au plus tôt dire NON à l'union européenne, et déjà commencer par un non-vote explicite, généralisé et en forme de boycott au parlement censé avoir une utilité vis-à-vis de Bruxelles. Quel gaspillage !
Je n'ose imaginer l'état d'hébétude dans lequel doivent se retrouver aujourd'hui les plus malheureux, chômeurs sans espoir, précaires sans avenir en raison de choix opérés par des amis de "nos dirigeants", qui se contentent de diriger la bonne soupe dans la poche de rares privilégiés.
L'avenir est très sombre, et certainement plus encore si nous ne réussissons pas à claquer la porte de cette pseudo-Europe, de cette union européenne et mondiale des banquiers. A l'aune de ce défi, que valent les autres dossiers ? Ils sont tous conditionnés par celui-là. Ne pas se tromper de priorité. Pour le salut de tous, il va falloir au plus tôt dire NON à l'union européenne, et déjà commencer par un non-vote explicite, généralisé et en forme de boycott au parlement censé avoir une utilité vis-à-vis de Bruxelles. Quel gaspillage !
Citoyens, soyons certains que nous avons un avenir. Soyons certains qu'il ne dépend aucunement des urnes, puisque le seul vote utile est le référendum, et que celui-là nous est désormais interdit, ou bafoué.
D'accord avec l'ensemble de votre billet, sauf...
RépondreSupprimer"Pour le salut de tous, il va falloir au plus tôt dire NON à l'union européenne, et déjà commencer par un non-vote explicite, généralisé et en forme de boycott au parlement censé avoir une utilité vis-à-vis de Bruxelles".
Il y a la menace du TTIP/TAFTA/GMT à ne pas sous-estimer.
Je vous invite à écouter le discours de JLM dans le cadre d'une conférence-débat à Bruxelles, organisé par lui-même. "Contrer le GMT, pourquoi, comment ?"
http://www.lepartidegauche.fr/lateledegauche/educpop/contrer-le-gmt-27409 (la réponse au comment ? à 17'10)
Contre le GMT, généreux anonyme (dommage, j'aurais aimé au moins un pseudo), il y a la solution que je préconise depuis le départ : se débarrasser de Bruxelles. L'accord ne nous concerne plus. Précisdément, c'est à cause entre autres de cette menace d'accord, qu'il faut faire vite : car si nous sommes encore dans l'U.E., nous y passons tous. Le parlement européen a si peu de pouvoir, même maintenant !
RépondreSupprimerJLM ne va pas assez loin, ses solutions sont trop timides, on dirait qu'il veut laisser au SYSTEME tout le temps de contrer des mesures conditionnées par un référendum (un an de perdu, voire plus). Si la Gauche obtient le pouvoir, il faut qu'elle comprenne que c'est sur un choix du peuple. Pas besoin de remettre çà avec un scrutin à organiser (avec quel argent ?) et à dépouiller. Pendant ce temps-là les capitaux se déplacent et se mettent aux aguets. Non, il faut frapper comme le tonnerre, et ensuite, mais ensuite seulement, protégés par la dénonciation des traités, le blocage des flux financiers, la fluctuation d'une monnaie toujours liée à un euro commun, il sera temps d'interroger les citoyens sur la façon dont ils veulent gérer leur avenir.
Ce n'est pas cela que j'ai relevé dans "l'Humain d'abord".
Mais on a déjà dit NON aux eurofascistes… En 2005. À 53 %, je crois. Un nouveau referendum, encore ? Le NON l'emporterait encore, à n'en pas douter. Et ils passeraient outre encore, pour notre bien…
RépondreSupprimerDésolée pour "anonyme", je n'ai pas l'habitude de répondre sur 1 blog , mais si on m'explique cmt faire, je veux bien y mettre un pseudo : Marie R.
RépondreSupprimerJe pense qu'il est de toute façon prématuré d'appeler au boycott pour les européennes. Attendons de voir le programme pour décider (ce qui ne saurait tarder)...
En tous cas, merci pour les billets que je lis régulièrement !
C'est certain que nous ne sommes pas prêts à être appelés pour trancher une question par référendum... J'entendais un jour la bande à Colombani sur France culture qui évoquait un "accident" démocratique. Savoureuse expression inventée par ces éditocrates pour signifier que la démocratie pouvait gêner les plans de l'oligarchie.
RépondreSupprimerBien sûr, merci DPP : c'est avec ces "lapsus" que les oligarques avouent que c'est bien le cas, nous ne sommes pas en démocratie.
RépondreSupprimerAuxi, quand je parle de référendums, c'est à propos de "détails" comme le TSCG, le grand marché transatlantique, toutes ces menues choses qui "nous changent la vie". Pas dans le bon sens bien sûr. Mais ce qui se concevait quand le Web n'existait pas, et que la seule source d'info provenait des médias officiels (je pense au traité de Maastricht, passé de justesse malgré une intense propagande à sens unique), ne passe plus quand des citoyens responsables, lanceurs d'alertes, peuvent expliquer les avantages, mais aussi les inconvénients de nouvelles mesures, de pseudo-réformes qui ne sont que des retours loin en arrière.
Le Pouvoir a peur. Il a peur des citoyens. Il n'est surtout pas à leur service, mais à celui des brasseurs d'argent qui le rétribuent sous le manteau. Comme dans les républiques bananières et autres démocraties de fantaisie, la corruption est non l'exception, mais la règle. Quant aux récalcitrants, un jour ils ont "un accident".
Comme l'abstention fait quand même élire des salopards , le boycott donnera les pleins pouvoirs à une caste de salauds qui décideraient pour nous , alors ma décision est prise , j'irai voter mais pas n'importe quoi , pas n'importe qui
RépondreSupprimerJ'aime et je partage les 2 commentaires de Anne onyme alias Marie R