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mardi 7 juillet 2015

Les Mistral pour la Russie : ce sera Niet, donc les décideurs seront les payeurs

Cette dépêche nous arrive de Russia Today,  aujourd'hui.



Le gouvernement français a finalement tranché, et décidé de ne pas livrer à la Russie les deux porte-hélicoptères de type «Mistral», a déclaré à Washington le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian.
Le ministre a souligné lors d’une conférence de presse dans la capitale américaine que les manquements aux termes du contrat avec la Russie coûteront à la France 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros), mais qu’il n’y avait «pas d’autre choix», selon Le Drian.
D’après l’agence Sputnik, le responsable a noté que la France aura du mal à trouver un autre client qui puisse racheter les Mistral, vu que les navires ont été construits conformément aux spécifications de la flotte russe. Il a ajouté qu’il sera heureux si les Etats-Unis acceptent de les acheter. Cependant, il s’est vu opposer le mutisme du ministre américain de la Défense Ashton Carter, également présent au point de presse, concernant cette proposition. 

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Prenons acte de cette décision, mûrement réfléchie, ô combien. Le contrat pour la construction de deux unités de type Mistral par les chantiers de Saint Nazaire date de juin 2011. Il y a un an environ,  François Hollande fait part de ses réticences à livrer ces navires au moment où le premier est prêt : des marins russes sont pourtant déjà à bord de celui-ci, pour se familiariser avec les particularités du bâtiment. Son prétexte : ce serait la Russie qui serait la cause de la sécession de la Crimée. Cette partie de l'Ukraine, russophone en grande majorité, a été annexée à l'Ukraine par l'ancien président de l'URSS Nikita Khrouchtchev. Excédée par les velléités nationalistes de Kiev leur interdisant désormais de parler russe, la population a décidé de se séparer d'une Ukraine investie par un coup d'État nazi soutenu par les États-Unis.

Donc, unilatéralement, par "représailles", François Hollande sous les suggestions "amicales" et appuyées de Washington oppose son refus à cette vente. Voyons où nous en sommes.

¤ Le contrat a été honoré financièrement, il va falloir rendre l'argent.

¤ La Russie n'avait pas réellement un besoin pressant des ces bâtiments, elle s'apprête d'ailleurs à en construire qui seront assez similaires à ceux-là. Ne lui importe donc que le remboursement des sommes avancées sur livraison. Pour elle ce n'est pas une sanction, tout au plus un léger contretemps.

¤ Les navires ont été montés en fonction des caractéristiques des normes militaires russes, bien spécifiques. Ils ne sont pas vendables à un autre client en l'état. Qui paierait les transformations nécessaires ? Washington, l'origine des "sanctions" ? On peut en douter. On voit mal Hollande faire les gros yeux à Obama, c'est peine perdue d'avance.

¤ Ces "épaves" qui attendent leur envoi sont la cible de "récupérateurs" de métaux, de matériels, qui déjà malgré le gardiennage ont réussi à soustraire des objets dans le Vladivostok, l'unité déjà terminée depuis plusieurs mois. Il y aura un coût à la remise en état de l'existant.

Afin de ne plus ajouter encore des dépenses, la solution serait d'envoyer ces navires tout neufs à la ferraille. Certains ont même avancé qu'ils pourraient tout simplement être coulés. Perte sèche, et pollution des grands fonds. Bonne idée !

Alors, pour éponger toutes ces dépenses inconsidérées du fait de l'entêtement US à sanctionner la Russie, coûteux, inapproprié et inutile, et vu que ce pays fier et dominateur n'acceptera pas de payer, il serait peut-être judicieux de se tourner vers les politiciens qui ont pris la décision finale. Monsieur Hollande, vous avez bien quelques milliards pour rembourser les finances françaises ? Non ? On peut être persuadé que vos amis banquiers seraient tellement heureux de vous donner un coup de main, pour compléter la somme !

mardi 8 juillet 2014

Alerte Ukraine! False flag en préparation,même mise en scène OTAN qu'en Serbie (vigilance médias)

 
On me communique ces infos. Cela va arriver, ou pas. Si cela arrive, il est bon d'être prévenu, afin de démêler plus facilement le vrai du faux dans les jacassements des médias complices. L'Ukraine est le champ de bataille actuel des Criminels Occidentaux. La Russie s'est complètement retirée du secteur, afin de ne pas risquer d'être prise sous de fausses accusations. Rappelons que, parmi les "autorités" de Kiev, sont toujours là les nazis du coup d'État.
 
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Mardi 8 juillet 2014

Ukraine - Kiev charge les combattants de ses propres atrocités

Kiev prépare une grande provocation pour demain

07.07.2014
TRÈS IMPORTANT ! Informations vérifiées, communiquées par une source sur place.
Dans la périphérie de Slaviansk, là où auparavant campaient les troupes de la junte, on a amené du matériel de construction. On fait des travaux de terrassement, la zone de travail est protégée, des postes de « natsgads » (transformation des mots garde nationale en contracté salauds nazis, un jeu de mots en russe ; ndt) sont installés sur tout le périmètre, il y a des patrouilles ; à en juger qu’ils ouvrent leurs propres fosses communes, où auparavant ils ont enterré les restes des conscrits qui refusaient de tirer sur les civils et de leurs bourreaux.
En particulier, ce fait rejoint une autre information en provenance de Kiev – il semble que les UKRO-médias ont l’intention de monter un reportage dans lequel ils vont parler des « atrocités » perpétrées par les combattants, soi-disant, ils abattaient les civils.

Étant donné que la garde nazie a déjà fusillé près de 20 civils depuis l'entrée de l'armée ukrainienne à Slaviansk et à Kramatorsk, cette provocation peut avoir lieu d’ici un à deux jours.

La source de Kiev a communiqué que le reportage est prévu pour demain.
S'il vous plaît, faites circuler cette information autant que possible sur les réseaux sociaux afin d’empêcher cette ignoble provocation.
Communiqué de Strelkov du 07.07 2014
Alexander Nikichine
Agence centrale d’information de Novorossia

Novorus.info


Source : novorus.info
Traduction : GalCha
http://bendeko.blogspot.fr/2014/07/ukraine-kiev-charge-les-combattants-de.html

Une large propagande se prépare en Ukraine, comme hier en Serbie.
http://bendeko.blogspot.fr/2014/07/ukraine-kiev-charge-les-combattants-de.html ....

lundi 9 juin 2014

Ukraine de l'Est : STOP à une certaine désinformation, volontaire, ou pas

https://fr.news.yahoo.com/video/ukraine-slaviansk-pilonn%C3%A9e-par-les-201309250.html

NON, pas possible. En revanche, que des troupes plus ou moins contrôlées par "L'Ouest", le redoutable "Ouest" qui flingue tout ce qui dépasse, s'attaquent à une ville, soit ces exactions seront portées au "crédit" du camp d'en face, soit ce sera passé sous silence. Il y a des limites à la décence.



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lundi 5 mai 2014

Washington cherche la mise à mort de la Russie, par Paul Craig Roberts (relai d'Informaction)

Ce matin, il est recommandé d'avaler l'analyse percutante de Paul Craig Roberts, dont la clairvoyance n'est plus à prouver depuis longtemps. La leçon est amère, très amère.  On y apprend en clair que nous sommes aussi près d'une nouvelle guerre mondiale, voire plus, que lors de l'affaire des missiles de Cuba, en 1962. Merci à Informaction.

Bien entendu, l'agresseur est le régime terroriste de Washington, soutenu par les médias serviles des pays de "la communauté internationale" (en gros les valets européens) qui travestissent toutes les informations en les "renversant" si nécessaire. Le gouvernement étatsunien, ne le cachons pas, est l'ennemi public numéro un dans le monde, par sa politique violemment expansionniste, qui pour lui est parfaitement logique et compatible avec son rôle autoproclamé de gendarme et leader du monde.

A côté de cette affaire de nouvelle agression et invasion "occidentale", les prochaines élections au parlement européen paraissent dérisoires. Il n'en est rien : c'est une occasion pour les citoyens, que des bénévoles s'efforcent de renseigner, de démontrer par leur attitude de boycott du scrutin combien ils sont opposés à cette union européenne qui les pressure de plus en plus. Union, dont nous rappelons qu'elle se base sur le traité de Lisbonne rejeté dans sa mouture précédente par une confortable majorité de citoyens. Parfaitement illégitime, sa base légale est également sujette à caution, en raison du principe général que le pouvoir appartient au Peuple, et à lui seul.

Mais laissons parler Paul Craig Roberts.

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Washington cherche la mise à mort de la Russie, par Paul Craig Roberts

Portrait de Farthur
Date: 
04/05/2014
Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Sa vision décape…
Washington n’a pas l’intention de faire en sorte que la crise en Ukraine puisse être résolue. N’ayant pas réussi à s’emparer du pays et expulser la Russie de sa base navale de la mer Noire, Washington voit dans cette crise de nouvelles opportunités.

L’une d’elles consiste à redémarrer la guerre froide en forçant le gouvernement russe à occuper les zones russophones en Ukraine, où les manifestants s’opposent aux marionnettes du gouvernement anti-russe installé à Kiev par le coup d’Etat américain. Ces régions de l’Ukraine sont d’anciennes parties de la Russie elle-même. Elles étaient rattachées à l’Ukraine par les dirigeants soviétiques au 20ème siècle, quand l’Ukraine et la Russie faisaient partie du même pays, l’URSS.

Les manifestants ont essentiellement mis en place des gouvernements indépendants dans les villes. La police et les unités militaires envoyées pour réprimer les manifestants, appelés « terroristes » à la mode américaine, ont, pour la plupart, fait jusqu’à présent défection et ont rejoint les manifestants.

Avec leur incompétence Obamaïesque, la Maison Blanche le Département d’Etat ont raté la reprise de l’Ukraine par Washington, ainsi Washington a tout mis en œuvre pour en rejeter la responsabilité sur la Russie. Selon Washington et ses presstitués de médias [de l’argot presstitute], les manifestations sont orchestrées par le gouvernement russe et n’ont aucune réelle légitimité. Si la Russie envoie ses troupes pour protéger les citoyens russes dans ses anciens territoires, cette action sera utilisée par Washington pour confirmer sa propagande d’une invasion russe (comme dans le cas de la Géorgie), et la Russie sera encore diabolisée.
Le gouvernement russe est dans une situation difficile. Moscou ne veut pas assumer la responsabilité financière de ces territoires, mais ne peut pas non plus rester à l’écart et laisser les Russes être mis à terre par la force. Le gouvernement russe a tenté de garder l’Ukraine intacte, en s’appuyant sur les élections à venir en Ukraine pour laisser émerger des dirigeants plus réalistes que les « vendus » installés par Washington.

Néanmoins, Washington ne veut pas d’une élection qui pourrait remplacer ses pantins et qui amènerait à une coopération avec la Russie pour résoudre la situation. Il y a de bonnes chances que Washington dise à ses laquais à Kiev de déclarer que la crise provoquée en Ukraine par la Russie empêche la tenue de cette élection. Les marionnettes de l’OTAN vendues à Washington soutiendraient bien sûr cette déclaration.

Il est presque certain que, malgré ses espoirs, le gouvernement russe soit confronté à la poursuite de la crise [diplomatique] autant qu’au gouvernement fantoche de Washington installé en Ukraine.

Le 1er mai, l’ancien ambassadeur de Washington en Russie, désormais « commandant en second » [NdT : en fait secrétaire général adjoint] de l’OTAN mais en fait l’individu qui, étant américain, décide des frappes, a déclaré que la Russie n’était désormais plus un partenaire mais un ennemi. L’Américain, Alexander Vershbow, a déclaré aux journalistes que l’OTAN renonçait à « se rapprocher de Moscou » et qu’elle allait bientôt déployer un grand nombre de forces de combat en Europe de l’Est. Vershbow a appelé cette politique agressive de déploiement les “éléments défensifs de la région“.

En d’autres termes, nous sommes encore confrontés au mensonge que le gouvernement russe va oublier tous ses problèmes en Ukraine et lancer des attaques sur la Pologne, les pays Baltes, la Roumanie la Moldavie, ainsi que sur les régions d’Asie centrale de la Géorgie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Le pipeauteur Vershbow veut moderniser les forces armées de ces états fantoches à la botte des américains et « saisir l’occasion de prendre en compte la réalité du terrain en acceptant l’adhésion des pays candidats à l’OTAN ».

Ce que Vershbow a dit au gouvernement russe est qu’il doit compter sur la bonne volonté et le caractère raisonnable de l’Ouest pendant que nous mettons en place des forces militaires suffisantes pour empêcher la Russie de venir en aide à ses citoyens opprimés en Ukraine. Notre diabolisation de la Russie fonctionne bien. Elle vous a fait hésiter à agir lors de la courte période où vous pouviez nous devancer et saisir vos anciens territoires. En attendant vous nous donnez le temps de masser des forces à vos frontières; de la mer Baltique à l’Asie centrale. Cela va vous distraire et vous éloigner de l’Ukraine. L’oppression que nous allons  infliger aux Russes d’Ukraine va vous discréditer, et les ONG que nous finançons en Fédération de Russie feront appel aux sentiments nationalistes pour renverser votre gouvernement que ne sera ainsi pas venu à l’aide des Russes et n’aura pas protégé les intérêts stratégiques de la Russie.

Washington se lèche les babines, y voyant une occasion de convertir la Russie en Etat fantoche.

Poutine va-t-il rester assis tranquillement avec ses espoirs tout en attendant la bonne volonté de l’Occident afin de trouver une solution alors que Washington tente d’organiser sa chute ?

Le moment de vérité approche; la Russie devra soit à agir pour mettre fin à la crise, soit accepter l’enlisement actuel et les distractions dans son arrière-cour. Kiev a lancé des frappes aériennes sur les protestataires à Slavyansk. Le 2 mai le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a déclaré que l’utilisation de la violence par Kiev avait détruit l’espoir de désescalade suite à l’accord de Genève. Pourtant, le porte-parole du gouvernement russe a de nouveau exprimé l’espoir du gouvernement russe que les gouvernements européens et Washington allaient faire en sorte d’interrompre les frappes militaires et mettre la pression du gouvernement de Kiev pour satisfaire les manifestants de manière à maintenir l’unité Ukrainienne et rétablir des relations amicales avec la Russie.

C’est un faux espoir. Il suppose que la doctrine Wolfowitz [1] n’est que des mots, mais ce n’est pas le cas. La doctrine Wolfowitz est la base de la politique américaine envers la Russie (et la Chine). La doctrine stipule que tout pouvoir assez fort pour rester indépendant de l’influence de Washington doit être considéré comme « hostile » :
« Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constituerai une menace sur l’ordre [des relations internationales] équivalente à celle posée auparavant par l’Union soviétique. C’est une considération [dominante] sous-jacente à la nouvelle stratégie de défense régionale et qui demande que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources pourraient, sous contrôle consolidé, être suffisantes pour produire l’énergie mondiale.»

La doctrine Wolfowitz fournit la justification de la domination de Washington sur toutes les régions. C’est cohérent avec l’idéologie néoconservatrice des États-Unis comme étant le pays « indispensable » et « exceptionnel » donnant droit à l’hégémonie mondiale.

Russie et la Chine sont sur le chemin de l’hégémonie mondiale des États-Unis. Sauf si la doctrine Wolfowitz est abandonnée, la guerre nucléaire en sera la conséquence probable.

Paul Craig Roberts (www.paulcraigroberts.org)


[1] La doctrine Wolfowitz est la description d’une stratégie globale américaine qui devait rester confidentielle mais qui a été dévoilée dans le New York Times le 8 Mars 1992 (http://www.nytimes.com/1992/03/08/world/us-strategy-plan-calls-for-insuring-no-rivals-develop.html). Elle repose sur les 6 piliers suivants :
  1. maintien des USA comme seule superpuissance dans le monde (et visant à saboter toute émergence d’une superpuissance concurrente, Russie ou autre)
  2. établissement du leadership des USA dans l’ordre des relations internationales
  3. défense des interventions unilatérales ; minimiser le rôle des coalitions internationales
  4. institution des interventions [entre autres militaires] préventives
  5. prise en compte du danger causé par un potentiel renouveau de la Russie [du point de vue militaire]
  6. défense des intérêts occidentaux pour la mainmise sur les ressources pétrolières du Moyen-Orient et de l’Asie du sud-ouest [péninsule arabique]

Source: 
Paul Craig Roberts / traduction : les-crises
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jeudi 24 avril 2014

République bananière d’Ukraine, épisode 10 : par Xavier Moreau

Merci à Cap 2012 et après , pour avoir découvert cette analyse si fine chez Realpolitik.tv.
 
 Le 24 avril 2014
Épisode 10 : Bienvenue dans le Donbass, par Xavier Moreau
Xavier Moreau
Xavier Moreau

Ce n’était sans doute pas une décision de la junte kiévienne que de se lancer à l’assaut du Donbass. Consciente de la faiblesse de ses moyens, elle espérait neutraliser la contestation par l’élection du 25 mai. Cet attentisme n’était cependant pas du goût des sponsors américains de Maidan, qui ont dépêché le chef de la CIA pour lancer une offensive contre les populations civiles de l’est de l’Ukraine. Ils espèrent ainsi, ou bien mâter la résistance par la force, ou – encore mieux – provoquer une intervention militaire de la Russie. 

Malheureusement pour la CIA, le Kremlin a appris à anticiper tous les coups tordus de Washington et est résolu à ne pas intervenir, du moins pour l’instant. Les dirigeants russes connaissent les limites des forces sur lesquelles la junte kiévienne peut compter. La garde nationale est essentiellement composée de jeunes chômeurs et de néonazis, et il est peu probable que l’armée ukrainienne accepte de tirer sur sa propre population.

Les néo-nazis ukrainiens sont comme les islamistes de Syrie. Ils ne constituent pas une unité capable de s’imposer rapidement dans le Donbass, mais ils peuvent faire basculer l’Ukraine dans une guerre interminable, qu’appelle de tous ses vœux Washington. Seuls deux pays ont le pouvoir de mettre fin à ce scénario mortel pour l’Europe, l’Allemagne et la France. C’est à ces deux puissances et à la Russie de régler le sort de l’Ukraine et surtout pas à l’Union Européenne, qui ajoute à la ruine de nos économies la réintroduction de la guerre en Europe. Ajoutons que confier la résolution de la crise à des fonctionnaires sur le point de quitter leur emploi est proprement suicidaire (Anders Fogh Rasmussen, Catherine Asthon et José Manuel Barroso).

Les milices néo-nazies peuvent évoluer avec le temps et de l’entrainement en des unités militairement compétentes. C’est ce sur quoi comptent les États-Unis et leur homme lige à la tête de la junte kiévienne, Olexandre Turtchinov. Ce pasteur évangélique fanatique est l’atout principal de l’OTAN, au côté des milices néo-nazies et des oligarques. C’est dans ce sens qu’il faut interpréter la rencontre entre Dmitro Iarosh et Igor Koloïmoski, le nouveau gouverneur de Dniepropetrovsk nommé par la junte. Le bandériste antisémite et l’oligarque mafieux, président et financier du congrès juif ukrainien, se sont finalement alliés contre l’ennemi commun, la Russie et les Russes. $10.000 sont désormais offerts par la junte, pour la capture d’un fédéraliste. Le financement de « Pravy Sektor » par l’oligarchie est désormais avéré, ce qui ramènent ce mouvement à ce qu’il est réellement : un groupe de mercenaires sans foi ni loi. Cela explique aussi d’où proviennent les 2,5 millions de grivna (220.000 $US), nécessaires au dépôt de candidature de Dmitro Iarosh et explique son statut « d’intouchable ».

Leur première prestation n’a pas été très concluante, puisqu’elle s’est soldée par un échec. Les fédéralistes ont pu exhiber les équipements récupérés sur les néonazis. La presse française s’est contentée de ne montrer que la carte de visite de Iarosh, dénonçant immédiatement un faux. Pourtant, le plus intéressant n’est pas cette carte de visite, ni la MG-42, mais le permis de conduire d’un certain Mikhaïlo Alexandrovitch Stanislavenko, né le 19 avril 1983. Nous comptons sur les médias russes pour retrouver le propriétaire du permis (la chaîne NTV était parvenue, il y a 6 ans, à retrouver le propriétaire du passeport américain perdu lors de la débâcle en Ossétie. 

NTV avait même découvert que le mercenaire, Mikhaïl Lee Walter, avait travaillé en ex-Yougoslavie au moment de l’épuration ethnique de la Krajina par les services secrets allemands et l’armée américaine). Dans une triste vidéo, les défenseurs de Slaviansk ont présenté Vitaly Kovaltchouk, un des attaquants du « check point ». Le gamin de « Pravy Sektor » pensait bénéficier dans le Donetsk de la même impunité qu’à Maïdan… Hier encore, un membre du groupe néonazi, Dmitry Tomarievskovo, a été arrêté à Slaviansk lors d’une mission de reconnaissance.

Iarosh vient d’annoncer la création d’un « bataillon du Donbass » et le transfert de son « état-major » à Dniepropetrovsk, à proximité de son principal bailleur de fonds. La réaction de la junte à cette violation flagrante de l’accord de Genève promet d’être intéressante.

Le temps joue contre l’OTAN

Les accords de Genève peuvent être interprétés comme une première étape vers la paix, mais il nous faut mesurer notre enthousiasme. Gardons à l’esprit que la parole internationale des États-Unis ne vaut rien : d’une part parce que, tout accord est considéré comme du temps obtenu pour préparer une relance des hostilités ; d’autre part, parce que le gouvernement américain n’a pas un contrôle réel de sa politique étrangère. Barack Obama était-il au courant du voyage de son chef des services secrets à Kiev ? Savait-il que ce dernier allait lancer une opération militaire contre l’est de l’Ukraine ? Rien n’est moins sûr. La meilleure garantie pour une issue pacifique de ce conflit est la supériorité militaire et économique de la Russie, associée à la sagesse retrouvée des dirigeants français et allemands.

Comme nous l’avons expliqué dans nos analyses précédentes, la stratégie de la Russie n’est pas d’intervenir militairement mais d’attendre que l’Ukraine s’écroule économiquement. Chaque jour qui passe est une prise de conscience supplémentaire pour la junte ukrainienne de la dépendance de son économie nationale envers la Russie. Les puissances européennes, aveuglées par l’UE, sont elles aussi en train de comprendre l’interdépendance de leurs économies.

La presse française nous répète que la Russie a perdu l’Ukraine, pourtant c’est exactement le contraire. Si l’OTAN ne réussit pas à faire basculer le pays dans la guerre civile d’ici 6 mois, c’est elle qui perdra l’Ukraine. L’alliance pourra garder une certaine influence sur une « république autonome de Galicie », où les mouvements néonazis ont apprécié le soutien qui leur a été apporté… Cela dit le peu d’argent que les États-Unis sont capables d’investir dans la région, les rend de moins en moins attractifs.

L’autre échéance qui menace les États-Unis et qui pourrait se produire d’ici la fin de l’année, est son pic de production en matière de gaz de schiste. Le mirage s’évanouit peu à peu, contrairement aux illusions entretenues ces dernières années par la presse atlantiste (Fabrice Nodé-Langlois s’est avéré aussi incompétent en matière énergétique que sur sa compréhension de la Russie lorsqu’il était correspondant du Figaro à Moscou). Même les analystes les plus optimistes tablent désormais sur une augmentation de la consommation de gaz naturel aux États-Unis et donc une augmentation sensible du prix. Le champ gazier à observer avec attention est celui de marcellus shale en Pennsylvanie, sans lequel la production américaine serait déjà en train de baisser.

Barack Obama a autorisé l’exportation du gaz de schiste non pas pour sauver l’Ukraine et l’Europe de la dépendance gazière russe, mais parce que les prix pratiqués sur le marché américain en annihile la rentabilité. La fin du gaz de schiste aux États-Unis pourrait provoquer une crise très grave outre-Atlantique, car les prix bas pratiqués ont en rendu son économie extrêmement dépendante. Ces prix ont en outre découragé les investissements en infrastructures, ce qui aura des conséquences dramatiques quand les États-Unis devront de nouveau importer massivement du gaz. Ils pourront toujours reprendre le projet avorté de terminal GNL avec Gazprom. Cela relancerait pour de bon l’exploitation du champ gazier de Chtokman avec Total et ENI. En attendant les principaux acteurs pétroliers occidentaux sont en Russie, et bien content d’y être.

En fait les États-Unis et l’OTAN ont une fenêtre de quelques mois pour lancer une guerre civile en Ukraine, qui puisse avoir des conséquences économiques graves en Europe et tirer profit, comme en 1914-1918 et en 1939-1945, d’une guerre civile européenne, même si elle n’est qu’économique.

Washington a cependant remporté une première victoire, non pas contre la Russie, mais contre la France. Les organisateurs d’« Eurosatory » viennent en effet d’annoncer que les sociétés russes pourraient boycotter l’exposition, ce qui constituera une perte sèche pour le salon. La France est en train de perdre, par la faute de son alignement sur les États-Unis et son soutien à la junte libéralo-nazie de Kiev, son principal relai de croissance en Europe pour son complexe militaro-industriel. Elle perd également sa réputation de partenaire fiable et indépendant.

Choc de civilisation

Nous avons cherché dans l’Histoire un précédent, où une puissance européenne aurait froidement massacré ses propres alliés, ou sa propre population, pour faire endosser les exactions par son ennemi et ainsi le discréditer. Certains gouvernements se sont attaqués aux plus faibles ou ont exterminé leurs anciens alliés sans pitié, ce fut le cas de l’Allemagne hitlérienne. D’autres ont massacré des millions de paysans innocents, comme le Polonais Dzerjinski ou le Géorgien Staline. Ce dernier a également tenté de faire porter la responsabilité du massacre de Katyn aux Allemands. Les pires criminels de tous les temps ont tenté de cacher les massacres qu’ils avaient commis, ou d’en faire porter la responsabilité à d’autres. 

Mais jamais dans notre civilisation nous n’avons tué nos propres amis pour faire accuser notre adversaire. Seuls les États-Unis et l’OTAN sont capables de cela, et c’est ce qu’ils ont commencé à faire en Ukraine de l’est après l’avoir fait en Yougoslavie (marché de Markalé, bombardement des colonnes de réfugiés albanais au Kosovo), en Syrie (attaque à l’arme chimique sur les populations civiles pour faire accuser Bachar el Assad), ou à Kiev (snipers pour abattre les manifestants et les membres des forces de l’ordre, couverts par Catherine Ashton). Sans grande imagination, l’OTAN nous rejoue le même scénario depuis 25 ans, comme si internet n’existait pas, pour mettre en lumière ces provocations grossières. Nous avons eu le tractage antisémite bidon à Slaviansk, le meurtre de responsables gouvernementaux, de journalistes, les attaques contre les Roms, nous avons eu l’esquisse d’un camp de concentration avec des rumeurs de tortures à Slaviansk. Cette panoplie est tellement grotesque que même la très soumise presse française hésite à la reprendre et à matraquer le peu de lecteurs qui lui reste. La pression d’internet est désormais trop forte sur les journalistes français, qui ne souhaitent pas passer pour des menteurs patentés de manière trop flagrante.

Pour comprendre les événements en Ukraine, il est important de garder à l’esprit, que les États-Unis ne font pas partie de notre civilisation, et que les valeurs occidentales sont à l’exact opposé des valeurs européennes. Nous ne pouvons pas imaginer qu’un gouvernement puisse s’allier avec des islamistes ou des néonazis, ni qu’ils puissent massacrer ses propres amis, parce que nous sommes issus d’une civilisation reposant sur mêmes les valeurs chrétiennes, orthodoxes ou catholiques. Mêmes si les dirigeants occidentaux paraissent nous ressembler, nous sommes ontologiquement, socialement et sociétalement, l’opposé des États-Unis. Leur sauvagerie sans limite est la conséquence de leur prétendue élection divine et de leur insatiable volonté de puissance. C’est ainsi qu’en chassant l’OTAN de Crimée, la Russie a offert à la nouvelle Europe sa première victoire et un premier pas vers sa libération.
Xavier Moreau
Crédit photo : The Global Panorama via Flickr (cc)

samedi 22 février 2014

Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent ! (Eva R-sistons)

Quand la journaliste d'investigation fait.... son boulot. Eva R-sistons nous apprend ainsi qu'un protagoniste caché est pourtant bien présent dans l'entreprise de déstabilisation de l'Ukraine. Ne serait-il pas souhaitable que les médias dits "officiels"  fassent eux aussi leur boulot ? Question d'éthique, après tout.


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22/02/2014

Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent !





Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent !
Par eva R-sistons

Les médias ne se privent pas de parler d'un soi-disant agenda russe caché pour l'Ukraine. C'est faire peu de cas de l'américain, préparé avec l'Union européenne.

Mais il y a un acteur dont on ne parle jamais : Israël. Aussi discret que concerné par tous les événements, surtout géopolitiques.  Concerné, et... très impliqué !

Retour en arrière. Coup de projecteur sur la Révolution Orange de 2004. Je suis les événements sur le Journal de 13 h, quand soudain une annonce m'interpelle : "Les manifestants ont très froid. Des associations charitables juives leur préparent des soupes bien chaudes". Des associations charitables juives ? Quelle charité, en effet ! En pleine révolution politique... Quel rapport ? 

Surprise ! Au Journal de 20 h, la même séquence est ainsi commentée : "Des associations charitables leur préparent des soupes bien chaudes". Tiens ! Le mot juif a disparu. Pourquoi ? Il ne faut peut-être pas que l'on sache que des citoyens juifs se mêlent de la Révolution ukrainienne ? 

Alors, la journaliste d'investigation refait surface. Toujours aussi curieuse, désireuse de comprendre les événements et surtout ce que l'on cache. Et à force de chercher, je trouve... un projet de pipeline d'Israël à l'Ukraine. Tiens, tiens, la charité était moins désintéressée qu'elle n'en avait l'air...

Et aujourd'hui, on parle de tout, sauf d'Israël. Or j'apprends ce jour qu' "un ancien officier de l"armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique"  (http://www.brujitafr.fr/article-ukraine-accord-conclu-et-un-ex-officier-israelien-leader-de-la-revolte-a-maiden-122666696.html)

Et si le rôle d'Israël dans les Révolutions ukrainiennes était bien plus important qu'on l'imaginerait ? Alors, le sens des événements changerait peut-être...
Eva R-sistons


Alors qu'on vient d'apprendre qu'un accord aurait été conclu entre l'« opposition » et le pouvoir ukrainien, accord qui prévoit une élection présidentielle anticipée, une réforme de la Constitution, on apprend aussi des plus belles.

En effet, les médias ukrainiens ont rapporté qu'un ancien officier de l'armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique.

 



 

L'accord de paix revêtu des signatures: président, opposition, observateurs  


(sauf Russes).

lundi 16 décembre 2013

L'Union Européenne veut imposer un changement de gouvernement en Ukraine : sanctionnons l'Union Européenne

L'Agence Ria Novosti le dévoile :

17:06 15/12/2013
MOSCOU, 15 décembre - RIA Novosti

L'Union européenne se serait fixé pour objectif de renverser les autorités ukrainiennes actuelles à l'aide du "Maïdan orange" pour imposer ensuite son accord d'association à Kiev, considère le chef de la commission des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), Alexeï Pouchkov.
"Selon toute probabilité, une ligne dure contre le président Ianoukovitch et le gouvernement ukrainien prévaut au sein de l'UE. Jusque-là deux approches prédominaient. Les uns affirmaient que l'UE n'envisageait pas d'apporter des changements à l'accord d'association et que si l'Ukraine souhaitait le signer, elle devait accepter l'accord qui lui avait été proposé. Les autres, notamment l'ancien président polonais Alexandre Kwasniewski, disaient qu'il était indispensable d'octroyer d'urgence à Kiev 20 milliards de dollars d'aide financière. Mais ces derniers se sont retrouvés en minorité", a expliqué le député russe dans une interview à RIA Novosti.


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En somme, le "machin" de Bruxelles, qui n'a aucune existence démocratique, voudrait s'immiscer dans les affaires internes d'un État souverain, en déclenchant une sorte de "coup d'État".  En somme, cet organe bruxellois de la volonté de Washington pousse l'arrogance au point de faire fi des instances internationales les plus solides. Si l'Ouganda se permettait de pareilles privautés, il essuierait un tollé "international" et  devrait s'attendre à de dures sanctions. Donc les satrapes bruxellois doivent endurer ce qui arriverait à d'autres.

Notre pays DOIT quitter ce machin minable, auquel des politiciens français irresponsables ont voulu donner les coudées franches chez nous.  Notre pays doit dénoncer haut et fort TOUS les accords qui nous lient à cet organisme félon. Et il faut le faire tout de suite, malgré les hommes du gouvernement, et leur tête de liste élyséenne qui n'a cessé de nous tromper. Bien entendu, ils doivent tous démissionner, et accepter de ne plus jamais intervenir dans les affaires de l'État. C'est un minimum.

Nous, citoyens, devons exiger ces mesures, afin de reprendre un processus plus démocratique. Même si la démocratie est un idéal à atteindre, rien n'empêche d'y tendre le mieux possible, ce qui n'est actuellement absolument pas le cas.

Mesdames, Messieurs "nos représentants", qui ne représentez que vous-mêmes, démissionnez. Tous.

mercredi 13 février 2013

Une partie du toit s'effondre dans la centrale de Tchernobyl (Ria Novosti)

A prendre à la légère ? En tout cas, mieux vaut informer, et répercuter cette dépêche qui nous vient de Ria Novosti.


08:46 13/02/2013 (heure de Moscou) soit 5h46 à Paris
MOSCOU, 13 février - RIA Novosti

Une destruction partielle des murs et du toit est survenue mardi dans le quatrième bloc de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, rapporte le service de presse du site.

"Les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement (…). Aucun changement de la situation radiologique sur le site n'est détecté. La chute n'a fait aucune victime", indique le service de presse dans un communiqué.

Le 4e réacteur de la centrale de Tchernobyl a explosé dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, provoquant la contamination radioactive d'une zone de 160.000 km² dans le nord de l'Ukraine, l'ouest de la Russie et le sud-est de la Biélorussie. La catastrophe de Tchernobyl a été classée au niveau 7, soit le plus élevé de l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques (INES).

L'Ukraine a entamé la construction d'une nouvelle enceinte de confinement à Tchernobyl le 26 avril 2012, à l'occasion du 26e anniversaire de l'accident nucléaire. Haute de 105 m, longue de 150 m et large de 260 m, l'enceinte aura la forme d'une arche érigée au-dessus du sarcophage en vue de le protéger contre les agressions climatiques pendant 100 ans.