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lundi 1 octobre 2012

Florange: la question d'une reprise par l'Etat n'est "pas à l'ordre du jour", selon Montebourg

Associated Press  le 30-09-2012 à 21h31 - Mis à jour à 22h40

PARIS (Sipa) — A la veille d'un Comité central d'entreprise chez Arcelor-Mittal, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a jugé dimanche sur France-2 "prématurée" la question d'une reprise par l'Etat du site sidérurgique de Florange en Moselle.
"Cette question n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il dit lors du 20h de France-2. "Pour l'instant, nous cherchons un repreneur". "A chaque fois qu'on a nationalisé, l'Etat n'a pas été un très bon actionnaire", a-t-il observé. Il n'a pas d'argent, "surtout en ce moment, et il ne sait pas fabriquer ni vendre de l'acier".



C'est bien là qu'on voit ce que fait un État non socialiste, mais libéral. Il préfère laisser tuer une filière rentable, prometteuse, indispensable au développement futur, parce qu'il n'a ni le courage, ni l'envie de donner un coup de pied aux injonctions de Bruxelles et de la BCE. Il rechigne à revenir à une économie libérée de ses carcans bancaires privés, comme avant 1973. Ah Grands Dieux, cela l'obligerait à tourner le dos à cette pseudo-Europe à laquelle, rappelons-le, les citoyens français ont dit non en 2005.  La sagesse du peuple, il s'en contrefiche.

Et que personne ne vienne rappeler "La Dette, la Dette !". Cette Dette n'existe que dans les comptes des banquiers, où elle a été inventée année après année. Ce n'est que du vent. Ce ne sont que des intérêts, les intérêts des Hommes de Fric.

Un État conséquent avec lui-même investit. Pour cela, il doit faire appel à un organisme comptable, qui lui ouvrira un crédit : ce crédit sera facilement résorbé, année après année, par les annuités de remboursement de la somme créée ("ex nihilo", eh oui) qui aura permis de créer de la vraie richesse avec le temps. Ce n'est qu'une question de temps. Et à la fin la richesse sera bien là, pas la somme remboursée qui sera effacée année par année. L'appel à des margoulins, qu'on appelle banquiers, et devant qui les Représentants du peuple tirent leur chapeau, a changé toute la donne, pour le moment. Cela ne doit pas durer. Et les sommes volées (sous forme d'intérêts) doivent revenir à ceux qui les ont vraiment créées, les travailleurs et leurs familles, où les plus jeunes souvent n'ont même pas l'occasion de créer des richesses puisqu'ils sont au chômage au nom du PROFIT de quelques-uns.

Les banquiers sont des criminels : qu'on les juge, et qu'on passe à autre chose. Et que leurs complices, comparses, "barons", politiciens, "journalistes" aux ordres, connaissent à leur tour le chômage. La Justice n'aura même pas à les juger : l'opprobre qui tombera sur eux sera déjà une belle punition.

2 commentaires:

  1. C'est bien l'impression que cela donne: il faudrait pourtant nationaliser mais l'Europe laisserait faire?

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  2. L'Europe laisserait faire ? Certainement pas ! Il faudrait en claquer la porte d'abord.

    Ce n'est pas la fine équipe actuelle qui oserait cela, ô non !

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