La France est avant tout sa langue, elle s'est construite en même temps que celle-ci. Les politiciens (TOUS les politiciens) se gardent bien de le rappeler.
C'est le cas pour tous les pays, d'ailleurs. Les valeurs sont intimement liées à la manière d'en exprimer l'essence. Il ne s'agit bien entendu pas de monnaie, d'argent, de commerce, encore moins de finance, sauf, et c'est important, pour les anglo-saxons en particulier d'Amérique du Nord, pour qui justement les seules valeurs sont celles qui ont une connotation liées à la possession, et non à l'être.
A partir de ces valeurs faussées, ceux-là ont bâti un monde où ils veulent englober tous les autres, DE GRÉ, ou DE FORCE. Ils ne "brillent" que sur ces critères-là, alors forcément...
Oui, la France a des valeurs, des PRINCIPES. Ces principes s'expriment EN FRANÇAIS, et pas autrement. Ce n'est pas d'hier.
Quiconque va contre cette base essentiel est un traître, un assassin de civilisation, un criminel contre l'humanité. Car tuer UNE langue au bénéfice d'une autre qui veut régner à sa place, c'est les tuer toutes. De même que, comme cité dans ce journal, « défendre une langue, c'est défendre toutes les langues ».
Le Globiche, ce parler monstrueux, très approximatif, qui se présente comme une langue anglaise authentique, ressemble à celle de Shakespeare et de Lord Byron comme une compression de César ressemble à un vase de Sèvres. Il ne s'agit bien entendu pas de dénigrer César, mais de démontrer combien c'est différent.
Il va donc falloir prendre parti. On ne peut pas ne pas prendre parti, sauf à se traiter de lâche chaque matin devant son miroir, dès que l'on a ENTENDU que l'engagement a un sens.
¤ SOIT chacun s'applique à refuser d'employer tous ces mots nouveaux et souvent incompréhensibles, qui fleurissent sur les publicités, les devantures, dans la bouche des « journalistes », des commentateurs, des animateurs, des politiciens, des autoproclamés philosophes de tous poils
¤ SOIT le « bon peuple » endormi, vaincu, résigné, anéanti répète ces mots incompréhensibles, nés d'autres “valeurs” basés sur la finance et le juridisme anglo-saxon. Oh oui,, de plus ces mots-là, “cela fait moderne, tout le monde (ah bon ?) les utilise, et tout va bien”.
Les “valeurs” anglo-saxonnes sont ce qu'elles sont, mais ce ne sont pas les nôtres. Le système judiciaire de même provenance est le plus souvent en opposition avec le nôtre, c'est très grave. Si on l'accepte, on accepte d'être dominé par celui-ci, parce que "les autres" n'auront aucun scrupule pour s'en servir dans ce sens. Fini le Code, bonjour la jurisprudence permanente où le plus riche gagne toujours !
Bien entendu, la seule façon de vraiment s'en sortir est de quitter l'union européenne, que le Peuple Français a refusée le 29 mai 2005, et qu'un coup d'État nous a imposée un peu plus tard. Par ce fait même de coup d'État, il n'est même pas nécessaire de chercher des arguties juridiques : les conventions internationales le permettent de plein droit et sans retard. Surtout que personne ne sorte l'article 50 d'un TUE qui pour nous français ne compte absolument pas.
Il suffira (mais ce ne sera pas si facile) de mettre dehors cette camarilla de politiciens véreux, de financiers malpropres, et autres comparses, pour que le Peuple Français reprenne la main sur ses institutions, monnaie et budget en tête bien sûr. Au début il y aura quelques tâtonnements même si des idées sont déjà fermement rédigées et développées.
Vive la langue française ! Vive le retour de la prééminence du Peuple, qui exista du 10 août 1792 au 30 juillet 1794.
N.B.
Il ne s'agit pas là de la polémique à propos de ce que les politiciens appellent "l'invasion des gens de couleur", parce que cette "invasion" est organisée à prix d'or par quelques milliardaires pour désorganiser le Peuple, le rendre malléable. L'empêcher de prendre conscience des vraies données. Tous les médias (possédés eux aussi par des milliardaires) pousseront dans ce sens. Cela implique qu'il ne faut pas se tromper d'ENNEMI.
"Le Globiche [...] qui se présente comme une langue anglaise authentique, ressemble à celle de Shakespeare et de Lord Byron comme une compression de César ressemble à un vase de Sèvres." L'image est réjouissante. Et parlante.
RépondreSupprimerJe me souviens d'une discussion avec un couple d'Anglais charmants. À propos de musique j'ai employé une expression, d'usage fort courant chez les musiciens états-uniens, expression qui s'est révélée pour eux parfaitement incompréhensible. On a parlé de cela tout un moment. Ces différences langagières du monde anglophone (ils ont utilisé souvent le mot "dialecte") qui deviennent si importantes que des locuteurs d'une même langue en viennent à ne pas se comprendre.
Je me souviens de Chris, un copain anglais, me rendant un texte de Fela Kuti (Nigeria) en me disant "Ce n'est pas de l'anglais".
Mets le nez dans la presse québecoise et tu vas parfois t'interroger longuement sur le sens d'une phrase. Un seul mot de travers, à nos yeux, et son sens devient sibyllin pour nous...
Avec le globish on passe carrément à l'expression des enfants de trois ans. Ça va pour indiquer pipi ou bobo... mais faut pas se lancer dans une discussion de philo.
Je pense que tu as tout compris, ami Partageux. L'important n'est-il pas de ramener les habitants de la plupart des pays du monde à un langage tellement basique, qu'ils ne puissent justement se poser dans leur tête des questions, pour lesquelles ils n'auraient plus de mots pour les exprimer ? C'est ainsi, sans avoir l'air d'y toucher, que l'on façonne des esclaves enchaînés par leur mode d'expression même.
SupprimerBonjour, je tombe ici sur votre blog et texte. Il m'interroge! Etant d'origine africaine ma première langue était l'eton (Cameroun), puis très vite le français, mais aussi le pidgin (créole) puisque ma famille avait émigré dans cette partie du Cameroun qui fut anglaise. Et puis j'ai aussi appris l'anglais à l'école. Je suis en France depuis 20 années, et j'ai souvent rencontré des français allergiques à l'anglais et même aux langues en général. Pour moi il n'est pas un problème de parler plusieurs langues, bien au contraire. Et j'avoue avoir du mal à vous comprendre, moi qui vient d'un pays où le français s'est imposé à nous par la colonisation et puis par les besoins sociaux-économiques ensuite. Il me semble incontestable que puisque l'anglais est langue internationale il faille quand même utile de l'apprendre. Et puis force est de reconnaître qu'il est plus facile d'utiliser certains vocables anglais où en un mot on peut désigner une chose alors qu'en français il en faudrait plus ou même en faire une petite phrase. Ex: jogging = course à pied; et de là les français en ont tiré un faux anglicisme qui est "footing" , ce n'est qu'un exemple, ceci pour vous démontrer que le globiche est souvent DE France. Ceci dit il est normal de défendre sa langue, cependant bien des Français allergiques aux autres langues trouvent normal de défendre leur langue alors qu'ils refusent absolument que les autres langues de France soient reconnues pleinement. C'est là que ça devient politique de part et d'autre, et c'est donc ce qui me gêne en vous lisant, car vous ramenez cela au capitalisme. Mais si vous acceptez la diversité, il faut être cohérent sur toute la ligne même pour vous même. Du moment que l'on est bien dans son identité, car la langue ou les langues en font partie, il n'y a pas de problèmes. Hors en France, il me semble que cela en est un, l'identité est un problème lié à la langue, la seule langue de la République qui en fait du citoyen un Français. Peu de temps après être arrivé en France une connaissance m'avait dit que la France était raciste à sa base, je n'avais pas compris sur le coup ne trouvant pas les Français apparemment racistes, j'ai compris ensuite ce qu'il voulait dire et pour moi ça vient du lien entre langue française et citoyenneté française. Si tu parles pas bien français tu es presque suspect. Il me suffit dans la rue parlant eton avec d'autres et de croiser certains regards. Voici pour mes réflexions, je ne vise pas à vous faire changer d'avis mais si vous pouvez y penser à l'avenir, je n'aurais peut-être pas perdu de temps en vous écrivant ces quelques lignes. Au Cameroun, nous avons le Français du Cameroun, dans d'autres ex colonie françaises aussi ils ont leur français et je crois que la francophonie y tient en tant que survivance du français à des fins purement intéressées et capitalistes in fine! Allez je vous souhaite bien d'élargir votre champs de vision. Antonin Ndzomo.
RépondreSupprimerVoici mon commentaire : bien entendu chaque langue est une richesse, y compris sans aucun doute l'eton de votre pays. Mais le globiche n'est pas une vraie langue, juste un machin inventé d'ailleurs par un Français et un Québécois contaminés par le capitalisme. C'est contre lui que chacun doit lutter.
SupprimerEt vivent l'italien, l'espagnol, le portugais, l'allemand, l'ouolof, le swahili, l'eton, le mandarin, le japonais, qui participent à la richesse et à la diversité du Monde : exactement ce que ne veulent pas nos dirigeants français, qui sont parmi ceux qui veulent tuer cette diversité source de réflexion, donc éventuellement de rébellion.
Ah je vois que vous n'avez pas publié mon commentaire...
RépondreSupprimer"un langage tellement basique, qu'ils ne puissent justement se poser dans leur tête des questions" !!
ça c'est bien français !! La supériorité du Français et de sa langue, et le racisme qui commence avec de telles vanités et idéologies populistes! Mais vous êtes repliés sur vous mêmes ici!Vous êtes des extrémistes, des nationalistes de gauche,aussi détestables que ceux de droite! Nul doute que sous la Terreur vous auriez été des sabreurs de tête !Plus récemment votre stupide Etat-Nation qui distribua des machettes au Rwanda !! Pouah !!!
Pas d'insultes s'il vous plaît. J'ai mis du temps à revenir vers cet article, auquel vous n'avez pas répondu immédiatement, sinon il ne serait pas tombé "en attente de modération".
SupprimerJe le confirme, le seul "langage" dangereux est ce Globiche si incompréhensible, dans lequel on ne peut faire passer aucune nuance.