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mercredi 14 mars 2012

Avec humour, accepter tout, mais pas n'importe comment, y compris les religions


Je me fiche de la religion des gens. Ils peuvent être adeptes du Grand Sabisso, ou de la jambe en l'air, cela m'importe peu, et même pas du tout. En revanche, si quelqu'un fait de la jambe en l'air en pleine rue, cela risque de faire tomber un malvoyant, un enfant en poussette ou un cycliste, et cela, c'est inacceptable. Il en est bien entendu de toutes les religions, pas de jaloux, égalité égalité.

Bien entendu, si tous les adeptes de la jambe en l'air veulent faire une manifestation dans la rue, un jour, et que tout le monde en est prévenu, y compris les autorités afin qu'elles s'assurent que cela ne perturbe pas l'ordre public, personne n'y trouvera à redire. C'est valable pour tout, les partis politiques, les opposants à la fuite à Rome des cloches pour Pâques, les joueurs de golf sur paillasson normalisé, les mamans allaitantes ou ceux qui vont boire un coup ensemble à Saint Nicolas du Chardonnet. C'est dire mon ouverture d'esprit.

Mais l'adepte à une religion ne doit jamais empiéter sur la liberté des autres délibérément, quotidiennement, comme celles et ceux qui, délibérément, voire sur scène ou à la télévision, se baladent avec un crucifix de 10 ou 15 centimètres de haut au cou. Cela, c'est de la provocation. Et malheureusement on en voit de plus en plus semble-t-il.

L'inverse serait (eh oui, tout l'un ou tout l'autre), que tous se baladent avec des machins qui sont sensés symboliser toutes les choses qu'elles ou ils aiment ou détestent. Ce serait compliqué, drôlement cacophonique, mais au moins là aussi, il n'y aurait pas de jaloux. Je n'aurais plus qu'à me balader avec un drapeau noir, un chat blanc, et la photo de groupe dédicacée de presque tous les politiciens de la terre, plantée à l'envers sur un petit bâton. Succès garanti. Et pour porter les sacs à provisions, pas simple.

Le plus rationnel est donc de garder ses opinions, ses croyances pour celles et ceux qui en ont, bien au cœur de chacun, là où cela ne choque personne. N'est-ce pas ?

2 commentaires:

  1. "la photo de presque tous les politiciens plantée à l'envers" ? : mais c'est une sacrée partie de jambes en l'air, ça ! Avec grave menace de désordre sur la vie publique : Mais que fait la police ?

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