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vendredi 23 mars 2012

Non prolifération nucléaire: Londres présente une nouvelle stratégie


LONDRES, 23 mars - RIA Novosti   20:44 23/03/2012
Le gouvernement britannique a publié vendredi une nouvelle stratégie de non-prolifération nucléaire, a annoncé le secrétariat des Affaires étrangères et du Commonwealth, soulignant que ce document a vu le jour à la veille du sommet sur la sécurité nucléaire qui aura lieu les 26 et 27 mars à Séoul.

Élaborée par le Conseil de sécurité nationale de la Grande-Bretagne, cette stratégie poursuit trois objectifs clés: prévenir l'accès des terroristes aux composantes et aux technologies de production d'armes de destruction massive, empêcher des pays comme la Corée du Nord et l'Iran d'obtenir des armes de combat modernes ou des armes d'extermination massive, et soutenir l'AIEA, l'ONU et d'autres organisations ou conventions internationales appelées à renforcer la sécurité dans le monde.

La stratégie existe en deux versions: l'une secrète, destinée aux personnes munies d'autorisations spéciales, l'autre publique. Cette dernière est disponible sur le site du Foreign Office.

La Grande-Bretagne sera représentée à Séoul par le vice-premier ministre Nick Clegg.

"Le terrorisme nucléaire constitue une menace réelle et sérieuse. Il y a deux ans, le président Barack Obama a organisé à Washington un sommet symbolique dont les participants ont soutenu sa proposition de bloquer pour quatre ans l'accès aux matières nucléaires. Nous avons parcouru la moitié de ce chemin, et le sommet de Séoul doit appuyer le processus engagé", a indiqué M. Clegg à la veille du forum qui réunira des dirigeants et des experts de 52 pays du monde.

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Ce sommet de Séoul soulèvera-t-il la question de l'État d'Israël, dont on sait de sources sûres qu'il dispose de l'arme nucléaire en quantité sans accepter de signer les traités de non-prolifération, sans être membre de l'AIEA, sans accepter de se plier aux inspections de celle-ci ? Cette question vaut aussi pour les frères ennemis, Inde et Pakistan. C'est pourquoi, presque à coup sûr cette réunion ne servira à rien. Comme les précédentes. Car qui dit armes, dit risque de prolifération, soit de ces armes, soit de simples déchets, ou de matières de base.

Le dragon est lâché, qui pourrait l'arrêter désormais ?  C'est d'autant plus terrible que des qualifications pointues ne sont pas nécessaires, s'il s'agit seulement de contaminer un maximum de gens : des déchets radio-actifs dispersés par des explosifs classiques peuvent faire un mal terrible. Tout le monde le sait, y compris bien entendu d'éventuels terroristes.

Quant aux armes les plus meurtrières, probablement ne seront-elles jamais employées, chaque grande puissance sachant très bien que le choc en retour l'annihilerait aussi. Il suffit de voir ce que promet de faire à la terre entière une "simple" centrale productrice d'électricité, quand elle a un hoquet. Il y a eu jusqu'à présent cinq cas graves, et un nombre déjà important de cas plus bénins : qui est en mesure de dire pour les deux derniers s'ils ont exhalé tout leur potentiel mortel ? Même Tchernobyl pourrait encore nous étonner, dans le sens très fort qu'avait ce mot au XVIIe siècle.

L'Humain s'est créé un serviteur, qui pourrait bien un jour tuer son maître. Chose grave, on ne <b>peut pas</b> revenir en arrière. Mais on peut tout arrêter, ce qui limitera les risques. Au Japon, les deux derniers réacteurs encore en service seront arrêtés en mai. Pour toujours, espérons-le.

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