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vendredi 27 février 2015

Damas : dénonciation de l'État larbin par NOS représentants

Le sommet de l'exécutif français fustige des parlementaires, au point que l'hôte de Matignon dénonce qu'ils "aient ainsi, sans crier gare, rencontré un boucher", "je crois que c'est une faute morale". Pensez donc, quatre d'entre eux se sont rendus à Damas pour y prendre le pouls !

Depuis longtemps, plusieurs années, la diplomatie française n'existe plus. Elle n'est qu'une resucée de celle de Washington et/ou Tel Aviv. C'est-à dire qu'elle ne représente plus que quelques banquiers, quelques industriels internationaux, mais en rien les intérêts de notre pays. En rien. On dirait même qu'elle prend un malin plaisir à les bafouer.

Dans ces conditions-là, on comprend un peu mieux pourquoi cette intelligente initiative privée de représentants du peuple conséquents avec leur mission met en porte-à-faux une stratégie du néant. Cette initiative est une façon d'accuser le sommet de l'État de trahir tous ses devoirs au nom d'intérêts extérieurs et glauques. Le crime de haute trahison a été expurgé du code pénal ? C'est une façon intelligente de le faire rentrer par la fenêtre. De gré ou de force, le débat revient sur la scène publique.

Messieurs les parlementaires *, je vous salue.

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* Il s'agit de deux sénateurs - l'UMP Jean-Pierre Vial, le centriste François Zocchetto - et deux députés - l'UMP Jacques Myard, le PS Gérard Bapt.

mercredi 28 août 2013

Syrie : avertissement au gouvernement français

Ainsi donc, le président français a sauté le pas.

"La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a affirmé le président François Hollande lors d’un discours de politique étrangère devant les ambassadeurs français réunis à Paris.
"Aujourd’hui, notre responsabilité est de rechercher la riposte la plus appropriée aux exactions du régime", a ajouté M. Hollande martelant que "le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse". *

Le président français ne sait pas qui a osé utiliser le gaz sarin contre des civils, alors que des inspecteurs de l'ONU étaient à Damas. La provocation est pourtant manifeste : seuls les envahisseurs Wahhabistes ont intérêt ainsi à attaquer la population, alors que les troupes loyalistes ont déjà repris presque tout le territoire. Or, le contenu même de la déclaration de l'Élysée pointe du doigt le gouvernement de Damas. Il ne menace pas les islamistes, pourtant l'évidence de leur culpabilité est manifeste. On dit toujours "Cherchez à qui le crime profite". Les mercenaires du Qatar, du régime saoudien et d'ailleurs brûlent là leurs dernières cartouches, avec l'espoir de faire retomber la faute sur le régime qui les a battus.

Si la France prend, par l'entremise de son président, l'initiative de se joindre à l'agression étatsunienne imminente sans mandat des Nations-Unies, comme le précise la rédaction d'Assawra,
"Ce faisant, le président français envisage donc une entorse à sa propre doctrine qui voulait jusqu’à présent que la France ne prenne part à aucune intervention militaire sans le blanc-seing du Conseil de sécurité de l’ONU." *
la France se met en faute vis-à-vis de la législation internationale, et doit être durement sanctionnée. Nous, citoyens, devrons lui dire que ce gouvernement se rend coupable, et devra rendre des comptes devant tous.

Un tribunal du Peuple devra se réunir, et juger les personnes impliquées dans ce coup de poignard dans le Droit qui régit les relations entre les Nations. Nul ne devra être exempt en raison d'une immunité de fonction, puisque cette immunité ne pourra couvrir un tel crime commis précisément dans le cadre de ces fonctions.

Il est encore temps pour la diplomatie française de faire un pas en arrière, et d'accepter les résultats d'une enquête neutre à laquelle ne pourront participer aucuns des soutiens aux mercenaires ("Occidentaux", royaumes islamistes extrémistes). Son intérêt à long terme sera même éventuellement de concourir à châtier les auteurs de ces crimes, même et surtout contre les déclarations fracassantes du régime de Washington. La France redeviendra crédible aux yeux des Nations, alors qu'actuellement elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.

* les citations proviennent d'un article d'Assawra

Washingto delenda est