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mercredi 28 août 2013

Syrie : avertissement au gouvernement français

Ainsi donc, le président français a sauté le pas.

"La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a affirmé le président François Hollande lors d’un discours de politique étrangère devant les ambassadeurs français réunis à Paris.
"Aujourd’hui, notre responsabilité est de rechercher la riposte la plus appropriée aux exactions du régime", a ajouté M. Hollande martelant que "le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse". *

Le président français ne sait pas qui a osé utiliser le gaz sarin contre des civils, alors que des inspecteurs de l'ONU étaient à Damas. La provocation est pourtant manifeste : seuls les envahisseurs Wahhabistes ont intérêt ainsi à attaquer la population, alors que les troupes loyalistes ont déjà repris presque tout le territoire. Or, le contenu même de la déclaration de l'Élysée pointe du doigt le gouvernement de Damas. Il ne menace pas les islamistes, pourtant l'évidence de leur culpabilité est manifeste. On dit toujours "Cherchez à qui le crime profite". Les mercenaires du Qatar, du régime saoudien et d'ailleurs brûlent là leurs dernières cartouches, avec l'espoir de faire retomber la faute sur le régime qui les a battus.

Si la France prend, par l'entremise de son président, l'initiative de se joindre à l'agression étatsunienne imminente sans mandat des Nations-Unies, comme le précise la rédaction d'Assawra,
"Ce faisant, le président français envisage donc une entorse à sa propre doctrine qui voulait jusqu’à présent que la France ne prenne part à aucune intervention militaire sans le blanc-seing du Conseil de sécurité de l’ONU." *
la France se met en faute vis-à-vis de la législation internationale, et doit être durement sanctionnée. Nous, citoyens, devrons lui dire que ce gouvernement se rend coupable, et devra rendre des comptes devant tous.

Un tribunal du Peuple devra se réunir, et juger les personnes impliquées dans ce coup de poignard dans le Droit qui régit les relations entre les Nations. Nul ne devra être exempt en raison d'une immunité de fonction, puisque cette immunité ne pourra couvrir un tel crime commis précisément dans le cadre de ces fonctions.

Il est encore temps pour la diplomatie française de faire un pas en arrière, et d'accepter les résultats d'une enquête neutre à laquelle ne pourront participer aucuns des soutiens aux mercenaires ("Occidentaux", royaumes islamistes extrémistes). Son intérêt à long terme sera même éventuellement de concourir à châtier les auteurs de ces crimes, même et surtout contre les déclarations fracassantes du régime de Washington. La France redeviendra crédible aux yeux des Nations, alors qu'actuellement elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.

* les citations proviennent d'un article d'Assawra

Washingto delenda est

mardi 27 août 2013

Le veau d'or : du symbole à la divinité incontournable qui détruira le monde

Même pour un non-croyant, il est parfois intéressant de se plonger dans de vieux livres, aux contenus souvent intéressants.  Ainsi,si l'on reprend dans une traduction littéraire de la Bible le chapitre XXXII de l'Exode, intervient l'épisode curieux du Veau d'Or. Une seconde lecture attentive révèle non une stupide adoration d'idole, mais une symbolique digne d'enfants.  Le fameux Moïse est depuis longtemps parti s'isoler sur une montagne en compagnie d'un certain YHWH, qui veut le briefer sur la suite.  

L'attente s'éternise, et ce groupe de personnes en plein désert commence à paniquer. D'où l'idée de demander au frère de Moïse de les rassurer, et  c'est lui qui propose ce symbole de la divinité, du Guide, qui selon la période de précession est alors le bœuf (Apis, les bœufs mésopotamiens, etc) auquel succédera le bélier, puis les poissons, puis le Verseau. Rien de révolutionnaire, c'est le symbole du moment. C'est une façon de fixer l'attention, comme le serait de nos jours un chapelet par exemple. Ou la syllabe Om ailleurs.

On a voulu stigmatiser cet incident, à propos de l'or. C'était bien autre chose. Et  des détracteurs s'en sont emparés, pour mettre à l'index des personnes ayant conservé précieusement les textes anciens sans les modifier. On notera ainsi que si YHWH est le donateur de ce qui est écrit sur les Tables de la Loi, ce texte est écrit dans une langue que ne sait pas lire le bon peuple (probablement illettré d'ailleurs, excepté quelques érudits), la langue des Elohim (XXXII, 16). Ce détail est significatif.

Le temps passa, les dépositaires avaient fini par transcrire à l'écrit en Hébreu, langue curieusement  fixée dès le départ semble-t-il, les textes de la tradition orale.  Peut-être pour que cet héritage ne soit pas altéré, ils vivaient à part et les continuateurs du singulier Constantin les traitaient comme tels. A  l'instar des Templiers, ils s'occupaient du financement des commerçants et des pélerins puisque la plupart des métiers leur étaient refusés. Bien entendu,ils n'étaient pas les seuls sur ce "marché"  une fois les Templiers tués ou dispersés, mais ce sont toujours eux que "le bon peuple" (et aussi les Grands, par intérêt) qualifiait d'usuriers. Un certain Jacques Cœur ne l'était pas moins. Ces prêteurs étaient dès le XIIIe siècle qualifiés de "lombards" parce que souvent ils étaient de cette région de l'Italie.

Plus tard, après un sévère temps d'arrêt causé par la Peste Noire, où souvent les juifs furent accusés de l'avoir provoquée  et furent massacrés, le commerce reprit : c'était la période des grandes découvertes,  et les plus avisés se révélèrent les Anglais qui supplantèrent Venise, puis les Hollandais. La compagnie britannique des Indes Orientales, fondée le 1er janvier 1600, ne fut dissoute qu'en 1874. Naturellement, des prêteurs s'installèrent à Londres. Quelques-uns, renouant avec le métier du moyen âge, étaient juifs. Le plus célèbre fut comme on s'en doute Mayer Amschel Bauer, dit Rothschild, né en 1744 et mort en 1812. On notera que la Banque d'Angleterre existait alors déjà depuis 1694, créée par des financiers et des marchands. Déjà des personnages spéculaient, mais sur le réel comme la magistrale opération de Nathan Rothschild, le fils du premier, à l'occasion de Waterloo (1815).

Le XIXe siècle fut l'occasion d'affaires en or pour des banquiers comme les frères Pereire qui financèrent les travaux du baron Hausmann. Malgré les énormes profits, il s'agissait toujours d'opérations saines même si elles rendirent petit à petit la possession de logements à Paris difficile, en raison des coûts qui s'envolaient.  Mais le siècle finissant se trouva de plus en plus sous l'emprise des maîtres de forges, qui poussaient à la guerre en vue de juteuses ventes d'armes. Leurs vœux furent exaucés par la poudrière des Balkans, et les imprudentes alliances en chaîne. Au lieu d'être un auxiliaire de la vie, le banquier devenait le maître du jeu.

La "paix" revenue, l'intransigeance du président étatsunien Wilson sous couvert d'idéalisme mal compris et inadapté orienta l'Allemagne vers un grand désir de revanche. Quelques années plus tard, à la faveur de la crise économique, Hitler reprenait ce désir à son compte, soutenu par les grands banquiers états-uniens dont un certain Prescott Bush : ceux-ci étaient plus soucieux de profits renouvelés que de paix, une fois de plus. Leurs désirs étaient exaucés rapidement par le "caporal autrichien". Les affaires étant les affaires, c'est seulement à la fin de 1941 que les financiers  finirent par lâcher "leur poulain". Mais lui éliminé, il se sont immédiatement proposés pour reconstruire une Allemagne en ruine et une Europe aux abois.

En même temps, sous l'impulsion de chrétiens sionistes, ils firent mine de créer un foyer pour les juifs européens déracinés, alors qu'il s'agissait seulement de contrôler le proche-orient. Une fois de plus, cela se faisait "depuis le haut", sans consulter les peuples. Le résultat étant que cette région du monde est à nouveau une poudrière manipulée, instrumentalisée.

La situation générale en est là. Les banquiers anglo-saxons se préparent à imposer à tous le Grand Marché Transatlantique sans l'avis des peuples, contre l'avis des peuples qui en ressortiront tous ruinés comme si c'était une guerre : c'en est une en effet, la guerre des insatiables contre les simples citoyens. En même  temps, les conditions d'un nouveau conflit mondial "à l'ancienne" sont soigneusement réunies grâce aux sionistes, quelques personnages réprouvés par les juifs, mais qui œuvrent dans un but politique à leur seul usage. Il s'agit toujours de profit, de toujours plus de profit, afin de conquérir toujours plus de pouvoir, dans une boulimie sans fin. Pour reprendre l'histoire du veau d'or, coulé symboliquement pour se donner un guide visible,il s'agit toujours là d'une sorte de veau d'or newlook.  Malheureusement, les temps ont changé, désormais le symbole zodiacal correspondant n'est plus le bœuf, ni même le bélier, voire les poissons : depuis 1965 dans la précession des équinoxes nous en sommes au Verseau et le symbolisme  n'est plus au rendez-vous.  A moins que cette dangereuse idée de remplir la Mer Morte avec les déchets de dé-salinisation de la Mer Rouge en tant que source d'eau douce, ne reprenne à nouveau le symbolisme de façon perverse.

Dans tous les cas, cette volonté forcenée par une poignée de personnages d'accaparer toujours plus de pouvoirs,  voire tous les pouvoirs, ne peut aboutir qu'à la ruine de l'humanité. Ils se sont forgé une nouvelle religion, dont ils sont les dérisoires et cruels grands-prêtres  : plus fort, ils ont réussi à tromper quelques juifs de bonne foi, qui pensent bien agir en contribuant à la réussite de cette entreprise. La propagande fonctionne à fond, inventée par le propre neveu de Freud qui en a perverti l'enseignement. Il est temps que ces adeptes ouvrent les yeux, avant de contribuer à précipiter la chute générale de la planète et de ses habitants. Oui, le veau d'or est toujours debout. Désormais  les spéculations ne portent plus sur des marchandises, mais sur de complexes montages artificiels en cascade basés sur des dettes présumées : du vent et moins que cela encore.  Cette folie de Pouvoir basé sur rien n'est-elle pas le grand malheur  de notre temps, notre Peste Noire ?