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dimanche 12 juillet 2015

GRÈCE : le parlement a-t-il capitulé ? - Un forum pour en débattre, proposé par le Parti de l'émancipation du peuple

Le Parti de l'émancipation du peuple suit de près l'évolution de la situation en Grèce. Rappelons-nous : il y a trois semaines une délégation de ce Parti était présente à Athènes pour le forum international anti-européen, plusieurs de ses membres sont intervenus dans les discussions, colloques et débats. Il n'y a eu aucun autre Français présent à cette occasion, dans ce moment crucial. L'impression est que TOUS les Partis français les plus importants se retrouvent derrière les volontés du gouvernement allemand, sans rechigner ni objecter, sans réagir ni se rebeller.

Cette fois des choix déchirants se profilent. A nouveau le Parti de l'émancipation du peuple est sur la brèche, et cette fois nous invite à débattre sur ce choix du gouvernement grec, du Parlement grec, de la population grecque. Rappelons qu'elle continue à être derrière ses élus même maintenant, ainsi que le démontre éloquemment ce sondage publié le 10 juillet (merci à Okéanews pour cette contribution).




Pour se rendre sur le forum de discussion, c'est ici.

Voici un extrait du chapô de ce forum.......

LE GOUVERNEMENT GREC A-T-IL CAPITULÉ DEVANT LA TROÏKA ? RÉAGISSEZ SUR LE FORUM !

Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).
Le 11 juillet 2015.
La situation en Grèce est dramatique, la population est atterrée. Que penser des nouvelles propositions du gouvernement grec à la Troïka dans la nuit du mercredi au jeudi 9 juillet. Que penser du vote du Parlement grec sur ce texte, où la majorité des députés de SYRIZA ont voté le texte du gouvernement avec les voix des députés de droite et du PASOK qui avaient mis en œuvre les plans d’austérité précédents ? Faut-il admettre, comme le fait Alexis Tsipras, « que nous n’avons pas le choix » sinon ce sera la sortie de l’euro et de l’Union européenne ?
Le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP) s’est procuré le document du gouvernement grec (remis aux députés grecs en anglais !) et en a fait la traduction en français. Il organise un grand débat national pour savoir que penser de ces propositions à partir d’un forum sur son site Internet.

Exprimez-vous sur le forum !

mercredi 12 février 2014

Europe des banquiers, ou Europe des Nations ?

Mais qu'ont donc ces enragés de politiciens (y compris Tsipras mais aussi Mélenchon et d'autres) à vouloir garder cette union européenne, basée sur de très mauvais traités depuis le départ (traité de Rome) ? Dans ces conditions on peut comprendre les quasi-persécutions subies par un Asselineau, dont le seul mérite est d'avoir compris là où le bât blesse. Malheureusement il s'arrête largement en chemin. Dupont-Aignan est encore plus frileux semble-t-il.

Oui, c'est clair, une Europe peut exister, unie parce qu'union de nations, pas de banquiers. Paradoxe, pour des raisons de convivialité, elle peut même garder une monnaie commune, ce qui simplifierait échanges et déplacements. Cela permettrait aussi de n'avoir aucunement à régler à nouveau les distributeurs de billets. Les comptes à vue des clients bancaires, libellés en monnaie locale, auraient seulement deux soldes, l'un en monnaie, l'autre en euros selon une parité décidée par la banque nationale une fois par semaine, par exemple. J'avais même lu une étude (je pense que c'est de Sapir) qui avait conclu que le "franc" aurait la même parité avec l'euro, ou peu s'en faut, d'autres comme l'Italie baisseraient, et l'Allemagne monterait. Au bilan l'euro serait donc dévalué par rapport aux monnaies mondiales, ce qui donnerait une bouffée d'oxygène.

L'Europe, c'est notre avenir, à coup sûr. Mais débarrassée des scories financières du genre "concurrence libre et non faussée" largement faussée précisément par les multinationales, elle pourrait devenir un espace de fraternité entre peuples qui se savent de cultures, de langues, etc... différentes tout en partageant ce petit promontoire au ponant de l'Asie. Il lui suffirait d'accepter un contrôle des échanges commerciaux, basé sur la façon dont les marchandises seraient fabriquées ou récoltées. En contrepartie, il serait nécessaire et judicieux d'aller aider les habitants des pays (d'Afrique en particulier) où de grandes sociétés mettent en esclavage agriculteurs et ouvriers, y compris les enfants. Ce serait l'occasion d'entrer en guerre contre les multinationales afin de les amener à rendre gorge.

Entre peuples qui s'estiment parmi le monde entier, il serait possible de faire de grandes choses, à condition de ramener les banquiers à n'être plus que des serviteurs, et non des maîtres (disparition de l'intérêt, disparition du droit à reprêter l'argent selon des réserves dix ou vingt fois, cent fois  inférieures).  Voilà ce qu'il faut réussir à faire. Gageons que les pollutions ne s'étendraient plus, que la faim ne serait plus un fléau, et l'ex-multimilliardaire, plutôt que de déguster du caviar, irait humblement comme ceux de son quartier acheter le poisson de Paulo qui vient de rentrer au port. Une idée me vient : au départ, ce sera un peu dur.