En France, les jours futurs de la liberté de la Presse (ou plus exactement des journalistes) apparaissent comme sombres. Internet est plus que jamais surveillé sous de pieux prétextes. Peu de gens réagissent, en fait. Cela peut conduire au pire.
Mais en fait, l'Espagne se dirige à grands pas vers les mêmes dérives, voire pire. Je répercute ici un cri d'alarme posté sur RTBF......
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Espagne totalitaire? La lettre qui brise le silence
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_espagne-totalitaire-la-lettre-qui-brise-le-silence?id=8786648
SOCIETE | vendredi 16 janvier 2015 à 14h26
Le gouvernement de Mario Rajoy avec son nouveau projet législatif de
"Sécurité citoyenne", a pour intention d'en finir avec les
manifestations et contestations qu'il considère comme dangereuses. Dans
une lettre initialement adressée à des journalistes suédois, Astrid
Menasanch Tobieson, dramaturge, dénonce les dérives totalitaires de ce
gouvernement et appelle les journalistes à briser le silence.Mots clés
"Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation", commence la lettre de la jeune femme.
"Le 19 novembre , le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi dont le but est d’en finir avec les manifestations et les contestations au régime actuel. La méthode est classique : instaurer le silence grâce à la répression."
L'Espagne, un pays qui serait selon elle tombé dans une crise sans précédent. Elle prend pour exemples l'affaiblissement du réseau de protection social, la privatisation des théâtres, les tentatives de privatisation des hôpitaux, les licenciements innombrables, les familles chassées de leur domicile, l'éducation civique suspendue dans les écoles et la réforme du droit à l'avortement.
Des amendes entre 100 et 600 000 euros
Mais ce qui semble ébranler d'autant plus Astrid Menasanch Tobieson c'est la proposition de loi sur la "Sécurité citoyenne". Une proposition contenant 55 articles punissant les manifestants d'amendes allant de 100 à 600 0000 euros. Ainsi, cette loi sanctionnera toutes manifestations non-déclarées en rue et sur les réseaux sociaux: "se rassembler en tant que groupe sur Internet, autour d’une opinion, sera sanctionné de 30 000 euros."
Ce n'est pas tout, déshonorer le drapeau espagnol, utiliser des pancartes critiquant la nation espagnol, réaliser un dessin satirique prenant pour sujet un politique, filmer ou photographier un policier en service, sera formellement interdit et accompagné d'une amende de 30 000 euros. Et la liste n'est pas exhaustive.
"Cette loi néofasciste qui va être votée n’est pas sans lien avec la montée des fascismes en Europe. Cela nous concerne tous."
Elle termine en s'adressant à tous les journalistes: Je vous demande sincèrement de briser le silence vis-à-vis du régime qui est en train de s’imposer en Espagne.Je vous demande de commencer à informer. Je vous demande de soutenir la liberté d’expression avec vos articles et vos apports au débat, je vous demande d’y apporter des analyses rigoureuses et profondes."
A. Glaudot
N'est-ce pas un aveu de faiblesse des tenants de l'austérité ?
RépondreSupprimerTrès probablement. Ils doivent savoir qu'ils sont acculés : alors, soit ils plient, soit ils déploient en grand l'attirail répressif. Mais même ce choix n'a qu'un temps. Il faut seulement se demander combien d'entre nous, les petits, les sans-grade, iront croupir quelque part, ou... auront un accident. Et se demander aussi combien de temps ce déchaînement durera. Je n'ose imaginer que, plutôt que de plier, ils fassent tout sauter : techniquement, ils le pourraient à n'importe quel moment. Quand les fous gouvernent une majorité d'autruches....
SupprimerPour enfoncer le clou......
RépondreSupprimerEn Espagne, une base US permanente pour intervenir en Afrique
Publié par Gilles Munier sur 24 Janvier 2015, 13:57pm
Catégories : #Afrique
Revue de presse : El Watan.com (Algérie - 24.01.15) *
Le gouvernement espagnol a annoncé, hier, l'ouverture de négociations pour accueillir de façon permanente une force d'intervention de marines américains formée pour répondre aux crises en Afrique.
Créée à la suite de l'attaque meurtrière contre le consulat de Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012, cette force de réaction rapide est établie, depuis avril 2013, sur la base de Moron de la Frontera, proche de Séville, en Andalousie. Sa présence temporaire fait l'objet d'un accord renouvelé en mars 2014. Elle compte actuellement 800 marines, avec des unités de soutien dont un détachement aérien qui comprend notamment des avions de transport MV-22 Ospreys à rotor basculant, qui peuvent décoller et atterrir comme des hélicoptères.
La force (Special Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response, dans le jargon du Pentagone) a, entre autres, pour mission de renforcer la protection des ambassades, de récupérer des militaires en difficulté, d'évacuer des civils ou d'intervenir dans les conflits ou les crises humanitaires.
Le Conseil des ministres a donné le feu vert aux ministères des Affaires étrangères et de la Défense pour négocier un nouvel amendement à l'accord de défense qui lie l'Espagne aux Etats-Unis depuis 1988, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria. «La négociation répond à une demande américaine, du 4 décembre dernier, d'utiliser la base espagnole de Moron de la Frontera pour un contingent de Marines et ses moyens de soutien aérien», a-t-elle précisé.
D'après le journal El Pais, qui avait révélé la requête américaine, le nouvel accord permettrait de porter la force de réaction à 3000 hommes au besoin. Cette force dépend du commandement Afrique, basé en Allemagne, une des six divisions géographiques des forces américaines dans le monde.
*Source : Une base permanente pour une force d'intervention US (R. P et Agence)
"se rassembler en tant que groupe sur Internet, autour d’une opinion, sera sanctionné de 30 000 euros."
RépondreSupprimerAaah ! Si ça passe les Pyrénées... C'est que je suis rassemblé dans un groupe de lecteurs qui partagent leurs lectures.
https://www.facebook.com/events/835214016516727/
N'y avait-il pas un officiel espagnol lors de la marche pour la liberté de la presse, la liberté d'expression et la liberté de pensée ? J'ai son nom sur le bout de la langue...
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