dimanche 25 mai 2014

Tous unis contre l'union européenne et son moteur, le Grand Capital

Depuis plus d'un siècle ce sont les capitalistes qui mènent le monde. Celui-ci est leur jouet, et pour les éradiquer ce sera très difficile, car ils ont leur grande base de départ loin des bruits et fureurs qu'ils déclenchent, dans cette Nouvelle Amsterdam que des Anglais vicelards avaient récupéré à leur profit. Eux ont eu la "sagesse ?" de s'implanter dans une terre qu'ils ont incité à cautériser au fer chaud des balles.

Dans ce milieu sans foi en l'humain, donc puritain, et sans lois se sont développées des grandes fortunes sur le sang et les larmes de plus faibles que rien ne protégeait. Du thatchérisme avant la lettre, en somme. La constitution de 1789 n'a limité en rien cette mainmise de la plus grande hardiesse sur le vouloir-vivre en commun. Les peuples du monde entier, par la suite, en ont apprécié (!) le poids, qu'il soit mercantile ou religieux prosélyte, les deux se renforçant mutuellement le plus souvent.

Le vouloir-vivre ensemble est essentiel, il suppose que les humains se considèrent égaux entre eux tout en étant tous différents, tous. Ce constat ne peut amener que la fraternité et l'entraide. Ces deux notions de base acquises, peut se déployer la liberté sous toute ses formes, assagie par les deux premières.

Parmi ces formes de liberté, il y a celle d'entreprendre, qui ne peut se développer qu'au bénéfice de tous, et non seulement de celui qui a eu l'idée : c'est là où je m'inscris passionnément en faux contre tout l'échafaudage capitaliste (j'allais écrire l'échafaud), parce que si la propriété d'une idée est acquise, à jamais, à quelqu'un, les applications de celle-ci ne peuvent être que communes. Nul ne peut asservir au nom de son idée, qu'elle soit philosophique ou mécanique.

Au nom de ces bases, la propriété privée ne peut exister, et en particulier pas celle des moyens de production. Ne sont fabriquées, a posteriori, que les choses dont il est avéré qu'on en a besoin. Fini le commerce en vue de profit. Donc, fini le capitalisme. En revanche, cette conception de la vie est par sa structure même écologique, par économie des ressources communes.

Nous sommes très loin, là, des thèses développées par les nostalgiques d'un Ordre Brun. Loin, aussi, de l'union européenne qui est face à nos idées l'antithèse vénale, mercantile, brutale, horriblement tyrannique, et scandaleusement soumise aux capitalistes de Nouvelle Amsterdam et de ses prédécesseurs de la City londonienne. Les peuples ont leurs différences, qui ne sont que culturelles. On notera que c'est pourquoi la culture, partout, est sapée par le galimatias venu d'outre-Atlantique.

Le monde entier a UN ennemi, le Capital. J'ai dit où étaient ses racines. C'est la lutte à mort entre les deux, entre la Vie que portent des milliards d'Humains, des vrais, mais aussi animaux, végétaux, minéraux, et quelques milliers d'adeptes aveuglés du PROFIT, source de tous les maux. C'est pourquoi il faut que tous, résolument, nous décidions de quitter l'union européenne, simple pseudopode des monstres adorateurs de ce néant appelé Capital. Pour le reste, les tactiques envisagées peuvent différer : le but, lui, est le même.

bab

1 commentaire:

  1. Très beau texte de synthèse, chapeau !
    J'ai une réserve, concernant la racine anglo-saxonne du capitalisme : tu as raison de dire qu'elle est la principale et qu'elle demeure la plus agressive (OTAN...) contre la liberté des peuples. Mais, depuis longtemps, d'autres racines solides ont diablement renforcé le mal, entraînant des rivalités si vives que les peuples ont "trinqués" (guerres mondiales et tant d'autres) "au seul profit des marchands de canons" dixit Anatole France et autres...
    Le capitalisme rhénan, celui du japon impérialiste ou de la France colonialiste, entre autres, hier. Plus aujourd'hui les capitalismes aussi agressifs de Russie, Chine etc....
    Et cela dans des incohérences de dinosaures, encore cruels et d'autant plus cruels qu'ils constatent qu'ils deviennent beaucoup trop obèses pour continuer à survivre... face à la jeunesse de l'humanité, de plus en plus consciente...
    Cela est la principle réserve que je fais.
    Mais - tu le sais - j'ai aussi une divergence sur ta conception de "l'égalité donnant la liberté", alors que tout démontre, dans l'Histoire, que la liberté est condition prioritaire d'accès à l'égalité !

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