CACA de riche, CACA de pauvre...

Le hasard fait (bien ? ? ? ) les choses parfois. Mon ami Rémi m'envoie ces anecdotes qui, juxtaposées, interpellent. Il m'autorise à en faire profiter ( ! ) tout le monde. L'ironie est cinglante pour moi, qui suis assez souvent passé par La Baule (sans m'y arrêter).

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Avril 2013 – L'actualité « caca-strophique » de la Corée du Nord s'invite à nouveau. Un bizarre-hasard (y en a t-il d'autre?) fait que je retrouve dans mes aléatoires archives (février 2007 ! ) ce petit texte... qui n'a peut-être rien perdu de son actualité ! : car, au-delà de la délirante menace de guerre-éclair-nucléaire (toujours possible!), la Corée du Nord continue à « blanchir » l'argent sale de la Corée du Sud, via les « zones franches »... franchement, quel progrès « caca »... 

CACA de riche, CACA de pauvre...

Il paraît qu’existe grave conflit entre A et B , propriétaires d’appartements mitoyens dans un immeuble avec Vue Imprenable  sur le Copa Cabana de version française : la Baie de la Baule. Précisons qu’il s’agit de résidences secondaires, pour ces deux baulois d’occasion, rarement en repos entre périodes de leurs vies si richement trépidantes ( Paris, Francfort, London, New-York, Tokyo, and so on). Précisons que ces grandes terrasses Vue Imprenable  triplent le prix de ce type d’appartements de luxe.

Le conflit consiste à ce que A , en l’absence de de B, a fait mettre (par des plombiers polonais ?) une paroi de verre opaque, à la limite de sa terrasse avec celle de son voisin, pour ne plus le voir.

Mais le voisin ne peut plus voir, de ce fait, toute l’étendue de la baie de sa Copa la Baule Cabana...

Il porte plainte, légitemement. Réclame des dizaines de milliers d’Euros de dédomagement. On s’agite. Un premier expert vient constater l’étendue des dégâts. Pour tenter d’éviter une contre-expertise, la présidente du tribunal se déplace sur place. Merci...

A suivre !

Il paraît qu’existe grave conflit entre A et B, flic coréen et flic chinois, mitoyens au nord des frontières de la Corée du Nord et de la Chine, deux états « communistes, frères ». La Vue Imprenable est cette fois sur le fleuve-frontière, que franchissent, à la nage, d’audacieux coréens, qui crèvent de faim ( tout est relatif : la Chine est 20 fois plus riche que la Corée du Nord, même si la Chine est 20 fois plus pauvre que nous, en moyenne de niveau de vie, en gros). Flics d’ici et de là-bas ont ceci en commun :  chiens de garde du pouvoir étatique, zélés. Le zèle là-bas est, comme ici, d’arrêter-tabasser de pauvres gars et filles, « irréguliers »...mais c’est 20x20 pire, là-bas ! :

De nombreuses jeunes coréennes transfuges sont ainsi livrées à la prostitution ou vendues à des « maris », via de puissants réseaux maffieux, accoquinés aux « zélés ». De nombreux coréens adolescents arrivent à se faufiler, à mendier (auprès de paysans chinois, souvent d’origine coréenne, dans cette région). Avant de retraverser à la nage la rivière, ramener de l’argent à la famille qui crève de faim. Certains, pour échapper aux flics chinois ou coréens, avalent l’argent récolté (petits billets de banque mis en rouleau, entouré d’un élastique!) et se retiennent de « faire caca » ( sic, selon la traduction entendue) avant l’arrivée. Puis on lave (« blanchiment ») l’argent...

A suivre...

La première anecdote, bauloise, me vient d’un ami local.

La seconde, de l’émission « Là bas si j’y suis » de Daniel Mermet, sur France Inter, à 15 h.

Le premier lien entre les deux est qu’elle sont datées du même jour, 15 février 2007.

Et puis m’est venu l’idée du titre, grâce au mot « caca » de l’interprète chinoise ou coréenne.

La philosophie (?!) du tout, tient peut-être au « blanchiment d’argent » : en Corée du Nord, il s’agit de laver les quelques minuscules billets que chie le gamin coréen, de retour de son aventure en Chine. A la Baule, c’est du « gros caca » gaspillé, d’entre gros argentés-blanchis, d’office...

Et les flics, et la justice..., là-bas ou ici, c’est à peu près la même : du torche-cul, au mieux !