Bécaud au piano |
C'était il y a dix ans. C'était il y
a un siècle. Bousculé par les casseurs de guitares, "Monsieur 100 000 volts" est un peu effacé désormais. Dix ans qu'il a
été trahi par cette gorge si explosive, que ce boute-en-train a
cessé de chanter ce que son tempérament énorme le poussait à
exprimer.
Bécaud est mon chanteur préféré.
Bien sûr Brassens le suit de près, avec le Grand Jacques qui ferme
la marche. Les Trois B. Amateur de classique plus que de
chansonnette, je me retrouvais davantage dans les chansons, que
dis-je, les monuments de ces trois-là. Avec Gilbert en premier, cela
ne s'explique pas. Plus volubile, plus empli de joie sans doute.
Allez, salut l'artiste, on ne t'a pas
oublié !
http://www.dailymotion.com/video/x2kcaa_gilbert-becaud-dimanche-a-orly_music
ça alors, j'en reviens pas. Il a été dénigré parce que "populaire". Il y a quelques temps je me suis aperçu que je l'avais bien aimé aussi, j'ai pas osé le dire sur mon blog.
RépondreSupprimeril a accompagné aussi mes années de jeunesse. Pas le premier, je ne sais, un peu comme Aznavour : des bons, jugés "trop popu", une erreur sans doute
Oui j'ai beaucoup aimé les si "populaires" (comme dit justement Annie) Bécaud et Aznavour. Et je les aime toujours. Même si mes préférences sont restées Brassens & Ferré, et une pléiade : Higelin, Lavilliers, Leclerc, Mouloudji, etc., bien avant Brel !
RépondreSupprimer"Ça ne s'explique pas" en effet. Sinon, très subjectivement, par "le souffle poétique" perçu. Et là, il y a pléthore d'artistes trop méconnus, comme Gérard Mancet, Colette Magny, Jacques Bertin... bref c'est la brève vie...