JERUSALEM (AFP) - Un vice-Premier ministre israélien a assuré samedi que l'Etat hébreu n'emprisonnait pas des suspects dans le secret, dans un premier commentaire officiel sur la mort d'un Israélo-Australien incarcéré en Israël.
"Nous ne sommes pas un pays qui agit dans la pénombre", a assuré Moshé Yaalon, vice-Premier ministre, à la télévision samedi soir.
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Les accusations ne manquent pourtant pas. Un exemple au hasard, très récent. Sans compter la bande de Gaza, prison à ciel "ouvert" d'où ne peuvent s'échapper que les oiseaux. Pourquoi faut-il toujours ce double langage ?
Il ne s'agit aucunement de fustiger ici, comme des manipulateurs voudraient le faire admettre, une religion, ou ceux qui la pratiquent, ou ceux qui ont eu des ascendants la pratiquant. Il s'agit, alors que la propagande de nos médias fait tout pour le cacher pour des raisons probablement politico-financières, de justement dénoncer des pratiques politiques perpétrées par quelques hommes, et qui attireraient l'opprobre sur tous leurs concitoyens par amalgame toujours manipulateur. Il s'agit de ministres, de militaires, qui s'efforcent de cristalliser parmi des personnes de bonne volonté un esprit paranoïaque, revanchard, cruel que ces personnes n'avaient pas. Beaucoup de pays, dont le nôtre, ont cette oligarchie malfaisante qui les guide : c'est particulièrement patent ici.
Oui, quoiqu'en dise ce vice-premier ministre, le gouvernement qui étend sa domination entre la Méditerranée et le Jourdain cultive le secret : de temps en temps le coin du voile est brièvement soulevé, mais le reste du temps, on ne sait rien. Plus grave encore, des gouvernements autres confortent cette clique dans son déni et son obstination, pour des motivations dont il semble qu'elles reviennent encore et toujours à des préoccupations financières camouflées sous des "cris du cœur" nationalistes.