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dimanche 29 septembre 2013

La politique continue : la France se précipite-t-elle vers sa chute en crédibilité ?

On apprend ce qui pourrait paraître un détail, de la plume de Jean Ortiz dans l'Humanité (extrait).


L'affaire de l'AIRBUS 319 CJ, acheté en 2002 à Airbus, s'avère très troublante. L'avion présidentiel est resté récemment cinq mois en France pour révision. Il est revenu au Venezuela avec une fuite de carburant et "un problème sur une aile". Des anomalies (sabotages?) détectées par la Sécurité et les techniciens vénézuéliens. Un porte-parole d'Airbus a répondu à Caracas que l'avion avait été effectivement révisé en France mais qu'Airbus "ne s'occupe pas de la maintenance". Alors qui? Réponse peu satisfaisante... Chacun connaît la compétence du personnel d'Airbus et son niveau d'exigence. Que s'est-il donc passé? La direction d'Airbus doit s'expliquer en tant que telle, à visage découvert, sinon elle pourrait être accusée de complicité de sabotage et de tentative d'homicide sur la personne du président vénézuélien, et se retrouverait dans de sales draps...



Cela ne rappelle-t-il pas curieusement l'affaire de cet avion présidentiel (encore !) , bolivien cette fois, qui fut l'objet d'une interdiction de survol dangereuse pour la vie de ses occupants, dont le président en exercice ? Là encore, des soupçons nets se portent contre le régime français, et aussi ses voisins, pour suivisme d'un Empire  au détriment de la réputation de notre pays ? C'est là aussi un dossier très grave.


Il est établi que "l'Empire", plus fragile qu'il n'y paraît sans doute, et en tout cas particulièrement paranoïaque, fait actuellement tout pour déstabiliser Caracas, parce qu'il lui tient tête, et se révèle un exemple pour ses voisins sud-américains. C'est au point qu'il laisse à la "diplomatie" française la conduite (ô combien erratique) d'un dossier syrien de plus en plus "sale", avec l'équivalent hexagonale de l'éprouvette de Colin Powell, sous la forme de prétendues "preuves" fabriquées de toutes pièces, peut-être par les services secrets, mais plus vraisemblablement (vu les indices) par un seul homme.


La crédibilité du régime à la tête de la France est ainsi en chute libre, que ce soit au niveau international qu'à l'intérieur. Ce n'est pas le dossier Rom, où de graves manquements aux Droits de l'Homme, aux législations internationales et hexagonales, sont relevés presque quotidiennement, qui va relever le tableau.


Ce n'est pas non plus le dossier écologique en général qui permettra de montrer ce gouvernement en exemple, que ce soit partout au niveau des Grands Travaux Inutiles Imposés (Notre-Dame des Landes, autoroutes, ligne THT de la Manche...), qu'à celui des gaz de schiste où les louvoiements tiennent lieu de politique, qu'à celui du nucléaire (Fessenheim toujours en instance,  velléité d'allonger la durée d'amortissement des centrales à cinquante ans pour des raisons uniquement financières...


Il est temps de s'interroger sur la suite et sur le sort de notre pays. Ce n'est certainement pas ce qui va résorber le chômage, ni résoudre les problèmes de logement des plus défavorisés,  ni les autres dossiers sociaux. N'est-il pas temps de s'interroger sur ce régime dont la plus grande urgence est de satisfaire aux exigences du futur (espérons que non) Grand Marché Transatlantique ?


mercredi 3 juillet 2013

États-Unis et consorts Vs Monde Libre

Même si le gouvernement français a fait ensuite machine arrière, le refus de survol  pour l'avion d'Evo Moralès, président de la Bolivie,  est très grave. Ce refus a mis en danger la vie du Président.  De la part du gouvernement français, ainsi que de Lisbonne qui a opposé le même refus, c'est à mon avis un acte de guerre.

Le Quai d'Orsay - ministère des Affaires Étrangères
Seule l'évidente proximité du plus haut sommet de l'État avec Washington peut expliquer cet acte très grave. C'est comme si le Département d'État lui-même avait signifié cette interdiction, tant ceux qui sont à Paris apparaissent de plus en plus inféodés à une puissance étrangère, ennemie de l'humanité. Il va falloir que la présidence s'explique devant les français, et devant tous les humains. C'est une atteinte au Monde Libre, celui qui se construit pierre par pierre, en particulier en Amérique du Sud pendant que la Tyrannie écrase de son pied une fraction encore importante de l'humanité.

Une rumeur avait fait état de la présence d'Edward Snowden, patriote de la Terre, dans l'avion d'Evo Moralès. Serait-ce cette rumeur qui aurait déclenché cet acte inconsidéré de la part de deux capitales théoriquement indépendantes de Washington ? En tout cas, cet homme est un héros, comme l'est Julian Assange. Quelqu'un au bord du Potomac déteste les héros qui égratignent sa réputation pourtant très surfaite. Plus grave, d'autres personnes sur les berges de la Seine lui emboîtent le pas.

Doit-on encore respecter des personnes capables de tels forfaits ? L'Axe Des Inconditionnels du Pétrole, Exportateurs, Utilisateurs, eXtorqueurs, a encore frappé.  C'est la même bande de pieds nickelés que l'on a rencontrés en Afghanistan, en Irak pour partie, en Côte d'Ivoire, en Libye, au Mali, au Kosovo, en Syrie....... Il est temps de dire NON à ce gang terroriste en lui arrachant le Pouvoir.

Seul l'argument économique ayant une emprise sur eux, c'est donc une grève générale et universelle qui devrait les toucher, paralysant hypermarchés, ports,  aérogares, autoroutes, chemins de fer. Toute autre action ne présentera aucun intérêt. Les hommes du Pouvoir font la guerre aux Humains ? Il faut répliquer avec les armes que nous avons à notre disposition, c'est-à-dire nous-mêmes, mais à grande échelle.

Surtout, il faut coordonner nos actions avec celles de nos amis européens et d'ailleurs. Si les contrôleurs aériens s'en mêlent, n'assurant que les atterrissages indispensables et refusant tout envol, nous serons en bonne voie.

Répétons-le : avec cet acte de lourde portée diplomatique et humanitaire, les hautes autorités françaises et portugaises ont déclaré la guerre à l'Humanité, en coordination manifeste avec leurs homologues étatsuniennes. C'est donc désormais à l'Humanité de relever le gant, et de bouter tout ce beau monde à la rue. A eux de goûter aux joies du chômage de très longue durée.

Contre nous, de la Tyrannie
L'étendard sanglant est levé !

dimanche 30 décembre 2012

La Bolivie nationalise des compagnies d'électricité appartenant à Iberdrola (AFP)

AFP  le 29-12-2012 à 17h05 - Mis à jour à 22h35

LA PAZ (AFP) - Le président bolivien Evo Morales a annoncé samedi la nationalisation de compagnies d'électricité détenues par le groupe énergétique espagnol Iberdrola.
Ces nationalisations, annoncées par un décret signé de M. Morales, concernent les compagnies d'électricité Electropaz, installée à La Paz, et Elfeo, située à Oruro, toutes deux appartenant à Iberdrola.



Les sud-américains sont-ils donc plus courageux ?  On attend les renationalisations, dans notre vieille Europe "libérée" par ses banquiers et ses requins de l'entreprise, et en particulier sur notre sol.

La plupart de nos fleurons sont nés grâce à l'argent des contribuables, devenus adultes et juteux ils ont été bradés à des pools d'actionnaires souvent étrangers, pour compenser la forfaiture de la loi 1973-7 de Pompidou-Giscard. La renationalisation "à sec", sans compensation, devrait être un juste retour des choses qui ne léserait qu'un manque à gagner pour quelques riches et quelques fonds de pensions US. Qu'attendons-nous pour le faire ? Virer les oligarques qui nous sont imposés par de pseudo-élections gagnées d'avance (équipes bleue ou rose pâle, indifféremment), voilà ce qui est devenu nécessaire avant de procéder à ce qui est dit plus haut.

Ce ne sera bien entendu que la première phase d'une remise en cause globale d'institutions datant dans les faits du 18 Brumaire An VIII et la suite. Elles cantonnent le peuple dans un statut de fait de sujets, alors qu'il avait peu de temps auparavant gagné le droit de se nommer citoyens.

Même si le contexte de l'Amérique du Sud n'est pas transposable directement dans nos contrées, il serait temps que nos concitoyens brimés soient tous renseignés de façon objective sur ce qui se fait ailleurs. Cela implique bien entendu que les médias ne soient pas autocensurés comme aujourd'hui, et que les manuels scolaires apportent dès le plus jeune âge des clartés aux futurs citoyens et maîtres de leur destin.  Ce que les enseignants renâclent à permettre dans les faits, afin d'avoir un poids surreprésenté dans nos représentants nationaux.

mardi 9 octobre 2012

Guevara... se souvenir

Il y a quarante-cinq ans, le 9 octobre 1967, fut assassiné par Gustavo Villoldo et Félix Rodríguez, deux agents cubano-étatsuniens dépêchés par la CIA, celui qui reste un symbole de la lutte zapatiste, Ernesto Guevara, dit le Che. C'est en Bolivie qu'il fut tué, avec ses compagnons d'alors.



Il est probable que les journaux n'en parleront guère.