mercredi 10 mai 2017

Toujours pas de président de la République

La République va mal. Les Puissants internationaux la prennent à la gorge, et appuient, appuient !

Ils ont même délégué l'un de leurs jeunes sous-fifres, un fondé de pouvoir quelconque, pour y pourvoir de plus près. Sans aucune légitimité, bien entendu, en faisant en sorte que les chiffres soient le plus truqués possible. De toute façon, même si des enquêtes sont réclamées, il ne se passera rien.


« Quand les nazis sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste.

Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas social-démocrate.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus me chercher,
il ne restait plus personne
pour protester. »

(pasteur Niemeyer)

La République est donc au plus mal. Il va falloir que les citoyens viennent à son secours. Bon, on sait déjà que le tiers d'entre eux ne feront rien, rien que d'attendre  d'être aux abois à leur tour.  Les chers médias se sont chargés de leur flanquer les jetons, comme on dit. Tant pis pour eux, et tant pis pour les autres qui avaient compris le traquenard pour un nombre assez important d'entre eux.

Nous n'avons donc pas de président de la République : tout juste un sous-proconsul stagiaire. Nul doute qu'un flot d'instructions doit passer du 28 bis rue de Messine, au 55 rue du Faubourg Saint Honoré. Cela tombe bien : les deux sont dans le même arrondissement. On doit pouvoir facilement aller d'une adresse à l'autre en scooter, par la rue de Courcelles.

Entre la phalange très limitée qui était censée défendre les Tuileries le 10 août 1792, et les forces actuellement sous les ordres de la Place Beauvau, il y a un monde : il n'empêche qu'en 2012 ces mêmes forces ont dû reculer devant des personnes armées de leur seule volonté sans faille, comme celle des "soldats de l'An II". Cinq ans plus tard, ces Résistants sont toujours là, et tiennent tête à un État de plus en plus intransigeant. Non seulement ils sont là, mais ils sont épaulés sur tout le territoire par quelque deux cents comités locaux animés de la même dynamique.

Faire pièce à ces forces est donc possible. Cela rappelle l'anniversaire que j'ai fêté dignement hier : celui dans la Grande Guerre Patriotique de simples paysans de Russie et d'autres pays proches, qui luttèrent victorieusement contre les forces d'un Système déjà atroce. Certes, il leur en coûta, selon des chiffres parfois contestés, quelque onze millions de soldats, et dix-sept millions de civils. La Russie eût pu ne pas s'en relever. Enfin elle émerge, et donne des leçons à d'autres, parce que justement elle s'appuie sur l'adhésion plein et entière à la "Rodina", la nation, un ensemble de zone géographique, de langue, de culture, mais surtout d'un "vouloir vivre ensemble" que récuse £€ $¥$T€M€ axé sur un individualisme forcené et mortifère.







1 commentaire:

  1. La lutte continue. On pourrait avoir un premier ministre à l'issue des législatives qui arrête cette marche funèbre.

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