Un père palestinien serre une dernière fois dans ses bras sa fille, avant de la confier à la Terre. Une scène terrible, insoutenable, et pourtant devenue banale à Gaza. Tout être humain est irremplaçable, s'il s'agit bien d'un humain "normal". Pour un être qui a perdu le sens des réalités et des priorités de la Vie, c'est un peu différent.
Au nom de quelle
perversité les attaquants font-ils cela ? A moins, et c'est grave,
d'avoir la haine de toute l'humanité. On notera, souvent, les
visages déformés par la rage des pro-régime de Tel Aviv même en
France. Bien entendu, cette attitude n'a aucun rapport avec des
histoires religieuses, ni avec des origines ethniques. C'est une
attitude politique avec des buts terriblement inavouables.
On pourra faire le
parallèle avec un homme terrible, qui après avoir été le bras
droit de Jeanne d'Arc avait "pété les plombs", et
perpétré des atrocités sur des enfants. Je parle de Gilles de Rais
bien sûr. Mais lui était seul, alors que ce sont aujourd'hui des
centaines de personnes, voire des milliers, qui sont atteintes de
cette frénésie morbide.
Certes, à l'origine
ce sont des anglo-saxons qui ont résolu de faire d'une certaine
étendue de terre, une pseudo- "Terre Promise" pour des
gens qui n'y avaient aucun droit. Très malin, pour une poignée, pas
plus, de financiers, de poser de tels jalons. Ceux-là, et ceux-là
seuls, furent les instigateurs primaires de massacres et autres vilenies en de nombreux lieux, qui émaillèrent
tout le XXe siècle, et qui se perpétuent aujourd'hui.
De fait, pour faire
cesser ce processus de plus en plus sanglant et révoltant, il n'y a
sans doute qu'un moyen : contribuer à la chute, le plus tôt
possible, de tout le capitalisme. Les guerres ont toutes un fondement
économique, et ceci est une guerre, entre des adorateurs du Profit,
et les humains. D'où, incidemment, cette panique des "autorités"
de Tel Aviv, mais pas qu'elles, face à un BDS qui gagne en
efficacité et en ampleur. L'arme du boycott, pour un mondialiste
économique, c'est l'horreur, car cela sape le fondement même de sa
vie de "profiteur quoiqu'il advienne".
Il n'y a aucune religion, aucune idéologie qui tienne face à l'égoïsme, l'action de vouloir voler ce qui est aux autres.
RépondreSupprimerTout cela n'a jamais été que des prétextes.
Le commerce, tel que l'Occident l'entend, c'est l'asservissement, le pillage des richesses des autres.
Le commerce, tel qu'il a été inventé il y a bien longtemps, c'est des échanges et de la coopération.
L'un vampirise, parasite et se tue lui-même, une fois qu'il n'y a plus rien à piller, il se retourne contre lui-même et c'est ce qui se passe en ce moment, voilà la source de notre crise, une maladie auto-immune.
Très bien dit, Rosaelle. La société mondiale est très malade.
SupprimerArticle court, clair et net ! merci !
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